• Pour combattre le chômage, la stratégie des libéraux lorsqu’ils sont au pouvoir consiste à rendre inconfortable et précaire la vie de ceux qui reçoivent une allocation chômage. La philosophie qu’ils défendent conçoit le contrat social par une formule toute simple : « Les riches seraient plus entreprenants s’ils payaient moins d’impôts et les pauvres seraient plus travailleurs s’ils recevaient moins d’aides ». Ils oublient de préciser qu’eux mêmes reçoivent des subventions de l’Etat,  et que lorsqu’ils éprouvent des difficultés dans leurs affaires, ils trouvent normal que l’état socialise les pertes et privatise les bénéfices.

    Évidement, dans tous les cas, les plus riches passent sous silence la façon dont ils sont devenus riches, et comment s’est construite leur fortune. Balzac disait « derrière chaque fortune il y a un crime », mais  plus pragmatiquement à la base de toute fortune, il y a l’exploitation des travailleurs et la confiscation des fruits de leur labeur sous quelque formes que se soit ! Mais de cela on ne parle jamais, on préfère laisser croire aux citoyens que les riches le sont devenus grâce à leur seul mérite. On enracine la légende comme quoi ils se sont faits tout seul !

    Les libéraux plaident pour que l’Etat cesse de « secourir » les plus pauvres sous prétexte que « l’assistanat » rend les gens paresseux, et qu’au final ils n’ont plus la volonté de s’en sortir. Mais quand des gens perdent leur emploi,  lorsqu’ils se blessent ou tombent malades, ce n’est pas dû à leur paresse. Lorsque des mauvaises décisions sont prises par des responsables politiques, ce n’est pas dû à leur paresse. Et lorsque, pour faire plus de profits, des entreprises délocalisent c’est simplement parce que le système capitaliste détruit tout ce qui l’empêche de faire plus d’argent. Les individus ne sont que des variables d’ajustement !

    On ne peut pas continuer à dire que si les gens sont pauvres c’est qu’ils sont paresseux.  Non la pauvreté n’est pas une fatalité, c’est le résultat d’une politique ! On ne peut pas dire que si les politiques gouvernementales ne fonctionnent pas c’est la faute de la population qui ne travaille pas assez : non, là encore ce sont de mauvais choix politiques qui privilégient le capital au travail. Pour aider les pauvres il faudrait donc les abandonner à leur sort, pour qu’enfin ils réagissent et retrouvent une vie normale.

    Qu’est ce qu’une vie normale pour un travailleur d’après les critères d’un riche libéral ? Et bien, c’est quelqu’un qui se satisfait du salaire que lui donne son patron, qui n’hésite pas à travailler plus pour toucher…pareil, qui dénigre et jalouse celui qui ose se battre pour défendre ses droits, et qui trouve que comparativement à son salaire le rmiste est trop payé ! Et qui le soir doit être suffisamment fatigué pour ne plus penser à rien et ingurgiter les programmes télé que l’on a concoctés pour lui.

    Les libéraux dénoncent sans cesse le laxisme de l’Etat providence accusé de faire du social, mais ils ne disent jamais que les banques privées ont été sauvées en 2009 grâce à l’injection massive d’argent public. Ils ne parlent jamais de toutes les réformes fiscales visant les seuls bénéfices des plus riches. Ils passent sous silence que le grand patronat français s’est gavé de commandes et de marchés publics. Ils oublient de comparer les 9 milliards du RSA aux 172 milliards de niches fiscales annuelles dont bénéficient les grosses entreprises. Il ne leur est jamais venu à l’idée de comparer le trou de la sécurité sociale avec les fortunes personnelles de messieurs Dassault, Pinault, Bouygues ou Bettencourt. Et seulement avec les 40 milliards de fraudes fiscales qui disparaissent chaque année dans les paradis fiscaux au lieu d’être réinvestis dans l’économie française, et bien nous pourrions par exemple embaucher gratuitement un million de fonctionnaires !  

    « Le capitalisme, c’est la croyance stupéfiante selon laquelle les pires des hommes vont faire les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde »…J.M.KEYNES

     

    http://2ccr.unblog.fr/2012/05/23/illusion-liberale/

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  • « Je voudrais — un ballon bleu ! Je voudrais un ballon bleu. »

    « Eh bien, voici un ballon bleu, Rosemonde. »

    On lui expliqua alors qu’il y avait dedans un gaz plus léger que l’air atmosphérique, et que par conséquent, etc, etc.

    « Je voudrais le faire partir — » dit-elle simplement.

    « Tu ne préfères pas le donner à cette petite fille pauvre ? »

    « Non, je veux le faire partir. »

    Elle fait partir le ballon, le suit des yeux, jusqu’à ce qu’il disparaisse dans le ciel bleu.

    « Tu ne regrettes pas de ne l’avoir pas donné à cette petite fille pauvre ? »

    « Oui, j’aurais mieux fait de le donner à la petite fille pauvre. »

    « Eh bien, voici un autre ballon bleu. Donne-le lui. »

    « Non, je voudrais aussi le faire partir dans le ciel bleu. »

    Elle le fait partir.

    On lui donne un troisième ballon bleu.

    Elle va d’elle-même vers la petite fille pauvre, lui donne le ballon et dit : « Fais-le partir. »

    « Non, » dit la petite fille pauvre, et elle regarde le ballon avec enthousiasme.

    Le ballon, dans la chambre, vola au plafond, y resta collé trois jours, s’assombrit, se ratatina, tomba mort sur le parquet : un petit sac noir.

    Alors la petite fille pauvre pensa : « J’aurais dû le faire partir au jardin, dans le ciel bleu. Je l’aurais suivi des yeux, longtemps, longtemps... »

    Cependant la petite fille riche reçut encore dix autres ballons, et une fois l’oncle Karl lui en acheta trente d’un seul coup.

    Elle en fit partir vingt dans le ciel, et donna les dix autres à des enfants pauvres. Après quoi les ballons n’eurent plus pour elle aucun intérêt.

    « C’est bête, un ballon » — disait-elle.

    Et Tante Ida trouva qu’elle était assez avancée pour son âge.

    La petite fille pauvre rêvait : « J’aurais dû le faire partir dans le ciel bleu, et le regarder longtemps, longtemps... »

     

    (Peter Altenberg - "Jardin Public")

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  • http://overblog.ezakus.net/marker/

    FUMER TUE !!! crac ! boum ! hue !

    http://mai68.org/ag/1290.htm
    http://cronstadt.org/ag/1290.htm
    http://kalachnikov.org/ag/1290.htm

    Lorsque les talibans s’emparèrent de Kaboul, ils décidèrent d’établir des règles très strictes telles l’interdiction de l’usage du tabac en public, l’euthanasie des oiseaux d’agrément, la fermeture des bars à alcool…

    Puis, lorsque leur pouvoir fut solidement établi, ils s’interrogèrent sur la pertinence du drapeau afghan. Celui-ci comportait une bande horizontale verte suivie d’un rectangle blanc où figuraient deux sabres noirs croisés et un verset du coran écrit en noir, enfin, une bande horizontale rouge soulignait le tout.

