• on croit naïvement que les administrations de santé sont désintéressées. Que non ! l'argent, les lubies personnelles, et la satisfaction des appetis de pouvoir, pourrissent tout là aussi

     

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  • cette présentation, qui était la seule belle vient d'être censurée par le totalitarisme capitaliste !

    les liens ci-dessous je les donne, mais ce sont tous de la merde pure et simple, car il n'y a que le son et pas du tout la vidéo ! (qui était tellement belle, ceux qui l'ont peuvent-ils la remettre sur Odysee (avec un seul s et pas d'accent sur le é) ? là la merde capitaliste ne pourra pas la recensurer

    https://www.youtube.com/watch?v=PmA3TjNod3Y

    https://www.youtube.com/watch?v=-mlwEa2NcN8

    https://www.youtube.com/watch?v=S5QZ8vvPvPM

    https://www.youtube.com/watch?v=e-IISCx-P2k

    des liens libres échappant au totalitarise capitaliste de Youtube :

    https://kzclip.com/video/0fvVemCYLYc/les-amis-de-la-musique-remastered-2017.html

    https://ytube.tv/watch?v=fXIPPwjmpIk

     

    eh oui entre 1925 et 1960 la jeune Eléonore qui dansait le charleston est devenue grand mère, et maintenant BB qui  là dans la vidéo que vous ne verrez pas est toute jeunette évoquant ce passé révolu est à  son tour devenu grand-mère et a maintenant 83 ans ...

    (mais elle est toujours ardente solidaire des souffrances des animaux et des gilets jaunes, avec son franc-parler elle est presque la seule de la corporation du show-biz à avoir la dignité et le courage de préférer la vérité à  sa carrière)

     

    (les gilets jaunes leur plus noble et inoubliable manifestation fut leur dernière, juste avant que la France tombe dans la geole du fascisme covidiste, à la barbe du virus, à la barbe de la police, à la barbe de la propagande de peur  des manipulateurs à la Goering ! avec la determination et le courage de Don Quichotte et de Cyrano de Bergerac, "qu'importe ! je me bats ! je me bats ! je me bats !" un éternel salut à leur combat !

    https://ruclip.com/video/11whYv2TVLg/direct-acte70-yellowvests-giletsjaunes-14mars-partie2-live-paris.html

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  • Si  on me demandait de déterminer les trois choses les plus importantes que nous a légué la Grèce, la Grèce antique, je dirais que ce sont, je pense :

    1- la dialectique, depuis Parménide et compagnie, et ses suites
    2- la tragédie, le sens et la sublimation du tragique
    3- la nudité, le culte de la nudité

    Les explications plus tard, le comment le pourquoi de ce choix, et pourquoi pas d'autres (je suis sûr que vous m'auriez cité d'autres choses ), plus tard, je n'ai pas le courage maintenant je reviendrai les ajouter; pour l'instant je vous laisse méditer ce résumé comme ça, brut.

    Bon, je me lance, ça sera pas forcément bon, je le referai mieux une autre fois:
    La dialectique, cette discipline (à relier aussi avec la culture - méditérranéenne ! - de la discussion sans fin à l'ombre des stoas ! ), cette habitude à l'argutie, et  faire des arguties, ça apprends à raisonner ! mais - surtout il y a eu l'affaire Parmenide   et ses thèses hétérodoxes (voilà une autre tradition !) créée donc suite aux thèses des éléates, afin de ridiculiser les idées du sens commun, puis transformée par l'ironie socratique en maïeutique (accouchement du sens qui est caché en puissance en vous). à travers les innombrables développement (ainsi l'atomisme de Leucippe était une, entre autres, des recherches de solution aux difficultés suscitées par Parménide). Cet art, cette passion, cette rigueur, de couper les cheveux en quatre, de chercher la vérité à travers le mensonge, de confronter les jugements avec les raisonnements et les faits qui peuvent les "démolir". Sans ça il n'y aurait jamais de philosophie, toute la philosophie occidentale, et tous ses développements, ET bien sûr toute la science, sans l'habitude donnée par cette formation mentale, on n'aurait jamais été plus loin que des recettes pratiques, ce soucis de rigueur, de mettre les concepts et les définitions à l'épreuve, de chercher toujours par où les contester (plus tard ce sera Karl Popper !) et toujours avec LA RAISON  : pour justifier les thèses parménidienne, il fallait déployer des trésors de raisonnement , et de raisonnements « C’est avec le raisonnement qu’il faut trancher les problèmes.  Il n’y a qu’une seule voie pour le courage. » (Parménide)
    Pierre Bayle (relisez-le ! il semble que notre époque aie déjà oublié ses enseignements ! ) serait tout à fait d'accord relisez, tout du long, pas en résumé, ses brillantes démonstrations pour justifier la tolérance.
    etc, etc
    Et ça aussi c'est propre à la Grèce, dans la philosophie chinoise antique il y a eu qq chose de comparable "L'école des noms"
    http://en.wikipedia.org/wiki/School_of_Names mais avec beaucoup moins de rigueur et de logique, ça n'a donc mené à rien, et d'ailleurs ça n'a eu que très peu d'adeptes.

    La tragédie, ("Dans une tragédie, rien ne se produit sans raison et le résultat en est toujours triste; dans une comédie, la plupart des choses arrivent par accident et typiquement la fin en est heureuse" Denielle Bleitrach) la machine infernale du Destin, l'impasse inévitable, le malheur injuste, et ces paroles d'Euripide dans son Hyppolite, à jamais inégalables en aucune littérature :
     "oh Dieux ! vous l'avez pris au piège ! Eh bien je vous jette à la face mon mépris et ma haine !"
    la fatalité, le désespoir, ces personnages qui comme l'Antigone de Anouilh disent "je suis de la race de ceux qui posent les questions jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'il n'y ai plus la moindre chance d'espoir vivante" je serai moins long, je n'expliquerai pas ! na ! pour la tragédie ça se sent, si on ne le sent pas, autant tout de suite fermer la porte, de tels béotiens ne comprendront jamais rien, il n'y pas de discussion possible avec eux, ils sont trop cons.
    Le sens du tragique (bien sûr ce n'est pas quelque chose d'agréable,  ("ne gajas mi kun, sed ne povas mi sen" dit Mikael Bronŝtejn dans une de ses chansons) çe n'est pas fait pour être agréable, le théatre de l'Absurde non plus n'était pas fait pour être agréable, contrairement à l'endormissement dans la "pensée positive", les tranquillisants, et le culte de la mort qui règnent actuellement au nom d'un confort intellectuel de bouddhistes "Rive gauche", drogués à la psychanalyse et à la volonté hystérique de ne pas souffrir, fusse au mépris de la vérité et de l'humanité !
    Ce sens du tragique, qui  n'a été créé que par la Grèce antique,  c'est donc là aussi un apport spécifique de la Grèce,  est par la suite lui aussi, devenu un patrimoine mondial : témoin les deux sources de l'inégalable écrivain japonais Haruki Murakami (toujours très japonais en même temps) ce sont le jazz et la tragédie grecque.


    la nudité, là aussi c'est difficile à expliquer, mais ça a eu un effet très positif et a empêcher pendant des siècles l'Europe de s'enfermer dans le puritanisme, par l'obligation faite à l'art de copier l'antique donc de pratiquer le nu, une soupape d'aération, que je n'hésitarais pas à qualifier de saine, même si de nos jours ça va bientôt être totalement diabolisé (si ! si ! la prétendue "libération sexuelle" actuelle n'est qu'un leurre et cache un profond retour d'un puritanisme de plus en plus  répressif et crispé). Et le culte de la nudité n'existe nulle par ailleurs. Les statues indiennes antiques sont très dénudées, mais c'était le climat, et elles n'ont jamais choisies d'être TOUT NU, (et quand les Trithankaras sont représentés nus, c'est pour un tout autre motif) La nudité dans l'art grec grec, et postérieur, était un choix délibéré.Il y a là aussi une des sources de l'humanisme, l'exaltation de l'individu humain, telle qu'il est et en même temps idéalisé.


    PS : Un autre facette de cette justification doit aussi expliquer pourquoi je n'ai pas mis par exemple la "démocratie" que je pense la plupart des gens auraient cité.
    1° la démocratie grecque (d'abords la plupart des Etats grecs furent des royautés absolues !! ou alors des aristocraties racistes) n'était pas du tout si démocratique que ça ! relisez les livres d'histoire ! Et Platon c'est le premier auteur fasciste et totalitaire
    http://www.willeime.com/Democrite-Platon.htm .

    2° La démocratie est née aussi chez les anciens germains et les vikings, et les slaves, là aussi relisez les livres d'histoire. Et historiquement en Europe, ce sont les revendications fiscales des seigneurs et des villes anglaises "no taxation without representation" par quoi tout  a commencé.

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  • Un ancien enquêteur de l’Agence nationale américaine de sécurité, Wayne Madsen, qui a passé huit jours sur place pour enquêter sur les circonstances exactes du décès, le 2 février dernier, de l’auteur du livre The Big Bamboozle Philip Marshall, a contesté la thèse officielle du suicide lors d’une entrevue radiophonique avec Kevin Barrett.

    Philip Marshall a été trouvé mort chez lui avec ses deux enfants, tous tués par balle. Un voisin avait trouvé les trois corps (plus celui de leur chien) dans une maison laissée porte ouverte, chose inhabituelle pour un auteur de livres portant sur des questions aussi sensibles. Madsen a également expliqué dans l’interview que l’ordinateur de Marshall n’a toujours pas été localisé, et qu’il avait de plus confié à un ami qu’il travaillait sur un quatrième livre comportant des révélations encore plus « choquantes ».

    Philip Marshall a été pilote de Boeing pendant plus de vingt ans, et avait publié en novembre 2012 un livre-enquête, The Big Bamboozle : 9/11 And the War on Terror (La grande tromperie : le 11 septembre et la guerre au terrorisme), documentant l’implication des autorités saoudiennes dans l’entraînement des quatre pilotes responsables des attentats du 11 septembre 2001. Marshall a piloté des Boeing 727, 737, 747, 757 et 767 à titre de capitaine et était convaincu, en raison de son expérience, que les quatre pirates de l’air avaient dû bénéficier d’une formation poussée, dans des conditions réelles et au-delà de celle qu’ils avaient reçue dans les écoles de pilotage habituellement citées dans les médias, et ce jusqu’aux derniers jours avant les attentats.

    Marshall avait conclu que ces séances d’entraînement supplémentaire n’auraient pu avoir lieu que sur la base de Pinal Airpark, située entre Las Vegas et Tucson en Arizona, et souligne que seuls les quatre pilotes chargés de mener les attaques avaient été envoyés à Las Vegas au cours des six derniers mois précédant les attentats. Des Boeing 757 et 747 étaient disponibles sur place au moment de leur séjour, et ce site est connu pour avoir été utilisé par des agents de la CIA et des entreprises privées de mercenariat comme Blackwater.

