• observatoire du nucléaire


    Le nucléaire en folie !

     


    Stockage d'eau radioactive à Fukushima... avant déversement dans le Pacifique !


    Fukushima : le Japon veut déverser l'eau radioactive dans le Pacifique
    10 septembre 2019, The Guardian : https://bit.ly/33jDLtt

    Des pièces d'or cachées dans des sacs de bonbons tétanisent le nucléaire japonais
    Les Échos, 9 octobre 2019 : https://bit.ly/2Oxb3RG

    Pour exploiter l’uranium kazakh, Orano (ex-Areva) va raser une forêt protégée
    Reporterre, 3 septembre 2019 : https://bit.ly/2XMvRrr




    Comme vous allez pouvoir le constater dans cette revue de presse, c'est l'industrie nucléaire française qui est la plus ridicule du monde, et de loin. Mais il faut reconnaître que les nucléocrates des autres pays se « débrouillent » bien aussi.

    Au Japon, il est question de verser dans le Pacifique des quantités gigantesques d'eau contaminée pompée dans les entrailles des réacteurs fondus de Fukushima. La Corée du Sud hurle (à juste titre) au scandale et craint les contaminations... sans pour autant envisager d'arrêter ses propres réacteurs.

    Au Japon lui-même, l'attention est retenue par de rocambolesques affaires de corruption car, plus que dans toute autre industrie, le nucléaire n'existe pas sans argent sale (et même radioactif).

    Pour sa part, le Kazakhstan est occupé à détruire son environnement pour ouvrir des mines d'uranium avec la participation active de notre cher Areva, renommé Orano.


    Bye-bye !

    La centrale nucléaire américaine de Three Mile Island arrêtée définitivement
    AFP, 21 septembre 2019 : https://bit.ly/2Y14Kcd
    Archives et article de l'INA : https://bit.ly/37MGaAB

    La France abandonne Astrid, son réacteur nucléaire de 4e génération
    Futura science, 3 septembre 2019 : https://bit.ly/34wRDSM



    Nous avons déjà évoqué dans ces colonnes le film « Le syndrome chinois », avec Jane Fonda et Michael Douglas, sorti en 1979 et contant le scenario d'une fusion du coeur dans une centrale nucléaire américaine. Le film fut accueilli par un concert de ricanements de la part de l'industrie nucléaire qui expliquait que rien de tel ne pouvait se produire.

    Or, fait absolument extraordinaire, douze jours après la sortie du film, la centrale nucléaire de Three Miles Island était l'objet d'un terrible accident nucléaire quasiment identique à celui du scenario du film ! Si le réacteur n°2, accidenté, n'a jamais redémarré, il a fallu attendre 40 ans pour que le n°1 et donc la centrale soit définitivement stoppé.

    En France, après l'échec gigantesque du surgénérateur Superphénix, les nucléocrates ont essayé de retenter leur chance (avec notre argent bien sûr) en projetant la construction d'un nouveau Superphénix, plus petit et doté cette fois d'un joli prénom : Astrid. Mais l'incompétence des nucléocrates et les milliards déjà gaspillés par eux ont bien heureusement eu la peau de ce projet insensé...





    EPR encore et toujours pire...

    Une réparation à 1,5 milliards... sans aucune certitude de réussite !

    EPR de Flamanville : la réparation des soudures coûtera 1,5 milliard d'euros
    Actu-Environnement, 9 octobre 2019 : https://bit.ly/37Ev4xe

    EPR : le coût de Hinckley Point pourrait bondir de 3,4 milliards d'euros
    Montelnews, 25 septembre 2019 : https://bit.ly/2QRanbn

    Nouveau retard pour l'EPR finlandais
    Capital, 8 novembre 2019 : https://bit.ly/2Oy6feT



    Que dire encore de ce pauvre réacteur EPR, parfois encore appelé le « nouveau » réacteur français, alors qu'il a été conçu au début des années 90. Qu'il soit en chantier en Finlande, en France ou en Grande-Bretagne, le résultat est le même : des années de retard, des malfaçons à foison, et des milliards gaspillés.

