• l'activiste et romancière anglophone indienne Arundhati Roy à la fin d'une citation qui est comme un programme de vie et de combat, termine par ces mots "and never, never to forget" et ne jamais, jamais, oublier !
    Ce n'est pas anodin, et est très important (et n'a rien à voir avec le "devoir de mémoire" des puissants de l'ordre établi bien pensant)
    ça fait penser au slogan des Anonymous "nous n'oublions pas, nous ne pardonnons pas"
    Dans un monde où nos maître comptent tellement sur les procès qui trainent et finissent par acquiter les coupables de malversations ou de crimes d'Etat déguisé (...), sur la "stratégie du dégradé", et la "stratégie du différé" (voir le lien Syti plus bas) c'est très important. Et ça a quelque chose à voir avec la critique amère de ce personnage de "L'ile des esclaves" de Marivaux sur le pardon qu'on demande toujours des pauvres et des victimes, alors que les puissants, leurs flics, leurs tribunaux, leurs banques, elles n'oublient et ne pardonnent jamais. Et cela a à voir avec les valeurs, avec l'évidence de l'irrémédiable, et le caractère si profondément scandaleux de l'oubli des horreurs et de la mort, seul une SALE CON PERVERTI de psychanalyste bien dans les normes de la vulgate psycho-machin-chose actuelle peut ne pas s'en rendre compte et qualifier ça de névrotique, c'est lui qui est complètement inconscient des réalités. Comment never, never to forget (vraiment NEVER !) ne pourrait pas s'appliquer à un crime aussi immonde que celui commis par l'OTAN (des pilotes français ? si on pouvait connaître leurs noms ! et ceux des poseurs de balises, et ceux des responsables qui ont donné le feu vert) à Sorman (voir le deuxième lien Massacre de Sorman).
    Et c'est valable pour beaucoup de choses. quand on relit l'histoire on se dit que le prolétariat a vraiment eu tort de tant oublier, etc.

    (et puis,même si ce n'est pas aussi atroce,mais les barbaries policières, (impunies !!!!impunies !!!! quel toupet !! ces monstres pervers !) lors de la "répression" (préventive !!! la"répression" ! dirait-on dans un style Dieudonné, dans un autre vocabulaire on appelle ça normalement du terrorisme)  des manifs gilets jaunes; j'espère que le peuple n'est pas prêt de les oublier, et encore moins de les pardonner !!)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • livre de Corinne Hoex « Le grand menu ». L'aspect le plus intéressant du livre c'est la comparaison entre les hommes et les femmes. Ce qui fait que c'est un livre très intéressant. Et il doit être inspiré de personnage réels (autobiographique ?) Bon les deux parents ont en commun ce que les critiques qui présentent le livre en ont retenu (!), un monde typiquement flamand (bruxellois francophone sans doute, mais on sent très fort la mentalité flamande !) « un monde bourgeois aux portes closes », une obsession de l'hygiène, des convenances, de la fermeture, peur de la délinquance, du pas « propre en ordre », etc, lourd.
    Mais il y a quand-même une grande différence entre le mari et la femme, et dans cette différence on retrouve - ah ah ! - une fois de plus ce que je n'arrête pas de répéter, que les hommes ce sont ceux qui ont de la personnalité, de l'originalité, de la sensibilité, alors que la femme est complètement enfermée dans ce schéma, de la richesse et du verrouillage conventionnel, c'est ça les femmes cyniques, matérialistes, superficielles, conformistes, égoïstes, agressives; tandis que le mari, comme d'ailleurs - elles l'avouent par là en fait ! - disent souvent les femmes, reprochant aux hommes de manquer de sens pratique, d'être « de grands enfants », « immatures » (c'est à dire restés humains, eux !), pas sérieux, le mari est resté un grand gosse, il rêve, se passionne pour des choses gratuites, qui ne rapportent pas, se pose à l'occasion des questions existentielles ou philosophiques, toutes choses par contre qui n'arrivent jamais à sa « raisonnable » femme ! Elle quand il l'invite à aller voir la neige dans le Pajottenland, répond « Tu crois sans doute que je n'ai jamais vu de neige ? » Ça fait penser à la chanson de Gotainer « Le taquin et la grognon », (encore un document probant !).
    C'est un livre dont je conseille la lecture, et pour ce portrait au vitriol de bourgeois belges fin de notre siècle (le XXè), et pour cette comparaison entre l'âme des hommes et celle des femmes (voir en particulier les pages 46 à 63)
    (Et pour la qualité littéraire et l'atmosphère que réussi à tresser l'auteure.