    Marshall ajoute que nombre de Saoudiens étaient sur place ou plus largement dans le pays à l’époque des attentats, dont des membres de la famille Ben Laden et plus particulièrement plusieurs membres de l’entourage du prince Turki al Faisal, l’ancien ministre des renseignements saoudien. Lui-même avait séjourné près de Las Vegas et se trouvait dans le pays le jour même des attentats.

    Marshall écrit que des pilotes-instructeurs auraient pu bénéficier de la couverture fournie par cette vaste suite princière pour entrer et sortir du pays sans être interrogés. A titre d’exemple, il souligne que le Prince Bandar, alors ambassadeur d’Arabie saoudite aux Etats-Unis et actuel dirigeant des services de renseignement saoudien, était le chef de son unité de chasseurs lorsqu’il était dans les forces aériennes saoudiennes dans sa jeunesse, et que deux agents saoudiens opérant à San Diego et en contact avec les terroristes du 11 septembre, Bayoumi et Bassan, étaient attachés à la Direction de l’aviation civile saoudienne.

    Ces quelques éléments montrent, ainsi que de nombreux autres développés dans le livre, qu’une telle opération ne pouvait pas avoir été montée par une organisation terroriste clandestine, aussi riche et organisée soit-elle, mais qu’il fallait des moyens que seul un pays bénéficiant d’une large couverture diplomatique, de services de renseignements sophistiqués et de nombreux contacts pouvait mobiliser.

    Quant aux raisons pour une telle implication des saoudiens, Marshall cite un document publié par la PNAC (Projet pour un nouveau siècle américain), intitulé « Reconstruire les défenses de l’Amérique », en particulier le passage où on explique que « la transformation prendrait un long moment – nonobstant quelque événement catastrophique ayant un effet catalyseur – comme un nouveau Pearl Harbour ».

    De plus, en blâmant les attaques sur Osama ben Laden, on pourrait par la suite justifier une politique de guerre préventive contre l’Irak (qui n’avait pourtant rien à voir avec ben Laden), et éventuellement la Syrie et l’Iran, des pays traditionnellement opposés à la culture Wahhabite et ne partageant pas la même vision géopolitique sur l’avenir de l’Asie centrale.

    Dans l’introduction de son livre, Marshall montre comment la version finale du Rapport d’enquête parlementaire sur le 11 septembre a été rédigée de manière à passer sous silence le rôle saoudien, en particulier par l’omission du chapitre classifié de 28 pages (retiré du rapport par l’administration Bush) consacré exactement à cette question. Marshall était en contact non officiel avec l’ancien Sénateur Bob Graham, et ancien co-président de la Commission conjointe d’enquête du Congrès américain, qui a exigé à de multiples reprises la publication de ces 28 pages. Une chose qu’a refusé de faire Barack Obama en dépit des promesses qu’il avait faites personnellement aux familles des victimes des attentats lors de sa campagne de 2008.

     
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  •  

    complément à un chapitre du livre « Le Monde comme Projet Manhattan » ! le capitalisme est un immoralisme (antinomique aux valeurs du Sermon sur la Montagne) qui conduit inévitablement au meurtre eugéniste, puis avec la robotisation à l’extermination de l’humanité, les génocides Nazis (commencés par celui des fous et handicapés, qui coûtent plus qu’ils ne rapportent!) et maintenant les génocides via avortements, par exemple, et d’autres.

    11 octobre 2020 Le capitalisme aboutit à l'euthanasie économique

    Dans sa logique de recherche continuelle de profit le capitalisme pousse l'exploitation du travail jusqu'à rendre une partie de la population superflue., Pour les autres, la logique revient à travailler jusqu’à la mort : deux visions d'une euthanasie économique.

    http://www.palim-psao.fr/article-euthanasie-economique-robert-kurz-98006457.html

    Euthanasie économique

    Selon l’idéologie des manuels d’économie l’argent est un moyen sophistiqué destiné à fournir à la société, de façon optimale, biens matériels et services sociaux. C’est pour cela que, au sens économique proprement dit, il serait insignifiant et ne formerait qu’un simple « voile » au-dessus de la production et de la distribution réelles. Marx, en revanche, a démontré que l’argent, en tant que médium de la valorisation du capital, est une fin en soi fétichiste qui a asservi la satisfaction des besoins matériels. Des biens réels ne sont produits que lorsqu’ils servent cette fin en soi qu’est l’augmentation de l’argent, dans le cas contraire leur production est abandonnée, même si elle est techniquement possible et qu’ils répondent à une demande sociale. Cela est particulièrement évident dans des domaines tels que la prévoyance vieillesse et la santé publique. Ceux-ci ne soutiennent pas la valorisation du capital, mais doivent être financés par les salaires et les bénéfices qui en proviennent. D’un point de vue purement matériel il y aurait assez de ressources pour assurer vivres et soins médicaux à toute la population, même avec un nombre grandissant de personnes non-actives. Or, sous le diktat du fétiche-argent cette possibilité matérielle devient « infinançable ».

    L’assurance vieillesse et l’assurance maladie sont indirectement soumises au diktat abstrait de la valorisation. Avec l’aggravation des conditions de financement, elles se voient « économisées ». Cela signifie que, pour pouvoir profiter des flux monétaires, elles doivent agir selon les critères de l’économie d’entreprise. Ainsi, même le diagnostic médical se transforme en marchandise soumise à la pression concurrentielle. L’objectif n’est plus, alors, la santé et le bien-être de tous, mais d’une part le « dopage » à la performance et, de l’autre, la gestion des maladies. L’Homme idéal, au sens des institutions dominantes, serait donc l’individu qui, à son poste de travail, se comporterait en sportif de haut niveau (pour augmenter le PIB – et les agréables profits  des investissuers et des spéculateurs !!!) ; celui que l’on pourrait définir en même temps comme chroniquement malade (pour pouvoir remplir les caisses du système de santé) ; et qui, au moment même où il part à la retraite, casse sa pipe de plein gré (pour ne pas être un fardeau pour le capitalisme).

    Ce joli calcul, c’est la médecine elle-même qui l’a mis en échec. Ses succès matériels ont été tels que de plus en plus d’êtres humains vivent bien au-delà de leur vie active. C’est là une preuve particulièrement éloquente que le développement des forces productives imposé par la concurrence est devenu incompatible avec la logique capitaliste.  La « contrainte muette des rapports économiques » (Marx) engendre donc une tendance à réduire à néant, d’une façon ou d’une autre, les acquis matériels de la médecine. Quant à la production d’une pauvreté artificielle, elle a des effets préventifs. Ainsi, en Allemagne, l’espérance de vie des personnes à bas revenus est passée, depuis 2001, de 77,5 à 75,5 ans. Qui, malgré un plein temps avec pression au rendement, ne gagne même pas assez pour le minimum vital, est tellement lessivé, une fois atteint la vieillesse, qu’il ne peut même plus profiter des possibilités offertes par la médecine. Et même les soins de santé sont de plus en plus revus à la baisse, en fonction de la solvabilité. Ainsi les hôpitaux grecs, de facto en faillite, sont confrontés au refus des grands groupes pharmaceutiques de leur fournir les médicaments contre le cancer, le SIDA et l’hépatite.  L’approvisionnement en insuline a également été arrêté. Il ne s’agit là nullement d’un cas particulier, mais de la vision de l’avenir. Au moins aux malades pauvres et « superflus », inutilisables par le capitalisme, on fera comprendre avec toute la compétence requise les principes du capitalisme !»

    Robert Kurz

     

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  • Une fois que comme d’habitude durant mon enfance j’avais été épouvanté de ma condition mortelle, maman avait fini par me faire avouer à forces de questions que j’avais eu « peur de mourir », mais avec toujours cette naïveté vraiment « bouchée » typique des adultes, elle croyait que ce dont j’avais peur c’est de mourir, là, maintenant, tout de suite, comme si ça faisait une différence de mourir maintenant ou de mourir un jour x années plus tard !! (« même à 100 ans » comme disait Leny Escudéro –  » Le plus et le moins ne s’appliquent pas à ce qui n’est plus » disait Montaigne)

    Et elle me consolait en me disant « tu ne mourra pas ». Et dans ces cas là on est assez faible pour se laisser bercer le coeur de ces vaines paroles, quand ils viennent d’une maman.

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  • extraits du livre "Noâra mon amour" de Elian-J Finbert
    C'est un livre publié par Robert Laffont en 1962, j’avais 13 ans.
    j’ai acheté le livre en mars 2004
    Elian-J Finbert : né en 1896 ou 1899 ?, mort en 1977.


    Le Livre Noâra mon amour est consacré à la guenon Noâra qui a accompagné son enfance et sa jeunesse pendant une vingtaine d’années (de 5 à 25 ans, donc sans doute 1904-1924 ?) bref sa vie en basse Egypte où il était né et vivait dans le bourg de Minet-el-Gamh..

    ici on le voit devenu vieŭ, mais toujours avec des bêtes :

    C'est un livre très interessant et instructif, mais aussi plein d'une lumière d'une humanité extraordinaire. Et aussi un livre poignant.

    (Les soulignages, et les sous-titres etc, sont de moi

    introduction

    Les animaŭ auront été mon rêve et ma passion les plus impérieŭ. Parce qu’ils m’ont permis de mieŭ me connaître pour mieŭ aimer. Et je ne m’en plains pas. Ils m’ont ouvert les voies grâce aŭquelles j’ai pu parfois surprendre ce qui se trouve au-delà de l’écorce des apparences, et ils m’ont façonné à leur image intérieure. (p.7)

    Chacun de nous a les souvenirs qu’il mérite, tout comme la vie et la mort qu’il mérite, imbriqués dans la moelle aveugle de la fatalité. Et de l’amour qui nous a unis, mes frères animaŭ et moi, j’ai reçu ce que j’en ai mérité, autant que ce qu’ils ont eŭ-mêmes reçu de moi. Car les parts sont égales dans cette « élévation » réciproque. (p.9)

    Jamais je n’ai été aimé autant que par eŭ et c’est pourquoi je crois en l’amour des bêtes et à la réhabilitation – Henry de Montherlant dit rédemption – de l’homme par cet amour dont je n’ai jamais pu mesurer l’infini qui ne repose sur rien d’autres que sur l’amour. (p.10)

    mon premier conseiller, porteur d’une petite étoile pour m’éclairer, fut un poussin que l’on m’offrit tout frétillant et tout jaunet et qui me lâcha, d’un coup, tous ses secrets comme je lui livrai les miens sans ambages. Et vite nous mîmes en commun notre amitié. (p.11)

    un enfant dans les rue d’Egypte

    Mais voici que s’en venaient des danseuses et des danseuses avec des musiciens ; Vite on faisait un rond autour d’eŭ et on se mettait à battre des mains. Et puis, voici que s’en venaient des marchands de gâteaŭ nageant dans du miel, des marchands de jus de caroubes glacé dans de hautes jarres, des marchands de poupées en sucre multicolore. Vite, on faisait un rond autour d’eŭ et on marchandait ferme avec des gestes virevoltants accompagnés de rires gras et de grands coups de gueule.