    Les nucléocrates prétendent que les deux EPR récemment mis en service en Chine ont sauvé l'honneur, mais ils ont tout de même eu 5 ans de retard et un surcoût inconnu, car la dictature chinoise n'a pas pour habitude de révéler ses chiffres. De toute façon, ces surcoûts ont très probablement été payés par les français mais, dès qu'il s'agit d'atome, la « démocratie » française n'a pas pour habitude de révéler ses chiffres...

     


    … donc il faudrait en construire six !

    EDF lance le projet de nouveaux EPR en France
    BFMBusiness, 26 septembre 2019 : https://bit.ly/2OB0KMK

    Nucléaire : « Qui va payer l’ardoise des futurs EPR ? »
    Le Monde, 14 octobre 2019 : https://bit.ly/2R53iEc

    Nucléaire : le programme de 6 EPR pourrait coûter au moins 46 milliards d’euros
    Le Monde, 9 novembre 2019 : https://bit.ly/35QlMNc




    Comme l'a très gentiment expliqué le PDG d'EDF devant les parlementaires, « le nucléaire c'est comme le vélo : si on arrête de pédaler, on tombe ». En clair, quels que soient les déboires insensés de l'EPR, il faut continuer.

    Donc, bien que totalement déconsidéré, Jean-Bernard Lévy engage EDF dans le projet de construire… six EPR ! On peut au moins reconnaître un certain panache (teinté de ridicule) à ces gens qui sont incapables de finir un seul EPR mais qui annoncent vouloir en faire plusieurs !

    Mais le plus croustillant n'est pas que ces gens n'arrivent pas à construire leur propre réacteur, c'est aussi qu'EDF est en quasi faillite. Or il faut trouver officiellement 46 milliards pour construire ces 6 réacteurs.

    Sans oublier que, si par extraordinaire ces projets insensés se réalisaient, la facture réelle serait probablement multipliées par 5 (230 milliards) ou par 10 (460 milliards). Si vous croisez Jean-Bernard sur son vélo, n'hésitez pas à l'envoyer dans le fossé !

     

    Soudures défectueuses


    Nucléaire : des défauts de soudure sur des pièces essentielles des centrales
    Le Parisien, 11 septembre 2019 : https://bit.ly/2DiWURY


    Nucléaire. EDF reconnaît des problèmes de fabrication sur 6 réacteurs en activité
    Ouest-France, 18 septembre 2019 : https://bit.ly/33z5Gpi

    EDF peut poursuivre l'activité de ses centrales
    Les Echos, https://bit.ly/35JJTNp




    Il aurait été étonnant que l'industrie nucléaire française ne rate que les soudures de l'EPR. Et effectivement, en sus du scandale des EPR, de celui des milliers de pièces défectueuses produites au Creusot et des affaires de corruption (curieusement, Mme Lauvergeon est toujours en liberté à ce jour), voilà que le parc nucléaire français est touché par une nouvelle affaire aussi stupéfiante que ridicule.

    Ainsi, on apprend que les réacteurs n°3 et 4 du Blayais, le réacteur n°3 de Bugey, le réacteur n°2 de Fessenheim, le réacteur n°4 de Dampierre-en-Burly et le réacteur n°2 de Paluel sont dotés de générateurs de vapeur présentant des soudures défectueuses. Sans oublier certains générateurs non encore installés, prévus pour la centrale de Gravelines et pour…. l'EPR de Flamanville (quand ça veut pas, ça veut pas) !

    Mais la prétendue « autorité de sûreté » (ASN) se montre conciliante sous prétexte que « EDF semble avoir tiré d'utiles leçons du passé après les problèmes rencontrés sur les soudures de l'EPR, la cuve ou encore les diesels de secours (…) le groupe a compris que la transparence et la réactivité étaient essentiels pour sa crédibilité vis-à-vis du public. » Et ça répare les soudures ça ?


    EDF : droit dans le mur !


    Plombée par le nucléaire, EDF va se faire "herculer" par Macron...