     
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Pourquoi moi ?
    Même si je n’ai jamais cru, comme l’a dit Voltaire, que nous vivons dans un monde où l’on vit ou meurt « les armes à la main », l’ironie du destin a fait qu’aujourd’hui, je me trouve condamné pour quatre homicides. Ma situation est terrible. Je suis effrayé, désarmé, devant l’hostilité, la haine pleine de rancune que manifestent mes adversaires. Je sais que je devrais combattre l’avalanche de mensonges, de faussetés historiques, mais ce qui me manque pour me lancer dans la lutte, c’est le désir de gagner. Gagner quoi ? Mes adversaires, au contraire de moi, semblent avoir quelque chose à défendre. Qui sait, leur misère, ou leur richesse ou, peut-être, comme dans le cas de quelques actuels ministres du gouvernement italien, maintenir caché leur passé en tant qu’activistes de l’extrême droite (fasciste), responsables directement ou indirectement des massacres à la bombe. Je ne sais pas exactement ce qui motive mes adversaires à entrer dans cette lutte, mais, ce n’est certainement pas la soif de justice.

    De mon côté, je ne prétends pas me faire le défenseur de tout ce qui s’est passé pendant les sanglantes années 70. Nous sommes en plein XXIe siècle, je n’ai plus de vérités absolues sur la société idéale, et je ne suis pas important au point de défendre ce qu’il y avait de bon dans les rêves de ces années. Je ne peux pas me jeter dans une telle guerre. Je dirais même que je ne suis pas non plus intelligent au point de générer autant d’ennemis ; si j’ai dérangé tant de personnes importantes, cela fut sans aucun doute le résultat de mon inconscience.

    La vérité est que je n’ai rien fait pour éviter tant de problèmes, mais reste encore à comprendre comment je fus capable d’arriver à des résultats aussi désastreux. Reste, de toute manière, cette question : pourquoi tant de haine ? Ce n’est pas pour m’esquiver que je me déclare inapte et que je laisse la réponse à cette question à des personnes plus intelligentes, qui n’ont pas l’habitude de jouer le rôle d’« anges vengeurs ».
    Cette interminable persécution et toute cette histoire des années 70 en Italie sont une longue agonie, une lamentation honteuse couchée sur le papier jauni des justiciers. C’est l’expression d’un visage rongé par une maladie nerveuse, comme un péché originel qui souille le corps politique italien. Pauvre Italie de Dante, ou celle de Beccaria, de Bobbio et d’Umberto Eco. Pauvre patrie balayée par le vent de l’orgueil, du cynisme et de la vanité, qui l’empêche de reconnaître ses propres erreurs, ses propres péchés, ne voulant pas s’abaisser au niveau de ces pays latino-américains en admettant courageusement que, elle aussi, elle a souffert à la même époque d’une guerre civile de basse intensité (lire les déclarations de l’ex-Président de la République, le sénateur Francesco Cossiga), et que, pour ; toutes sortes d’illégalités.
    Outre des dizaines de prisonniers politiques enterrés vivants dans les prisons italiennes, il y a des centaines d’autres réfugiés dans le monde entier. Nous avons ici, au Brésil, le cas d’un extradable italien qui appartenait à une organisation nazi-fasciste et qui fut impliqué dans l’attentat de Bologne, 82 morts. Étrangement, l’Italie ne fait pas mention de ce cas, n’émet pas de protestations ni ne fait de chantage au peuple brésilien. Pourquoi ? Pourquoi l’Italie n’a-t-elle pas agi de la même manière quand Sarkozy a refusé l’extradition de Marina Petrella en France, dont la situation pénale dépasse de loin la mienne ? Pourquoi cette obstination féroce contre moi, alors qu’il n’y eut aucune protestation quand fut refusée [note : par le Brésil] l’extradition de quatre autres Italiens, également condamnés pour homicide ? Serait-ce que mon activité d’écrivain et de journaliste puisse constituer un danger pour la manipulation historique de cette Italie gouvernée par la Mafia ? Je ne sais pas.