    Qu’est-ce que le temps, je vous le demande ? Il est à toi, fils de l’homme. Il est dans le creŭ de ta main et tu le laisse s’écouler, fluide entre tes cinq doigts écartés, au gré de ton plaisir. Tu veŭ t’empiffrer de bonnes choses ? Bon, mange à ta satiété. Tu veŭ étancher ta soif ? Bon, le Nil coule à ras bords. Le sommeil englue tes paupières ? Bon, dors, ici ou là, qu’importe, la poussière n’a pas de prix. Tu veŭ rendre grâce à Allah de t’avoir gardé en vie ? Bon, étends ton manteau sur ce carré de route ou d’herbe et agenouille-toi à la face du ciel.

    Mais une cange, enfoncée dans l’eau jusqu’à ses plat-bords, apparut, glissant avec lenteur ; elle promenait des ruches d’abeilles de village en village, car on était au temps où les petites fleurs blanches et grises des fèves étaient gorgées de suc et embaumaient. D’autres canges suivaient, celles aŭ pastèques, celles aŭ poteries, celles aŭ balles de coton, de lentilles et de riz.

    Des buffles rêvaient dans le fil du courant, avec sur leur échine des enfants nus qui vainement les encourageaient à rejoindre la rive opposée en pesant sur leurs cornes. Et d’un bourg caché parmi des dattiers surgirent des jeunes filles à la queue leu leu, leurs jarres posées à la renverse sur le haut de la tête, et qui chantaient, avant d’aller puiser l’eau à l’aiguade, cette chanson de « la fleur du henné et de la goutte de rosée » que je saurais aujourd’hui encore répéter sans me tromper…

    On me reconnaissait ici, on me reconnaissait là, et je me faufilais comme si j’étais l’un des leurs, et qui ne s’étonnaient pas de rencontrer dans ce flŭ et reflŭ du peuple paysan, ce bambin qui n’était pas de leur race aŭ reins étroits, eŭ épaules droites, et qui portait des vêtements européens. C’était en ce temps perdu à jamais, où l’Egypte était souriante à tous les enfants du monde… On m’offrait de petites figues roses de sycomores et des fruits de cactus dépouillés de leur pelure à dards et, en plus, de la gentillesse plein les deŭ mains. (p.16-18)



    exemple d’en-tête de chapitre

    celui du Chapitre XI :

    De l’intelligence de Noâra, différente de celle de l’homme. – De ce qu’était son âme lumineuse. – Des nombreŭ traits de cette intelligence et de cette âme. – Comment Noâra en vint à inventer un outil. – Où l’auteur adjure le lecteur de n’avoir point vergogne de sa ressemblance avec les singes. Car élever les bêtes, ce n’est pas rabaisser les hommes.
    (p.250)



    Son amour pour lui

    Lorsque mon absence se prolongeait plus que d’habitude, à mon retour, à peine avais-je franchi le jardin pour me diriger vers le perron, qu’elle était déjà instruite de mon arrivée. Elle bondissait en dégringolant les marches ou bien se laissait glisser, pour faire plus vite, sur la rampe de bois de l’escalier et se ruait sur moi dès que j’apparaissais. Puis, par un mélange de sons « pleureurs » et de marmonnements enroués, elle se mettait à exprimer sa longue tristesse passée et son allégresse présente. Perchée sur mon épaule, elle me passait la main sur chaque joue et me fixait attentivement comme pour bien me reconnaître et s’assurer que c’était bien moi.
    (p.52-53)

    Et je la prenais contre moi, car c’était cela qu’elle souhaitait, et elle mettait ses bras autour de mon cou et, comme un enfant souffrant et triste, elle se laissait aller à de petites plaintes soupirées, des doléances affectueuses, en fermant et en ouvrant tour à tour les yeŭ. Elle passait sa langue sur mes joues, tout en poursuivant son discours d’une manière pathétique. Je voyais bien qu’elle ne voulait pas que je l’abandonne, car dès que je tentais de détacher ses bras de mon cou et de la poser sur le sol, je la sentais se raidir et la colère la gagner ; mais aussitôt que je la serrai de nouveau contre moi, elle manifestait son contentement d’une manière « humaine » et reprenait son babil en s’accrochant à moi avec plus de force, les prunelles humides.

    (p.213)



    « la musique qui fait pleurer "

    Souvent, pour agrémenter nos longues soirées et combler le vide de notre solitude, perdus que nous étions au fond de ce petit bourg de la basse Egypte, dans cette demeure que la nuit investissait et rendait plus vaste encore avec ses deŭ étages, nous nous serrions autour du piano et chantions en chœur de vieilles chansons ou bien des lieder de Schubert que notre mère accompagnait et qui s’envolaient par flots des fenêtres ouvertes, réveillant les familles des fellahs étendues sur les terrasses et les pigeons sur les corniches dont nous parvenaient les roucoulements. Alors Noâra se trouvait au comble d’une jubilation paisible qui ne la butait pas hors d’elle-même mais l’animait d’un sentiment plus concerté, plus conscient, celui d’être entourée de tous les membres de notre famille aŭquels elle se sentait rattachée par des liens très profonds et qui l’avaient adoptée comme une personne, une autre petite sœur, devenue le centre de notre intérêt, de nos divertissements et de nos préoccupations. Et pour exprimer sa gratitude à ce qui représentait pour elle ces séances musicales, elle quittait son poste de guet sur l ‘épaule de ma mère, applaudissait des deŭ mains comme font les enfants, puis bondissait de l’un à l’autre des chanteurs, avec des gazouillis, une tendresse insinuante, comme si elle se fut livrée à quelque ballet aérien, nous souriant et, semble-t-il, nous encourageant.

    Et comme à l’occasion de ces réunions, par un romantisme qui nous caractérisait tous, nous nous éclairions aŭ bougies, dans ce salon aŭ meubles Louis-Philippe dont les fauteuils et les sofas étaient recouverts de velours vert bouteille, nos ombres mêlées à celle de la petite guenon, voltigeant, pour ainsi dire, entre nous, d’épaule en épaule, balafraient les murs et le plafond de figures étranges… Très tard dans la nuit, nous nous enivrions encore de nos voix à l’unisson et je ne puis nous revoir dans mes réminiscences sans que se détache sur le fond sonore de ces récitals que nous nous donnions la silhouette de Noâra qui, comme toujours, finissait pas s’endormir, accablée de bonheur et de fatigue, sur les genoŭ de ma mère,

    Ce n’est que bien plus tard que je surpris le secret de ce que désormais j’appelai pour moi seul « la musique qui fait pleurer », secret partagé depuis longtemps ente ma mère et Noâra et puis entre nous trois. La musique donnait à la vie de ma mère sa seule vraie dimension. Elle était sa respiration quotidienne comme sur un haut lieu. A n’importe quelle heure de la journée, brusquement, elle abandonnait ses servitudes ménagères, rejetait son tablier, allait se laver les mains, se poudrait et puis se réfugiait au salon où elle jouait quelque Nocturne de Chopin, sa jubilation permanente, l’édifice de son bonheur secret, sa patrie bienheureuse. Nul d’entre-nous n’aurait osé, à ces moments-là, venir l’écouter dans cette pièce spacieuse, tous rideaŭ tirés qui ne parvenaient cependant pas à contenir la puissance solaire du jour égyptien poignardant à travers les lamelles des persiennes l’obscurité recherchée, piquant ça et là d’une flèche d’or le vernis du piano qui se carrait dans un angle.

    Le Nocturne N°14 en fa dièse mineur résonna du haut en bas des étages en s’y insinuant, avec ses « polonaises » aŭ tendresses blessées et dont mon âme étai pleine, ‘enveloppa et me plongea dans sa plénitude

    Et m’étant trop tard rendu compte de ma maladresse pour reculer – peut-être n’en étais-je pas si mécontent – je me glissai, en silence, sur la pointe des pieds, à pas de voleur, jusqu’au plus lointain fauteuil où je me tapis,

    ..

    Mais sur l’autre épaule, celle qui me demeurait presque invisible, je voyais, juchée dans sa pose familière, pattes rapprochées, Noâra, tout doucement bercée par ma mère qui oscillait rythmiquement selon le flŭ et le reflŭ de la musique. La guenon était toute aŭ touches qui cascadaient, avec cette gravité qui était la sienne, mais souvent elle relevait sa petite face intelligente vers celle de la musicienne, en reculant et en se penchant de côté. Et là, dans cette attitude qui, elle aussi, lui était familière, où je ne décelais nul signe de son habituelle fébrilité, à ma stupéfaction je m’aperçu qu’elle ramenait ‘l’autre main demeurée libre et essuyait les yeŭ de ma mère. C’étaient des larmes qu’elle écrasait, dont ma vue, forçant la demi-obscurité, pouvait suivre la traînée qui roulait des coins des paupières sur les joues.

    Je fus plongé dans une perplexité très grande à me trouver, soudain, le témoin de cette scène. J’éprouvais du remords d’avoir passé outre à la volonté maternelle jamais exprimée mais dont nous convenions et que nous respections. Pourquoi ma mère pleurait-elle ? et pourquoi fallait-il qu’elle pleurât en jouant du Chopin ? Il m’avait semblé que jamais elle n’avait atteint dans l’interprétation du Nocturne N°14 à une telle déchirante tendresse. Et cela me convainquit davantage encore que j’avais transgressé quelque redoutable défense et que ma place n ‘étais pas là.

    ….

    Noâra a rejoint depuis longtemps ma mère dans l’immense thébaïde engloutie dans les sables du temps aŭ frontières des où se confondent ceŭ qui se sont enfoncés à jamais dans l’épais silence des abysses de la terre. J’avais depuis longtemps embaumé l’Egypte, je l’avais emmaillotée et serrée dans des bandelettes de lin et l’avais couchée à jamais dans le sarcophage de bois de sycomore dur de l’oubli. Et voici que le prestige de la musique a exorcisé les fantômes du passé et que je me trouve, aujourd’hui, là, remontant le long des rives de ma vie jusqu’aŭ sources de ma jeunesse

    Noâra, voyez-vous, ce n’était pas pour moi un singe avec ses grimaceries désopilantes et sa prestesse d’acrobate. Elle est insinuée dans tos les alvéoles de ma mémoire, et si je l’extrais aujourd’hui de cette matière à la fois translucide et vague, ductile et dure où je sui moi-même englué, c’est que les images ainsi ressuscitées qui la cernent sont pou moi celles-là même de ma propre existence. Tant il est vrai que cette petite bête, ma sœur et mon semblable, a su élargir la conscience que j’avais fini par prendre du monde et qu’elle m’a permis de mieŭ me connaître, en me dévoilant à moi-même…

    (p.103-110)



    divers

    J’avais même appris à Noâra à se servir des w.-c Elle s’y rendait d’elle-même chaque fois que le besoin s’en faisait sentir. Si elle se trouvait au jardin ou dans la cour où elle aurait pu se libérer à son aise, selon sa nature, elle se retenait et se rendait à l’endroit prescrit. Elle n’ignorait pas l’usage de la chaîne, elle s’y pendait en bondissant pour l’atteindre, bien que la ĉasse d’eau la terrorisât. Comme il arriva, une fois, que le « niagara » se trouvait dérangé, elle se mit à geindre à l’intérieur – car elle tirait la porte sur elle – puis elle vint me prendre par la main, me conduisit à l’endroit et me fit comprendre que la chaîne ne déclenchait pas la précipitation de la chute d’eau accoutumée.

