• LA FRANCE SERA LE PAYS SUIVANT

    Le supplice de la Grèce

    (L’éditorial est disponible sur le webmagazine http://www.les7duquebec.com  )

    La Grèce n'est que le premier supplicié

    Voici ce qui s’écrit dans les médias alternatifs à propos de l’odyssée de la Grèce en faillite:

     

    « Les contribuables européens ont versé 289 milliards d’euros de prêts à la Grèce lors de trois plans de sauvetage, la part française s’élevant à 40 milliards d’euros. La dette publique grecque s’élève à 180 % de son PIB et le système bancaire est en faillite puisque 98 milliards d’euros, soit 44,9 % des créances bancaires, sont douteuses. Le PIB grec a chuté de 23 % entre 2008 et 2017, tandis que le salaire minimum est passé de 794 à 684 euros, que les prix de l’immobilier ont brutalement chuté de 50 %, que les systèmes d’éducation et de santé se sont effrités, que les jeunes ne pensent qu’à quitter le pays, d’où une amélioration apparente d’un taux de chômage de seulement 20 %. Les créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI) ont usé d’un subterfuge honteux pour retarder la faillite inéluctable de la Grèce. Ils ont repoussé de dix ans, à 2032 au lieu de 2022, la date à partir de laquelle la Grèce devra commencer à rembourser sa dette. » (1)

     

    Cette dernière phrase est tendancieuse puisque les Grecs (prolétaires, petits-bourgeois et capitalistes nationaux) versent leur tribut aux banquiers et ils continueront de le faire sous le joug de leurs créanciers sauf que les montants de la rançon versée couvrent à peine les intérêts de la dette, qui ainsi se prolongera pour l’éternité. Ne riez pas, le « modèle » grec sera généralisé au monde entier – l’Italie est menacée de lui succéder, ce que doit préparer le parti des Étoiles.

    « L’Italie, c’est dix fois la Grèce, une situation économique, bancaire et financière catastrophique tandis que, depuis mars 2009, le Dow Jones et l’indice NASDAQ ont progressé respectivement de 300 et de 500 %, soit à un niveau plus élevé, respectivement, de 88 % et 55 % que celui d’avant la crise des « subprimes » (2007-2008). » (2)

    Et la France sera le pays suivant prétend notre correspondant (voilà une perspective drôlement plus menaçante que les humeurs de Nicolas Hulot ce pion politique):

    « Le déficit public français est de l’ordre de 3 % (…). La France, avec 56,4 % des dépenses publiques par rapport à son PIB, est devenue le pays le plus dépensier du monde (…) l’application complète du rapport CAP 22 nous ferait économiser à peine 30 milliards d’euros. La France, face à un déficit public de 59,7 milliards d’euros et de 67 milliards d’euros de sa balance commerciale, a besoin de réformes structurelles pour retrouver la compétitivité internationale et reprendre des parts de marché. (…) Le défi des dépenses publiques à réduire est donc, en réalité, de 200 milliards d’euros. » (3)

    « les intel..lo..los qui parlent sur France-Cu..cul ou l’importance de faire une analyse marxiste du monde des universitaires. »
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