    Ce qui est sûr, c’est que, malgré tous mes efforts, je ne réussis pas à agir devant ces attaques virulentes contre moi. Je ne peux pas m’identifier à l’image de moi qu’ils me renvoient et associer ce reflet désolant à mon identité sociale. Ils peuvent continuer à dire que je suis un « terroriste », un « assassin », etc., de toute façon, je ne réussis pas à me penser comme quelqu’un capable d’au moins le centième de tout ce qu’ils m’attribuent.

    C’est curieux d’observer la réaction des personnes qui, pour une raison ou une autre, sont en contact avec moi : les agents pénitentiaires, d’autres prisonniers, des visiteurs et même mes avocats. Dans les premières minutes de la conversation, je lis dans leurs expressions un « brin » de déception, comme s’ils pensaient : « Alors, c’est celui-là , le dangereux terroriste ? » C’est exactement ce que les gens s’exclament quand je me trouve dans des situations similaires, n’ayant pas réussi à éviter le bombardement médiatique, principalement de la « presse marron », qui fait tout pour tenter d’intervenir négativement dans les décisions judiciaires.

    Je reste perplexe, surpris et gêné par tout ce que je provoque et, sans aucun doute, je finis par sembler un peu idiot, avec un air distrait, voire incrédule, de voir que c’est moi le sujet concerné. Cela parce que je n’ai jamais eu le sentiment, quand il s’est agi de contester les accusations, d’agir pour ma propre défense. J’ai toujours l’impression que, en rétablissant la vérité historique, les faits, je ne fais qu’accomplir un devoir civique.
    J’aimerais crier la vérité au peuple italien, mais comment le faire ? Car la foule manipulée est devenue lyncheuse et résolue à notre perte. Le fauve qui se cache derrière la masse, derrière un sourire de circonstance, derrière des mots vides, et qui n’attend que l’occasion de se révéler, je le connais bien. Déjà avant qu’ils ne me désignent, en particulier, je savais qu’à un moment ou un autre, mon heure arriverait.
    Et j’ai laissé parler. Je me suis laissé traiter d’assassin, de voleur, de dépravé, et de beaucoup d’autres choses. J’ai laissé faire tout cela par imprudence ou par supériorité, ou encore parce que je me sentais invulnérable à ces insultes, ou par goût qu’on parle de moi, que ce soit en bien ou en mal. Si je n’ai pas protesté vigoureusement contre de telles obscénités, ce n’est pas seulement parce que, d’une certaine manière, je reste un optimiste. Inutile d’être conscient que, quand la multitude se rassemble, elle le fait toujours contre quelqu’un, celui-là même qui l’avait mise d’accord, au début. Ce quelqu’un est le rejet d’une molécule de cette multitude qui, en règle générale, l’avait idolâtré un jour. Même si dans mes pensées je me soulève, avec raison, contre les bas instincts de la multitude manipulée, je n’ai toujours pas perdu l’espoir qu’une lumière puisse soudain s’allumer au milieu de ces gens, pour les ramener au monde des êtres pensants et des esprits libres. Mon attitude peut sembler suicidaire, au moins contradictoire, mais elle est partie intégrante de l’idée que je me fais des raisons qui me lancèrent dans l’aventure de l’écriture. Car c’est bien vrai que, avant d’être transformé en monstre, j’ai été un écrivain.Enfin, les autorités italiennes d’aujourd’hui me poursuivent, comment expliquer cela, comment expliquer cette Italie, la même qui me transmit un jour l’amour des mots écrits, ce rêve de liberté et de justice sociale, qui fit de moi un homme, et à présent un pestiféré ? Comment expliquer cette Italie qui a oublié sa récente pauvreté, ses émigrants traités comme des chiens qui mouraient dans les mines belges, allemandes et françaises. Qui a oublié ses fascismes jamais enterrés, ses tentatives de coup d’état, la Mafia au pouvoir, la stratégie de la tension, Gladio, les bombes des services secrets sur les places publiques, les tortures des militants communistes, ces mêmes qui, en dépit de leurs erreurs, ont déchiré leur vie pour contribuer à faire de l’Italie un pays à la hauteur de l’Europe et qui aujourd’hui, 35 ans après, sont traités de terroristes, et dont certains pourrissent encore dans les « prisons spéciales ».