    Car elle craignait toujours d’être grondée, non pas en réalité, de peur d’être châtiée, mais parce qu’elle cherchait toujours à le faire plaisir, à ne pas me chagriner, bien qu’elle n’y parvint pas toujours, sa vraie nature prenant parfois le dessus et la submergeant. Mais je me demande si elle n’était pas poursuivie par le remords d’avoir mal agi, si elle n’avait pas le sentiment de la culpabilité, car souvent elle m’en avait donné le témoignage.

    Tous ces gestes étaient naturellement « humains », gestes de tendresse et de gentillesse pour caresser et embrasser ou dans ce que ses actes avaient d’essentiel et qui disaient combien sa vie affective était profonde et riche. Lorsqu’elle était malade, elle se tenait la tête avec les mains ou bien se couchait sur le côté en faisant entendre, de temps en temps, des plaintes expressives, tout en refusant toute espèce de nourriture. Lorsqu’elle se blottissait entre mes bras, en faisant l’enjouée, elle se saisissait tout de suite d’une de mes mains et caressait un à un mes doigts, les flairait ensuite pour y retrouver mon odeur, me mordillait doucement l’oreille, tout en esquissant un sourire qui pouvait paraître cocasse mais était pour moi bouleversant d’affection. (p.64-65)



    L’observation qui va suivre est bien connue des spécialistes des laboratoires d’expérimentation sur les singes. Si je la rapporte ici, c’est que j’en fus témoin et que Noâra n’avait nullement besoin d’être « torturée » par des tests pour me donner des preuves quotidiennes de la subtilité de son esprit :

    Ma mère avait coutume de suspendre chaque année dans une grande pièce destinée aŭ provisions de bouche des régimes de dattes mûres. Noâra, qui en était gourmande, fut trouvée à plusieurs reprises en train de bondir pour tenter de se saisir des fruits, sans y parvenir. Ces échecs la laissaient toujours perplexe, mais ne la rebutaient nullement. Et un jour, elle avisa une petite caisse vide, la traîna par de laborieuses poussées juste au-dessous des régimes, y grimpa et réussit à atteindre les dattes. Je ne prêtai pas attention à son action, somme toute, de chapardage, car elle m’offrait souvent bien d’autres témoignages de son intelligence en déduisant de ses expériences manquées des comportements logiques qui devenaient des réussites. Et ce ne fut que plus tard, en lisant des ouvrages scientifiques qur les singes, que je me suis rendu compte que c’était là un exploit, né d’une action concertée dont elle avait étudié elle-même l’aboutissement pratique : manger des dattes par l’entremise d’une caisse devenue pour elle un outil, un instrument de travail.

    (p.126)



    Il y eut une année où Zambo, pris de nostalgie pour sa petite famille, fit venir du Soudan sa femme et son fils Sayed âgé de trois ans. Noâra s’attacha au bambin et ne le quittait pas au point que mue par cette soudaine passion elle apprit très vite à prononcer son nom en l’altérant, bien entendu, au passage.

    Parfois, on les voyait tous deŭ assis, sur l’une des marches du perron, le bras de Noâra passé autour du cou du garçonnet, et mangeant ensemble soit un fruit, soit un biscuit ou suçant un bonbon qu’ils se passaient réciproquement, d’une bouche à l’autre. Noâra le conduisait dans les allées du jardin avec circonspection, le tenant par la main comme une sœur aînée son petit frère. Si Sayed, pris de sommeil, s’étendait à l’endroit même où il se trouvait, étalé sur le carrelage ou sur le tapis d’une des pièces de la maison, à moins que ce ne soit sur la terrasse parmi les pigeons ou dans le jardin, Noâra allait à sa recherche, tremblante d’inquiétude, l’appelant d’une voix étouffé en raison de la faiblesse de ses cordes vocales, et finissait toujours par le trouver. C’était alors des gambades et des courses folles, à notre plus grande joie.

    Il arriva une fois que Sayed, s’étant laisser aller à plus d’audace que d’habitude, s’avisa d’attacher une corde à l’une des mains de Noâra et se mit à la traîner, ce qui la contraignait à sautiller sur ses trois membres, ou bien, perdant l’équilibre, elle tombait à la renverse en gémissant. Elle supporta que son petit ami la malmenât de la sorte, qu’il s’amusât à son détriment, sans se débattre mais, à la fin, ce jeu ayant sans doute paru avoir trop duré et, peut-être aussi ses membres en ayant été endoloris, elle fit des tentatives pour se dégager du nœud qui l’enserrait et y réussit. Puis s’étant gratté tout d’abord la tête, ce qu’elle faisait lorsqu’elle se trouvait dans l’incertitude, comme le ferait un homme, et, ensuite, s’étant gratté les bras et la poitrine, ce qu’elle faisait lorsqu’elle était contradictoirement partagée entre un grand nombre d’émotions, je la vis, à ma stupéfaction, se relever et se diriger vers l’enfant, le prendre à bras le corps et se mettre à l’embrasser sur la bouche, les joues, le crâne avec une incroyable véhémence, heureuse, en fin de compte, d’avoir été sa victime…

    Mais la grande affaire pour eŭ deŭ ce fut les longues heures où Noâra s’improvisait « chercheuse de poŭ », comme avec moi, la tête de l’enfant serrée entre ses pieds, et elle, toute à cette activité fiévreuse où ses doigts se frayaient passage dans la chevelure rase et crépue. Sayed se prêtait d’autant plus volontiers à cette opération que sa mère l’y avait accoutumé, et heureuse que la guenon l’en dispensa^t et quelle s’en acquittât fort bien elle abandonnait le bambin dès le matin.

    C’était toujours au pied du dattier qu’avaient lieu ces quêtes silencieuses où Noâra semblait officier comme à un culte, dos appuyé au fût de l’arbre, l’esprit en arrêt, paupières en mouvement, le masque de son visage tout concentré sur lui-même. Les poules, les canards, les oies, attirés par cette présence insolite et pris de curiosité, ne manquaient jamais de venir, les uns après les autres, s’attrouper à bonne distance pour suivre les mains de Noâra fourrageant dans le crâne du négrillon endormi,

    (p.239-243)



    Kout le chat

    Parmi les animaŭx qui vivaient librement chez nous, Noâra avait choisi pour ami le chat Kout, une étrange bête haute sur pattes, à la fourrure presque lunaire, aŭ prunelles vertes, à qui elle vouait une affection inquiète et jalouse. Et comme le félin était timide et quelque peu flegmatique, le singe exerçait sur lui une tyrannie de tous les instants que l’autre souffrait pacifiquement sans jamais se défendre de ses griffes qu’il avait pourtant très acérées.

    Noâra s’emparait de Kout et, l’acculant entre l’étau de ses pieds, dans la pose que l’on voit aŭ mamans-singes lorsqu’elle épouillent leurs petits, elle se mettait en devoir de fouiller ses poils, les doigts prestes, le regard aigu et la face grave, puis elle abandonnait ses recherches et s’étendait avec le chat serré contre elle. On les retrouvait endormis dans les bras l’un de l’autre, Noâra ronflant selon son habitude.

    Elle connaissait parfaitement bien le nom de son ami. Lorsqu’on lui disait : « Va chercher Kout » elle filait et n’avait de cesse qu’elle ne l'eût trouvé et elle l’amenait, heureuse d’avoir pu le découvrir en le traînant par la queue ou par la peau du cou pour nous montrer qu’elle avait obéi. Dans ces circonstances, Kout se faisait flasque, mou.

    Il se laissait faire, prunelles en fente, ronronnant ou miaulant, les moustaches et les oreilles plaquées en arrière. Il osait parfois se rebeller, mais à peine, et par la force même des circonstances, lorsque par exemple, Noâra le saisissant à bras le corps, se hissait péniblement avec lui sur une maîtresse branche d’un arbre du jardin et là se mettait à le bercer, à l’embrasser et à lui raconter des choses par des sons soupirés, par des gestes et par mimiques dont il avait fini sans doute par saisir le sens. Car à travers les années, les deŭ bêtes avaient dû forcément trouvé un certain mode d’expression et de communication. Elles avaient ensemble et en complices joué tant de tours aŭ autres animaŭ de la maison et à nous-mêmes, entrepris tant d’expéditions clandestines dans les arbres, dans la cour et sur la terrasse qu’il n’est pas possible qu’il n’y eût pas entente naturelle entre elle et préméditation. (p.230-231)


    l'enterrement de Noara

    Lorsque nous voulûmes l’emporter pour qu’elle reposât au pied de ce dattier de la cour qui fut son poste d’observation et le refuge de ses méditations, Kout s’accrocha à elle et refusa de nous laisser faire. Je le pris dans mes bras, mais il observait et suivait tous mes gestes. Il ne voulait pas que l’on touchât à son amie. Il poussait de petits cris, car il était conscient de ce qui venait d’arriver, et lorsque la petite fosse fut creusée, il refusa de me quitter et son emprise fut si forte que j’eus de la peine à détacher ses griffes de mes vêtements. Il ne cessa pas de rôder autour de nous, réunis que nous étions près de la minuscule tombe, tout au drame de la mort qui le hantait, poils hérissés, poussant des miaulis bouleversants, et doŭ, pendant que ma mère en larmes improvisait, à sa façon, une sorte de prière d’adieu à celle qu’elle appelait « ma petite fille » et « ma beauté ». Il y avait dans les prunelles mi-closes du chat une telle détresse qu’on y pouvait lire la douleur que cette séparation avait ouverte dans sa vie comme une blessure. Depuis lors, convaincu qu’il était cerné, de toutes parts, tout autant que moi-même, par n abandon sans bornes, de jour en jour, il perdit toute activité, ne goûtait à aucune nourriture, jusqu’à ce qu’il dépérit et succombât sur le minuscule tertre où il se traîna et somnola en tentant parfois d’en gratter et d’en labourer le sol sans trouver assez de force dans ses griffes pour y parvenir…

    Nous lui bêchâmes un petit trou auprès de son amie et égalisâmes la terre au-dessus d’eŭ comme une couverture tirée sur leur sommeil. (p.274-275)

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  • Quand leurs victimes sont considérés comme n'étant pas des être humains, exemples : la vivisection, les camps NAZIS (Mengele) les palestiniens de Gaza, mais avec l'appetit de profit capitaliste et l'idéologie "sanitaire" tout le monde peut y passer ! on l'a bien vu récemment !

     

     

    L’Histoire interdite et censurée (bien sûr ! ça aussi on connait bien maintenant !!!) de l’hôpital pour Indiens de Nanaimo en Colombie-Britannique

    Les administrateurs d’un campus universitaire canadien saisissent un journal étudiant à la publication d’un article de Kevin Annett sur les atrocités médicales effectuées sur les Indiens dans une facilité (eh ! petit gamin débutant en anglais regardes sur le lexique de ton mnuel de premier cycle ! « facility » ça veut dire « equipements, établissement» ! ) voisine.