    Choqués par une telle débauche signalétique, ils réformèrent plusieurs fois l’emblème, supprimant d’abord le rouge, puis les deux sabres, puis le vert pour aboutir à la bannière idéale : un verset écrit en noir sur fond blanc !

    Peut-être parce qu’ils partagent le même imaginaire diaïrétique, nos croisés anti-fumeurs imposèrent que fût écrit en noir sur fond blanc " FUMER TUE " sur presque tous les paquets de cigarettes. Ces gens-là nous assènent la vérité sans fioritures parce qu’à l’instar des inénarrables talebs ils vivent l’ardente conviction d’être des agents du BIEN en conflit ultra légitime avec les forces obscures du MAL.

    Initié à l’esprit critique, malgré l’école de la république, je fus immédiatement choqué par cette affirmation péremptoire que mon expérience personnelle dément car je fume quarante cigarettes par jour depuis trente-cinq ans. Peut-on commettre 511000 fois le geste qui tue et être encore vivant ? Suis-je l’une de ces exceptions qui confirment la règle ?

    L’observation attentive de la vie quotidienne m’a montré que la réalité ne respecte rien et se fiche de confirmer les propagandes d’état… Certains fumeurs vivent très vieux et certains abstinents meurent très jeunes. Cela constitue la pire des injustices puisque, dans ces cas-là la vertu absolue – la sainte tempérance (âmen !) - subit une sorte de punition alors que les plus abjects des vicieux – les fumeurs, serial killers et pédocriminels - reçoivent une sorte de récompense scandaleuse.

    Or, sur notre planète, vivent des millions de fumeurs qui, malgré leur petit défaut - péché mignon - accomplissent parfaitement leurs destins d’êtres humains : la vie, l’amour, la mort !

    Certains fumeurs nous ont légué des œuvres gigantesques : Molière, Freud, Marx, Arendt, Sartre, Gainsbourg… Par contre, des anti-fumeurs militants comme Hitler et Mussolini ne nous inspirent plus que de la haine et du mépris car leurs trop visibles traces sentent très mauvais !

    Revenons à la logique aristotélicienne qui, maintenant, n’autorise qu’une conclusion : FUMER NE TUE PAS, FUMER NE TUE PAS TOUT LE MONDE, FUMER NE TUE PAS VITE… 

    Par contre, il est exact que l’espérance de vie moyenne des fumeurs est inférieure à celle des non-fumeurs, mais cette donnée n’est vraie que si l’on compare un chiffre moyen à un autre chiffre moyen. Je m’explique : le rapport au tabac n’est qu’une variable parmi d’autres qui influent sur l’age probable du décès. A titre d’exemple ; un enseignant qui fume dispose d’une espérance de vie supérieure de 8 ans à celle d’un ouvrier agricole qui ne fume pas !

    Bon, alors on oblige les fermiers à mettre un panneau géant devant leurs ferme : disant "travailler pour moi tue" ? on oblige par la loi toute la population à être enseignant (ou cadre sup) ? ça n'en prend pas le chemin ...

    Mais, sous l’emprise des présidents sarkozy, des madames royal, des docteurs douste-blazy, des députés bur et des monsieurs chérèque notre société préfère le moralisme, le paternalisme et l’autoritarisme à la lutte contre les scandaleuses inégalités devant la mort que produisent les conditions de vie et de travail des ouvriers les plus exploités.

    Et cela s’explique très facilement : les campagnes anti-fumeurs créent un conflit entre salariés, suscitent des vocations de fayots-délateurs, flattent l’égo des petits chefs autoritaires et des salariés chrétiens dépourvus de conscience de classe. On voit très bien le bénéfice que les patrons et les directeurs peuvent tirer de ce climat détestable (1).

    Par contre, améliorer les conditions de travail les plus pénibles et les plus pathogènes n’est pas jugé prioritaire puisque les patrons et les actionnaires, surdotés en pouvoirs, s’y opposeraient facilement et efficacement !

    Georges SPORRI

    1. Les campagnes anti-fumeurs (réglementation très sévère) procèdent d’une très vieille tactique : diversion + contre-pied + confusion.
    2. DIVERSION : pendant que les salariés se disputent et s’oppriment mutuellement, ils fichent une paix royale à leur Saint-Patron, protecteur des pauvres victimes du tabagisme passif.

      CONTRE-PIED : les syndicalistes collabos qui approuvent ces règlements au nom de l’hygiène et de la sécurité renforcent en fait l’autoritarisme et le moralisme ambiants, ils peuvent même apparaître comme des sous-flics bénévoles au service de l’ordre moral.

      CONFUSION : les fumeurs peuvent percevoir leurs collègues qui approuvent leur ostracisation comme des ennemis. Surtout s’ils ignorent que la réglementation qu’ils subissent, plus sévère que celle des nazis en 1935, a été élaborée par l’O.M.S (2).

    3. En mai 1999, l’OMS (organisation mondiale de la santé) a organisé des réunions entre ses " experts " et les représentants de presque toutes les religions (3) afin de trouver des relais dans l’opinion publique et le personnel politique.

    (3) La réglementation actuelle, qui sera définitivement instituée en France le 1er janvier 2008, fut élaborée par les églises néo-puritaines américaines et proposée à l’administration Reagan qui n’en demandait pas tant…

    Post-scriptum : la morale républicaine, laïque et obligatoire, n’est-elle qu’une résurgence, abjecte et odieuse, d’une autre morale, plus ancienne et plus démodée ?

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  •  

    maintenant qui dit vélo dit précarité,  oppression, encasernement,  et asservissement à l'état de larve politically-correcte  :

     

    http://911nwo.info/2012/09/03/cash-et-nwo-le-radar-pour-velo-desormais-officiel/

     

     

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  • J'ai un jour acheté un livre d'un certain Fernand Nicolay, "Lesenfants mal élevés", qui a du avoir un succès fou, il en était à sa quarante-septième édition ! (la première est de 1902).

    Ce livre début de siècle, est non seulement marqué par son époque mais aussi socialement,car il est ecritvisiblement à l'intention d'un public de haute bourgeoisie, (anglomane à l'époque visiblement où ils appellent leur enfant "le baby" et  le mettent dans une pièce à part appelée "nursery"), et même carrèment d'aristocrates et de châtelains. Ausi cet ouvrage est surtout un document historique et sociologique sur les préjugés (souvent odieux, ou ridicules, d'ailleurs) de cette époque, et par là de ces milieu;

    à l'occasion,on peut aussi y trouver par moment quelques propos sensés.

    C'est pourquoi j'en reparlerai sans doute à l'avenir,c'est trop passionnant, et amusant ! Mais pour l'instant voici un exemple des enseignements sensés et plein d'enseignement qu'on peut y trouver :



    "Oui, l'on peut poser en principe, que toujours,  les malveillants s'ingénieront à juger défavorablement les faits et gestes du prochain.

    Telle est la tendance formelle de la médiocrité qui croi s'élever, en abaissant les autres.

    est-il même une  vertu ou une qualité (linux est une vraie ordure) qu, i ne puisse être présentée comme un défaut ?

