• Il est fini maintenant le temps où quand on allait en voiture on savait qu’on allait prendre moins de temps !
    Où ça voulait dire aller vite, les années 50, 60, 70, 80,  90 encore, c’est bien fini maintenant il faut changer complètement de façon de voir, et se réhabituer à penser ses déplacements comme du temps où on allait en cabriolet, en charrette, en voiture à cheval (ou en « carrette à quiens ») !

    Mais il y a une différence : autrefois si on n’avait pas d’automobile, il y avait partout des transports en communs, qui allaient vite eux, maintenant il n’y en a plus !!! ils ne sont pas réapparus eux, on en reste privé, bref on revient à l’époque où on se déplaçait en voiture à cheval, et où il n’y avait pas encore de transports en commun, pas même de diligence !

    Une autre différence les voiture à cheval, tout comme plus tard les automobiles, on pouvait se garer juste devant l’endroit où on allait : maintenant on est obligé systématiquement de se garer à plusieurs centaines de mètres de l’endroit où l’on va et de faire tout le reste du parcours à pieds.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • ETRE CONSPIRATIONNISTE C'EST AVOIR RAISON

     

    La France devient-elle fascisante ? Allocution de François Asselineau - ytube.tv

     

    La France devient-elle fascisante ? Allocution de François Asselineau - ytube.tv

     

    François Asselineau fait le point sur la situation intérieure de la France au 15 février 2019. ----- L'UPR a besoin de vous ! Retrouvez toutes nos analyses sur notre site : https://www.upr.fr ...

     

    https://ytube.tv/watch?v=gspzziijw_Q

     

    https://ytube.tv/watch?v=gspzziijw_Q&ok=1

    au passage à la fin    de la  vidéo on apprend qu'il a été officiellement reconnu par la BBC   que le "massacre de la Ghouta" avait été un montage de propagande.
    C'est à dire que ceux qui à l'époque avaient dit ça, et qui avaient été taxés, comme d'un crime d'être des "conspirationnistes", étaient bien des conspirationnistes, puisqu'ils parlaient de conspiration, mais aussi avaient parfaitement raison, c'était bel et bien une conspiration !

     

    (de même d'ailleurs que des milliers d'autres conspirations au cours de l'histoire !laugh http://miiraslimake.over-blog.com/article-27645010.html)

     

    soit dit en passant des preuves que la france devient totalitaire il y en a bien PLUS et de BIEN PLUS GRAVES, que celle que Asselineau cite, mais sans doute qu'il se garde de les citer, de peur d'être accusé d'être un "conspirationniste"

     

    Vers l’automatisation de la censure politique

     

    • 25 févr. 2019

     

    L'héritage démocratique-libéral piétiné

     

    La loi de 1881 sur la liberté de la presse – aujourd'hui interprétée à la lumière de la Convention européenne des droits de l'Homme – est certes pleine de lacunes, et on a trop souvent tendance à exagérer son libéralisme. Mais elle n’en demeure pas moins une boussole fondamentale pour la liberté d’expression, prévoyant par exemple des règles procédurales spéciales pour juger a posteriori des abus de cette liberté, et consacrant la compétence exclusive du juge judiciaire dans le cadre de procédures publiques.

     

    Ces dernières années, cet héritage a été piétiné. Les protections associées à la liberté d'expression reculent partout : dans la rue, dans la presse mais aussi et surtout sur Internet. Si le phénomène est ancien, le contexte actuel de crise (anti)terroriste et la dérive autoritaire qu'oppose le pouvoir aux mouvements sociaux y contribuent grandement. Pour ne prendre qu’un sujet qui nous intéressera ici, rappelons par exemple qu’en 2014, le législateur a estimé que l’« apologie du terrorisme » sur Internet n’aurait à ce point rien à voir avec la liberté d’expression qu’elle pourrait faire l’objet d’une censure secrète du ministère de l’intérieur. Cette évolution aura d'ailleurs conduit fin 2016 à la censure de communiqués revendiquant des actes de destruction matérielle de véhicules policiers, en réponse à l'inculpation de personnes arrêtées en lien avec les manifestations contre la loi travail de 2016.

     

    Par le même vote de 2014, le Parlement jugeait également l’apologie du terrorisme indigne de la loi de 1881 et de ses garanties, et bien plus à sa place dans le code pénal.

     

    Dérive très dangereuse ! Car après ce sera encore autre chose qu’on ajoutera comme « indigne de la loi de 1881, et encore et encore et après on ne le précisera même pls, comme on a fait pour le fichage ADN !! Et le pouvoir Etato-capitalisto-OTANien fera à son gré le tri des pensées autorisées d’expression et de celle qu’il veut empêcher, et le tour est joué !

     

    En contournant les garanties procédurales attachées à la loi de 1881, cette évolution aura conduit aux comparutions immédiates et à des condamnations totalement disproportionnées de dizaines de provocateurs au lendemain des attentats de janvier 2015.

     

    De l'expérimentation à la législation

     

    Cette fuite en avant est en train d’atteindre un point de bascule.

     

    Souvenez-vous de ce que dit Zygmunt Bauman dans Modernité et Holocauste « quand il n’y a rien qui l’arrête »

     

    depuis 2015, les gouvernements français, britannique, allemand et étasunien n’ont eu de cesse de mettre les multinationales de l’économie numérique sous pression pour les inviter à faire la police sur leurs plateformes. De visites ministérielles dans la Silicon Valley en sommets « États-plateformes » sur le terrorisme, Google, Facebook et consorts ont accepté ces collaborations visant à massifier la censure de la propagande terroriste dans un cadre extra-judiciaire.

     

    Après de nombreuses expérimentations menées ces dernières années, notamment par  Europol ou encore le ministère de l'intérieur français, ces nouveaux agencements public-privé sont en passe d’être couronnés par l’adoption à marche forcée d’un règlement européen dédié à la lutte contre la propagande terroriste, présenté en septembre dernier par la Commission Juncker.

     

    Et vous n’êtes pas sans savoir que de nos jour on a utilisé le terme « terroriste » de manière très très élastique …..(exemple aux Pays-Bas on utilise des ordinateurs de vote, de technologie PRIVEE, et la boite privée qui les vend garde le logiciel secret (au nom de la fameuse sacro-sainte « secrêt des affaires », pourquoi Al Capone ne réclamerait-il pas aussi le respect du secret de ses affaires?) une association a montrer à quel point ces machines n’étaient pas fiables, et pouvaient permettre n’importe quelle fraude. La firme en question a demandé au ministre de les poursuivre pour « terrorisme », oui ! Car faisant cela ils menaçaient la confiance que les néerlandais avaient dans leur führer, pardon ! Dans la « démocratie » et ainsi épandaient l’inquiétude dans le public et que donc c’était du « terrorisme »

     

    La France est directement à l’origine de ce texte. Le 12 avril dernier, le ministre de l’intérieur Gérard Collomb et son homologue allemand écrivaient à la Commission européenne pour l’intimer d’agir au plus vite pour présenter et faire adopter ce texte. Celle-ci a donc obtempéré, présentant son projet en catimini le 12 septembre – le jour où le Parlement européen adoptait le fameux article 13 de la directive copyright, dont les obligations en matière de censure automatique nourrissaient alors la controverse.

     

    Dans sa version initiale, ce projet de règlement antiterroriste tient en quelques articles :

     

    • L’article 4 prévoit une obligation pour tout fournisseur de service Internet (hébergeurs web, fournisseurs de messagerie, etc.), quelle que soit sa taille ou son fonctionnement (il ne s’agit pas seulement des grosses plateformes), de retirer dans un délai d’une heure les contenus signalés par les autorités, sous peine d’importantes sanctions financières.

    • L’article 5 permet également à ces mêmes autorités d’imposer une telle censure non sur la base du droit national applicable (par exemple, en France, le décret Cazeneuve de février 2015 sur la censure administrative d'Internet), mais sur la base des conditions d’utilisation des plateformes. Les polices européennes pourront donc, comme le fait déjà le ministère de l’intérieur français ou Europol, signaler des contenus haineux ou terroristes pour exiger leur censure, sur la base du droit privé.

    • L’article 6 impose enfin aux hébergeurs d’adopter des mesures « proactives » pour lutter contre la propagande terroriste (article 6). Comme dans la directive copyright, il s'agit en réalité de déployer des filtres informatiques scannant l'ensemble des contenus mis en ligne par les utilisateurs d'un service pour bloquer ceux correspondants à certains critères arrêtés par ces firmes. Une forme de censure préalable, mise en œuvre par des acteurs privés via des outils automatiques qui pourront être paramétrés en partenariat avec les États.

     

    La censure automatique bientôt généralisée

     

    De la lettre d’avril 2018 émanant des ministres de l'intérieur français et allemand, il ressort deux choses, depuis confirmées par les informations glanées ces dernières semaines dans différents ministères.

     

    D’abord, la certitude que le règlement est un pied dans la porte, une manière bien coutumière d’imposer des mesures controversées en invoquant des justifications supposées imparables – ici la lutte (anti)terroriste. Comme l'expliquent les ministres de l’intérieur dans cette missive :

     

    ouais ! Ils nous ont fait le même coup avec le fichage ADN, et maintenant l’auteur moindre délit est fiché ADN !! même si déclaré innocent par la suite, et même les témoins, seuls sont exonérés les, les …. devinez ! Les delits financiers!!!! vous avez dit « justice de classe »? attention ! vous allez être taxés de terrorisme !

     

    « Il conviendra par la suite d’étendre les règles fixées aux contenus à caractère pédopornographique et à ceux relevant des discours de haine l‘incitation à la discrimination et à la haine raciale, atteinte à la dignité de la personne humaine… ».

     

    À terme, ce nouveau régime de censure a donc vocation à être généralisé. Il suffira de revoir les paramètres de ces outils de filtrage pour ajouter de nouvelles catégories de contenus.

     

    Le deuxième enseignement de cette lettre des gouvernements français et allemand est que ces systèmes de censure automatique développés par les grandes plateformes devront être proposés à l’ensemble des acteurs visés par ce texte :

     

    « Les grandes entreprises [devront] apporter un soutien logistique aux plus petites plateformes, tant les moyens de celles-ci sont par trop limités pour apporter une réponse efficace à notre injonction de retirer rapidement les contenus à caractère terroriste ».

     

    Il est vrai que ces systèmes sont coûteux : Content-ID, l’outil mis en place par YouTube pour détecter de possibles atteintes au droit d’auteur dans les vidéos publiées par ses utilisateurs, aura à lui seul coûté près de 100 millions de dollars en développement…

     

    Macron en soutien

     

    Début novembre 2018, lors du Forum sur la gouvernance d’Internet qui se tenait dans les locaux de l’Unesco à Paris, Emmanuel Macron est revenu sur ce règlement, un texte qu’il a dit « soutenir pleinement », espérant « son adoption rapide avant les élections européennes ». Soit en à peu près 6 mois, délai exceptionnellement court pour un texte sécuritaire qui institue une censure extra-judiciaire pour l’ensemble des acteurs du Net opérant au sein de l’Union européenne.

     

    Dans son discours, Macron confirme le bien-fondé des craintes soulevées par le règlement. Assurant que la « régulation des contenus illicites ou indésirables » est « la prochaine frontière », il s'empresse de distinguer « deux blocs » :

     

    • « le premier concerne la lutte contre les contenus objectivement et gravement illégaux – le terrorisme, la pédopornographie ». Pour ces contenus, l’intelligence artificielle est « mûre », assure le président français. C’est bien le sens du règlement européen que d’en généraliser l’usage.

    • « le second rassemble les contenus dont le caractère illicite est soumis à une interprétation, souvent d'ailleurs différente d'un pays à l'autre – les contenus haineux, la diffamation, le harcèlement ». Pour ces derniers, Emmanuel Macron estime que l'intelligence artificielle « n'est pas encore assez fine pour distinguer l'ironie, la parodie [qui seront aussi bien censurés !!! voyez comment ils font avec Dieudonné!!] ou au contraire reconnaître un sous-entendu abject sous un discours policé ».

     

    « Pas encore », donc bientôt ? Cette perspective a récemment été confirmée par Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État au numérique : en annonçant le plan de lutte contre les contenus haineux sur Internet, le 14 février dernier, celui-ci évoquait sans réserve la perspective de soumettre les « discours de haine » à la censure automatique.

     

    Quant à la référence aux contenus « indésirables », signifie-t-elle que que le chef de l'État entend encourager l'extension de ces systèmes de censure à des contenus licites mais réputés nuisibles par le pouvoir ? Un projet qui, parmi tant d'autres choses, contredit frontalement l'image d'un homme politique prétendant incarner l'« axe humaniste » européen dressé contre la fascisation du continent...

     

    L'intelligence artificielle, Saint Graal des États

     

    Durant les trois jours du Forum sur la gouvernance d'Internet, l’« intelligence artificielle » (ou IA) était sur toutes les bouches. C’est bien elle, en réalité, la nouvelle frontière censée transformer toutes les bureaucraties. C’est bien elle qui, selon l’expression entendue à maintes reprises durant cet événement, permettra à la surveillance et à la censure de « passer à l’échelle ».

     

    Les progrès réalisés ces dernières années en « Machine Learning » et en traitement automatique des textes et des images fait en effet figure de Saint Graal pour les États. Fin 2017, un conseiller de Theresa May expliquait que si les États avaient besoin des multinationales américaines pour faire le sale boulot, c'est qu'après tout, « ces entreprises ont les meilleurs cerveaux du monde ».

     

    Ces firmes, réunies depuis juin 2017 au sein d'un consortium baptisé « Global Internet Forum to Counter Terrorism », mettent en avant des résultats impressionnants (mais guère vérifiables) en matière d'automatisation de la détection des contenus terroristes : YouTube parle de 98% de contenus de ce type repérés automatiquement, tandis que Facebook explique que 99% des contenus liés à l'État islamique ou à Al-Qaïda sont retirés avant que quiconque ne les ait signalés.

     

    Pour l'heure, ces outils de censure automatique n'opèrent souvent qu’un premier filtrage. L’essentiel des contenus censurés sont en réalité « modérés » par des prestataires établis en Inde, au Philippines ou au Maroc pour juger de la conformité de textes ou d’images aux conditions d’utilisation des plateformes. « En attendant les robots », ces petites mains de la censure qui travaillent dans des conditions déplorables se voient imposer des objectifs délirants de l’ordre de 2000 images par heure, soit une appréciation portée sur une image en moins de deux secondes. En 2017, Facebook annonçait porter ses équipes de modération de 3000 à 7500 personnes. Google envisageait dans le même temps de porter le nombre de modérateurs YouTube à plus de 10 000.

     

    Ces chiffres rappellent que, malgré ses rapides progrès, la censure automatisée n'est encore que balbutiante. Mais compte tenu des milliards investis dans la recherche en IA et des pressions exercées par les États, sa généralisation est désormais à portée de main. Elle est bien en passe de fonder un nouveau régime de censure.

     

    La fusion État-GAFAM : actualisation de logiques anciennes [on revient en plein à la censure stalinienne ou aà Goebbels!]

     

    Si l’on pense l’État non pas comme un bloc aux contours clairement identifiés (à la manière des juristes) mais davantage comme un ensemble de pratiques et une rationalité que Michel Foucault désignait comme la « gouvernementalité », alors il est clair que ce que ces évolutions donnent à voir, c’est l’incorporation de ces acteurs privés à l’État ; c’est la cooptation de leurs infrastructures et la diffusion de leurs savoir-faire dans le traitement et l’analyse de masses de données désormais cruciales dans les formes contemporaines de gouvernement. C'est donc une fusion qui s'opère sous nos yeux, bien plus qu'une concurrence entre les États et les GAFAM qui chercheraient à se substituer aux gouvernements.

     

    Ces logiques de cooptation d'acteurs privés par l'État sont récurrentes dans l'histoire de la censure. À partir du XVIè siècle, alors que le développement de l’imprimerie joue un rôle clé dans la propagation de doctrines politiques et religieuses subversives, l’État moderne en gestation recourait déjà aux partenariats public-privé dans la surveillance et la censure des communications.

     

    En France, le cardinal de Richelieu conclut au début du XVIè siècle une alliance avec les libraires parisiens qui réclament un monopole perpétuel sur l’édition des livres pour écraser la concurrence. Ils se voient octroyer des privilèges à durée quasiment illimitée en échange de la conduite d’une mission de surveillance des publications et la docte application des règlements en matière de censure. Cette politique, bientôt élargie à l’ensemble du royaume, permettra à une trentaine d’imprimeurs-libraires de maîtriser tant bien que mal la production et la distribution des livres. Cela n’étouffait évidemment pas totalement l’édition clandestine, mais permettait de maîtriser un tant soit peu les effets politiques de l'imprimerie, d'affermir l'absolutisme tout en remplissant les caisses de quelques hommes d’affaires.

     

    Lors de leur apparition au tournant des années 1980, les réseaux informatiques – et Internet en particulier – se sont donnés à penser comme une technologie radicalement subversive des formes de contrôle des communications qui s’étaient institutionnalisées dans le giron de l’État moderne, et transposées aux différentes techniques de communication apparues depuis l’imprimerie. Ils allaient bientôt induire la massification des flux transfrontières d’information, l’anonymat relatif des communications numériques, l’appropriation de ces technologies par des groupes contestataires et marginalisés dans l’espace public traditionnel, et plus généralement la démocratisation de la capacité d’expression publique au delà du petit cercle des personnes ayant jusqu'alors accès aux médias traditionnels. Tout cela déstabilisait les modalités de contrôle de l’espace public et, plus encore, la souveraineté des États. Internet était perçu comme un espace dangereux. Il fallait donc réarmer la police de l’espace public ou, pour reprendre le vocable que Nicolas Sarkozy avait emprunté au parti communiste chinois, le « civiliser » (un terme encore repris récemment par Mounir Mahjoubi).

     

    La solution est donc en passe d’être trouvée, et il aura fallu moins d'un quart de siècle. Aujourd’hui, au lieu d’une petite dizaines d’imprimeurs-libraires à l’échelle d'un pays, ce sont une poignée d’entreprises américaines qui sont cooptées par les bureaucraties d’État dédiées à la surveillance et à la censure. En dépit des discours lénifiants sur la « souveraineté numérique », les gouvernements préfèrent renforcer la position dominante de ces multinationales en obligeant l’ensemble des acteurs du numérique à leur acheter leurs systèmes de filtrage. Ceux qui ne pourront pas se le permettre ou qui refuseraient de se faire auxiliaires de censure – notamment ceux qui font encore vivre un Web indépendant, non-commercial, alternatif – seront poussés à mettre la clé sous la porte.

     

    L'instrumentalisation de la lutte contre les discours de haine

     

    On nous parle de lutter contre la propagande terroriste et les discours de haine. Mais il est désormais de plus en plus clair que cette lutte reposera sur des dispositifs de censure automatique qui resteront de véritables « boîtes noires », par définition secrètes, gérées par des partenariats public-privé opaques. Ces derniers consentiront peut être à mettre en scène une certaine transparence, un peu d'autorégulation et des aménagements présentés comme autant de garanties – à l’image de Facebook qui nous promet aujourd’hui de mettre sur pied une « cour suprême » pour recevoir des plaintes d'utilisateurs victimes de sa politique de « modération ». Mais ils ne présenteront jamais les garanties offertes par des juridictions traditionnelles. Et pour cause : ces dispositifs sont conçus pour s'en affranchir. La censure automatique des communications a cet avantage pour le pouvoir qu'elle est presque invisible, et donc pratiquement incontestable.

     

    On nous parle de lutter contre les discours de haine via la censure d’Internet. Mais depuis plus de quarante ans que des incriminations existent pour réprimer les expressions incitant à la haine et aux discriminations, a-t-on vraiment fait des progrès en la matière ? De fait, l’intolérance se donne à voir au grand jour sur Internet, où elle s’abat sur des groupes structurellement discriminés. Pour autant, ces opprobres sont aussi quotidiennes dans les médias traditionnels, dans les cénacles politiques, et bien souvent dans les pratiques des institutions.

     

    On nous parle de lutter contre les discours de haine. Mais il apparaît de plus en plus clairement que ce qui est aussi visé, c’est l’invisibilisation de tout discours associé de près ou de loin à des formes de violence politique qui risqueraient d'être perçues comme légitimes. C'est ce qu'illustre par exemple l'affaire déjà évoquée, lorsque fin 2016, au nom de la lutte contre le terrorisme, le ministère de l’intérieur enjoignait à deux sites participatifs de censurer un communiqué revendiquant l'incendie d'un hangar de gendarmerie, acte présenté par les auteurs comme une réponse à la répression policière (cette décision aura finalement été annulée début 2019 par la justice administrative, exceptionnellement saisie de cette affaire). Plus largement, c'est l'ensemble des discours politiques contestataires qui pourraient bientôt faire l'objet de cette censure secrète. La tentation du pouvoir est réelle, comme en témoigne les velléités récentes du ministère de l'intérieur de faire retirer un photomontage qui remplaçait le visage du général Pinochet et de ses sbires par ceux d'Emmanuel Macron, d'Édouard Philippe et de Christophe Castaner.

     

    S’il était adopté, le règlement antiterroriste serait donc une pierre de plus dans la mise en place de ces nouveaux dispositifs dédiés à l'invisibilisation des expressions politiques contestataires. Rien qu’en s’en tenant à la catégorie de l’apologie du terrorisme, les outils de censure développés par les multinationales du numérique en lien avec les autorités trouveraient à s’appliquer à de nombreuses activités militantes : le sens du terme « terrorisme » est en effet tellement vague, ou lorsqu’une définition existe elle est tellement large, qu’il peut servir à justifier la censure de toute expression favorable à des actions politiques offensives ou violentes – y compris la destruction de biens matériels, le sabotage ou le blocage d’infrastructures.

     

    Conjurer la re-féodalisation de l'espace public numérique

     

    Si l’on se soucie de la liberté d’expression, si l’on se soucie de ménager un espace où le pouvoir pourra être critiqué, où nous pourrons débattre et nous organiser, où un peu de sens commun pourra se construire, ces nouvelles formes de censure doivent être tenues en échec.

     

    Ce qu’il faut, c’est d’abord comprendre qu’une grande partie du problème lié aux discours haineux sur Internet tient à ce qu’est devenue l’économie politique de ce réseau. Le nœud du problème spécifique que pose Internet, c'est bien la manière dont les grandes entreprises du numérique conditionnent les régimes d’attention : les contenus attrape-clics, simplistes et sans nuance, jouant sur les émotions négatives ; les « bulles de filtres » qui nous enferment tout en donnant l’illusion de neutralité, et offrent un faux sentiment de sécurité en permettant aussi à des individus aux identités politiques radicalement adverses de venir nous agresser sur des plateformes ouvertes aux quatre vents.

     

    Face aux « Fake News » et à la haine qui sévit aussi sur Internet, ceux qui prétendent nous gouverner se frottent les mains : le pourrissement de l’espace public numérique leur permet aujourd’hui de légitimer le retour de vieilles stratégies de contrôle. C'est tout le sens du discours de Macron au Forum sur la gouvernance d'Internet.

     

    Ce n’est pourtant pas une fatalité. Ces dernières semaines, La Quadrature du Net a commencé à exposer des positions destinées à lutter par le droit contre ces infrastructures centralisées qui pervertissent le débat public, tout en favorisant l'éclosion d’îlots de communication communautaires et fédérés où pourront se redéployer les espaces d'expression, de conversation, et donc une partie du débat public. L'idée phare de ces propositions, c’est de casser le régime d’attention mis en place par les plateformes, fondé sur la collecte des données personnelles et la hiérarchisation des contenus à des fins commerciales, au sein d’infrastructures gigantesques pensées pour rendre les utilisateurs captifs.

     

    L'objectif, c'est bien de promouvoir en lieu et place une nouvelle topologie de l’espace public numérique capable de protéger des lieux de discussion décentralisés mais pouvant être reliés les uns aux autres, laissant à chacun le choix de ses communautés et des limites données à la liberté d'expression, pour ainsi mieux maîtriser son degré d’exposition aux conflits qui traversent immanquablement l’espace public. L'espoir est d'ainsi réduire le risque de conflits interpersonnels non-souhaités. C'est de faire en sorte que la demande sociale de censure soit moins forte et que la censure préalable et automatique puisse ne plus apparaître comme la seule option valable ; que le principe d'une protection judiciaire de la liberté d'expression soit préservé.

     

    L’urgence, c'est en tous cas de rompre l’alliance des appareils policiers et des grands marchands d'infrastructures numériques. C'est d'éviter que ne se consolident les fondements techniques et juridiques d'une société de contrôle nous enfermant imperceptiblement dans une cage de fer algorithmique.

     

    Ce texte est adapté d’une intervention au colloque « Réglementer la liberté d’expression au nom du débat public », qui se tenait à l’Institut de Recherche Philosophiques de Lyon (IRPhiL) les 29 et 30 novembre 2018.

     

    Pour vous opposer à l’automatisation de la censure imposée par le règlement terroriste, rendez-vous sur la page de campagne de LQDN et contactez les députés européens jusqu’au 21 mars.

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • retirer des permis à tout va,simplement pour se faire un max de fric et habituer le troupeau à une soumission de plus en plus mécanique et inconditionnelle, et non pas rouler sans permis, car n n'a pas le choix, explication :

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • et ici Salim Laibi nous EXPLIQUE, concrètement, avec le VERBATIM des propos de M. Finkielkraut, tout de suite ça aide à comprendre ! l'incident des injures prend tout de suite un tout autre visage hein ?!

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Le pouvoir a intentionnellement fait disparaître le seul organisme qui aurait pu imprimer les nouveaux billets français en cas de sortie de l'Euro !

    Et c'est un crime de haute trahison. Et la haute trahison normalement c'est la prison à vie.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Le procès de Christophe Dettinger : Il est profondément immonde d’avoir fait subir une telle torture morale, et une telle auto-humiliation, à un noble coeur courageux qui n’a rien fait que d’humain et de normal, tandis que ces milliers de crapules criminelles hyper-rembourées qui se sont acharnés sadiquement sur les civils pacifiques pris au hasard jouissent d’une totale impunité !

    Ça restera comme une tâche indélébile sur la face de la France

     

     

    APPORTEZ VOTRE SOUTIEN à Christophe  Dettinger !

    https://www.mesopinions.com/petition/justice/soutien-christophe-dettinger/57352?commentaires-list=true

     

     

    ET VOTRE SOUTIEN FINANCIER à SA FAMILLE (mais sans passer par l'ignoble Leetchi !!! ni par l'ignoble Crédit Mutuel !!)

    "le peuple, les pauvres, la colonne vertébrale de ce pays" (ceux qui font le boulôt, pas les cadres sup' réunionneurs, ni les blablateurs sur LCI !)

    https://ytube.tv/watch?v=j4ykJNlgxnQ&ok=1

     des liens libres qui permettent le téléchargement et la lecture des commentaires :

    https://ytube.tv/watch?v=ykdtYaqc-SQ&ok=1

    https://ytube.tv/watch?v=ykdtYaqc-SQ&ok=1

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • https://hdclips.top/hd-videos/q7ZYRmi596Q/australie-beaucoup-de-gilets-jaunes-sont-sortis-aujourdhui-de-part-et-dautre-du-pays-19-01-2019

     

    1° de même que il y a 2 siècle le bonnet phrygien, le gilets jaunes est en train de devenir dans le monde entier un symbole de la révolte du peuple !!

    2° l'Australie est un pays beaucoup plus libre et démocratique que la France, et sa police y est cent fois plus civilisée !!!!! REGARDEZ  !!! là-as les gilets jaunes y défilent en masse sans se faire éborgner ni tabasser ni gazer, ni se faire attaquer gratuitement par la flicaille. La France est vraiment la honte des nations, je ne sais pas quel pays de nos jours serait aussi répressif et barbare que la France.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Un des phénomènes caractéristiques de notre époque est la création de toute une série de grasses sinécures, de branches entières d' "activité", qui permettent de créer des milliers d'entreprises, de créer des milliers d'emplois, d'engranger de gras profits, et pour les employés de salaires, pour des activités parfaitement inutiles et parasitaires - mais rendues obligatoires par l'Etat ! http://a406.idata.over-blog.com/0/07/93/58/img-sm/ii.gif - truc idéal pour créer un un "marché captif" et assuré, et stable, ce dont ne jouissent pas les autres branches d'activité. Les lobbies qui ont sans doute poussés discrètement dans les couloirs, et les hommes politiques qui se sont prêtés à ces créations, ont sans doute pensé dans le contexte actuel, créer des gisements d'emploi (et d'investissement !), histoire de réduire un petit peu les statistiques et le nombre de chômeurs (qui seraient des dizaines de milliers en plus sans ça), payés par l'argent du cochon de payant automobiliste, propriétaire de maison, etc.

    En effet on a imposé que tous les ans quasiment toutes les voitures doivent être passées en revue par une entreprise spécialisée, qui ne vit que de ça, pour qu'elle leur décerne, après payement, un bout de papier, sans quoi ils se retrouveraient en grand danger devant les gendarmes. A part ça aucune utilité, de nos jours le nombre d'accidents qui seraient causés par un défaut mécanique décelable lors de ces contrôles, est à peu près de zéro ! Le prétexte de la grande hantise actuelle sur les prétextes de "sécurité", est un argument à tout faire et imparable, comme l'étaient les commandements de la religion, les "Intérêts du Ciel" et le soucis de piété autrefois ! Et tout comme pour les curés d'autrefois, c'est tout bon le bénef !

    Et puis voilà des débouchés pour un tas de techniciens auto (et d'investisseurs !) qui se seraient retrouvés autrement au chômage.

    Comme le chômage ne baissait pas on a trouvé autre chose, on a entre copains décidé d'interdire qu'une maison puisse être vendue ou louée si elle ne présente pas un certificat de diagnostic énergétique, et un autre sur la présence éventuelle de restes de peintures anciennes contenant du plomb (et n'en doutez pas dans les années qui viennent ils en rajouteront encore !!). Voilà des "niches" pépéres qui s'ouvrent pour des milliers d'entreprises de "diagnostic immobilier", par ici la monnaie !!

    Et le tsunami de "normes" européennnes (bien sûr ! ...) qui rend la simple survie un gouffre sans fond de dépenses - ah ! ça empêche une multitudes d'entreprises artisanales (ou pas ! car le but est là aussi de les faire disparaître pour donner tout ces secteurs à des conglomérats financiers !!!) de survivre malgré l'appauvrissement de plus en plus cyclonique de toute la population (forcément ! c'est obligatoire, si vous ne vous exécutez pas vous n'az plus qu'à crever) - qui oblige à une hémorragie sans fin (et bien sûr totalement inutiles, toutes ces singeries ne sont qu'un phénomène d'emballement névrotique de technocrates totalement déconnectés du réel, et de leur histoire) de dépenses, qui font que de nos jours on a intérêt à avoir un gros capital de réserves, ou de très gros revenus, pour simplement survivre ! à ces condition on y arrive encore, un sourire narquois au lèvres devant tant d'insanités, mais les pauvres gens à revenus moyens, et à plus forte raison, les modestes, ils ne vont même plus pouvoir seulement survivre dans la jungle hautement insécure qu'est devenue la société moderne, cauchemar sans fin.
    Et tout ça étant obligatoire (et inutile) il s'agit là en termes propres d'un racket. les autorités européennes, et leurs esclaves les autorités nationales, les compagnies d'assurance, les lobbies professionnels qui en profitent, sont des gangsters qui pratiquent le vol en réunion.

    Et c'est pas fini, le filon de ces "activités" est facile (le "maillon faible" : avec un peu de criminalisation "politically correcte" les gens n'oseront pas se révolter), indéfiniment multipliable, et rentable.

    Ben oui ! on supprime des milliers et des milliers d'emplois utiles (pompistes, employés des services publics et des  administrations, vendeurs des magasins, hôteliers indépendants) parce que les supprimer permet d'accroître les marges bénéficiaires ou de dégager des crédits pour "rembourser" des dettes factices aux banquiers, alors il faut bien créer des emplois par ailleurs ! de préférence des emplois parasitaires et sans utilité !

     

    et si vous voulez élargir la réflexion :

    http://miiraslimake.over-blog.com/page/70

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • l'activiste et romancière anglophone indienne Arundhati Roy à la fin d'une citation qui est comme un programme de vie et de combat, termine par ces mots "and never, never to forget" et ne jamais, jamais, oublier !
    Ce n'est pas anodin, et est très important (et n'a rien à voir avec le "devoir de mémoire" des puissants de l'ordre établi bien pensant)
    ça fait penser au slogan des Anonymous "nous n'oublions pas, nous ne pardonnons pas"
    Dans un monde où nos maître comptent tellement sur les procès qui trainent et finissent par acquiter les coupables de malversations ou de crimes d'Etat déguisé (...), sur la "stratégie du dégradé", et la "stratégie du différé" (voir le lien Syti plus bas) c'est très important. Et ça a quelque chose à voir avec la critique amère de ce personnage de "L'ile des esclaves" de Marivaux sur le pardon qu'on demande toujours des pauvres et des victimes, alors que les puissants, leurs flics, leurs tribunaux, leurs banques, elles n'oublient et ne pardonnent jamais. Et cela a à voir avec les valeurs, avec l'évidence de l'irrémédiable, et le caractère si profondément scandaleux de l'oubli des horreurs et de la mort, seul une SALE CON PERVERTI de psychanalyste bien dans les normes de la vulgate psycho-machin-chose actuelle peut ne pas s'en rendre compte et qualifier ça de névrotique, c'est lui qui est complètement inconscient des réalités. Comment never, never to forget (vraiment NEVER !) ne pourrait pas s'appliquer à un crime aussi immonde que celui commis par l'OTAN (des pilotes français ? si on pouvait connaître leurs noms ! et ceux des poseurs de balises, et ceux des responsables qui ont donné le feu vert) à Sorman (voir le deuxième lien Massacre de Sorman).
    Et c'est valable pour beaucoup de choses. quand on relit l'histoire on se dit que le prolétariat a vraiment eu tort de tant oublier, etc.

    (et puis,même si ce n'est pas aussi atroce,mais les barbaries policières, (impunies !!!!impunies !!!! quel toupet !! ces monstres pervers !) lors de la "répression" (préventive !!! la"répression" ! dirait-on dans un style Dieudonné, dans un autre vocabulaire on appelle ça normalement du terrorisme)  des manifs gilets jaunes; j'espère que le peuple n'est pas prêt de les oublier, et encore moins de les pardonner !!)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • livre de Corinne Hoex « Le grand menu ». L'aspect le plus intéressant du livre c'est la comparaison entre les hommes et les femmes. Ce qui fait que c'est un livre très intéressant. Et il doit être inspiré de personnage réels (autobiographique ?) Bon les deux parents ont en commun ce que les critiques qui présentent le livre en ont retenu (!), un monde typiquement flamand (bruxellois francophone sans doute, mais on sent très fort la mentalité flamande !) « un monde bourgeois aux portes closes », une obsession de l'hygiène, des convenances, de la fermeture, peur de la délinquance, du pas « propre en ordre », etc, lourd.
    Mais il y a quand-même une grande différence entre le mari et la femme, et dans cette différence on retrouve - ah ah ! - une fois de plus ce que je n'arrête pas de répéter, que les hommes ce sont ceux qui ont de la personnalité, de l'originalité, de la sensibilité, alors que la femme est complètement enfermée dans ce schéma, de la richesse et du verrouillage conventionnel, c'est ça les femmes cyniques, matérialistes, superficielles, conformistes, égoïstes, agressives; tandis que le mari, comme d'ailleurs - elles l'avouent par là en fait ! - disent souvent les femmes, reprochant aux hommes de manquer de sens pratique, d'être « de grands enfants », « immatures » (c'est à dire restés humains, eux !), pas sérieux, le mari est resté un grand gosse, il rêve, se passionne pour des choses gratuites, qui ne rapportent pas, se pose à l'occasion des questions existentielles ou philosophiques, toutes choses par contre qui n'arrivent jamais à sa « raisonnable » femme ! Elle quand il l'invite à aller voir la neige dans le Pajottenland, répond « Tu crois sans doute que je n'ai jamais vu de neige ? » Ça fait penser à la chanson de Gotainer « Le taquin et la grognon », (encore un document probant !).
    C'est un livre dont je conseille la lecture, et pour ce portrait au vitriol de bourgeois belges fin de notre siècle (le XXè), et pour cette comparaison entre l'âme des hommes et celle des femmes (voir en particulier les pages 46 à 63)
    (Et pour la qualité littéraire et l'atmosphère que réussi à tresser l'auteure.

     
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Pourquoi moi ?
    Même si je n’ai jamais cru, comme l’a dit Voltaire, que nous vivons dans un monde où l’on vit ou meurt « les armes à la main », l’ironie du destin a fait qu’aujourd’hui, je me trouve condamné pour quatre homicides. Ma situation est terrible. Je suis effrayé, désarmé, devant l’hostilité, la haine pleine de rancune que manifestent mes adversaires. Je sais que je devrais combattre l’avalanche de mensonges, de faussetés historiques, mais ce qui me manque pour me lancer dans la lutte, c’est le désir de gagner. Gagner quoi ? Mes adversaires, au contraire de moi, semblent avoir quelque chose à défendre. Qui sait, leur misère, ou leur richesse ou, peut-être, comme dans le cas de quelques actuels ministres du gouvernement italien, maintenir caché leur passé en tant qu’activistes de l’extrême droite (fasciste), responsables directement ou indirectement des massacres à la bombe. Je ne sais pas exactement ce qui motive mes adversaires à entrer dans cette lutte, mais, ce n’est certainement pas la soif de justice.

    De mon côté, je ne prétends pas me faire le défenseur de tout ce qui s’est passé pendant les sanglantes années 70. Nous sommes en plein XXIe siècle, je n’ai plus de vérités absolues sur la société idéale, et je ne suis pas important au point de défendre ce qu’il y avait de bon dans les rêves de ces années. Je ne peux pas me jeter dans une telle guerre. Je dirais même que je ne suis pas non plus intelligent au point de générer autant d’ennemis ; si j’ai dérangé tant de personnes importantes, cela fut sans aucun doute le résultat de mon inconscience.

    La vérité est que je n’ai rien fait pour éviter tant de problèmes, mais reste encore à comprendre comment je fus capable d’arriver à des résultats aussi désastreux. Reste, de toute manière, cette question : pourquoi tant de haine ? Ce n’est pas pour m’esquiver que je me déclare inapte et que je laisse la réponse à cette question à des personnes plus intelligentes, qui n’ont pas l’habitude de jouer le rôle d’« anges vengeurs ».
    Cette interminable persécution et toute cette histoire des années 70 en Italie sont une longue agonie, une lamentation honteuse couchée sur le papier jauni des justiciers. C’est l’expression d’un visage rongé par une maladie nerveuse, comme un péché originel qui souille le corps politique italien. Pauvre Italie de Dante, ou celle de Beccaria, de Bobbio et d’Umberto Eco. Pauvre patrie balayée par le vent de l’orgueil, du cynisme et de la vanité, qui l’empêche de reconnaître ses propres erreurs, ses propres péchés, ne voulant pas s’abaisser au niveau de ces pays latino-américains en admettant courageusement que, elle aussi, elle a souffert à la même époque d’une guerre civile de basse intensité (lire les déclarations de l’ex-Président de la République, le sénateur Francesco Cossiga), et que, pour ; toutes sortes d’illégalités.
    Outre des dizaines de prisonniers politiques enterrés vivants dans les prisons italiennes, il y a des centaines d’autres réfugiés dans le monde entier. Nous avons ici, au Brésil, le cas d’un extradable italien qui appartenait à une organisation nazi-fasciste et qui fut impliqué dans l’attentat de Bologne, 82 morts. Étrangement, l’Italie ne fait pas mention de ce cas, n’émet pas de protestations ni ne fait de chantage au peuple brésilien. Pourquoi ? Pourquoi l’Italie n’a-t-elle pas agi de la même manière quand Sarkozy a refusé l’extradition de Marina Petrella en France, dont la situation pénale dépasse de loin la mienne ? Pourquoi cette obstination féroce contre moi, alors qu’il n’y eut aucune protestation quand fut refusée [note : par le Brésil] l’extradition de quatre autres Italiens, également condamnés pour homicide ? Serait-ce que mon activité d’écrivain et de journaliste puisse constituer un danger pour la manipulation historique de cette Italie gouvernée par la Mafia ? Je ne sais pas.

    Ce qui est sûr, c’est que, malgré tous mes efforts, je ne réussis pas à agir devant ces attaques virulentes contre moi. Je ne peux pas m’identifier à l’image de moi qu’ils me renvoient et associer ce reflet désolant à mon identité sociale. Ils peuvent continuer à dire que je suis un « terroriste », un « assassin », etc., de toute façon, je ne réussis pas à me penser comme quelqu’un capable d’au moins le centième de tout ce qu’ils m’attribuent.

    C’est curieux d’observer la réaction des personnes qui, pour une raison ou une autre, sont en contact avec moi : les agents pénitentiaires, d’autres prisonniers, des visiteurs et même mes avocats. Dans les premières minutes de la conversation, je lis dans leurs expressions un « brin » de déception, comme s’ils pensaient : « Alors, c’est celui-là , le dangereux terroriste ? » C’est exactement ce que les gens s’exclament quand je me trouve dans des situations similaires, n’ayant pas réussi à éviter le bombardement médiatique, principalement de la « presse marron », qui fait tout pour tenter d’intervenir négativement dans les décisions judiciaires.

    Je reste perplexe, surpris et gêné par tout ce que je provoque et, sans aucun doute, je finis par sembler un peu idiot, avec un air distrait, voire incrédule, de voir que c’est moi le sujet concerné. Cela parce que je n’ai jamais eu le sentiment, quand il s’est agi de contester les accusations, d’agir pour ma propre défense. J’ai toujours l’impression que, en rétablissant la vérité historique, les faits, je ne fais qu’accomplir un devoir civique.
    J’aimerais crier la vérité au peuple italien, mais comment le faire ? Car la foule manipulée est devenue lyncheuse et résolue à notre perte. Le fauve qui se cache derrière la masse, derrière un sourire de circonstance, derrière des mots vides, et qui n’attend que l’occasion de se révéler, je le connais bien. Déjà avant qu’ils ne me désignent, en particulier, je savais qu’à un moment ou un autre, mon heure arriverait.
    Et j’ai laissé parler. Je me suis laissé traiter d’assassin, de voleur, de dépravé, et de beaucoup d’autres choses. J’ai laissé faire tout cela par imprudence ou par supériorité, ou encore parce que je me sentais invulnérable à ces insultes, ou par goût qu’on parle de moi, que ce soit en bien ou en mal. Si je n’ai pas protesté vigoureusement contre de telles obscénités, ce n’est pas seulement parce que, d’une certaine manière, je reste un optimiste. Inutile d’être conscient que, quand la multitude se rassemble, elle le fait toujours contre quelqu’un, celui-là même qui l’avait mise d’accord, au début. Ce quelqu’un est le rejet d’une molécule de cette multitude qui, en règle générale, l’avait idolâtré un jour. Même si dans mes pensées je me soulève, avec raison, contre les bas instincts de la multitude manipulée, je n’ai toujours pas perdu l’espoir qu’une lumière puisse soudain s’allumer au milieu de ces gens, pour les ramener au monde des êtres pensants et des esprits libres. Mon attitude peut sembler suicidaire, au moins contradictoire, mais elle est partie intégrante de l’idée que je me fais des raisons qui me lancèrent dans l’aventure de l’écriture. Car c’est bien vrai que, avant d’être transformé en monstre, j’ai été un écrivain.Enfin, les autorités italiennes d’aujourd’hui me poursuivent, comment expliquer cela, comment expliquer cette Italie, la même qui me transmit un jour l’amour des mots écrits, ce rêve de liberté et de justice sociale, qui fit de moi un homme, et à présent un pestiféré ? Comment expliquer cette Italie qui a oublié sa récente pauvreté, ses émigrants traités comme des chiens qui mouraient dans les mines belges, allemandes et françaises. Qui a oublié ses fascismes jamais enterrés, ses tentatives de coup d’état, la Mafia au pouvoir, la stratégie de la tension, Gladio, les bombes des services secrets sur les places publiques, les tortures des militants communistes, ces mêmes qui, en dépit de leurs erreurs, ont déchiré leur vie pour contribuer à faire de l’Italie un pays à la hauteur de l’Europe et qui aujourd’hui, 35 ans après, sont traités de terroristes, et dont certains pourrissent encore dans les « prisons spéciales ».

    Ce serait cette Italie, dont le chef du gouvernement fut un excellent membre de la célèbre Loge P2, et qui aujourd’hui promulgue des lois racistes ? Est-ce l’Italie qui se refuse à laver son linge sale en public ? De toute façon, l’histoire ne se juge pas dans les tribunaux, nos seuls juges ne peuvent être que ceux, encore à venir, combattant pour une société juste. Car ceux-là seulement nous jugeront impartialement.
    La vérité fait mal, mais elle éclaircit. Notre histoire récente nous a montré l’erreur et la tromperie de l’inquisition, et que des cicatrices jamais oubliées doivent être réparées pour que soient ainsi reconnus les excès commis face à la vérité unique imposée. Il ne sert à rien de cacher la saleté sous le tapis. Tôt ou tard la saleté apparaît.

    Je reconnais avoir fait partie d’une page de l’histoire qui a été écrite avec du sang, de la sueur et des larmes ; et j’espère qu’aujourd’hui mes adversaires reconnaissent que jamais les bourreaux ne touchent pas leur dû. L’histoire s’est toujours montrée implacable avec ceux qui essaient de supplanter et cacher leurs erreurs.

    Nous vivons une ère démocratique. Des barrières et des murs ont été renversés, les concepts ont été révisés. L’heure n’est-elle pas arrivée pour l’Italie de montrer son côté chrétien ? Car le pardon est un acte de noblesse. Si je suis considéré comme un ennemi de l’Italie, même les ennemis font la trêve et se pardonnent. L’histoire a fait sa part et a donné à l’Italie une ère de progrès et de développement. On s’attend à ce que l’importance de ceux qui ont fait de l’Italie, l’Italie de tous, soit reconnue, et que le rôle fondamental qu’ils ont eu pour le rétablissement de l’État Démocratique de Droit, bien que non compris, fut essentiel. Italie, Italie, qui tue le rêve de tes fils et ferme les yeux sur ceux qui t’ont défendue, il n’est jamais trop tard pour un geste de noblesse, à l’exemple du Vatican qui reconnut ses activités pendant l’Inquisition. La chasse aux sorcières est finie. « Que justice soit faite, non pas après que périsse le monde, mais justement pour qu’il ne périsse pas ». La société souffre davantage de l’emprisonnement d’un innocent que de l’absolution d’un coupable.

    Amitiés aux Brésiliens et aux brésilienes

    Cesare BATTISTI

    (Traduit du portugais par Dorothée de Bruchard).

    Et lire sur LGS :
    https://www.legrandsoir.info/cesare-

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • bad

    https://strawpoll.de/ygzsr1d

    s'il n'était pas mort d'un "accident" de moto Coluche serait c'est sûr de nos jours mis en prison !

    https://hdclips.top/hd-videos/EQbVfEcA2IQ/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-flash-ball-quenelles

     

    et ne surtout pas oublier la vieille dame de Marseille qui est morte sur le billard, victime dans son appartement visée par une grenade lacrymogène en plein visage : http://www.leparisien.fr/faits-divers/marseille-deces-d-une-femme-blessee-par-une-grenade-lacrymogene-03-12-2018-7959639.php

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Gilets jaunes : « Le peuple n'a ni raison ni tort, il décide » (exact ! c’est ça la souveraineté légitime, ces gensses qui prétendent demander si la peuple a tort ou raison, ah oui ? Et qui décide de quand il a tort ou raison ? Le roi ? De droit divin ? De nos jours c’est plutôt le grand capital , et les putes qu’il paye qui s’octroie ce pouvoir divin ! Cette outrecuidance et cette loi du plus fort, c’est ce qu’on appelle la lutte des classes.)
    FIGAROVOX/TRIBUNE cum komentoj - « Beaufs », « racistes », « pas éduqués »... les «Gilets jaunes» n'ont pas échappé aux insultes ni au mépris, note Nicolas Vidal. Selon lui, cette attitude est caractéristique d'une élite libérale et mondialisée qui ne comprend ni n'écoute plus les classes populaires.Les «Gilets jaunes» ont pris les devants de la contestation sociale et font entendre la désespérance humaine d'une France oubliée. Le mouvement, même s'il a bénéficié de la puissance des réseaux sociaux, s'est forgé dans une éternité longue de souffrance, d'abandon et de précarité grandissante. Alors que Face de bouc est souvent décrié pour enfermer les gens dans un individualisme forcené, il a permis de fédérer en quelques jours seulement des dizaines de milliers de citoyens, d'agréger en un temps record une somme colossale de ressentiments et de donner vie à une vindicte populaire de très grande ampleur.
    Aujourd'hui, une partie de la classe du grand capital, politique et médiatique  (ce qui est la même!) tente de décrédibiliser ce mouvement populaire et d'y donner les contours d'une fronde qui se radicalise, menée par une insignifiante minorité de citoyens, selon elle.
    Elle ne parvient plus, aujourd'hui, à dissimuler son profond mépris de classe pour cette France des territoires et d'une certaine manière son inquiétude devant cette mobilisation qu'elle ne comprend pas.
    Ce mouvement est une vague populaire sans précédent, qui s'est construit petit à petit depuis des années, de luttes des classes patronale, de façon éparse, individuelle et solitaire.
    Les «Gilets jaunes» incarnent cette France abandonnée, cette France des périphéries, et des classes « non-diplomés » (comprenez : en-dessous de Bac+4 !) évoquée par le géographe Christophe Guilluy depuis plusieurs années maintenant.
    Cette France, considérée par le Chef de l'État lui-même comme celle des Gaulois réfractaires au changement, se soulève aujourd'hui partout dans l'Hexagone, à sa façon, avec ses moyens, forte de sa camaraderie, de sa fraternité.
    Cette France a mis délibérément hors jeu les syndicats (parce que ceux-ci s’étaient depuis longtemps mis eux-mêmes hors-jeux ! Pathétiques embourgeoisés subventionnés par l’Union Européenne ! Et ne remplissant plus leur rôle de syndicats !! la preuve !! mais ne  roulant que comme « lubrifiants » pour le patronat et leur relais : l’UE)  ainsi que tous les partis politiques de droite comme de gauche, auxquels elle ne croit plus, jusque dans leurs antennes locales. La voix du peuple couvre aujourd'hui complètement le ronronnement politique.
    La méfiance envers les partis connaît son paroxysme. incarnée par ce rejet massif de la structure politique tous azimuts qui encadrait jusqu'alors la démocratie.
    Le naufrage politique de Marine Le Pen, lors du débat du second tour de la Présidentielle, a aussi laissé une partie du peuple français en situation d'abandon dans une voie sans issue politique. Marine Le Pen a pu jusqu'au dernier moment apparaître (à tort ! c’était comme l’a expliqué François Asselineau un TRUC pour entraîner 20 % du peuple français dans une voie de garage et ainsi le neutraliser!) comme le dernier recours, à tort ou à raison, à cette désespérance de par sa virginité électorale. Et non pour des aspirations "extrémistes", du moins, pour la plupart de ses électeurs. Elle fut en réalité la soupape de sécurité politique (aveu !!! Aveu de la justesse de l’analyse de  François Asselineau !) qui a implosé lors des Présidentielles, que n'ont pas vu venir les responsables politiques français.
    Aujourd'hui, l'abysse entre cette France d'en bas et la France d'en haut apparaît au grand jour depuis ce samedi 17 novembre. Elle met en exergue deux France, face à face, qui ne se comprennent plus et qui dérivent au fil des jours vers un sentiment de détestation et de profond mépris réciproque. Cette France progressiste, libérale, aisée, mondialisée et confortablement installée dans les grandes villes, incarnée notamment par les élites médiatiques et politiques et cette France périphérique, plus éloignée géographiquement, enracinée, considérablement fragilisée et paupérisée par le tournant ultra-libéral de ces vingt dernières années et qui souhaite sauver par-dessus tout sa dignité sociale, familiale, individuelle, son mode de vie et ses traditions.
    Lorsqu'on écoute sur certains grands médias le traitement infligé à ce mouvement populaire des «Gilets jaunes», on peut s'indigner du mépris et de la condescendance des uns, et le discrédit assumé des autres. Certes, il y a des débordements et on ne peut pas le nier. (quid ? Et les débordement, autrement violents et barbares de la flicaille CRS et autres on en parle?)  Mais réduire le mouvement des «Gilets jaunes» à des aspirations racistes, extrémistes, violentes voir antisémites (qui n’existent pas et ne sont qu’un TRUC de propagande des journaputes au service du grand capital) est, d'une part, un mensonge outrageant fait à ces femmes et à ces hommes, et d'autre part, il met lumière un aveuglement grave de ce qui en train de se jouer en France.
    Depuis quelques jours, des éditorialistes de renom sont arc-boutés sur des analyses péremptoires sorties tout droit du marigot politique parisien, qui, en aucun cas, ne peuvent s'appliquer à cette France à laquelle ils ne parlent plus depuis longtemps. Et si l'on devait encore s'en convaincre, la déconnexion n'est pas le propre des élites politiques.
    Les revendications ne sont ni «éparses, ni contraires, ni contradictoires».
    Les «Gilets jaunes» aspirent à une nouvelle justice sociale (non à l’ancienne ! Celle qui existait il y a encore pas longtemps et qu’on nous a détricoté depuis 30 ans) et au droit à vivre dignement de leur travail et des efforts consentis pour l'État, face à l'impôt et aux règles de vie commune, qui forgent une nation dans la redistribution des richesses. Cependant, la précarité grandit et la redistribution ne semble plus se faire, du moins, pas pour eux.
    Aujourd'hui, les «Gilets jaunes» sont en train de fédérer un peuple qui s'était oublié, désagrégé, endormi et qui demande aujourd'hui à être entendu, écouté et à nouveau considéré comme seul responsable de sa souveraineté. Car un peuple n'a ni raison, ni tort, un peuple décide. Et les «Gilets jaunes» ne sont rien d'autre que la voix du peuple français qui tente de reprendre en main le destin de sa souveraineté.

    "chaque gilet jaune est une étincelle, mes amis, dans le nuit qui annonce le retour à la lumière"

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

     

     

     Délit de solidarité ? Sous pression du gouvernement, Leetchi ferme la cagnotte de soutien à Christophe Dettinger

    Décision qui ne fait qu’amplifier la colère des français. Le régime actuellement au pouvoir en France est clairement l’ennemi de son peuple.Le peuple doit en prendre acte.

    Une cagnotte qui met à mal la propagande « anti-casseurs » de l’exécutif, arguant que la majorité de la population condamnerait les violences des manifestants ! Un formidable élan de solidarité du peuple français, et une gifle magistrale à ce régime de plus en plus haïssable et méprisable et ses barbares hommes de mains « robocops » au-dessus de lois. Pourtant, le boxeur qui s’est défendu face à la violence de la police fait l’objet d’une solidarité impressionnante. Une épine dans le pied du gouvernement, qui a poussé la plateforme à clôturer la cagnotte. Puisque la plateforme Leechti, qui dépend du Crédit « Mutuel », a décidé de clôturer la cagnotte, empêchant le montant de dépasser les quelque 120 000 € atteint en 24 heures. Une clôture qui s’est faite sous les pressions et menaces du gouvernement, autant que sur décision de la Maison mère, le Crédit Mutuel..

     

    https://www.leetchi.com/c/soutient-un-boxeur-gilet-jaune?fbclid=IwAR2P1xn7hn6zXJPzhiuvD_uyeNc05Ws1uK9CyqS7shW0u_nYYzB8XH99jfo

    "Soutien à Christophe Detinger, le « boxeur Gilet Jaune ». 

     Tous les week-ends, cet homme a défendu pacifiquement ses idées, celles des Gilets Jaunes. Concerné par l’avenir de son pays, il fait partie de cette France des oubliés qui ne cherche qu’à se faire entendre. Aujourd’hui, il a assumé ses actes mais risque de servir d’exemple.

    Par cette cagnotte, nous souhaitons soutenir sa famille et lui montrer la solidarité du peuple des Gilets Jaunes, du vrai peuple français. 

    Cette cagnotte officielle est la seule et unique validée par sa famille.

    Suite à l'engouement et aux pressions médiatiques, et afin de préserver la famille de Christophe, nous avons décidé de ne plus afficher le montant total. Christophe et ses proches sont sincèrement touchés par votre générosité et remercient du fond du cœur les donateurs.Et comme il le disait : "Le combat continue !"

     

     

    les deux derniers commentaires sur leetchi :


    "Le 8 janvier 2019 -  Je ne suis pas gilet jaune, mais j ai vu trop souvent les CRS abuser sciemment de la force entraînant quelquefois des amputations. Lorsque ils voient qu’un manifestant ramasse des grenades lacrymogènes au sol pour leur renvoyer, ils localisent leur cible et lui envoient en toute connaissance des risques une grenade défensive qui arrache tout simplement la main de celui qui la ramasse. Bon courage . M.P"

     

    "Le 8 janvier 2019  Cette homme est un héros ! J'éprouve un grand respect pour lui..."

     

     

     

     

    de tout mon coeur soutient et honneur à ce noble coeur, représentant du courage et de l'humanisme français ! dégoutté devant les attaques viles et haineuses des collabos du régime (je ne citerai pas de noms). Tout a déjà été dit dans les commentaires pour le justifier, et stigmatiser a contrario le comportement indigne et intolérable des CRS.

     

    Ce mouvement des gilets jaunes et vraiment une Lutte des Classes caractérisée, et aussi idéologique, car le régime actuel devient de plus en plus vichyste. Quelle horreur ! mais où va la France ? Heureusement l'élan de solidarité du PEUPLE français envers Dettinger et le succès de la cagnotte donnent de l'espoir et font chaud au coeur !

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Chouard le dit une fois, mais le spectateur plusieurs fois devant les énormités de ce Séides laquais de l'establishment autoproclamé, du grand  capital, de ces gens qui se prétendent adorateurs inconditionnels de la "Démocratie" et qui n'arrêtent de raisonner à l'opposé ! "mais c'est incroyable que vous puissiez dire une chose pareille !!" bien sûr que, en démocratie, les dirigeant ne sont pas là pour être impopulaires, quelle question ! si ils sont impopulaires et pourtant au pouvoir, c'est qu'on n'est pas en démocratie !

    par la loi que propose Chouard (tous les média (pluriel latin), ne pourront appartenir qu'à leurs journalistes;et il sera interdit à tout personne physique ou morale d'en acheter un).. Libérons les journalistes de la peur de leur patrons miliardaires, vite !

     

    http://www.moineaudeparis.com/insectes/dipteres/villa-hottentotta/http://www.moineaudeparis.com/insectes/dipteres/villa-hottentotta/

     

     

    https://hdclips.top/hd-videos/bdWTJApHHA8/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-2019

    Ils oublient qu’ils ne sont que des mandataires, y compris le Président « el primer mandatario », son patron c’est le peuple, et le peuple te vire ! « dire « le mouvement des gilets jaunes n’a plus lieu d’être » ! mais, mais tu t’crois où Christophe Castaner !? C’est ton gouvernement qui n’a plus lieu d’être. Réveilles-toi ! Ah ça va partir en couille, parce que les positions se radicalisent »

    Merci Dieudo toujours des vérités bien placées, avec des couilles. Bonne année 2019

     

    "Dieudonné vous êtes l'honneur de la France"

    https://hdclips.top/hd-videos/wUEdamPX1V4/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-la-r%C3%A9cup%C3%A9ration

     

    Quand aux médias, la solution est   dans cette proposition d'Etienne   Chouard ( https://hdclips.top/hd-videos/xQlwTlau0Hw/macron-est-un-gredin-un-voleur-un-criminel-%C3%89tienne-chouard-les-incorrectibles ) à la minute 45.

    https://hdclips.top/hd-videos/bdWTJApHHA8/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-2019

     

     

    Il faut ajouter dans la Constitution un article disant que tous les médias doivent appartenir à leurs journalistes, et que "Nulle personne physique ou morale ne peut acheter un média quel qu'il soit"

    Il faut ajouter dans la Constitution un article disant que tous les médias doivent appartenir à leurs journalistes, et que "Nulle personne physique ou morale ne peut acheter un média quel qu'il soit"

     

     

    https://hdclips.top/hd-videos/bdWTJApHHA8/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-2019

    Ils oublient qu’ils ne sont que des mandataires, y compris le Président « el primer mandatario », son patron c’est le peuple, et le peuple te vire ! « dire « le mouvement des gilets jaunes n’a plus lieu d’être » ! mais, mais tu t’crois où Christophe Castaner !? C’est ton gouvernement qui n’a plus lieu d’être. Réveilles-toi ! Ah ça va partir en couille, parce que les positions se radicalisent »

    Merci Dieudo toujours des vérités bien placées, avec des couilles. Bonne année 2019

     

    "Dieudonné vous êtes l'honneur de la France"

    https://hdclips.top/hd-videos/wUEdamPX1V4/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-la-r%C3%A9cup%C3%A9ration

     

    Quand aux médias, la solution est   dans cette proposition d'Etienne   Chouard ( https://hdclips.top/hd-videos/xQlwTlau0Hw/macron-est-un-gredin-un-voleur-un-criminel-%C3%89tienne-chouard-les-incorrectibles ) à la minute 45.

    https://hdclips.top/hd-videos/bdWTJApHHA8/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-2019

     

     

    Il faut ajouter dans la Constitution un article disant que tous les médias doivent appartenir à leurs journalistes, et que "Nulle personne physique ou morale ne peut acheter un média quel qu'il soit"

    Il faut ajouter dans la Constitution un article disant que tous les médias doivent appartenir à leurs journalistes, et que "Nulle personne physique ou morale ne peut acheter un média quel qu'il soit"

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • "Le monde ne m’apparaît plus que triste et morne, comme un froid cimetière en automne : et je pleure par instants, j’ai froid et je tremble, comme si j’étais devant une tombe, où pourriraient toutes mes amours, devant une grande fosse commune, où seraient pêle-mêle ensevelis, tous les Dieux du passé, toutes les splendeurs, tous les antiques Soleils disparus, et le Christ même, le dernier Dieu »

    (Henri Cazalis)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • "Le Petit Prince" c’est destiné aux enfants et "Les Chaises"  (de Ionesco) c’est destiné aux adultes, mais à part ça, le message est identique.

    Ils sont tous pitoyables, Beckett-iens, Ionesc-iens, les personnages du Petit Prince, mais le plus pitoyable, et le plus métaphysique, c’est sans doute le roi.
    Toute la condition humaine y est résumée.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • "l'Histoire que nous servons c'est la vie"

     et donc comme j'ai dit et redit de 5min10 à 6min30 écoutez bien la nature historique (!) des putes de salons que sont les "artistes" du Show-biz, et leur proverbial esprit collabo, bien soucieux de leur fric ....

    leur bassesse il ne leur envoie pas dire !

     

    Il y a 50 ans quelqu'un avait écrit "demain le Moyen-Age",  on n'en est plus loin !

    quand-même , en prison pour un sketch, faut le faire !! bon en Union soviétique ça a du exister mais en France, depuis le fameux Béranger en 1820, qui comme Dieudonné, est devenu à cause de ça une célébrité de la France. (soit dit en passant on va bientôt en féter le bicentennaire :  Le chansonnier fait sous la Restauration deux séjours en prison : le premier du 19 décembre au 18 mars 1821 à Sainte-Pélagie, le second du 10 décembre 1828 au 22 septembre 1829 à la Force.

    Il faudrait suggérer à Dieudonné de faire à cette occasion un spectacle en l'honneur de son éminent prédécesseur, qui pourrait le contacter  ?

    C'était au pays des Droits de l'Homme et de la Liberté devenu impensable. Mais dans la liste des dérives maintenant on a tout ...
    Remarquez en Belgique en 1870 Victor Hugo a faillit se faire lyncher pour avoir appelé à la clémence envers les communards, mais il avait dit ça sérieusement, ça n'était pas un sketch, et on n'a jamais lynché le manneken-pis

    il "appartient à l'histoire de la culture de la France", c'est tout à fait vrai https://www.youtube.com/watch?v=8Jo8d0VP-ko

     

    Et puis chaque fois qu'il édite une nouvelle vidéo, bon Dieu ça fait toujours du bien, ça réconforte :

    Partager via Gmail

    2 commentaires
  • https://blogs.mediapart.fr/jean63/blog/031116/decouverte-d-un-reseau-de-trafic-d-organes-palestiniens-en-israel

    Partager via Gmail

    votre commentaire