    Nanaimo, Colombie Britannique, Canada, 12 janvier 2018

    source : http://itccs.org/2018/01/12/you-are-not-permitted-to-read-this

    Lectures connexes : Génocide passé et présent au Canada

    Kevin Annett rapporte : Je ne peux pas dire que j’ai été surpris à l’annonce de cette dernière de la censure. Après tout, les universités canadiennes n’aiment pas que leurs étudiants pensent trop au sujet d’affaires «interdites, tabous», comme le génocide domestique (et petit élève débutant tu as du apprendre que le mot anglais « domestic » vaut dire « intérieur ! », intérieur du pays. Contrôle un peu ton vocabulaire sur le lexique de ton manuel avant de publier tes essais!!) . Une fois de plus, les administrateurs universitaires de ce pays (ceux des autres pays ne valent pas mieux!!) ont étalé leur turpitude morale et intellectuelle en censurant une histoire (« story » ? encore ! En français on dit « article »!) qui met à jour le linge sale bien trop près de la maison, spécifiquement celui qui concerne un demi-siècle d’atrocités médicales qui se sont déroulées à deux pas de leur campus aux mains de l’armée canadienne et de l’Église Unifiée du Canada.

    La scène de ce dernier fiasco en date et lieu du crime est l’université de l’Île de Vancouver (UIV) à Nanaimo en Colombie Britannique. L’article censuré en question (NdT : voir sous cet article) a été écrit par votre serviteur et concerne le tristement célèbre Nanaimo Indian Hospital, où des générations d’enfants autochtones furent stérilisés, torturés, affamés, drogués, soumis à des tests médicaux forcés par des médecins de l’armée et de l’Église, d’après des témoins oculaires et les preuves intangibles fournies dans l’article.

    Début décembre 2017, mon article au sujet de l’hôpital fut publié par le journal étudiant de l’UIV The Navigator avec l’aval total de ses éditeurs (encore ! Editor » mot anglais, ça se dit « rédacteur » ou plus précisément rédacteur en chef, en français) . Mais à peine un jour plus tard, tous les exemplaires du numéro «insultant» furent saisis par la « sécurité » du campus de l’université agissant au nom de son administration. Aucune raison ne fut donnée pour la saisie des journaux ; mais le brouillard standard canadien de l’intimidation et du secret a maintenu les bouches closes et la censure de l’article à été maintenue cachée (c’est systématique chez les puissants et les bobos maintenant!) jusque la semaine dernière lorsque des gens se sont mis à parler.

    Quelques-uns de mes compagnons sur Nanaimo fulminent depuis l’annonce de cette nouvelle. À la vérité, j’adore lorsqu’on peut provoquer le système de cette façon et regarder tout le vernis de civilité de de cette pseudo liberté académique se volatiliser par la répression hystérique et intempestive de ces soi-disant pouvoirs. Car les administrateurs de l’UIV ont prouvé par leur action extrême, toute la véracité contenue dans ce rapport censuré. Si ce qui est dit dans l’article était faux, les parties offensées auraient contre-attaqué avec les véritables faits et j’aurai déjà reçu une demande judiciaire demandant une rétractation publique et des excuses. Mais comme d’habitude, rien de la sorte ne s’est produit. Au lieu de cela, il n’y a eu aucun démenti des crimes et aucune contre-preuve ne fut présentée, juste une très rapide mise sous le boisseau de toute l’affaire.

    Bref, nous sommes les témoins une fois de plus du même scénario familier du maquillage et de la censure institutionnalisés des crimes contre l’humanité qui se sont déroulés au Canada.  (ailleurs aussi c’est pareil!) Le plan de jeu ne change jamais car les parties impliquées dans les crimes en sont toujours menacées et doivent effacer toutes les preuves et ceux qui en parlent, Fort heureusement, ce qui ne change pas non plus sont les retombées de cette stupide répression. Quelques anciennes personnes bien bornées de l’UIV ont reçu un avertissement et peuvent s’attendre à être radicalisées par ce dernier bottage en touche en date.

    Comme l’observa l’ancien combattant de la subversion Saul Alinsky : «Un système oppresseur sévèrement provoqué, peut-être notre meilleur allié. Sa réaction tyrannique extrême, pas seulement nos efforts, est ce qui va politiser une nouvelle génération». (cf le Covid)

    Déjà, un groupe d’étudiants de l’université manifestent contre cette attaque sur la liberté d’expression déchaînée par les patrons du campus, ils ont déjà défilé et distribué des copies de l’article censuré aux autres étudiants. Ah belle jeunesse, continue !…

    «Here We Stand», Sunday January 21 at 3 pm pacific, 6 pm eastern and CHLY 101.7 FM (VIU campus radio) on Saturday January 27 at 11 am, live streamed.

     

    L’article censuré de K. Annett paru dans le journal étudiant «the Navigator» en décembre 2017, écrit en novembre 2017

    Qu’est-ce et qui est enterré dans le voisinage de l’université de l’île de Vancouver ? Ou génocide dans votre jardin

    par Kevin Annett 

    «On m’a utilisé comme cobaye humain au Nanaimo Indian Hospital pendant plus de 7 ans. Beaucoup d’enfants y sont morts et ils sont toujours enterrés quelque part sur ce terrain». (Joan Morris, parlant au Malaspina College (UIV) en mars 2004)

    Allez voir dans le sud du campus de l’UIV en face de la 5ème rue et vous y verrez un amas de verdure clôturé de fils de fer barbelés. Pendant plus d’unle ceci fut le site du Nanaimo Indian Hospital (NIH), un centre expérimental aux conditions pénitencières géré conjointement par l’Église Unifiée du Canada et l’armée canadienne Les dires des survivants et les archives confirment que des centaines d’enfants y sont morts des suites d’expériences médicales des plus horribles et autres barbaries.

    «C’étaient des enfants aborigènes ramassés dans les réserves ou dans les pensionnats pour Indiens», décrit Joan Morris, une autochtone de la nation Songhee de Victoria qui fut incarcérée au NIH alors qu’elle n’avait qu’à peine 5 ans.

    «Le médecin des affaires indiennes a menti à ma mère et lui disant que j’avais la tuberculose, alors que je ne l’avais pas. Ils m’ont gardé à l’hôpital jusqu’à mon adolescence. Ils m’injectaient toujours et me donnaient des choses à boire qui me rendaient malade. Ils ont pratiqué des interventions chirurgicales sur moi. Ils ont brisé tous les os de mes pieds afin que je ne puisse pas m’enfuir Bien plus tard j’ai découvert que je ne pourrai pas avoir d’enfant. Ils stérilisaient beaucoup de filles là-bas».

    Joan a dévoilé son histoire pour la première fois il y a une douzaine d’années lors d’une série de forums publics à l’UIV, connu comme la Malaspina College. À ces forums, Joan a nommé les hommes qui ont fait des expériences sur elle comme les médecins locaux Weinrib et Schmidt qui étaient employés par l’armée canadienne dans les années 1960-70. Peu de temps après les conférences de Joan devant de bonnes audiences au College, ce qui restait des bâtiments du NIH fut démoli par la ville de Nanaimo et la zone fut clôturée et bouclée.

    «Ils nous disaient toujours de ne jamais parler de ce qui nous était arrivé», dit Joan. «Quand l’hôpital a fermé, quelques officiers de l’armée sont venus chez nous et ont dit que nous irions en prison si nous en parlions parce que tout cela était classé secret sécurité nationale».

    La censure officielle a été plus loin. Au printemps 1999, peu de temps après que les médias aient rapporté pour la première fois les allégations sur le NIH, le gouvernement canadien «scella officiellement» ses archives sur le NIH et les autres hôpitaux pour Indiens au Canada. Des archives séparées tenues à la bibliothèque Koerner de l’Université de Colombie Britannique (UBC) confirment que le NIH a reçu un important financement à la fois de la Commission de Recherche du ministère de la Défense et de l’Église Unifiée du Canada pour faire une «recherche expérimentale classifiée secrète» sur des générations de femmes et enfants aborigènes.

    «Après qu’ils se furent emparés de moi, ma mère a fait tout un foin, alors ils l’ont mis avec moi», décrit Joan. «Ils l’ont fait à beaucoup de familles indiennes de toute l’île (NdT : pour info, l’île de Vancouver est énorme, elle fait à peu près 1/4 de la taille de l’Angleterre pour 32 000 km2…). Beaucoup de gens mouraient là-dedans. Chaque matin, ils emmenaient les petits cadavres hors de l’enceinte sur des brancards à roulettes. Ma cousine Nancy Joe les a vu enterrer ces enfants sur le terrain derrière nous, près de la voie rapide». Esther Morris, famille lointaine de Joan, fut aussi incarcérée au NHI pendant les années 1960. Elle parla aussi publiquement en 2007.

    «Ils me gardèrent sanglée dans ce bizarre ustensile qui m’empêchait de m’allonger ou de me lever, juste maintenue dans cette position pendant des mois», dit Esther. «J’ai perdu l’usage de mes jambes. On m’a dit que cela était en rapport avec la recherche spatiale. C’était marrant parce que quelques-uns des docteurs ne parlaient pas anglais et avaient besoin de traducteurs».

    Le NIH n’était que la partie émergée de l’iceberg de crimes contre l’humanité au Canada sponsorisés par l’état et l’église qui se sont déroulés sur une période de plus d’un siècle et qui n’ont jamais été traduits en justice. Beaucoup de ces atrocités sont documentées dans le livre «Meurtre par décret : le crime de génocide au Canada» (2016), une compilation de faits et de documents émanant d’une recherche indépendante de plus de 20 ans sur le sujet. «Meurtre par décret» documente comment les expériences du NIH, incluant les stérilisations forcées étaient conduites de manière routinière parmi les Indiens de la côte ouest du Canada par les missionnaires et les médecins locaux.

    voir sur www.createspace.com and www.murderbydecree.com en français ici : Meurtre par décret le crime de génocide au Canada

    Sarah Modeste de la nation Cowichan a été stérilisée à la clinique King’s Daughters dans la ville de Duncan en Colombie Britannique au début des années 1950 par le Dr James Goodbrand. Comme le décrit Sarah dans «Meurtre par décret» :

    «Dr Goodbrand m’a dit : Si tu maries Freddy, je vais devoir t’opérer car il n’est pas chrétien. Plus tard, lorsque le Dr Goodbrand m’accoucha de mon premier enfant, j’ai eu mal après et j’ai appris ensuite que j’avais été stérilisée… Goodbrand m’a dit qu’il était payé 300 CAD par le gouvernement canadien pour chaque indienne qu’il stérilisait».

    Les stérilisations forcées et les expériences médicales sont illégales sous la loi internationale depuis 1948 et sont définies comme faisant partie des crimes contre l’humanité. Et pourtant, non seulement le Canada et ses églises ont commis ces crimes mais les ont blanchis et se sont absous eux-mêmes de toute responsabilité. Personne n’a jamais été traduit en justice au Canada pour ces méfaits ou pour la mort d’enfants dans ces hôpitaux ou dans les pensionnats pour Indiens, d’où 50% de ces petits prisonniers ne sortirent jamais.