    Nous ne le pensons pas.

    C'est ainsi que l'n voit certaines gens à l'esprit étroit et haineux pour qui les mots élogieux et les termes bienveillants semblent définitivement rayés de la langue.

    Dans leur vocabulaire détestable :

    La  bonté                         s'appelle :       faiblesse

    La persévérance                                     entêtement

    L'habileté                                                ruse

    Le courage                                              témérité

    L'activité                                                 enfièvrement

    La générosité                                          ostentation

    Le pardon                                                platitude

    La franchise                                            insolence

    La politesse                                             flatterie

    L'élègance                                               fatuité

    La conversation                                       bavardage

    Le silence                                                bouderie

    Le calme                                                 paresse

    Et la réserve                                           bêtise !

     

    très juste  non ? Et voilà une leçon (et toute une série de leçons en plus une par ligne !) qui méritent d'être pesées.

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  • président honoraire adjoint de la Cour Suprême de Cassation, et ancien sénateur et député. Il a longtemps fait partie de la Commission antimafia des deux chambres. En tant que magistrat, il a instruit quelques-uns des plus retentissants procès sur le terrorisme (l’affaire Aldo Moro, l’attentat contre le Pape Jean-Paul II, l’affaire Bachelet). Il a découvert la « piste bulgare » et d’autres connexions terroristes internationales. On ne compte plus ses procès contre la mafia et la camorra. Il a, entre autres, instruit le dossier « Michele Sindona » et le procès de la « Bande de la Magliana. » Il est l’auteur ou coauteur de 7 livres sur le terrorisme international, la corruption de l’État, et sur des questions connexes, sans oublier sa distinction comme Grand officier de l’Ordre du mérite de la République italienne.

    Or  Ferdinando Imposimato est décidé à dénoncer la CIA, le FBI et les autorités américaines de l’époque devant la Cour Pénale Internationale de La Haye pour les attentats du 11-Septembre, et il nous livre ici, les principaux points qu’il entend présenter et défendre devant cette juridiction internationale. N’étant pas homme à parler en l’air, il est interessant de les lire :

    http://www.reopen911.info/News/2012/09/13/le-juge-imposimato-11-ans-apres-le-11-septembre-il-sagissait-bien-dune-strategie-de-la-tension/

     

    ( petit rappel historique : http://www.dailymotion.com/video/xtcpei_loosechange-an-americancoup-1sur2_news )

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  • === FLASH ! === LE MINISTRE SUÉDOIS DES FINANCES CONSEILLE À LA GRÈCE D'ABANDONNER L'EURO !

     

    Un débat devait opposer un UMP (dissident), Nicolas Dupont-Aignant, François Asselineau, un représentant du Parti de Gauche, une représentante des Chevènementistes, et Nikonoff du M'PEP. Mais voilà qu'au dernier moment les plus importants représentants de la gauche, et en particulier celui du Parti de Gauche, se sont miraculeusement souvenus qu'ils avaient un empêchement juste ce jour-là

    DONC, voici

    l'intervention de François Asselineau :

    Intervention de François Asselineau, président... par M-PEP

     


    L'intervention de Nicolas Dupont-Aignan :

    Intervention de Nicolas Dupont-Aignan (DLR)... par M-PEP

    "l'Euro-c'est fini - mais tu as été ministre ! - oui et quand j'étais ministre je savais déjà que c'était fini l'Euro !"  "il y a peu d'exemple d'une telle démissions des responsabilité, d'un tel abandon total de notre souveraineté"

     

    Pourtant avec NDA pour la droite, Nikonoff pour la gauche, et Asselineau au-dessus des partis, on pourrait lancer un Conseil National de la Résistance, non ?(ça vient ! le 3 novembre ils ont commencé à se parler, voir la vidéo !)

     

    Un autre débat, sur Beur-FM


    François ASSELINEAU Invité du Forum-Débat de... par UPR-TV

     

    Le vote de la honte, On en a fusillé pour moins que ça

     

    Et puis ici on voit qu'Asselineau a aussi séduit à des trotskystes, des authentiques militants anti-impérialistes :

    *

    Il semblerait que une fois intégrée dans un autre site cette vidéo est visualisable, essayez

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  • En France plusieurs poète reçurent le titre de "Prince des Poètes"; ça n'est pas une référence, Appolinaire ne l'a pas eu ! ni Prévert, ni Jules Laforgue, ni Hugo, et saint-john Perse l'a refusé.

    Mais, bon voici la liste :

     

    Aujourd'hui je mettrai Maurice Carême :

     

    Il voulut peindre une rivière ;
    Elle coula hors du tableau.

    Il peignit une pie grièche ;
    Elle s’envola aussitôt.  

    Il dessina une dorade ;
    D’un bond, elle brisa le cadre.  

    Il peignit ensuite une étoile ;
    Elle mit le feu à la toile.  

    Alors, il peignit une porte
    Au milieu même du tableau.  

    Elle s’ouvrit sur d’autres portes,
    Et il entra dans le château.  

     

     

    Il arrive que, rentrant tard
    Par les longues routes du soir,
    Les chevaux tout à coup s'arrêtent,
    Et, comme las, baissent la tête.
    Dans le charette, le fermier
    N'esquisse pas le moindre geste
    Pour les contraindre à se presser.
    La lune, sur les blés jaunis,
    Vient lentement de se lever,
    Et l'on entend comme le bruit
    D'une eau qui coule dans l'été.
    Quand les chevaux rentrent très tard,
    Le fermier ne sait pas pourquoi,
    Le long des routes infinies,
    Il les laisse avidement boire
    Aux fontaines bleues de la nuit.

    (BRABANT)

     

    Il entendit la mort
    Derrière cette porte,
    Il entendit la mort
    Parler avec la morte.

    Il savait que la porte
    Etait mal refermée
    Et que, seule, la mort
    En possédait la clé. 

    Mais il aimait la morte
    Et quand il l’entendit,
    Il marcha vers la porte
    Et l’ouvrit. Il ne vit

    Ni la mort ni la morte ;
    Il entra dans la nuit
    Et doucement, la porte
    Se referma sur lui.

    (PETITES LEGENDES)

     

    (Maurice Carême)

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  • Wagner se trompait


    La sans doute dernière des manifestations dans notre continent de ce que les spécialistes appellent les hominoïdes reliques (et les journaliste à sensations « abominables hommes des neiges » !, ceux dont les grec et romains de l’antiquité avaient fait des « faunes », des Silènes, des nymphes  - rappelons-le les nymphes étaient sensées habiter soit les montagnes, les forêts, ou nager dans les rivières ! (comme les roussalkas du folklore russe) – fut en 1784 à la ville alors nommée Kronstadt, car elle se trouvait alors sous souveraineté autrichienne, et qui est aujourd’hui la ville roumaine de Brasov.

