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    "Bucolique", c’est un adjectif qui existe, et uniquement dans le cerveau d’un homme à un instant donné, et en aucune manière dans les choses. Sa faiblesse, sa médiocrité la fait disparaître a-priori, sans même qu’il ait besoin de mourir pour l’éternité; bucolique ça n’existe pas.

    Pareil pour tout le reste.

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  • Souvenir vivant de Joseph F. pécheur de Collioures
    (c'est le titre)

     

     

    En revenant de Collioures le plus long jour de l'année, tellement insuffisant pour s'épancher avec l'ami nouveau.
    Malhabiles nous sommes à nous atteindre, les hommes, malgré la promesse entrevue dans l'eau du regard.
    La pêche est à portée, mais on prend toujours si peu.
    Richesses furtives qui ne parviennent pas à s'échanger.
    Cœurs obscurcis par trop de navigations douloureuses.
    Cœurs secrets, plus difficiles à gagner que les poissons.

    En vain le clapotis figé par la nuit s'efforce de retenir

    le train qui s'allonge dans le matin lent.

    Nous sommes si loin déjà de la lueur de la rencontre,

    emportés dans le quotidien, sans certitude de retour.

    Mais à jamais le souvenir de cet homme comme un fer obstiné,

    dans un coin inaperçu du cœur me blessera

    d'une blessure, comme est la droiture, merveilleuse.

     

                                                                            (André Frenaux)

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  • "et les arbres font
    de larges caresses aux plafond profonds"

    comment est-il possible de vivre sans plafond profonds ? quel désastre qu'une génération de gens qui n'ont même pas de plafond profonds, ni d'arbres, ni de greniers !
     

     
     
    "le cri court des cailles
    divisant l'été"

    existera-t-il encore ? et le bonheur, et la France et la vraie vie ? et les champs, et la liberté ?

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  • le site de change.org n'existe plus !!!!!!! il n'est plus possible de s'y connecter, ce qui fait que le site de la pétition, dont personne ne peut aisi même connaître le texte, est innaccessible totalement.
    s'agit-il d'une censure ?

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  • sept 2012 :