    Tandis que Joan Morris et tous les enfants qui moururent au NIH n’ont jamais eu leur heure dans les tribunaux canadiens, ils l’ont eu dans un procès historique qui s’est tenu à Bruxelles en 2012 et 2013. Se fondant en partie sur le témoignage de Joan et de quelques douzaines d’autres survivants du génocide canadien, le Tribunal International de Droit Coutumier a déclaré le Canada, ses Églises, la couronne d’Angleterre et le Vatican, coupables de crimes contre l’humanité.

     http://itccs.org/the-international-common-law-court-of-justice-case-no-1-genocide-in-canada

    En résultat de ce verdict et sous le coup de la loi internationale, les Canadiens sont obligés de ne plus payer leurs impôts à un régime félon condamné pour crimes contre leur propre gouvernement, ni de financer des corps constitués similairement condamnés comme l’Église Unifiée, sous peine d’être coupables de complicité de leurs crimes.

    Quoi qu’il arrive, cela n’enlève rien aux atrocités commises. Les enfants perdus du NIH attendent toujours d’être trouvés et d’être ramenés chez eux pour des funérailles décentes. La communauté de l’UIV doit se demander comment elle peut perdurer de la sorte et demeurer ignorante du génocide ayant eu lieu dans son propre jardin : un crime qui, s’il n’est pas dûment confronté, ne peut que continuer.

    Conseil d’une femme de la Nation Mohawk en 1990 aux Canadiens & Québecois de papier lors de la crise d’Oka ;

    Regardez bien ce qu’il se passe ici, parce que quand ils en auront fini avec nous, (les Natifs) ce sera votre tour…

    Retirons-leurs notre consentement, disons NON !

    Sous peine d’être coupables de complicité de leurs crimes…

     

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  •  

    24/12/2023
    Florian Philippot dénonce que nous vivons « dans une société de plus en plus stressante et angoissante » - C’est effectivement comme je la vis depuis des années - « aucune fatalité non plus de l’appauvrissement et du déclassement » (qui sont voulu et planifiés par le grand capital, on s’en rend compte) il dénonce aussi « l’évaporation de nos libertés les plus chères »
    C’est ce que je dénonce dans mes blogs depuis plus de douze ans.

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  • ,,,,,;;;https://odysee.com/@sarah.markus:f/2023_12_19_AL24_NEWS_MILOUD_CHENNOUFI_Ghaza_sacrifiee_a_l_autel_interets_nouveau_monde:3

     

     

    https://hdtube.cc/watch/ye1GCCy4vGBcG6WTX_54Eg

    en fait comme j'ai dit dans un article ( tendance  lourde au fascisme en Occident) le fascisme était en gestation durant le XIXè siècle, et bien sûr les délires actuels du capitalisme aussi, ainsi versle milieu du siècle un journal satirique annonçait que les fabricants de chandelles avaient portéplainte contre le soleil pour "concurrence déloyale", en fait ils avaient compris la logique du capitalisme et l'avenir de ses dérives, pareil caux qui en 1972 avaient annoncé "interdiction de fumer des les cafés" avec de dire "poisson d'avril !" ça fai réfléchir hein  ???????

     quand à la suite du conflit, demandez au meilleur connaisseur,- et qui a des contecs dans les milieux les plus informés - Thierry Meyssan :

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  • <

    l'écologie subit au XXI è siècle le même phénomène qu'avait subit le christianisme au XIXè sècle (disons de Voltaire "je veux que mes laquais mes paysans mon tailleur croient en Dieu car j'espérerai en être moins volé" au Franquisme) être instrumentalisé - et au passage totalement déformé et perverti -  en un outil de décérebrage et de soumission du bon peuple aux interêts de la classe possédante ! et bien sûr de ;;;cCULPABILISATION des bons esclaves  PECHEURS !!! viva la muerte ! comme disaient les franquiste ! ....) on en a fait un idéologie délirante au service de plans fascistes de Davos et du grand capital !!

     

    au fait sait-on de quooi est mort Istvan Marko ? très bonne question non ??? bizarre vous avez dit bizarre ?  regardez ses vidéos.

    /p>

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  • 16 décembre 2023 14 h 28 min
    Répondre à  HIKBOO

    Médias israéliens à propos d’un officier isr :
    Nous n’étions pas préparés à un scénario dans lequel les personnes kidnappées (israeliens kidnappés par le Hamas) se promenaient librement dans les rues de Gaza.

    16 décembre 2023 14 h 30 min
    Répondre à  Noureddine@

    Détails de l’incident :
    • Localisation : quartier Al-Shujaiya – Gaza.
    •Pendant que les forces israéliennes s’abritaient dans un immeuble.
    Trois personnes torse nu ont émergé d’un immeuble voisin, à des dizaines de mètres, agitant deux morceaux de tissu :
    1. SOS écrit dessus « Sauvez nos âmes ».
    2. Il était écrit en hébreu : « Sauvez 3 personnes kidnappées ».
    L’un des soldats s’en fichait et ouvrit le feu, tuant deux d’entre eux sur le coup, tandis que le troisième s’enfuyait vers le même bâtiment d’où ils étaient partis.
    •Ici, le commandant des forces israéliennes a demandé un cessez-le-feu.
    •Après des moments de calme, le troisième est apparu avec la banderole, et alors qu’il marchait prudemment, les forces israéliennes ont ouvert le feu sur lui et l’ont tué.

     
    16 décembre 2023 14 h 40 min
    Répondre à  Noureddine@

    Il a été tué pour qu’il ne témoigne pas tout simplement.

     
     
    (ça aussi c'est déjà dans l'Ancien Testament, relisez les passages sur l'origine des privilèges accordés à la tribu de Levi, et puis l'attitude de David quand il voulait ne pas laisser de témoins de ses brigandages)

     

     

     

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  •  

    Talmud  Babha Bathra 54b : La propriété d'un goy appartient au premier  juif qui la réclame.

    https://reseauinternational.net/guerre-psychologique-les-troupes-israeliennes-se-livrent-a-des-actes-de-pillage-et-de-vandalisme-dans-la-bande-de-gaza/

     

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    12 décembre 2023         A l’attention de Mme Valérie Pécresse, Présidente du Conseil régional d’Ile-de-France

    Lettre ouverte d’un collectif d’intellectuels à Mme Valérie Pécresse, Présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, réagissant à sa décision de retirer à Madame Zineb el Rhazoui le prix Simone Veil en raison de sa véhémente dénonciation de la violence extrême dont fait preuve l’État d’Israël à Gaza.

    Madame la Présidente,

    Vous avez décidé de retirer à Madame Zineb el Rhazoui le prix Simone Veil qui lui avait été attribué en 2019 pour son « courage dans le combat contre l’islamisme », et ce en raison de sa véhémente dénonciation de la violence extrême dont fait preuve l’État d’Israël à Gaza. Il semble que vous ayez été particulièrement choquée par le fait que Mme el Rhazoui ait retweeté un message (qu’elle n’a pas écrit) affirmant que « le monde se retournera contre lui [l’État sioniste] tout comme il l’a fait à l’égard des Nazis ».

    Nous vous suggérons alors de lancer une campagne visant à priver Albert Einstein de son prix Nobel, pour avoir fermement protesté en 1948 contre la venue aux USA de Menahem Begin, dirigeant de l’Irgoun, organisation terroriste sioniste responsable de nombreuses tueries, dont, entre autres, le massacre des villageois palestiniens de Deir Yassin. Einstein signa, avec Hannah Arendt et plusieurs intellectuels juifs américains, une lettre ouverte publiée dans le New York Times du 4 décembre 1948, qui affirmait notamment :

    « Parmi les phénomènes politiques les plus troublants de notre époque, est l’émergence dans le nouvel état d’Israël d’un parti politique [le Herout, ancêtre du Likoud] proche des partis nazi et fasciste de par son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son attrait social. Il est issu de l’Irgoun, une organisation terroriste, d’extrême-droite et chauviniste en Palestine. » 

    Veuillez accepter, Madame la Présidente, nos salutations distinguées.

    Ahmed Abbes, directeur de recherches 

    Rony Brauman, ex-président de Médecins Sans Frontières

    Sonia Dahan-Herzbrun, professeure émérite à l’université Paris-Diderot

    Ivar Ekeland, professeur émérite et ancien président de l’université Paris-Dauphine

    Maurice Fréchuret, historien de l’art, ex-conservateur de musée

    Jean-Marc Lévy-Leblond, professeur émérite à l’université de Nice

    Edgar Morin, directeur de recherches émérite au CNRS.

     

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    le snobisme grégaire – fusse-t-il au sein de la communauté dite scientifique – relève plus de la lâcheté ou de la défense d’intérêts, que d’une réelle intelligence de situation. https://zerhubarbeblog.net/2020/10/02/conscience-quantiqu...

    dans ce lien : https://fr.wikiversity.org/wiki/Recherche:LENR/%C3%89tude...

    on voit un autre cas de ce principe "marxiste", financier, rapports dans la processus de production, de la recherche, et du blocage psychologique et social que les modes/antimodes causent !

    Problématique et enjeux de la recherche

    Le domaine des transmutations biologiques est très peu étudié par les chercheurs. Surtout à cause de la contradiction entre la théorie actuelle des phénomènes nucléaires et les expérimentations en transmutation biologique. Mais aussi parce qu’il ne semble pas actuellement valorisant ou attrayant financièrement.

    Les difficultés des chercheurs semblent être :

    • Un domaine non financé par les organismes de recherche
    • Des sujets de recherches dont les budgets ne semblent pas suffisants
    • Le risque de se marginaliser par des sujets d'études peu répandus
    • Le risque de se déconsidérer en se reliant à des concepts scientifiquement rejetées par les clans qui détiennent le pouvoir et l'argent

    et cette citation de Dean Radin :

    "les gens du métier savent trop bien qu'une curiosité [remarquez bien rien qu'une curiosité suffit, alors que la curiosité c'est quand-même le BA ba sine qua non de l'esprit scientifique ! en théorie ...curiosité pour la "pseudo-science" suffit à ce que les crédits de recherche  tarissent, à ce que les revues refusent de publier leur communications et que les postes universitaires [donc les copieux salaires afférents !] deviennent mystérieusement inaccessibles"

    "il s’agit de ne pas s’écarter trop des théories à la mode, sans quoi, adieu les crédits." ("1999 ou Dieu pris sur le fait", page 75)

    et un commentateur anonyme sur Internet résume bien le problème question constat et question causes du phénmène .... ..