    En effet c’est cette année qu’un savant autrichien, Michael WAGNER eu l’occasion de voir et d’étudier un jeune « homme », qui avait été capture dans la forêt entre la région de Sibenburgen et la Valachie et avait conduit à Kronstadt. Il en parle dans son livre paru en 1794 à Vienne (ed: J. Stahel pages 251-268) : Beiträge zur philosophischen Anthropologie und den damit verwandten Wissenschaften . En bon rationaliste il croit que ce jeune « homme » était un cas de ce qu’on apelle des « enfants sauvages » des enfants, tel que Victor dans l’Aveyron, avaient grandi en-dehors de l’education et de la société des hommes. Seulement quand on lit la description qu’il en fait, il apparaît évident que ce ne peut être un homme, même « sauvage », mais bien le même type d'être que ceux décrits sous les noms d'almasty, nasnas, mirygdys, ksy-gyik, zemlemers, selons les régions et les peuples (en particuliers les innombrables peuples de Sibérie).

     

    « Ce malheureux jeune homme était de sexe masculin et de taille moyenne. Son regard était extraordinairement sauvage. Il avait les yeux profondément enfoncés dans les orbites. Son front était très fuyant. Ses. Sourcils broussailleux et tombants saillaient considérablement, et il avait le nez petit et écrasé. Son cou paraissait comme gonflé et sa gorge goitreuse. Sa bouche était en quelque sorte proéminente. La peau de son visage était d’une couleur jaune sale. Ses cheveux raides, de couleur gris cendré, avaient été tondus. Le reste du corps du garçon sauvage était couvert de poils, particulièrement épais sur la poitrine et le dos. Les muscles des bras et des jambes étaient plus développés et saillants que chez les être humains en général. Il présentait des callosités aux coudes et aux genoux. Il en avait aussi sur les paumes, dont la peau épaisse avait la même couleur jaune sale que le visage. Les ongles des mains étaient très longs. Les orteils étaient plus allongés que la normale. Il marchait dressé mais d’un pas lourd, en se dandinant, avec la tête et la poitrine portées en avant.

    Au premier coup d’œil, j’ai été frappé par son espèce de sauvagerie et son aspect animal. Il était tout à fait privé du don de la parole, même de la moindre capacité de prononcer des sons articulés. Il émettait seulement un murmure indistinct quand son gardien l’obligeait à marcher devant lui. Ce murmure s’enflait et se transformait en hurlement dès qu’il apercevait la forêt voire un seul arbre isolé. … En voyant une femme, il poussait des cris sauvages et il tentait de manifester par des mouvements l’éveil de ses désirs.

    …..
    Au début sa nourriture consistait en diverses feuilles d’arbres, en herbes, en racines et en viande crue. Ce n’est que graduellement qu’il s’habitua aux aliments cuits : d’après l’homme qui s’en occupait, il s’écoula bien une année avant qu’il n’en aceptêt.

    ….

    D’après son aspect on pouvait lui donner de vingt-trois à vingt-cinq ans.  Quand je l’ai vu pour la seconde fois, il ne prononçait toujours pas la moindre parole, mais il avait manifestement changé à bien des égards. Il s’était accoutumé à porter des souliers et des vêtements, mais ne se souciait nullement qu’ils fussent en lambeaux

    …..

    Quand on lui présentait un miroir, il regardait derrière celui-ci, mais restait tout à a fait indifférent de n’y point trouver son image. Le son des instruments de musique semblait l’intéresser un peu, mais quand, un jour, dans ma chambre, je l’entraînai près du piano, il écouta apparemment avec plaisir mais n’osa pas toucher le clavier et fut saisi d’effroi quand je tentais de l’obliger à le faire.

    A partir de 1784, époque à laquelle on l’emmena de Kronstadt, je n’ai plus jamais entendu parler de lui."

     



    Et le passage le plus triste et émouvant de la description est quand Wagner dit :

    « un jour qu’il se trouvait dans ma chambre, d’où il avait vue sur la forêt et les montagnes, il se mit à hurler d’une façon vraiment pitoyable. Il semblait exprimer la nostalgie de son ancien état. »



    Sur ces sujets il y a un excellent livre: "Sur les traces de l'homme des neiges russe" par Dimitri BAYANOV, et plusieurs sites internet
    tel celui-ci:
    http://www.stgr-primates.de/news.html
    ou:
    http://www.bfro.net/
    ou:
    http://cerbi.ldi5.com/article.php3?id_article=35
    ou:
    http://jeanluc.drevillon.club.fr/hominologie.html
    et l'histoire de Zana!
    http://www.hominology.narod.ru/zanai.htm



    kaj en Esperanto :
    * http://abonu.com/archive/kulturo.mozaiko/200209/23214836.html
    * http://www.esperanto-andalucia.org/monate/Monate73.pdf
    en la faksimilo de la revuo "Monate ĉe vi" serĉu la artikolon titolitan "Neandertalaj homoj plu vivas",
    *  kaj ĉi tie du aliaj artikoloj sub la sama titolo (sed ne la samaj informoj!):
    http://r.platteau.free.fr/prozajtradukajxoj.html#Neandertalaj_homoj_plu_vivas

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  •  


    L'effroyable projet INDECT ! par DJAMELITO-UPR

     

     

     

    La conférence en entier :

     


    L'Europe Sécuritaire par DJAMELITO-UPR

     

    nos "ancêtres" (nous-mêmes dans la plupart des cas !) d'il y a seulement 40 ans seraient effarés et épouvantés de voir ce qu'est devenue la France, ce que sont devenues les libertés publiques ! Jamais, au grand jamais dans les années 60 on n'aurait admis des choses pareilles, ni seulement imaginé, on ne les aurait conçu que dans cet épouvantail qu'était alors l'URSS etles Stalinisme.mais jamais on n'aurait seulement imaginé que des choses pareilles puissent exister dans un pays civilisé. http://miiraslimake.over-blog.com/article-relire-les-readers-digest-de-1969-c-est-instructif-63680684.html

     

     

    v

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  • obsèque du ministre de la défense de la République Syrienne.

    Remarquez la réaction de la foule syrienne !

    Remarquez aussi une chose : ce ministre était chrétien. (et dans l'église il y a autant de femmes que d'hommes, et elles son décolletées)

     

     

    est-il besoin d'autres commentaires ? qui a des oreilles entende, et réfléchisse.

     

    Une analyse détaillée et prudente de d'un journaliste bien informé et présent sur les lieux :


    Thierry Meyssan : « L’armée syrienne a mis en... par Mecanopolis

     

     

     

    La Bataille de Damas - 40 à 60.000 mercenaires lybiens islamistes, infiltrés par la frontière Jordanienne attaquent Damas: Thierry Meyssan : La bataille de Damas par Mecanopolis

    l'agence de presse syrienne : http://208.43.232.81/index_fra.html

    nouvelles du soir, espoir ! http://www.infosyrie.fr/actualite/21-juilllet/

    faux succès, vraies atrocités : http://www.infosyrie.fr/actualite/incidents-de-frontiere-faux-succes-vraies-atrocites/

    la vérité syrienne :  https://www.facebook.com/syrian.truth.f

    v

    ah  ! quelques photos de syrie : j'ai dit le 15 juillet

    http://www.ipernity.com/doc/chehne/13020818

    http://www.ipernity.com/doc/chehne/1302081

    puissent-ils continuer à pouvoir manger de bons gateaux, comme celui-ci du 10 juillet : http://www.ipernity.com/doc/chehne/12995998

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  • vvv

    vvv

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  • La société a toujours été basée sur la mort. Avant on institutionnalisait le meurtre sous le nom de guerre ; Maintenant on ne se fait plus la guerre, mais on a inventé l’avortement et l’euthanasie. Et les bavures policières.