    Ce serait cette Italie, dont le chef du gouvernement fut un excellent membre de la célèbre Loge P2, et qui aujourd’hui promulgue des lois racistes ? Est-ce l’Italie qui se refuse à laver son linge sale en public ? De toute façon, l’histoire ne se juge pas dans les tribunaux, nos seuls juges ne peuvent être que ceux, encore à venir, combattant pour une société juste. Car ceux-là seulement nous jugeront impartialement.
    La vérité fait mal, mais elle éclaircit. Notre histoire récente nous a montré l’erreur et la tromperie de l’inquisition, et que des cicatrices jamais oubliées doivent être réparées pour que soient ainsi reconnus les excès commis face à la vérité unique imposée. Il ne sert à rien de cacher la saleté sous le tapis. Tôt ou tard la saleté apparaît.

    Je reconnais avoir fait partie d’une page de l’histoire qui a été écrite avec du sang, de la sueur et des larmes ; et j’espère qu’aujourd’hui mes adversaires reconnaissent que jamais les bourreaux ne touchent pas leur dû. L’histoire s’est toujours montrée implacable avec ceux qui essaient de supplanter et cacher leurs erreurs.

    Nous vivons une ère démocratique. Des barrières et des murs ont été renversés, les concepts ont été révisés. L’heure n’est-elle pas arrivée pour l’Italie de montrer son côté chrétien ? Car le pardon est un acte de noblesse. Si je suis considéré comme un ennemi de l’Italie, même les ennemis font la trêve et se pardonnent. L’histoire a fait sa part et a donné à l’Italie une ère de progrès et de développement. On s’attend à ce que l’importance de ceux qui ont fait de l’Italie, l’Italie de tous, soit reconnue, et que le rôle fondamental qu’ils ont eu pour le rétablissement de l’État Démocratique de Droit, bien que non compris, fut essentiel. Italie, Italie, qui tue le rêve de tes fils et ferme les yeux sur ceux qui t’ont défendue, il n’est jamais trop tard pour un geste de noblesse, à l’exemple du Vatican qui reconnut ses activités pendant l’Inquisition. La chasse aux sorcières est finie. « Que justice soit faite, non pas après que périsse le monde, mais justement pour qu’il ne périsse pas ». La société souffre davantage de l’emprisonnement d’un innocent que de l’absolution d’un coupable.

    Amitiés aux Brésiliens et aux brésilienes

    Cesare BATTISTI

    (Traduit du portugais par Dorothée de Bruchard).