    "mounproject 5 months agoClair, le mec n' a vraiment rien compris ou comment l' université peut détruire votre esprit conceptuel et faire de vous un bon vendeur de salade. Malheureusement, faut bien gagner sa croute" Maintenant un cas pratique édifiant :Jean-Pierre Petit (né en 1937)
    Regardez sur internet vous trouverez des vidéos à propos de JP petit, de l'attitude des "pontes" hyper-friqués, hyper élevés dans la hiérarchie, rien que des sommités, avec derrière eux (et devant !!!....) une super carrière (avec sans doute plein d'avantage financiers à la clé, sur les quels on jette toujours un voile pudique !) et de super-postes prestigieux, Elbaz, et Klein pour ne pas les nommer, à quel point dès qu'on leur pose la question « et que pensez-vous de la théorie de Jean-Pierre Petit ? » jusque là si brillants, si AU FAIT de tout, ils se mettent à begayer lamentablement ! à ne pas savoir comment éluder la question, euh euh, je ne suis pas bien au courant, euh je ne suis pas autorisé à en parler, a fini par lâcher Klein.
    Or comme j'ai dit ce sont des gens avec des postes et des renommées au sommet, on imaginerait - là aussi naïvement ! - qu'ils devraient se sentir plus sûrs  et plus libres de parler que les autres. Eh bien non !! c'est le contraire !! plus ils ont une belle carrière, plus ils ont de FRIC , plus ont à PERDRE si jamais ils se retrouvent blacklistés par leurs confrères !!! «.........., riches et partant poltronnes," (Engels, dans une lettre du 4/3/1891)La preuve que c'est bien ça leur motivation, et la raison de leur comportement, a contrario la voilà : avec JPP travaillent 2 personnes, l'un d'eux est son vieil ami (un VRAI ami !) Gilles d’Agostini 61 ans, en n'en parle pas. ET la seconde est une jeune (la 30-aine) prof de math belge, qui n'a PAS DE POSTE UNIVERSITAIRE (elle enseigne en lycée) donc pas de brillante (et rémunératrice ...) carrière à ménager !!!! Donc elle elle peut se permettre d'être courageuse, on ne peut pas lui briser sa carrière universitaire, ni ses colloques (tous frais payés plus les a -côtés ! voir le roman de David Lodge "un tout petit monde" ). Donc elle peut se sentir libre.ici "me serrer la main ça peut briser une carrière !"
    CQFD !
    et on s'imaginerait naïvement que la principale préoccupation des scientifiques de haut niveau est la vérité, que non ! c'est leur carrière personnelle à eux ! (et tous les avantages qui vont avec). Et c'est une des raison pourquoi les intellectuels ne sont contrairement à ce qu'on pourrait croire naïvement, pas plus libres d'esprit que le peuple, mais moins ! et beaucoup plus conformistes, panurgiques, claniques, terrorisme intellectuel, bornés, petits cucubes à la momode.
    ça se confirme !!!
    voilà ce que je trouve, dans un forum, c'est JPP qui parle :
    "Je bosse avec la mathématicienne Nathalie Debergh. Quelle différence, humainement ! Rigueur, honnêteté, humanité, courage, humour, et passion, aussi. Ce qu'il faut pour se trouver éjectée de l'université de Liège. Car, qu'on ne s'y trompe pas, c'est partout pareil. Avec des états de service impressionnants, un esprit exceptionnellement brillant, elle s'est vue barrer l'entrée de l'université. Elle est prof dans une école technique, enseigne à des institutrices et des étudiants en agronomie (…).Dans ces milieux, quand on a décidé de faire tomber quelqu'un, on fait tout pour que la personne ainsi condamnée n'en ait pas conscience.
    Alors que ces gens savent pertinemment qu'elle a été "condamnée" par la maffia locale parce que trop brillante, parce qu'elle appelle un chat un chat, parce que ses exceptionnelles qualités font de l'ombre aux autres. Dans le monde de la recherche, être brillant est plus un handicap qu'un avantage. Quand on est comme Nathalie, on ne voit pas le coup venir. On est plongée dans ses recherches. On produit à tout va (cent articles parus dans des revues top niveau). Jusqu'au jour où c'est la dernière année. Où l'université a choisi un "profil" tel que ses compétences ne puissenparce que trop brillante, parce qu'elle appelle un chat un chatt être prises en compte. Alors c'est la porte. Retrouver un job n'importe où, tant bien que mal.Moi je m'en suis sorti parce que je me suis toujours efforcé d'anticiper. Sauf la fois où la DG du Cnrs m'avait viré de l'observatoire par lettre de cachet. Je ne pensais pas qu'ils auraient été jusque là. Je pense à James Lequeux, complice de cette opération de "prophylaxie". Lequeux, qui disait qu'il avait le cuir aussi épais que celui d'un rhinocéros. Mais j'ai échappé à ce coup là aussi. Depuis, je n'ai que mépris pour cette institution qu'est le Cnrs, dont la devise devrait être " Je ne veux pas le Savoir". Des structures qui fonctionnent comme la Maffia. Vous savez pourquoi Nathalie a pris contact avec moi ? Elle m'a dit "j'ai découvert en vous un type intègre. Et ça ne court pas les rues dans le monde université-recherche". Le résultat de cette collaboration a été un super papier en mécanique quantique.
    Qu'est-ce que je fais, maintenant ? Je me tourne vers Nathalie. Nous échangeons. J'ai basculé dans la géométrie symplectique. Passionnant, et à terme utile. ’il ne semble pas actuellement valorisant ou attrayant financièrement.Autre aspect de ce qu'on découvre (sans aucun étonnement, c'est le "bon sens même ! on sait que les gens, surtout dans les plus puissant niveaux de la société, sont comme ça) c'est ce que certains propagandistes de l'Establishment appellent le "conspirationniste", en français l'esprit d'exament tout bonnement, le BA-ba de n'importe quel inspecteur de police !

    et le principe de base de la plupart des "conspirations" (traduisez : stratégies d'ensemble du grand capital) est simple (et s'analyse par la théorie marxiste, tout bonnement !) c'est "le business avant tout" ! exemple :

    Vaccins : Le business avant toutLe business avant tout, voilà le monde dans lequel nous nous enfonçons chaque jour un peu plus. La vidéo que je vous propose dans cet article est édifiante, elle n'a pas pour but de vous faire ...https://finalscape.com/vaccins-le-business-avant-tout/bien sûr ce n'est qu'un exemple ! il y en a plein d'autres.

    et un commentateur anonyme sur Internet résume bien le problème question constat et question causes du phénomène .... ..

    "mounproject 5 months agoClair, le mec n' a vraiment rien compris ou comment l' université peut détruire votre esprit conceptuel et faire de vous un bon vendeur de salade. Malheureusement, faut bien gagner sa croute" 

     

     (ET n'oubliez pas que les sites qui imposent d'injecter des cookies dans votre ordinateurs sont de la merde du capitalisme totalitaire !!! à boycotter absolument ! et des fourriers du fascisme ! qui veulent vous habituer à accepter passivement leur inquisition !! vous voyez maintenant où ça va nous mener, j'espère !!! Principiis obstat et Finem respices !!!)

     

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  • ben lisez Marx et vous comprendrez ! ou simplement La Fontaine ça peut suffire !

    La Plitidepsine contre le SARS-CoV-2

     
     

     Si le nom Plitidepsine vous semble difficile à retenir , vous pouvez choisir déshydrodidemnine B .... et tout le monde comprendra. 

    La plitidepsine/déshydrodidemnine B, est un composé chimique extrait d'un animal marin : l'ascidie ,  qui a été utilisé jusqu'à récemment comme anti-cancéreux.

    Mais ce produit semble avoir des effets anti-viraux prometteurs actuellement étudiés par une équipe de l’hôpital Mount Sinai à New York. 

    Voici ci-après  et succinctement ces effets expliqués par Santé Magazine et trouvés à  https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-traitement/covid-19-la-plitidepsine-un-anticancereux-a-lactivite-tres-puissante-contre-le-virus-877214 

    COVID-19 : la plitidepsine, un anticancéreux à l'activité très puissante contre le virus

     

    Une société biopharmaceutique espagnole et plusieurs chercheurs américains ont découvert qu'un médicament déjà mis sur le marché, la plitidepsine, pourrait faire office de traitement antiviral potentiel contre la COVID-19. En inhibant une protéine « hôte » clé de l'organisme utilisée par le virus, cette molécule a aussi le potentiel d'agir contre ses mutations.


    • Une étude phase III bientôt lancée

    Depuis l’apparition du SARS-CoV-2, les chercheurs se sont penchés sur des stratégies de repositionnement thérapeutique. Concrètement, ils ont testé des médicaments déjà autorisés pour d’autres indications, afin de déterminer s’ils pouvaient avoir des effets bénéfiques contre la Covid-19. C'est dans ce contexte que des débats sont apparus autour de l’hydroxychloroquine, sans que les nombreuses données cliniques disponibles ne permettent à ce jour de réellement confirmer l'intérêt thérapeutique de cette molécule utilisée dans la prise en charge du lupus érythémateux ou de la polyarthrite rhumatoïde. Depuis quelques jours c’est un autre traitement, la plitidepsine, qui fait parler de lui.

     

    Un médicament utilisé dans le traitement du myélome multiple

    Des scientifiques du Quantitative Bioscience Institute, de l'UC San Francisco et de la Icahn School of Medicine du Mt.Sinai ont en effet montré que la plitidepsine, un médicament approuvé par l'Agence australienne de réglementation pour le traitement du myélome multiple (un type de cancer du sang), a une puissante activité antivirale contre le SRAS-CoV-2. Il n'a fait actuellement l'objet que d'une étude clinique de phase I / II mais les premiers résultats publiés dans la revue Science indiquent qu'il serait 27,5 fois plus puissant contre le SRAS-CoV-2 in vitro que le remdésivir, un antiviral ayant reçu en 2020 une autorisation d'utilisation d'urgence de la FDA (Agence américaine du médicament) pour le traitement de la COVID-19.

     

    Une étude phase III bientôt lancée

    Ce médicament a été mis au point par la société espagnole Pharmamar, qui affirme dans un communiqué que « les données et premiers résultats positifs de l'essai clinique suggèrent que la plitidepsine devrait être fortement envisagée pour des essais cliniques élargis pour le traitement du COVID-19. » Celle-ci fait savoir qu'elle est en pourparlers avec des organismes de réglementation pour démarrer des essais de phase III. La plitidepsine agit en bloquant la protéine eEF1A présente dans les cellules humaines et dont le SARS-CoV-2 se sert pour se reproduire et infecter d'autres cellules. Cette inhibition empêche sa reproduction à l'intérieur de la cellule, limitant sa propagation dans l'organisme.

     

    L'étude réalisée in vitro et in vivo a également montré que le médicament conduit à une forte réduction de la réplication virale, entraînant une réduction de 99% de la charge virale dans les poumons des souris traitées avec la plitidepsine. Les chercheurs ont également testé in vitro la synergie entre la plitidepsine et le remdesivir, et les données montrent que la plitidepsine a un effet additif avec le remdésivir, ce qui en ferait un candidat médicament potentiel à envisager pour une thérapie combinée. Sachant cependant qu'en France le HCSP considère que, « après analyse des données de la littérature disponible au 31 mai 2020 sur l’efficacité et la sécurité d’emploi du remdésivir pour le traitement des patients atteints de Covid-19, qu'elles sont insuffisantes pour estimer un rapport bénéfice/risque de ce traitement en fonction de la sévérité du Covid-19. »

     

     

    « La plitidepsine est un inhibiteur extrêmement puissant du SRAS-CoV-2, mais sa force la plus importante est qu'elle cible une protéine hôte plutôt qu'une protéine virale », explique le Pr Kris White, de la Icahn School of Medicine at Mount Sinai. « Cela signifie que si la plitidepsine réussit dans le traitement du COVID-19, le virus ne pourra pas gagner en résistance contre ce médicament par mutation, ce qui est une préoccupation majeure avec la propagation des variants britannique et sud-africain.» 