     

     

     

    Comme l’histoire l’a bien montré, on commence par la stérilisation « volontaire », puis forcée, puis on passe au génocide.

    De même on commence à banaliser l’avortement, puis l’euthanasie. Avant de conditionner les esprits par un terrorisme intellectuel (chose qui fonctionne toujours très bien, dans toutes les sociétés et toutes les époques) puis de le rendre obligatoire, en psychiatrisant puis criminalisant ceux qui refuseraient (On le fait déjà pour plein d’autres choses, et ça vient, au galop !)

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  •  


    Thierry Meyssan sur le massacre contre la... par cbknikII

     

    Le président Bachar al-Assad a affirmé que le moral et le sentiment national chez la majorité du peuple syrien, sont deux armes qui ont réussi à affronter les pressions exercées par les grandes puissances dans le monde et par beaucoup de pays régionaux.

     

    et la photo qui met les points sur les "I" :


    8040 310677782358188 2146727328 nCe personnage est le responsable du bureau d'information des brigades révolutionnaires de Tripoli, en Libye. Sa présence et sa participation active à "l'insurrection pacifique du peuple Syrien" démontre bien que le mouvement populaire Syrien a bel et bien été infiltré par des mercenaires à la solde des puissances étrangères, entrainés en Turquie et financés par l'Arabie Saoudite et le Qatar, le tout étant sous commandement de l'OTAN.

     

     

     

    manifestation à Alep en juillet 2012 en faveur du gouvernement syrien

    curieusement ça les télé "voix de nos maîtres" ne vous le montrent pas !

     

     

    Quand aux opposants, que crient-ils, TOUS, àtout bout de champ ?

    Si vous n'aviez pas encore compris quecesont desfanatiques intégristes, des qui vontmassacrer les alaouites, faire fuir les chrétiens et faire régner la charia, c'est ça visiblement ce que veulent les USA et leurs aliés les autocrates obscurantistes saoudiens !

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  • regardez cette photo d'une publicité de boite de spéculation capitaliste :

     

    LangueFrancaiseAnonymise.JPG

     

    Vous ne remarquez rien ?

    Oui, bien sûr, que remarquer quand une phrase est écrite en bon français ?

    Eh bien justement qu'elle soit écrite en un français correct !

    Car justement avec l'actuelle ambiance de colonisation et d'aliénation anglo-américaine que nous subissons, en particulier du fait, à l'origine, de justement cette classe d'homme d'affaires, dont la langue amerloque est devenu le bain et le mot de passe, c'est peut-être la seule, je dis bien la seule, explorez, vous verrez, phrase où l'idée de "profiter de l'occasion" est écrite en français, c'est à dire "profitez de l'occasion" !

     

    En effet, comme le savent tous les collégiens (je dis bien collégiens) qui ont gardé un peu de souvenir de leurs leçons d'anglais, l'expression française "profiter de l'occasion" se dit en anglais , avec ce trait typique - et que connaissent bien tous les collègiens ! - de ce qu'on appelle les "faux amis" (to injure, to abuse, spectacles, candid, etc, etc) : "to avail oneself of the opportunity", car le mot anglais "opportunity" veut dire en français "occasion" (et non "opportunité", qui est quelque chose de tout à fait différent : le caractère de ce qui est opportun). Quel rapport ? Aucun NORMALEMENT! Sauf que ces ploucs anglomanes d'affairistes, incultes, et baignant dans un bain de langue anglaise bredouillé obesessionnellement (car c'est pour eux un "must" idéologique ... ) à la manière de Sarkozy (!) ont pris l'habitude de traduire paresseusement - et avec une inintelligence qui leur vaudrait un zéro pointé en classe de troisième ! - "opportunity" par "opportunité", c'est à dire de manière totalement erronée !

    Aussi depuis quelques années nous sommes littéralement abreuvés d ' "opportunités" utilisés avec le sens du mot anglais "opportunity" ! .

     

    Aussi, de voir un rédacteur de publicité - donc justement appartenant au milieux le plus inculte et le plus atteint par ces dérives de rastaqouères serviles envers les colons de la "race supérieure" ! avoir encore le réflexe de ..... s'exprimer en français ! c'est absolument sidérant !!!

    Cette photo est un document historique. On pourra l'utiliser plus tard dans les livres d'histoire

    (dans le chapitre qui traitera de la déculturation de l'Europe transformée en glacis capitaliste de l'empire etat-uniens.http://www.dailymotion.com/video/xpafav_l-union-europeenne-un-glacis-geopolitique-zapping_news )

     

     

    v

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  • Parmi les innombrables  émissions merveilleuses et inoubliables qu'il y avait autrefois à la radio, il y avait sur France IV, devenu, lors du commencement de la fin, la fin de la radio, dans les années 60, "Inter-Variétés" au début de chaque fin d'après-midi à cinq heures une émission pour les femmes "Rendez-vous à cinq heures", et dans le cours de cette émission il y avait toujours un moment de lecture suivie d'un roman. J'en ai découvert  plusieurs par ce moyen, et il y  en a plusieurs que je n'ai pas oubliés, et que j'entends encore.(par exemple cette nouvelle fantastique : "La mouche" http://archives.site.free.fr/site20022003/sitemonstre/autrmonstres/nouvelles.htm ) L'un d'eux fut "Sylva" de Vercors. (NOUVEAU: il y a un site qui l'étudie de manière détaillée, ici http://vercorsecrivain.pagesperso-orange.fr/sylva.html) Roman sur le thème,  central chez lui, de savoir quelle est la différence entre les hommes et les bêtes,  qu'est-ce qui fait un homme? Dans ce roman il imagine qu'une renarde est devenue tout à coup, par un phénomène non expliqué, une femme.
    Ce livre  a  en fait des défauts exaspérants: il pue le racisme social ainsi que les préjugés rancis de cette époque encore  idéologiquement aveuglée au sujet des animaux par l'ideologie-Descartes/Malebranche et les rites verbaux (ah ce fameux "instinct"!) de plusieurs siècles de refus de voir crispé.  Mais si j'y suis resté attaché, au point de l'acheter trente ans plus tard exprès ! (c'etait l'édition originale, il n'a jamais été réédité, avec des pages à couper et il y en a que j'ai laissées en l'état) c'est bien sûr à cause du souvenir. Et puis aussi à cause de ce passage, qui m'avais bien sûr marqué à l'époque, quoiqu' il ne m'apprenait rien (justement parce qu'il ne m'apprenait rien, l'épouvante de la mort fut l'ombre majeure de mon enfance, et je ne comprends toujours pas, c'est une chose qui m'effare totalement, comment se fait-il que les gens puissent vivre "comme s'ils ne savaient pas" (A. Camus) et pourquoi il n'y a pas des milliers d'enfants qui  se suicident à 10-12 ans, c. à d. une fois arrivés à l'âge de raison?) le moment où Sylva, la renarde devenue femme, découvre la mort. 
    Voici, donc, justement, extrait de cette édition de 1961, le passage en question. Avec ce fameux et tellement classique "argument" pour rassurer les gens, le plus classique, et de loin le plus con ! - mais si souvent efficace, il se base sur la faiblesse infinie de l'intelligence humaine, et l'engourdissement encore plus infini de sa sensibilité (qui cause bien d'autres aberrations et inconsciences de la pensée, pas seulement celle-là !) parmi ceux qu'on nous sert pour "think positive!" sur ce sujet : celui  qui ici appraît sous ces mots : "Mais oui, Bonny aussi, un jour… mais dans longtemps, longtemps, si longtemps que ce n’est pas la peine d’y penser ! "


