• Corporate power

    l' "Europe" n'est pas une démocratie - j'espère que vous n'en doutez plus depuis longtemps - c'est une dictature d'une oligargie auto-proclamée.
    Rassurez-vous elle a des comptes à rendres quand-même
    Pas aux peuple bien sur !


    Par Julien, le 24 septembre 2009

    "Dans cette farce démocratique actuelle, qui sont les dirigeants, ceux qui rédigent les textes de loi qui nous tombent dessus chaque mois ? L'Europe ? Oui, mais plus précisément ? Le parlement européen ? La Commission Européenne ? Qui sont les commissaires de l'Union Européenne ? Des hommes politiques qui défendent un projet d'avenir et de bonne vie pour les Européens ? Des individus qui œuvrent pour que la démocratie en Europe soit une réalité ? Des hommes et des femmes qui luttent pour préserver les libertés des peuples, leur souveraineté, leur autonomie et leur joie de vivre ?

    Les commissaires de l'Union Européenne ne dépendent, en aucun cas, des citoyens européens, puisqu'ils sont nommés par le Conseil des ministres et ne sont donc jamais choisis par les électeurs. Pourtant, ils ont beaucoup plus de pouvoir que nos élus : députés, sénateurs et président. En effet, au fil du temps, la majorité des textes qui sont aujourd'hui votés à l'assemblée nationale sont désormais la transposition des directives provenant de la Commission européenne.

    C'est la Commission Européenne qui a le monopole de la proposition des textes législatifs. Le parlement européen peut proposer un texte, mais c'est la Commission Européenne qui décidera d'en tenir compte, ou non. Le parlement européen n'a que très peu de pouvoir sur la Commission Européenne, il peut seulement censurer son budget de fonctionnement. La Commission Européenne a un pouvoir législatif ET exécutif, chose totalement inconnue dans les démocraties parlementaires, où ce sont les députés qui votent les lois proposées par l'exécutif. C'est d'ailleurs l'un des rares aspects un tant soit peu démocratiques de nos institutions nationales. Le député est élu par le peuple et doit représenter les intérêts des Français, dans sa façon de voter les textes proposés par le pouvoir exécutif. La peur de ne pas être réélu est un moyen pour le citoyen de mettre une petite pression sur son député. Mais, dans le cas de la Commission Européenne, rien de tout cela. L'exécutif est non élu, choisi par le Conseil des ministres, et c'est lui qui valide seul ses propres lois et directives à imposer aux États membres avec l'aval du Conseil des ministres, dans les domaines suivants :
    - Santé
    - Recherche
    - Transports
    - Union douanière et marché unique
    - Politique agricole commune
    - Politique commune de la pêche
    - Protection de la concurrence
    - Union économique et monétaire
    - Citoyenneté de l'union
    - Éducation et culture
    - Protection des consommateurs
    - Protection de l'environnement
    - Politique sociale
    - Politique commune d'immigration
    - Convention de Schengen
    - Accueil des réfugiés

    Le fonctionnement de l'Europe est donc, dès l'origine, un système oligarchique, qui ne se voyait pas trop tant qu'elle ne s'occupait que d'acier, de charbon et d'agriculture, mais qui est désormais bien manifeste aux yeux des Européens. L'Europe, version Commission Européenne, est un projet économique pour maintenir et conforter les marchés des multinationales industrielles et financières au sein d'un énorme marché de consommateurs, ou devrait-on dire de veaux... 27 technocrates décident du sort de 400 millions d'Européens, sans avoir à rendre aucun compte aux citoyens de leurs décisions. Qui plus est, la Commission Européenne est chargée de négocier les traités commerciaux, pour le compte des États membres. C'est elle qui s'occupe des négociations avec l'OMC, ou le Codex Alimentarius, notamment. Les commissaires européens sont majoritairement des lobbyistes, issus du privé, qui ont comme mission de défendre les intérêts des cartels, des monopoles mondiaux. Prenons un exemple éclairant de cette dérive oligarchique : Étienne Davignon.

    Étienne Davignon est un homme politique belge qui fut ministre des Affaires étrangères de la Belgique et gérait, notamment, les rapports du royaume belge avec son ancienne colonie pétrolière Le Congo, de 1969 à 1976. De 1974 à 1976 il est président de l'Agence Internationale de l'Énergie (émanation de l'OCDE).

    Ensuite, Étienne Davignon a été commissaire de l'Union Européenne pour les marchés industriels, l'union douanière et les affaires industrielles, pendant la Commission de Jenkins de 1977 à 1981. De 1981 à 1985, il était commissaire de l'Union Européenne aux affaires industrielles et à l'énergie, pendant la Commission Thorn, et vice-président de la Commission européenne.

    Aujourd'hui, Étienne Davignon, l'ancien commissaire européen, soucieux du bonheur des peuples européens est :
    - Membre de la commission Trilatérale, du groupe de Bilderberg, depuis 1974, et du club Le Siècle.
    - Président de l'ERT, The European Round Table, le plus gros centre de lobby à Bruxelles qui regroupe les multinationales européennes et américaines.
    - Président du CSR Europe, un centre de lobby qui regroupe 80 multinationales.
    - Membre de la fondation Ditchley (organisme assez secret qui œuvre au rapprochement des industriels, des financiers et des politiques de l'Angleterre et des États-Unis).
    - Membre du directoire du think tank Centre for European Policy Studies (boîte à idée néolibérale).
    - Président de Friends of Europe un organisme de lobbying qui regroupe des multinationales européennes et américaines.

    - Au conseil d'administration de : Anglo American Mining (producteur anglo-saxon de charbon) Gilead Sciences (créateur du Tamiflu), ICI (fabricant anglais de produits chimiques), Pechiney (groupe français transformateur d'aluminium racheté par le canadien Alcan), Foamex (fabricant australien de produits en plastique), Kissinger Associates (cabinet de consultants pour multinationales, créée par le « tristement célèbre »Henry Kissinger), Fiat (fabricant de voiture italien), Suez (groupe franco-belge intervenant dans le domaine de l'électricité), BASF (L'un des piliers du sinistre IG Farben), Solvay (groupe chimique Belge), Sofina (société d'investissement belge), Recticel (société belge de produits chimique et plastique), CMB (groupe de transport maritime belge), Cumerio (société belge œuvrant dans le cuivre) SN Brussels Airlines (société belge de transport aérien), BIAC (Banque Internationale pour l'Afrique au Congo...), Pétrofina (société belge pétrolière, rachetée récemment par Total), Real Software (société informatique américaine).

    Il a été élu grand lobbyiste (ou le pire, selon le point de vue) de l'année 2007 par le Corporate Europe Observatory."

    source :
    http://www.noslibertes.org/dotclear/index.php?
    « le visage du libéral-fascisme« Faites votre travail au lieu de baver sur ceux qui le font à votre place. Vous êtes des lâches sans éthique et sans morale » »
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