     

    Une autre étude doit le confirmer, mais si le SRAS-CoV-2 et ses variants utilisent la même « voie d'infection », cela signifie qu'ils pourraient être sensibles aux mêmes molécules inhibant cette interaction virus-hôte. La société pharmaceutique espagnole avait d'abord isolé cette molécule (sous le nom commercial « Aplidin ») à partir d'un organisme marin connu sous le nom de « Aplidium albicans. »  ('ascidie)

     

     


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  • Maintenant les maisons, les logements, sont devenus tellement petits que le lit en est le centre, et de surcroît comme les murs maintenant sont systématiquement vides et blanc-clinique - et interdit de seulement y planter un clou sou peine d'expulsion ! - les meubles inexistants (plus d'argent pour en acheter, plus de place pour en mettre) et remplacés par des rayonnage. Les gens ne brodent plus ! ne peignent plus ! ne lisent plus, n'ont plus de bibliothèque, la literie est devenue la seule tache de couleur, le seul élément qui peut donner une âme et une personnalité à une pièce, et vous réchauffer le cœur.
    Alors les marchands de « couettes » rivalisent à créer constamment de nouveaux modèles de draps toujours plus beaux, pour toujours tenter les gens, même quand ils n'ont pas besoin de changer.

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  • «La limitation drastique de l'école à la maison est un coup porté aux libertés» Par Le Figaro Publié le 27/08/2021 FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le choix de l'exécutif de soumettre l'instruction à domicile à autorisation préalable revient à une interdiction déguisée, argumente, dans son livre, Jean-Baptiste Maillard, secrétaire général de «Liberté éducation». Jean-Baptiste Maillard est secrétaire général de «Liberté éducation», une association de défense des parents qui ont choisi l'instruction à domicile pour leurs enfants. Il publie, le 1er septembre, L'école à la maison: une liberté fondamentale (éd. Artège, 18,90€). - Le Conseil constitutionnel a donné son feu vert à la loi «séparatisme». Il faudra désormais une autorisation préalable de l'État pour instruire son enfant à domicile ( ce quii est pourtant une condition sine qua non de la démocratie et du respect des libertés individuelles de base !!!). Et les motifs permettant de l'obtenir seront limités, malgré une réserve d'interprétation du Conseil constitutionnel. Pourquoi est-ce selon vous un «coup porté à la démocratie» ? Jean-Baptiste MAILLARD. - Les parents sont les premiers éducateurs de leur enfant. Dès lors qu'on refuse ce principe, comme le fait le gouvernement, on met le doigt dans un engrenage tout sauf démocratique. Je note que les pays ayant le plus restreint l'école à la maison sont la Chine, Cuba, l'Arabie saoudite et le Pakistan. À l’inverse, des pays comme l'Irlande ont inscrit le droit de choisir l'instruction en famille dans leur Constitution. Sous couvert d'une idéologie selon laquelle rien ne doit exister en dehors de l'institution scolaire, l'exécutif va à l'encontre d'un certain nombre de conventions internationales : la Convention internationale des droits de l'enfant, mais aussi la Déclaration universelle des droits de l'homme qui explique qu'il appartient aux parents de choisir l'éducation de leurs enfants. Comme l'ont affirmé une vingtaine de chercheurs internationaux, spécialistes de l'instruction en famille, dans une lettre ouverte au magazine Other education, l'instruction en famille démontre clairement la force d'une démocratie. Jean-Baptiste Maillard L'autre problème, ce sont aussi les raisons invoquées par le gouvernement. Lors de son discours des Mureaux le 2 octobre 2020, Emmanuel Macron a annoncé sa décision de restreindre l'école à la maison dans le cadre de la lutte contre le "fondamentalisme" (pas contre le fondamentalisme capitaliste visiblement !!!). Or, cela ne s'appuie sur aucun fondement. J'ai passé de nombreux jours à interroger les chercheurs français les plus éminents en matière de "radicalisation" (laquelle? la radicalisation de l'Amour comme dans Jésus-Christ ? la radicalisation du rationalisme comme chez Descartes ? la radicalisation de la démocratie comme chez Etienne Chouard ? la radicalisation du capitalisme comme chez Davos et Klaus Schwab ?) et tous m'ont répondu qu'il n'existait aucun chiffre sur la "radicalisation"dans le cadre de l'école à la maison. Ce constat est partagé par un haut fonctionnaire à la tête de l'Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur. (par contre une telle loi est une radicalisation du totalitarisme !) Un projet d'avis du Conseil d'État, auquel Le Figaro a eu accès, concluait à l'inconstitutionnalité de l'article sur l'instruction en famille. La version définitive a été sensiblement modifiée. Vous vous interrogez sur ce revirement. Voilà dix ans, seuls 3.000 enfants étaient instruits à domicile. Ils étaient 62.000 en 2020-2021 Jean-Baptiste Maillard Vous écrivez que l'école à la maison donne d'excellents résultats «à faire pâlir l'Éducation nationale». Existe-t-il des études pour étayer vos propos ? En France, nous n'avons pas beaucoup de recul sur les résultats de l'école à la maison parce que ce phénomène est relativement nouveau. Il y a dix ans, seuls 5.000 enfants étaient instruits à domicile, (en 1960 sans doute pas davantage (dont moi) et du temps d'instruits à la maison célèbres, tel Pierre Curie) contre 62.000 en 2020-2021. Par ailleurs, il n'y a pas beaucoup d'études car peu de chercheurs s'intéressent au sujet, à quelques exceptions près comme Philippe Bongrand, docteur en sociologie à l'université de Cergy-Pontoise qui a un laboratoire consacré à l'école à la maison. (il la met dans des éprouvettes ?) Et puis, l'Éducation nationale ne facilite pas les recherches, en témoignent ces deux rapports de la Direction générale de l'enseignement scolaire, encore dans les tiroirs. Pourtant, ils contiennent beaucoup d'informations sur la réussite des élèves. Selon le Sénat, qui a apparemment eu accès à ces documents, les contrôles du socle commun des connaissances sont réussis pour 98 % des enfants instruits en famille. VOIR AUSSI – Instruction à domicile: «C'est une liberté qui est attaquée», condamne Annie Genevard Précisons que, si les résultats n'étaient pas au rendez-vous, les inspecteurs d'académie pouvaient d'ores et déjà imposer aux parents d'inscrire leur enfant à l'école. Pour trouver des informations, nous sommes donc forcés de nous tourner vers les pays anglo-saxons, notamment les États-Unis où l'école à domicile est développée depuis plus longtemps et concerne davantage d'enfants: six millions ont déjà bénéficié du «home-schooling». Dans certains États, comme l'Alabama, le pourcentage a doublé depuis la pandémie pour atteindre 12 % d'enfants instruits chez eux. Les recherches scientifiques, plus poussées qu'en France, montrent que dans l'immense majorité des cas ces enfants s'en sortent mieux que ceux qui se rendent à l'école. Ils poursuivent des études supérieures, trouvent des emplois de valeur et sont des citoyens impliqués. On constate aussi que de nombreux jeunes obtiennent des doctorats de façon très précoce. Si, selon vous, l'école à la maison a des résultats probants, comment expliquer les réticences du gouvernement ? C'est un blocage idéologique qui va à contre-courant d'une tendance mondiale, puisque l'école à la maison se développe dans tous les pays du monde. Par exemple, l'Assemblée nationale brésilienne a dû plancher en juin sur un projet de loi visant à libéraliser ce système éducatif parce que le Brésil s'est rendu compte de son attrait. Ailleurs, des partenariats sont établis entre des familles qui choisissent l'instruction à domicile et les écoles. Certains pays accordent même des subventions aux foyers à l'image de la Russie. Au niveau mondial, le développement de l'école à la maison est le mouvement sociétal le plus important du dernier demi-siècle, selon une chercheuse américaine en sciences de l'éducation, qui travaille pour le département d'État. Aujourd'hui, le gouvernement va à contre-courant de ce développement, ce qui interroge pour un parti s'estimant progressiste. Avec le développement du télétravail, cette tendance va pourtant s'accélérer, c'est inéluctable. Avec le régime d'autorisation qui encadre l'instruction en famille voulu par Emmanuel Macron et son gouvernement, que j'appelle un régime d'interdiction déguisé, il faudra que tous les enfants soient contrôlés par les inspecteurs comme par les mairies en 2022-2023, et les moyens mis en place sont pour l'heure insuffisants. Qui sont les parents qui choisissent ce mode d'instruction et pourquoi le font-ils ? Leur principale motivation est le respect du rythme de l'enfant qui a un rythme scolaire surchargé. L'instruction à domicile permet de s'adapter à l'enfant en fonction de ses besoins, de son humeur et de ses centres d'intérêt. Cela permet aussi d'aller beaucoup plus loin dans certaines matières. Ce respect du rythme se traduit également dans l'absence de devoirs le soir et le week-end, ce qui laisse plus de temps pour des activités à l'extérieur. Ce modèle est-il applicable à tous les enfants ? Quid de leur socialisation ? L'enfant doit être motivé et épanoui. Certains enfants, victimes de harcèlement ou souffrant de phobie scolaire, choisissent eux-mêmes l'école à la maison, elle devient alors une planche de salut. Un enfant sur deux revient dans le système scolaire un an après avoir suivi l'enseignement chez lui, et plus les enfants sont âgés, moins ils ont recours à l'instruction à domicile: seulement 13% des enfants instruits en famille y sont encore au niveau collège, et 2% pour le lycée. Cependant il existe des enfants qui font toute leur scolarité ainsi et ils réussissent très bien ! J'ajoute que les enfants instruits en famille sont aussi bien socialisés que ceux scolarisés. Naomi Aldort, experte mondialement reconnue sur la question de l'école à la maison, explique qu'au niveau mondial «sur le plan de la socialisation, les enfants instruits en famille sont en avance sur leurs pairs scolarisés». Le chercheur Richard G. Medlin affirme, lui, que «les recherches indiquent que les étudiants scolarisés à la maison se développent en adultes équilibrés et socialement intégrés et deviennent des citoyens responsables qui sont des membres actifs de la société». Instruire son enfant à domicile nécessite, la plupart du temps, que l'un des deux parents renonce à son activité professionnelle. Nombre de Français ne peuvent pas se le permettre... Les familles sont majoritairement affiliées à la CAF (89 %) et presque la moitié ont un quotient familial inférieur à 1000. Ainsi, contrairement aux idées reçues, l'école à la maison n'est pas réservée à une élite riche, elle est accessible aux foyers modestes. C'est la méthode la plus accessible pour instruire ses enfants. Toutefois, il est vrai que cela reste un sacrifice financier.

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