    « Quand nous la rejoignîmes un peu plus tard, elle avait en effet déterré le chien, mais elle ne l’avait pas touché. Après une journée passé en terre, il était devenu assez atroce : attaqué par les fourmis, les taupes, les nécrophores, il ressemblait déjà, au fond de son trou, à une vielle peau de bique toute mitée, usée, percée, au surplus maculée d’humeurs saignantes. L’odeur commençait à être peu supportable. Sylva regardait la charogne dans une immobilité impressionnante. Je m’approchai d’elle, l’entourai de mon bras, je dis doucement :

    Tu vois, il est mort.


    Sylva ne quittait pas des yeux son malheureux copain. Elle commença de trembler, très légèrement, mais sans arrêt. C’était plutôt un long frémissement interminable. Je la pressais bien fort contre moi. Enfin elle demanda, avec une espèce de difficulté, comme si elle avait eu du mal à faire usage de la parole :

    - Plus… jouer… ?

    Je dis avec autant de douceur que je pus :

    - Non, ma petite Sylva. Pauvre Baron, plus jouer.

    Sylva tremblait avec une intensité croissante. Et puis elle arracha son regard de la triste dépouille, et alors elle le posa sur moi. Ce n’était pas un regard questionneur. C’était plutôt une sorte d’examen aigu, étrangement aigu de mon visage. Comme une méditation profonde sur la signification d’une figure humaine. Mo, je la laissais faire, sans rien dire, n’osant ni tout à fait sourire, ni tout à fait montrer un visage trop grave, trop attristé. Je lui rendais son regard avec tendresse mais ce n’était pas mes yeux qu’elle regardait. C’étaient mon nez, mes lèvres, mon menton. Et à la fin elle demanda, mais sa voix était plate (1) et sans intonation :

    - Bonny aussi, plus jouer ?

    j’éclatai d’un rire discret, plus bas que haut, un rire émis seulement pour rassurer cette crainte singulière.

    - Mais si, Bonny jouera encore. Il n’est pas mort, Bonny ! Il se porte tout à fait bien.


    Et répéta, d’un ton impérieux :

    - Bonny aussi, plus jouer ?


    - Mais oui, Bonny aussi, un jour… mais dans longtemps, longtemps, si longtemps que ce n’est pas la peine d'y penser!


    Et quand enfin elle retrouva son souffle, je crus que – comme un nouveau-né – elle allait se mettre à hurler. Et en effet elle se mit à hurler, mais elle hurlait des mots, des « Veux pas ! Veux pas ! … » sans fin avec des grimaces si douloureuses que son frais et charmant visage triangulaire devin d’une laideur simiesque
    (sic), tout plissé et tout cramoisi.


    Elle avait murmuré : « Et Sylva ?… «  et je n’avais pas osé répondre. D’ailleurs attendait-elle une réponse ? N’en était-ce pas une que sa question ? Elle dit « Et Sylva ?… » et regarda Nanny. Et en la regardant plutôt que moi, elle sentait bien, elle devinait bien, qu’elle se heurterait à une défense plus faible. Et en effet, sous ce regard, la pauvre Nanny faiblit, elle ne put cacher son émoi ni sa peine.  Elle tendit vers Sylva ses deux bras avec une expression de pitié, d’affection consternées. Mais loin de se précipiter, la jeune fille bondit en arrière. Elle nous dévisagea l’un après l’autre, avec une espèce de haine. Sa bouche s’ouvrit, mais elle ignorait les injures.  Alors elle tourna sur elle-même et s’enfui.

     

     

    VERCORS « Sylva » - 1961 – p.222-2

     

    Texte fondamental

     le plus fondamental qui soit.

     

     

     



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  • samedi 26 septembre 2009 - par Hicham Hamza


    Coup de boule de Mathieu Kassovitz, l‘homme qui a brisé la loi du silence sur le 11-Septembre. Traité de négationniste, l’acteur-réalisateur tient tête en déposant plainte pour diffamation publique à l’encontre de quatre médias dont l’Express et le Journal du Dimanche. En exclusivité, Oumma vous révèle l’identité des deux autres.

    La caravane est passée et les nouveaux chiens de garde n’ont pas manqué d’aboyer. La semaine dernière, dans l’émission Ce soir ou jamais de Frédéric Taddeï, le réalisateur de La Haine, Mathieu Kassovitz, estimait  « obligatoirement questionnable » la version officielle du 11-Septembre après avoir dénoncé les expéditions guerrières et la « diabolisation de l‘Islam » qui avaient suivi les attentats. Au lendemain de ses déclarations, ô combien politiquement incorrectes, le trublion a été dépeint en dangereux complotiste par divers journalistes à la plume assassine, peu soucieux des nombreuses zones d’ombre de l’affaire.

    Le pompon de l’esbrouffe a été remporté par Renaud Revel, rédacteur en chef de l’Express, qui n’avait pas hésité -c’est dans l’air du temps- à comparer le comédien engagé à l’historien Robert Faurisson. Assimiler le descendant d’une famille de déportés, et parrain du collectif  Devoirs de mémoire, à un négationniste patenté, voilà qui ne manque pas de sel. Cet amalgame abject consistant à mettre sur un même plan l’analyse critique du récit politico-médiatique du 11-Septembre et la négation de la Shoah a régulièrement d’illustres défenseurs parmi les faiseurs d’opinion, tel le directeur de Libération, Laurent Joffrin, qui a repris à son compte la même escroquerie intellectuelle lors d’une interview accordée à une radio suisse.