    J'ai commencé par être très pauvre – même qu'une fois un inspecteur des impôts est venu voir mon père, il ne voulait pas croire qu'on puisse vivre avec si peu, mais mon père lui a répondu que comme on n'avait pas de voiture, on ne partait jamais en vacances (le premier voyage lointain que j'aie fait, et aussi maman, fut en 1971 pour aller voir René Wargniez en traversant toute la France, à partir de là on en a fait d'autres), maman faisait ses robes et mes vêtements, on se nourrissait principalement de pommes de terre à l'eau (et des beefsteaks aussi il faut le dire), on ne payait pas de loyer; en fait nos ressources étaient faites de plein de petites sources additionnés : le mini-salaire de mon père comme chantre-organiste-sacristain, celui qu'il touchait à monter des chapelles mortuaires chez les gens pour le compte de l'entrepreneur de pompes funèbres, la pension d'invalidité qu'il touchait depuis l'age de 16 ans pour ses trois doigts coupés, le loyer de la maison de maman (eh oui ! Pauvres mais propriétaires), plus tard il y eu des lois de passées et maman s'est mise à toucher une retraite d'« aide familial agricole » et papa aussi, et puis bien sûr il y avait les commissions qu'on touchait en tant que correspondants de la vente par catalogue des Galeries Lafayette; une chose que papa n'a pas dit à l'inspecteur bien sûr c'était qu'il piquait aussi dans la quête de la messe, qu'il était chargé de compter – la maison n'avait bien sûr aucun « confort moderne », que seuls les bourgeois, les petits bourgeois aussi, avaient à l'époque; WC au bout de la cour ou petit pot de chambre, un robinet pour se laver (c'est de là que j'ai pris goût au fait de se laver à l'eau de Cologne, plus efficace et plus agréable) pas de machine à laver bien entendu, ni rien de tout ça. Même qu'au tout début il n'y avait pas non plus l'eau courante, mais une pompe qui puisait dans une citerne les eaux de pluie, mais dans la rue la municipalité mettait des bornes-fontaines (gratuites) à disposition des riverains (eh oui ! Maintenant réfléchissez un peu : l'eau courant ça a signifié l'entrée dans le rapport marchand …. tout bénef pour eux en fait … c'est comme l'abolition de l'esclavage, tant vantée en 1861, beaucoup de propriétaires étaient pour, car plus besoin de nourrir, vêtir, loger, soigner ses esclaves, ils passaient de l'état d'esclave à celui de salariés, à condition de trouver un travail ! … , et à eux de se démerder avec le peu qu'on leur donnait, sujet à creuser, et actualiser sur les choses qui se passent maintenant). On était (maman était ! Et selon elle papa en était jaloux, je ne le crois pas, mais il a toujours souffert de n'avoir jamais eu de maison à lui) propriétaires, mais on vivait dans une maison de fonction louée à titre gracieux par la paroisse, pour moi c'était « notre maison », « chez nous », et lorsque un incident vint me rappeler que en fait la maison n'était pas à nous, et qu'on pouvait en être foutus dehors à volonté par le curé, ça m'a très déstabilisé.
    Donc on était très pauvres, mais moi je ne le ressentais pas du tout comme ça, malgré les patates à l'eau et les meubles bricolés avec des grandes caisses en carton. Je savais bien que faire des voyages, par exemple à Moscou, c'était des choses que je ne ferai jamais (je ne me doutais pas qu'un jour je ferai un voyage en Inde et un en Ouzbékistan ! et que j'aurais pu même en faire beaucoup plus …), que « c'était pour les riches », de même que d'avoir le téléphone. Même si je me plaisais à rêver devant les cartes géographiques de si j'étais roi et pouvais recevoir un de ces pays en royaume lequel je choisirais ? Ou d'avoir les moyens de se faire créer dans mon jardin un labyrinthe comme je les aimais, bien grand et bien compliqué. On était même moins riches que des ouvriers, sans doute, mais dans un sens on était plus riches que les ouvriers, culturellement, on jouait aux cartes, maman quoi qu'inculte (et refusant de croire que l'homme était allé sur la lune, se demandant plutôt si les étoiles n'étaient pas les lumières des gens qui habitent là-haut) faisait des tableaux à l'huile (et bien sûr des tas de broderies, tricots et autres travaux d'aiguilles en tous genres), papa faisait des championnats de mots-croisés, harmonisait des pièces musicales pour l'église, et s'achetait le cours de composition musicale en quatre volumes professé par Vincent D'indy à la Schola Cantorum, et moi je feuilletais des heures durant les six volumes du dictionnaire encyclopédique Larousse en 6 volumes.

    Plus tard, après avoir à une certaine époque du à plusieurs reprises coucher dans des asiles de nuits pour SDF (et même une fois passé la nuit assis à côté du feu que les clochards allumaient auprès des halles de Reims), je me suis retrouvé enfin salarié, fonctionnaire, dans un monde moderne. Et alors, j'ai, comme j'ai dit, joui d'un niveau de vie, que je ne pourrais tout juste que ….. retrouver ! maintenant que grâce à l'héritage de mon oncle, je suis, théoriquement, deux fois plus riche ! il y a eu entre temps tant de dégradation dans le pouvoir d'achat général des salariés français ! ….. depuis le début du « Grand Bon en Arrière » par lequel le grand capital, avec l'aide tant des ses copains « socialistes » que de la droite classique d'en face, a entrepris de nous enlever tout ce qu'on avait acquis en 1945 ! Bref je me suis mis, à aller au théâtre, au cinéma, en vacances, voyages ou stages, acheter des livres, des bibelots, rêver même de lithographies, à manger régulièrement au restaurant, et passer toutes mes soirées au café. Et puis aussi, suite aux résolutions que je m'étais faites dans ma période chrétien (ou presque), et intellectuel de gauche, je me suis mis à faire chaque mois un don de cent francs pour diverses « bonnes causes ». Depuis j'ai augmenté les cent à deux cent, et maintenant que « me voilà riche », je n'ai pas pu faire moins que de passer à 300 (soit 45,73 de ces sales machins états-uniesques qu'ils apellent « euros »). Comme j'ai dit, depuis 1981, paradoxalement (?), les augmentations d'échelons des fonctionnaires, bien loin de constituer un avancement, n'ont plus servi qu'à compenser, pour ceux qui vieillissent, (mais ça veut dire que les jeunes qui entrent dans la carrière sont de moins en moins payés, maintenant on est à – 30%), la perte de pouvoir d'achat qu'ils nous imposent à chaque revalorisation annuelle, toujours un peu inférieure à l'inflation (officielle ! ….).