     

    Projet de scission d’EDF : pourquoi le prix de l’électricité devrait grimper
    Le Parisien, 10 septembre 2019 : https://bit.ly/2rmHIQV

    Électricité. De plus en plus de coupures pour impayés
    AFP, 8 octobre 2019 : https://bit.ly/37Uhrdp

    EDF: un énergéticien à la croisée des chemins
    Journal de l'environnement, 11 septembre 2019 : https://bit.ly/2OOEv4L

    En finir avec les mensonges du nucléaire
    Médiapart, 9 octobre 2019 : https://bit.ly/2OoSWO5



    On nous l'a tant et tant affirmé dès la construction des centrales dans les années 70/80  : le nucléaire serait l'énergie la moins chère et, une fois les réacteurs amortis, l'électricité atomique serait même quasiment gratuite.

    Quarante ans plus tard, les réacteurs sont « amortis »… ou plutôt délabrés ! Le prix de l’électricité ne cesse d'augmenter et ce n'est qu'un début. Résultat, les gens sont de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir payer leurs factures. Cerise sur le ghetto (social) : les malheureux qui se sont laissés mettre le compteur communicant Linky peuvent désormais se voir couper l'électricité à distance, sans pouvoir argumenter. C'est ça le « Progrès ».

    Au lieu de prendre acte de leur échec, les « élites » françaises choisissent une fois de plus la fuite en avant et, sous l'impulsion du nuisible Macron, veulent scinder EDF en deux. Objectif de ce projet baptisé "Hercule" : privatiser ce qui rapporte et nationaliser les pertes ! Il est temps que souffle à nouveau en France le vent de 1789...

    Et, pour Macron et ses séides, on peut proposer bien pire que la guillotine : les obliger à travailler. Un vrai travail, qui fatigue, comme magasinier ou manœuvre, par exemple pour démanteler des centrales nucléaires. Et le smic à la fin du mois. Vous verrez que, très vite, ils déclareront finalement préférer la guillotine ! Mais non, hors de question, ce serait trop facile : au turbin Macron !
     
     


    Bruno l'amerloquisation de la France…

     Bruno Le Maire, une girouette connectés au nucléaire


    Pour Bruno Le Maire, les « dérives » de la filière nucléaire sont « inacceptables »
    Le Monde, 29 septembre 2019 : https://bit.ly/2q3iOFC


    Bruno Le Maire veut inclure le nucléaire dans le « label écologique » européen
    AFP, 25 octobre 2019 : https://bit.ly/2R6XCd0




    Lorsqu'il s'est présenté à la primaire de droite, en 2016, Bruno Le Maire s'est trouvé un slogan parfaitement ridicule : «Bruno le renouveau ». Après s'être faite taillé un costume par le corrompu Fillon, Bruno a senti le vent tourner et est vite devenu macronien. Le voilà donc désormais ministre collabo, chargé de dire n'importe quoi.

    Ainsi, un jour il fait mine de gronder la filière nucléaire française, un autre il veut inclure l'atome dans le « label écologique » européen. C'est « Bruno le rigolo »...
     



    Un séisme qui secoue la « sûreté » nucléaire

     

    Séismes : la CRIIRAD demande une remise à plat de la sûreté des installations nucléaires
    Criirad, 12 novembre 2019 : https://bit.ly/2qOTjIN

    EDF prolonge l’arrêt de Cruas (3,6 GW) jusqu’à fin décembre
    Montelnews, 15 novembre 2019 : https://bit.ly/2OYlQDG

    Séisme de Montélimar : un satellite a mesuré une élévation du sol de 8 cm !
    Tom's Guide, 19 novembre 2019 : https://bit.ly/2Dtxktr

    Après le séisme en Ardèche, les niveaux sismiques des centrales nucléaires réévalués ?
    Dauphiné libéré, 21 novembre 2019 : https://bit.ly/35LKZrL




    Cela fait des années que, face au risque sismique, on nous dit « La France n'est pas le Japon, les séismes sont bien moins puissants chez nous ». Certes, mais il faut savoir que, de fait, les centrales françaises sont bien moins résistantes aux séismes que les japonaises. Donc, finalement, le risque est probablement assez comparable.

    Et ce d'autant que les sismologues sont très surpris de ce qui s'est passé le 11 novembre : le séisme qui a secoué la région des centrales de Cruas (Ardèche) et Tricastin (Drôme) ne correspond pas aux prévisions et autres calculs probabilistes.