    Propagandistes contre conspirationnistes

     Se rendant sans doute compte de sa bévue, Revel a tenté, par la suite, de relativiser, au micro de l’expert en investigation, Jean-Marc Morandini, le révisionnisme imputé à Kassovitz, en affirmant qu’il n’était pas, certes, comparable à celui relatif à la seconde guerre mondiale. Trop tard : Revel sera bel et bien poursuivi en justice. On remarquera pour l’occasion la gêne de son hebdomadaire incriminé sur le sujet, l’Express, qui a d’abord relayé vendredi à 18h l’information AFP du dépôt de plainte de manière neutre, avant de pondre, une heure plus tard, un autre papier plus orienté, sous la rubrique intitulée « conspirationnisme », où la différence de ton apparaît dès le titre de l’article : après avoir indiqué dans sa première version de l’info que Kassovitz « poursuit en diffamation », l’Express rectifie subtilement le tir en titrant dans le second papier : « S’estimant diffamé, Kassovitz contre-attaque ». Quel paranoïaque, décidément, ce Kassovitz, à « s’estimer » diffamé pour de telles peccadilles…

    Quant à la médaille de la médiocrité journalistique, nulle hésitation : le second heureux élu à la poursuite judiciaire se nomme Lilian Massoulier, auteur d’un blog sur le site du Journal du Dimanche. Ce délicat chroniqueur l’accusait, ni plus ni moins, que de « redonner des couleurs à Goebbels » en raison de l’affirmation, déclarée à l’antenne, de Kassovitz pour qui l’adage associé à la propagande nazie, « plus le mensonge est gros, plus il passe », pouvait éventuellement s’appliquer au récit conventionnel des attentats du 11-Septembre. Le JDD, ayant saisi depuis l’ampleur de la gaffe commise par leur scribouillard, a fait retirer l’article mais une capture d’écran du papier délictueux est toujours visible sur Internet.

    Facebook, plus fort que l’AFP

    La nouvelle d’un dépôt de plainte à l‘encontre de l‘Express et du JDD, annoncée de source judiciaire, a été publiée par l’AFP vendredi vers 16h. Mais cette information circulait déjà la veille, au soir, sur le web, à travers certains sites  : en effet, le réalisateur avait annoncé en primeur sur sa page Facebook, jeudi dès 19h, qu’il  « poursuit en justice 4 journalistes et leur média  pour diffamation ». Ses 600 amis sur le fameux site de réseau social ont donc appris, avant les rédactions, la contre-attaque de Kassovitz. Depuis la diffusion de l’entretien de Taddeï, celui qui « s’estime diffamé », pour reprendre l’expression fallacieuse de l’Express, n’avait pas fait de commentaire dans la presse sur ses déboires.

    Par contre, il a régulièrement utilisé Facebook pour exprimer à ses amis et fans tout le mal qu’il pensait des médias, coupables à ses yeux d’incompétence et de légèreté sur le 11-Septembre. A la date du 20 septembre, il défiait ainsi « n’importe quel journaliste et média de pouvoir prouver de façon précise et claire que la version officielle de la commission 911 est la vérité », avant d’ajouter, excédé, à l’adresse des journalistes : « Faites votre travail au lieu de baver sur ceux qui le font à votre place. Vous êtes des lâches sans éthique et sans morale ». Une rancoeur vigoureuse et ancienne : Kassovitz complète le propos sur sa page Facebook, indiquant qu’il avait « déjà dénoncé » les médias en 1997 avec son film Assassin(s) et qu’il continue, « aujourd’hui encore ». Seuls Frédéric Taddeï et Eric Zemmourdroit au doute exprimé par le réalisateur. défendront publiquement, au sein de la profession, le droit au doute.

    Au bal de l’outrance

    L’avocat de Mathieu Kassovitz, William Bourdon, a  fait également savoir à l’AFP que deux nouvelles plaintes allaient suivre dans les prochains jours. Contacté directement, le réalisateur a consenti à dévoiler à l’auteur de ces lignes, avant les autres « journalistes officiels » dont il se méfie particulièrement, une partie du mystère : les deux autres médias dans le collimateur sont France 5 et France Info. Après les groupes privés (Express-Roularta et JDD-Lagardère), c’est donc au service public d’être à son tour poursuivi en justice pour diffamation. Démarche rarissime, et courageuse de la part d’un artiste, également producteur, dont les contrats et la promotion peuvent souvent dépendre du bon vouloir de France Télévisions ou de Radio France.

    Sur la chaîne France 5, censée être dédiée à l‘éducation et au savoir , c’est la chroniqueuse Nathalie Lévy qui avait, effectivement, fait tout en finesse et en pédagogie, dans l’émission C à vous, par l’usage de ces mots  : « Kassovitz en Faurisson du 11-Septembre, ça fait froid dans le dos, quand même ! ».

    La bêtise odieuse de certains commentateurs provoque parfois le même effet glacial au niveau de l‘échine…Lors de ce débat de pacotille, s’est illustré un autre coupeur de têtes, Nicolas Poincaré, possédé par l’esprit inquisiteur de Torquemada et décidément acharné contre Kassovitz, puisqu’il a réitéré son verbiage offensif dans une émission matinale diffusée sur France Info et présentée par David Abiker, à la fin de laquelle il poussera l‘ignominie jusqu’au bout. En digne émule de Joseph McCarthy, il conclura sa diatribe en s’en prenant sournoisement au responsable de l’entretien détonant, Frédéric Taddeï, accusé sans vergogne de connivence idéologique avec le réalisateur. A noter qu’Abiker, qui reproche, de manière saugrenue, au réalisateur d’avoir mis « en débat la réalité du 11-Septembre » aura, lui aussi, utilisé sa page Facebook pour commenter le sujet du jour et caricaturer Mathieu Kassovitz, avec le recours au langage pathologique, se gaussant du « cas-sovitz »…Sur la même station de radio, Patrice Bertin, l’ex-patron de la rédaction de France Inter, n’a pas hésité, pour sa part, à traiter Kassovitz de « révisionniste »,« point de détail ». allant jusqu’à faire une allusion, à peine voilée, à Jean-Marie Le Pen et son 

    MediaDelirium Tremens

    Le délire n’a plus de limites sur certaines antennes. Sur Europe 1, le chroniqueur Frédéric Bonnaud, en tandem loufoque avec Jean-Marc Morandini, a développé le plus sérieusement du monde sa propre théorie du complot selon laquelle l’interview de Kassovitz par Taddeï était en réalité, tenez-vous bien, un coup monté pour faire de l’audience à l’antenne et du buzz sur le web. La station Lagardère comme dernier refuge d’une nouvelle espèce de conspirationnistes radiophoniques, qui l’eût cru ?

    Au-delà de ce lynchage médiatique, récurrent dès qu’une personnalité publique revendique l’exercice du doute méthodologique sur le déroulement des attentats de Manhattan et du Pentagone, il sera intéressant d’observer l’évolution de la procédure judiciaire inaugurée avec aplomb par Mathieu Kassovitz. Si la diffamation est reconnue, une jurisprudence en la matière sera établie, libérant la parole critique sur le sujet tabou ; à l’inverse, si la plainte devait être rejetée, il est à craindre que l’omerta ne se renforce, diabolisant davantage quiconque osera pointer du doigt les multiples incohérences et anomalies relatives à la mythologie officielle du 11-Septembre.

    Derrière le bras de fer qui alimentera la rubrique people, il en va surtout de la liberté d’expression en France, de ses bastions de résistance comme de sa trahison permanente par ceux, en première ligne, qui sont censés pourtant la défendre : les journalistes. « C’est l’histoire d’une société qui tombe et qui, au fur et à mesure de sa chute, se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu’ici, tout va bien, jusqu’ici, tout va bien », pourront-ils également clamer, à l’instar du narrateur du film La Haine, qui concluait la scène culte par ces mots : « Ce qui compte, c’est pas la chute…C’est l’atterrissage ». Les effondrements du World Trade Center n’ont pas fini de causer leur ravage.

    oumma.com
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  • l' "Europe" n'est pas une démocratie - j'espère que vous n'en doutez plus depuis longtemps - c'est une dictature d'une oligargie auto-proclamée.
    Rassurez-vous elle a des comptes à rendres quand-même
    Pas aux peuple bien sur !


    Par Julien, le 24 septembre 2009

    "Dans cette farce démocratique actuelle, qui sont les dirigeants, ceux qui rédigent les textes de loi qui nous tombent dessus chaque mois ? L'Europe ? Oui, mais plus précisément ? Le parlement européen ? La Commission Européenne ? Qui sont les commissaires de l'Union Européenne ? Des hommes politiques qui défendent un projet d'avenir et de bonne vie pour les Européens ? Des individus qui œuvrent pour que la démocratie en Europe soit une réalité ? Des hommes et des femmes qui luttent pour préserver les libertés des peuples, leur souveraineté, leur autonomie et leur joie de vivre ?

    Les commissaires de l'Union Européenne ne dépendent, en aucun cas, des citoyens européens, puisqu'ils sont nommés par le Conseil des ministres et ne sont donc jamais choisis par les électeurs. Pourtant, ils ont beaucoup plus de pouvoir que nos élus : députés, sénateurs et président. En effet, au fil du temps, la majorité des textes qui sont aujourd'hui votés à l'assemblée nationale sont désormais la transposition des directives provenant de la Commission européenne.

    C'est la Commission Européenne qui a le monopole de la proposition des textes législatifs. Le parlement européen peut proposer un texte, mais c'est la Commission Européenne qui décidera d'en tenir compte, ou non. Le parlement européen n'a que très peu de pouvoir sur la Commission Européenne, il peut seulement censurer son budget de fonctionnement. La Commission Européenne a un pouvoir législatif ET exécutif, chose totalement inconnue dans les démocraties parlementaires, où ce sont les députés qui votent les lois proposées par l'exécutif. C'est d'ailleurs l'un des rares aspects un tant soit peu démocratiques de nos institutions nationales. Le député est élu par le peuple et doit représenter les intérêts des Français, dans sa façon de voter les textes proposés par le pouvoir exécutif. La peur de ne pas être réélu est un moyen pour le citoyen de mettre une petite pression sur son député. Mais, dans le cas de la Commission Européenne, rien de tout cela. L'exécutif est non élu, choisi par le Conseil des ministres, et c'est lui qui valide seul ses propres lois et directives à imposer aux États membres avec l'aval du Conseil des ministres, dans les domaines suivants :
    - Santé
    - Recherche
    - Transports
    - Union douanière et marché unique
    - Politique agricole commune
    - Politique commune de la pêche
    - Protection de la concurrence
    - Union économique et monétaire
    - Citoyenneté de l'union
    - Éducation et culture
    - Protection des consommateurs
    - Protection de l'environnement
    - Politique sociale
    - Politique commune d'immigration
    - Convention de Schengen
    - Accueil des réfugiés

    Le fonctionnement de l'Europe est donc, dès l'origine, un système oligarchique, qui ne se voyait pas trop tant qu'elle ne s'occupait que d'acier, de charbon et d'agriculture, mais qui est désormais bien manifeste aux yeux des Européens. L'Europe, version Commission Européenne, est un projet économique pour maintenir et conforter les marchés des multinationales industrielles et financières au sein d'un énorme marché de consommateurs, ou devrait-on dire de veaux... 27 technocrates décident du sort de 400 millions d'Européens, sans avoir à rendre aucun compte aux citoyens de leurs décisions. Qui plus est, la Commission Européenne est chargée de négocier les traités commerciaux, pour le compte des États membres. C'est elle qui s'occupe des négociations avec l'OMC, ou le Codex Alimentarius, notamment. Les commissaires européens sont majoritairement des lobbyistes, issus du privé, qui ont comme mission de défendre les intérêts des cartels, des monopoles mondiaux. Prenons un exemple éclairant de cette dérive oligarchique : Étienne Davignon.

    Étienne Davignon est un homme politique belge qui fut ministre des Affaires étrangères de la Belgique et gérait, notamment, les rapports du royaume belge avec son ancienne colonie pétrolière Le Congo, de 1969 à 1976. De 1974 à 1976 il est président de l'Agence Internationale de l'Énergie (émanation de l'OCDE).

    Ensuite, Étienne Davignon a été commissaire de l'Union Européenne pour les marchés industriels, l'union douanière et les affaires industrielles, pendant la Commission de Jenkins de 1977 à 1981. De 1981 à 1985, il était commissaire de l'Union Européenne aux affaires industrielles et à l'énergie, pendant la Commission Thorn, et vice-président de la Commission européenne.

    Aujourd'hui, Étienne Davignon, l'ancien commissaire européen, soucieux du bonheur des peuples européens est :
    - Membre de la commission Trilatérale, du groupe de Bilderberg, depuis 1974, et du club Le Siècle.
    - Président de l'ERT, The European Round Table, le plus gros centre de lobby à Bruxelles qui regroupe les multinationales européennes et américaines.
    - Président du CSR Europe, un centre de lobby qui regroupe 80 multinationales.
    - Membre de la fondation Ditchley (organisme assez secret qui œuvre au rapprochement des industriels, des financiers et des politiques de l'Angleterre et des États-Unis).
    - Membre du directoire du think tank Centre for European Policy Studies (boîte à idée néolibérale).
    - Président de Friends of Europe un organisme de lobbying qui regroupe des multinationales européennes et américaines.

    - Au conseil d'administration de : Anglo American Mining (producteur anglo-saxon de charbon) Gilead Sciences (créateur du Tamiflu), ICI (fabricant anglais de produits chimiques), Pechiney (groupe français transformateur d'aluminium racheté par le canadien Alcan), Foamex (fabricant australien de produits en plastique), Kissinger Associates (cabinet de consultants pour multinationales, créée par le « tristement célèbre »Henry Kissinger), Fiat (fabricant de voiture italien), Suez (groupe franco-belge intervenant dans le domaine de l'électricité), BASF (L'un des piliers du sinistre IG Farben), Solvay (groupe chimique Belge), Sofina (société d'investissement belge), Recticel (société belge de produits chimique et plastique), CMB (groupe de transport maritime belge), Cumerio (société belge œuvrant dans le cuivre) SN Brussels Airlines (société belge de transport aérien), BIAC (Banque Internationale pour l'Afrique au Congo...), Pétrofina (société belge pétrolière, rachetée récemment par Total), Real Software (société informatique américaine).

    Il a été élu grand lobbyiste (ou le pire, selon le point de vue) de l'année 2007 par le Corporate Europe Observatory."

    source :
    http://www.noslibertes.org/dotclear/index.php?
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  • ceux qui ont l’habitude de téléphoner savent que la flicaille glacée, feignasse, méprisante, blindée et hypocrite du libéral-fascisme a un visage féminin.

     

    C’est d’ailleurs un métier et des « valeurs » qui leur correspond et leur conviennent tout à fait.
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