    Et lire sur LGS :
    https://www.legrandsoir.info/cesare-

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • bad

    https://strawpoll.de/ygzsr1d

    s'il n'était pas mort d'un "accident" de moto Coluche serait c'est sûr de nos jours mis en prison !

    https://hdclips.top/hd-videos/EQbVfEcA2IQ/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-flash-ball-quenelles

     

    et ne surtout pas oublier la vieille dame de Marseille qui est morte sur le billard, victime dans son appartement visée par une grenade lacrymogène en plein visage : http://www.leparisien.fr/faits-divers/marseille-deces-d-une-femme-blessee-par-une-grenade-lacrymogene-03-12-2018-7959639.php

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Gilets jaunes : « Le peuple n'a ni raison ni tort, il décide » (exact ! c’est ça la souveraineté légitime, ces gensses qui prétendent demander si la peuple a tort ou raison, ah oui ? Et qui décide de quand il a tort ou raison ? Le roi ? De droit divin ? De nos jours c’est plutôt le grand capital , et les putes qu’il paye qui s’octroie ce pouvoir divin ! Cette outrecuidance et cette loi du plus fort, c’est ce qu’on appelle la lutte des classes.)
    FIGAROVOX/TRIBUNE cum komentoj - « Beaufs », « racistes », « pas éduqués »... les «Gilets jaunes» n'ont pas échappé aux insultes ni au mépris, note Nicolas Vidal. Selon lui, cette attitude est caractéristique d'une élite libérale et mondialisée qui ne comprend ni n'écoute plus les classes populaires.Les «Gilets jaunes» ont pris les devants de la contestation sociale et font entendre la désespérance humaine d'une France oubliée. Le mouvement, même s'il a bénéficié de la puissance des réseaux sociaux, s'est forgé dans une éternité longue de souffrance, d'abandon et de précarité grandissante. Alors que Face de bouc est souvent décrié pour enfermer les gens dans un individualisme forcené, il a permis de fédérer en quelques jours seulement des dizaines de milliers de citoyens, d'agréger en un temps record une somme colossale de ressentiments et de donner vie à une vindicte populaire de très grande ampleur.
    Aujourd'hui, une partie de la classe du grand capital, politique et médiatique  (ce qui est la même!) tente de décrédibiliser ce mouvement populaire et d'y donner les contours d'une fronde qui se radicalise, menée par une insignifiante minorité de citoyens, selon elle.
    Elle ne parvient plus, aujourd'hui, à dissimuler son profond mépris de classe pour cette France des territoires et d'une certaine manière son inquiétude devant cette mobilisation qu'elle ne comprend pas.
    Ce mouvement est une vague populaire sans précédent, qui s'est construit petit à petit depuis des années, de luttes des classes patronale, de façon éparse, individuelle et solitaire.
    Les «Gilets jaunes» incarnent cette France abandonnée, cette France des périphéries, et des classes « non-diplomés » (comprenez : en-dessous de Bac+4 !) évoquée par le géographe Christophe Guilluy depuis plusieurs années maintenant.
    Cette France, considérée par le Chef de l'État lui-même comme celle des Gaulois réfractaires au changement, se soulève aujourd'hui partout dans l'Hexagone, à sa façon, avec ses moyens, forte de sa camaraderie, de sa fraternité.
    Cette France a mis délibérément hors jeu les syndicats (parce que ceux-ci s’étaient depuis longtemps mis eux-mêmes hors-jeux ! Pathétiques embourgeoisés subventionnés par l’Union Européenne ! Et ne remplissant plus leur rôle de syndicats !! la preuve !! mais ne  roulant que comme « lubrifiants » pour le patronat et leur relais : l’UE)  ainsi que tous les partis politiques de droite comme de gauche, auxquels elle ne croit plus, jusque dans leurs antennes locales. La voix du peuple couvre aujourd'hui complètement le ronronnement politique.
    La méfiance envers les partis connaît son paroxysme. incarnée par ce rejet massif de la structure politique tous azimuts qui encadrait jusqu'alors la démocratie.