    Pour mémoire, c'est avec ce même genre de calculs qu'il a été « prouvé » que l'eau de la Gironde ne pouvait pas passer par dessus la digue censée protéger la centrale nucléaire du Blayais, or l'inondation a bien eu lieu en décembre 1999.

    Qui plus est, comme le rappelle à juste titre la Criirad, les centrales EDF sont régulièrement épinglées pour des irrégularités, infractions ou vulnérabilités par rapport au risque sismique.

    Une fois de plus il est avéré que la chance est la première raison pour laquelle il n'y a pas (encore) eu en France de catastrophe comparable à Tchernobyl ou Fukushima. Mais elle ne sera pas éternellement au rendez-vous...
     


    Nucléaire français : en attendant le pire...


    Le Canard enchainé - 13 octobre 2019


     

    Séisme : la centrale nucléaire de Cruas à l'arrêt "le temps de faire un tour des installations"
    France info, 11 novembre 2019 : https://bit.ly/34BmnBZ

    Flamanville. Les réacteurs 1 et 2 de la centrale placés sous surveillance renforcée par l’ASN
    Ouest-France, 11 septembre 2019 : https://bit.ly/2KWar5X

    La filière française est « dans une situation très préoccupante »
    Les Echos, 24 octobre 2019 : https://bit.ly/2Y2Sg3L

    L’IRSN met en doute la prolongation de vie de 30 réacteurs
    Montelnews, 14 novembre 2019 : https://bit.ly/33Ad7g9

    Les pouvoirs publics lancent une campagne d’information en cas d’accident nucléaire
    Le Monde, 17 septembre 2019 : https://bit.ly/2OTFHDU




    Est-ce que nous exagérons en évoquant une catastrophe nucléaire en France ? Pendant qu'EDF prend « le temps de faire le tour des installations », les autorités françaises multiplient les alertes et élargissent les périmètres concernés par les exercices d'évacuation et de distribution des pastilles d'iode, toutes mesures qui ne serviront d'ailleurs à rien en situation de catastrophe (comme démontré brillamment à Fukushima) mais qui confirment que la perspective de l'irréparable est de plus en plus plausible, voire probable...
     


    Déchets radioactifs : le débat sans fin...

     


     

    Les antinucléaire perturbent le débat sur les déchets radioactifs
    Midi Libre, 4 septembre 2019 : https://bit.ly/2qMXGDT

    Nancy: manifestation contre l'enfouissement de déchets nucléaires à Bure
    BFM, 28 septembre 2019 : https://bit.ly/35Xlswb

    Quel bilan de 5 mois de débat sur les matières et déchets radioactifs ?
    AFP, 24 novembre 2019 : https://bit.ly/2L5tMla

    Un rapport cinglant sur la gouvernance des déchets nucléaires
    La Croix, 25 novembre 2019 : https://bit.ly/2q8RqGo

    Déchets et matières nucléaires: une synthèse qui contente tout le monde
    Journal de l'environnement, 26 novembre 2019 : https://bit.ly/2OWDTtY



    Que la France soit ou non touchée par une catastrophe atomique, elle est de toute façon l'objet d'un réel désastre nucléaire : les déchets radioactifs, produits en quantités astronomiques depuis environ 70 ans, et sous de multiples formes : des simples résidus radioactifs aux déchets ultimes, sans oublier les saletés des sites militaires, etc.

    Pendant des décennies, le débat sur le nucléaire était quasiment interdit en France mais les "élites" ont compris que ce n'était plus possible de nos jours. Alors elles ont trouvé encore mieux : le débat sans fin ! Entre les consultations, débats officiels, officieux, les panels de citoyens tirés au sort ou de leur sommeil, les enquêtes publiques et autres sondages, c'est l' indigestion.

    Mais tout ce bazar permet enfin de résoudre une énigme : qu'est ce qui dure autant que les déchets radioactifs ? Réponse : le débat sur les déchets radioactifs. Le rapport final sera publié dans 500 000 ans...

    « MACRON RENDS L'ARGENT !!!!Le problème de ceux qui ont la conviction qu’une victoire électorale est équivalente à l’onction divine ! »
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