    Puis je me suis retrouvé propriétaire de deux (même un certain temps trois) maisons, toutes payées en fait n'est-ce pas, essentiellement avec l'argent de mon père, la première c'est quasiment lui qui me l'a payée, et de maman, dont j'ai finalement vendu la maison, bref, et jusqu'à maintenant (voir la suite) je n'ai jamais été qu'un vautour, c'est comme ça en fait que je suis devenu riche, avec les cadavres des autres.

    Et pendant un moment j'ai été avec une femme qui était dans un sens plus riche que moi, et dans un autre moins, car avec son gros salaire de sage-femme elle devait payer les études, en boites privées, de ses deux enfants, et les réparations de sa grosse voiture, et question mentalité et relations aussi, dans un sens plus bourgeoise, et « notable », et elle aimait ça, et en même temps plus ouvrière, et en dépit de ses grands discours, et ses grands diplomes, nettement plus inculte que moi, niveau « les feux de l'amour » en fait.

    Et voilà, maintenant « grâce » (grâce à la mort ! Faut-il s'en féliciter ?) à l'héritage de mon oncle, me voilà riche - enfin tout est relatif ! - me voilà deux fois plus riche, en capital du moins, je pourrait m'acheter « tout » ce dont je pourrais avoir envie, l'ennui c'est que je n'ai plus envie de rien !

    Voilà

    Je pourrais m'acheter carrèment encore deux maisons supplémentaires et les louer, mais j'ai déjà assez de problèmes et assez de dépenses avec une ! Et je me rends compte maintenant (mais ça ne suffit pas à me faire comprendre par exemple comment vivait mon oncle justement, deux fois plus riche que moi : car il ne faut pas perdre de vue que plus de la moitié de ses possessions est allé à l'Etat, donc ça faisait une sacré somme ! mais vivant de ses légumes et de son mouton dans sa baraque qui avait l'allure d'un squat de chiffonnier), que quand on a été habitué à vivre chichement on ne saurait plus prendre l'habitude de dépenser. Résultat, je n'ai presque pas changé mon mode de vie.

    Je n'ai donc même pas retrouvé en fait mon niveau de vie des années 80, car dans la société actuelle il n'est plus possible d'aller au théatre, et même aux concerts d'orgue, sans avoir réservé plusieurs mois à l'avance; les centre-ville devenus avec ces immondes caméras de vidéo-surveillance, des morceaux d'Union Soviétique sous Staline, sont à fuir; des voyages lointains, il n'y faut plus compter, je n'en ferai plus jamais - tout perdu ! - pour des raisons de plusieurs ordres... L'une d'elles étant que pour voyager loin (sauf si on va à Hanoï en passant par le Transsibérien comme j'aurais pu le faire cet été …) il faut prendre l'avion, et que dans la société actuelle on a PEUR de passer ce genre de frontières, ça crée trop d'angoisse, et il faut se faire traiter comme des acteurs de film pornos ou des juives du ghetto devant les soldats nazis. A vomir !

    Ilne me reste plus qu'à mourir entre mon ordinateur branché sur Internet et mes deux chats, et mon jardin qui dans les camp de concentration totalitaire qu'est devenue la France actuelle, ne m'appartient même plus. En 1960 j'était plus riche. Et d'abord riche d'amour et de calins.



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  • Nous sommes là tous deux

    comme devant la mer

    sous l'avance saline des souvenirs
    ......

    Ne t'afflige point, toi dont le tourment ne remonte pas comme le mien,

    jusqu'aux âges qui tremblent derrière les horizons,

    tu ne sais pas ce qu'est une vague morte depuis trois mille ans,

    et qui renaît en moi, pour périr encore,

    ni l'alouette immobile depuis plusieurs décennies

    qui devient en moi une alouette toute neuve,

    avec un coeur rapide, rapide,

    pressé d'en finir.

    Ne t'afflige point, toi qui vois en la nuit

    une amie qu'émerveille ton sourire aiguisé

    par la chute du jour,

    la nuit armée d'étoiles innombrables et grouillante de siècles,

    qui me force pour en mesurer la violence,

    à renverser la tête en arrière

    comme font les morts, mon amie,

    comme font les morts.


    Jules Supervielle

    (In Gravitations)

     

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  • communiqué de StartPage.com & Ixquick.com :

    « PRISM »: l'énorme scandale d'espionnage d'Internet par le gouvernement des États-Unis dévoilé.

    Le Washington Post et le Guardian ont révélé l'existence d'un programme géant de surveillance de l'internet dont le nom de code est « PRISM ». Ils annoncent que la NSA et le FBI ont eu un accès direct au serveurs de neuf fournisseurs d'accès, comprenant Facebook, Microsoft, Google, Apple, Yahoo, YouTube, AOL et Skype, et que ce programme a été lancé depuis au moins sept ans.

    Ces révélations suscitent un considérable émoi international.

    Des programmes comme PRISM violent l'intimité de nos communications, brisent la confiance dans nos gouvernements et représentent un danger pour la liberté sur notre liberté sur internet.

    Protéger l'intimité des communications privées et de défendre les libertés publiques, telle a toujours été la vocation de StartPage.

    Aussi, ne vous étonnera-t-il pas que nous soyons des opposants farouches à tous les programmes d'espionnage à grande échelle, tels que PRISM. Dans le passé, même les programmes de surveillance d'internet lancés par des gouvernements avec de bonnes intentions sont devenus des outils débouchant sur des usages abusifs, utilisés par exemple pour la surveillance des mouvements de défense des droits civils ou de mouvements opposés à la guerre.

    StartPage et son moteur de recherche jumeau Ixquick n'ont, dans leur histoire déjà vieille de 14 ans, jamais fourni un seul bit d'information à aucun gouvernement ou à aucun de ses « services ». Qu'il s'agisse bien sûr de PRISM ou d'aucun autre programme américain. Ni d'aucun autre programme dans le monde. Nous ne sommes pas, comme Yahoo, Facebook, Google, Apple, Skype, ou toute autre société américaine, pris dans les filets de la surveillance d'internet par un programme tel que PRISM.

    Voici comment et en quoi nous sommes différents :

    * StartPage n'enregistre et ne conserve aucune donnée personnelle de ses utilisateurs. Ceci doit être clair pour tout le monde, y compris les agences gouvernementales concernées. Nous n'enregistrons pas les adresses IP de nos utilisateurs ni n'utilisons des cookies de suivi. Si bien qu'il n'y a littéralement aucune donnée vous concernant accessible sur nos serveurs. Puisque nous ne savons même pas quels sont nos clients, nous ne pouvons informer de quelque manière que ce soit Big Brother. De fait, depuis 14 ans, nous n'avons jamais reçu aucune demande d'aucune autorité gouvernementale réclamant des données sur nos utilisateurs.

    * StartPage fait appel à des communications cryptées par défaut (HTTPS). Le chiffrage prévient la curiosité. Votre navigation est cryptée de sorte que des tiers ne puissent siphonner votre connexion à internet pour voir quelles recherches vous faites. Cette méthode, conjuguée avec l'absence de stockage de données vous concernant sur nos serveurs, assure la protection de votre vie privée.

    * Notre Société a son siège en Europe, aux Pays-Bas. La législation américaine ne s'y applique pas, du moins pas sans restrictions. Toute demande de fournir des données sur un utilisateur, de quelque gouvernement qu'elle vienne, est, le cas échéant, soumise au crible de l'examen par nos juristes. Et nous n'y donnons pas suite, sauf à ce que la législation à laquelle nous sommes soumis dans notre pays ne nous y oblige sans équivoque. Et même dans cette hypothétique situation , comme indiqué ci-dessus, nous ne détenons aucunes données utilisateurs susceptibles d'être fournies.

    * Jamais nous n'accepterons d'apporter délibérément notre concours à des programmes d'espionnage comme PRISM

    * StartPage ne peut être obligée à vous espionner. Étant donné la robuste protection de la vie privée qui règne en Europe, les gouvernements européens ne peuvent légalement forcer des fournisseurs d'accès comme nous à participer à un programme d'espionnage de nos utilisateurs. Et si cela devait évoluer, nous le combattrions sans faillir.

    La protection de la vie privée,
    ce n'est pas seulement notre politique,
    c'est notre mission!

    StartPage.com & Ixquick.com
    Robert E.G. Beens, Président

    le moteur de recherche qui, contrairement à Google ou Yahoo, ne vous espione pas : Startpage

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