    Le naufrage politique de Marine Le Pen, lors du débat du second tour de la Présidentielle, a aussi laissé une partie du peuple français en situation d'abandon dans une voie sans issue politique. Marine Le Pen a pu jusqu'au dernier moment apparaître (à tort ! c’était comme l’a expliqué François Asselineau un TRUC pour entraîner 20 % du peuple français dans une voie de garage et ainsi le neutraliser!) comme le dernier recours, à tort ou à raison, à cette désespérance de par sa virginité électorale. Et non pour des aspirations "extrémistes", du moins, pour la plupart de ses électeurs. Elle fut en réalité la soupape de sécurité politique (aveu !!! Aveu de la justesse de l’analyse de  François Asselineau !) qui a implosé lors des Présidentielles, que n'ont pas vu venir les responsables politiques français.
    Aujourd'hui, l'abysse entre cette France d'en bas et la France d'en haut apparaît au grand jour depuis ce samedi 17 novembre. Elle met en exergue deux France, face à face, qui ne se comprennent plus et qui dérivent au fil des jours vers un sentiment de détestation et de profond mépris réciproque. Cette France progressiste, libérale, aisée, mondialisée et confortablement installée dans les grandes villes, incarnée notamment par les élites médiatiques et politiques et cette France périphérique, plus éloignée géographiquement, enracinée, considérablement fragilisée et paupérisée par le tournant ultra-libéral de ces vingt dernières années et qui souhaite sauver par-dessus tout sa dignité sociale, familiale, individuelle, son mode de vie et ses traditions.
    Lorsqu'on écoute sur certains grands médias le traitement infligé à ce mouvement populaire des «Gilets jaunes», on peut s'indigner du mépris et de la condescendance des uns, et le discrédit assumé des autres. Certes, il y a des débordements et on ne peut pas le nier. (quid ? Et les débordement, autrement violents et barbares de la flicaille CRS et autres on en parle?)  Mais réduire le mouvement des «Gilets jaunes» à des aspirations racistes, extrémistes, violentes voir antisémites (qui n’existent pas et ne sont qu’un TRUC de propagande des journaputes au service du grand capital) est, d'une part, un mensonge outrageant fait à ces femmes et à ces hommes, et d'autre part, il met lumière un aveuglement grave de ce qui en train de se jouer en France.
    Depuis quelques jours, des éditorialistes de renom sont arc-boutés sur des analyses péremptoires sorties tout droit du marigot politique parisien, qui, en aucun cas, ne peuvent s'appliquer à cette France à laquelle ils ne parlent plus depuis longtemps. Et si l'on devait encore s'en convaincre, la déconnexion n'est pas le propre des élites politiques.
    Les revendications ne sont ni «éparses, ni contraires, ni contradictoires».
    Les «Gilets jaunes» aspirent à une nouvelle justice sociale (non à l’ancienne ! Celle qui existait il y a encore pas longtemps et qu’on nous a détricoté depuis 30 ans) et au droit à vivre dignement de leur travail et des efforts consentis pour l'État, face à l'impôt et aux règles de vie commune, qui forgent une nation dans la redistribution des richesses. Cependant, la précarité grandit et la redistribution ne semble plus se faire, du moins, pas pour eux.
    Aujourd'hui, les «Gilets jaunes» sont en train de fédérer un peuple qui s'était oublié, désagrégé, endormi et qui demande aujourd'hui à être entendu, écouté et à nouveau considéré comme seul responsable de sa souveraineté. Car un peuple n'a ni raison, ni tort, un peuple décide. Et les «Gilets jaunes» ne sont rien d'autre que la voix du peuple français qui tente de reprendre en main le destin de sa souveraineté.

    "chaque gilet jaune est une étincelle, mes amis, dans le nuit qui annonce le retour à la lumière"

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

     

     

     Délit de solidarité ? Sous pression du gouvernement, Leetchi ferme la cagnotte de soutien à Christophe Dettinger

    Décision qui ne fait qu’amplifier la colère des français. Le régime actuellement au pouvoir en France est clairement l’ennemi de son peuple.Le peuple doit en prendre acte.

