• un des plus beaux poèmes français

    Souvenir vivant de Joseph F. pécheur de Collioures
    (c'est le titre)

     

     

    En revenant de Collioures le plus long jour de l'année, tellement insuffisant pour s'épancher avec l'ami nouveau.
    Malhabiles nous sommes à nous atteindre, les hommes, malgré la promesse entrevue dans l'eau du regard.
    La pêche est à portée, mais on prend toujours si peu.
    Richesses furtives qui ne parviennent pas à s'échanger.
    Cœurs obscurcis par trop de navigations douloureuses.
    Cœurs secrets, plus difficiles à gagner que les poissons.

    En vain le clapotis figé par la nuit s'efforce de retenir

    le train qui s'allonge dans le matin lent.

    Nous sommes si loin déjà de la lueur de la rencontre,

    emportés dans le quotidien, sans certitude de retour.

    Mais à jamais le souvenir de cet homme comme un fer obstiné,

    dans un coin inaperçu du cœur me blessera

    d'une blessure, comme est la droiture, merveilleuse.

     

                                                                            (André Frenaux)

    « un lâche à la tête de l'Etatcomme c'est bucolique ! »
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