    Une cagnotte qui met à mal la propagande « anti-casseurs » de l’exécutif, arguant que la majorité de la population condamnerait les violences des manifestants ! Un formidable élan de solidarité du peuple français, et une gifle magistrale à ce régime de plus en plus haïssable et méprisable et ses barbares hommes de mains « robocops » au-dessus de lois. Pourtant, le boxeur qui s’est défendu face à la violence de la police fait l’objet d’une solidarité impressionnante. Une épine dans le pied du gouvernement, qui a poussé la plateforme à clôturer la cagnotte. Puisque la plateforme Leechti, qui dépend du Crédit « Mutuel », a décidé de clôturer la cagnotte, empêchant le montant de dépasser les quelque 120 000 € atteint en 24 heures. Une clôture qui s’est faite sous les pressions et menaces du gouvernement, autant que sur décision de la Maison mère, le Crédit Mutuel..

     

    https://www.leetchi.com/c/soutient-un-boxeur-gilet-jaune?fbclid=IwAR2P1xn7hn6zXJPzhiuvD_uyeNc05Ws1uK9CyqS7shW0u_nYYzB8XH99jfo

    "Soutien à Christophe Detinger, le « boxeur Gilet Jaune ». 

     Tous les week-ends, cet homme a défendu pacifiquement ses idées, celles des Gilets Jaunes. Concerné par l’avenir de son pays, il fait partie de cette France des oubliés qui ne cherche qu’à se faire entendre. Aujourd’hui, il a assumé ses actes mais risque de servir d’exemple.

    Par cette cagnotte, nous souhaitons soutenir sa famille et lui montrer la solidarité du peuple des Gilets Jaunes, du vrai peuple français. 

    Cette cagnotte officielle est la seule et unique validée par sa famille.

    Suite à l'engouement et aux pressions médiatiques, et afin de préserver la famille de Christophe, nous avons décidé de ne plus afficher le montant total. Christophe et ses proches sont sincèrement touchés par votre générosité et remercient du fond du cœur les donateurs.Et comme il le disait : "Le combat continue !"

     

     

    les deux derniers commentaires sur leetchi :


    "Le 8 janvier 2019 -  Je ne suis pas gilet jaune, mais j ai vu trop souvent les CRS abuser sciemment de la force entraînant quelquefois des amputations. Lorsque ils voient qu’un manifestant ramasse des grenades lacrymogènes au sol pour leur renvoyer, ils localisent leur cible et lui envoient en toute connaissance des risques une grenade défensive qui arrache tout simplement la main de celui qui la ramasse. Bon courage . M.P"

     

    "Le 8 janvier 2019  Cette homme est un héros ! J'éprouve un grand respect pour lui..."

     

     

     

     

    de tout mon coeur soutient et honneur à ce noble coeur, représentant du courage et de l'humanisme français ! dégoutté devant les attaques viles et haineuses des collabos du régime (je ne citerai pas de noms). Tout a déjà été dit dans les commentaires pour le justifier, et stigmatiser a contrario le comportement indigne et intolérable des CRS.

     

    Ce mouvement des gilets jaunes et vraiment une Lutte des Classes caractérisée, et aussi idéologique, car le régime actuel devient de plus en plus vichyste. Quelle horreur ! mais où va la France ? Heureusement l'élan de solidarité du PEUPLE français envers Dettinger et le succès de la cagnotte donnent de l'espoir et font chaud au coeur !

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Chouard le dit une fois, mais le spectateur plusieurs fois devant les énormités de ce Séides laquais de l'establishment autoproclamé, du grand  capital, de ces gens qui se prétendent adorateurs inconditionnels de la "Démocratie" et qui n'arrêtent de raisonner à l'opposé ! "mais c'est incroyable que vous puissiez dire une chose pareille !!" bien sûr que, en démocratie, les dirigeant ne sont pas là pour être impopulaires, quelle question ! si ils sont impopulaires et pourtant au pouvoir, c'est qu'on n'est pas en démocratie !

    par la loi que propose Chouard (tous les média (pluriel latin), ne pourront appartenir qu'à leurs journalistes;et il sera interdit à tout personne physique ou morale d'en acheter un).. Libérons les journalistes de la peur de leur patrons miliardaires, vite !

     

    http://www.moineaudeparis.com/insectes/dipteres/villa-hottentotta/http://www.moineaudeparis.com/insectes/dipteres/villa-hottentotta/

     

     

    https://hdclips.top/hd-videos/bdWTJApHHA8/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-2019

    Ils oublient qu’ils ne sont que des mandataires, y compris le Président « el primer mandatario », son patron c’est le peuple, et le peuple te vire ! « dire « le mouvement des gilets jaunes n’a plus lieu d’être » ! mais, mais tu t’crois où Christophe Castaner !? C’est ton gouvernement qui n’a plus lieu d’être. Réveilles-toi ! Ah ça va partir en couille, parce que les positions se radicalisent »

    Merci Dieudo toujours des vérités bien placées, avec des couilles. Bonne année 2019

     

    "Dieudonné vous êtes l'honneur de la France"

    https://hdclips.top/hd-videos/wUEdamPX1V4/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-la-r%C3%A9cup%C3%A9ration

     

    Quand aux médias, la solution est   dans cette proposition d'Etienne   Chouard ( https://hdclips.top/hd-videos/xQlwTlau0Hw/macron-est-un-gredin-un-voleur-un-criminel-%C3%89tienne-chouard-les-incorrectibles ) à la minute 45.

    https://hdclips.top/hd-videos/bdWTJApHHA8/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-2019

     

     

    Il faut ajouter dans la Constitution un article disant que tous les médias doivent appartenir à leurs journalistes, et que "Nulle personne physique ou morale ne peut acheter un média quel qu'il soit"

    Il faut ajouter dans la Constitution un article disant que tous les médias doivent appartenir à leurs journalistes, et que "Nulle personne physique ou morale ne peut acheter un média quel qu'il soit"

     

     

    https://hdclips.top/hd-videos/bdWTJApHHA8/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-2019

    Ils oublient qu’ils ne sont que des mandataires, y compris le Président « el primer mandatario », son patron c’est le peuple, et le peuple te vire ! « dire « le mouvement des gilets jaunes n’a plus lieu d’être » ! mais, mais tu t’crois où Christophe Castaner !? C’est ton gouvernement qui n’a plus lieu d’être. Réveilles-toi ! Ah ça va partir en couille, parce que les positions se radicalisent »

    Merci Dieudo toujours des vérités bien placées, avec des couilles. Bonne année 2019

     

    "Dieudonné vous êtes l'honneur de la France"

    https://hdclips.top/hd-videos/wUEdamPX1V4/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-la-r%C3%A9cup%C3%A9ration

     

    Quand aux médias, la solution est   dans cette proposition d'Etienne   Chouard ( https://hdclips.top/hd-videos/xQlwTlau0Hw/macron-est-un-gredin-un-voleur-un-criminel-%C3%89tienne-chouard-les-incorrectibles ) à la minute 45.

    https://hdclips.top/hd-videos/bdWTJApHHA8/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-2019

     

     

    Il faut ajouter dans la Constitution un article disant que tous les médias doivent appartenir à leurs journalistes, et que "Nulle personne physique ou morale ne peut acheter un média quel qu'il soit"

    Il faut ajouter dans la Constitution un article disant que tous les médias doivent appartenir à leurs journalistes, et que "Nulle personne physique ou morale ne peut acheter un média quel qu'il soit"

    Partager via Gmail

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires