• Peu d'observateurs s'imaginaient que le Mouvement 5 Stelle puisse recueillir un quart des suffrages, comme le laissent penser les différentes projections effectuées pendant la soirée électorale.

    "C'est merveilleux, en trois ans nous sommes devenus le plus grand parti d'Italie", a réagi un Beppe Grillo étonnament posé en prenant connaissance des premières estimations.

    "Ce fut une aventure merveilleuse. Nous ferons tout ce que nous avons promis pendant la campagne", a-t-il ajouté.

    La spectaculaire percée du vote protestataire "a des conséquences bien au-delà de l'Italie", estime le groupe de réflexion londonien Demos.

    "Le succès (de Grillo) montre l'envie de changement, et les partis traditionnels seraient bien avisés de rendre au sérieux son mouvement", ajoute-t-il.

    Les Italiens ont compris que pour mettre un coup d’arrêt à l’austérité, il ne fallait pas voter pour un parti faussement socialiste comme nous avons en France et qui développe un discours pré-électoral de lutte contre l’austérité. On sait tous ce que valent les discours pré-électoraux.
    Non, les Italiens ont préféré donner leurs voix à un homme que les médias ont pointé du doigt comme étant un danger pour la démocratie. Les Italiens ont compris que si les médias disent ça, c’est que le mec en question est un vrai défenseur du peuple. 

    C’est quand même fou que les autres partis ne les aient pas vu arriver. Cela montre à quel point ces agents des banques sont déconnectés de la réalité

    A son égard, les commentaires d’opinion de la presse française sont si scandaleux et méprisants vis à vis du suffrage exprimé en Italie qu’on se demande si ce n’est pas une peur de caste qui motive leurs propos. Brice Couturier sur France-Culture ou Marcelle Padovani dans le Nouvel Obs, pour ne citer qu’eux, y affichent un immense mépris de la démocratie et n’hésitent pas à voir là les prémisses d’un nouveau fascisme, grâce à une « extra-lucidité » qui par ailleurs ne leur a pas même fait entrevoir la crise actuelle ni le marasme européen.
    Il faut redonner du sens à notre Constitution :
    "La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum".
    Sortons de l’UE.

     

    son programme (pas "poujadiste " pour un sou, tout à fait raisonnable, sérieux, même un peu technocratique ! quelques propositions discutables, voire haïssable (celle d'imposer l'apprentissage de l'anglais à tous les enfants à partir de la maternelle !), mais en général elles sont très justes, et certaines on ne peut plus justifiées et tout à fait indispensables) :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_5_étoiles

     

    Comme d'habitude la presse "voix de nos maîtres" la "Pravda" de désinformation massive le caricature, mais (moins clownesque que Berlusconi, et que Sarko !) il est tout à fait sérieux, sensé et "citoyen"

     


    Italie: Beppe Grillo, le poil à gratter de la... par afp

    **

    c'est incontestablement le meilleur en Italie "sur le marché". Mais dans l'absolu il est décevant, il n'est pas conscient de la vraie nature de l'Union Européenne, par exemple, et est encore trop naïf (et trop technocratique; et qu'est-ce que c'est que cette anglomanie ??!!); heureusement en France on a François Asselineau qui est autrement plus compétent, plus  intelligent et plus structuré ! (le point commun c'est que lui aussi subit la vindicte du pouvoir européiste/grand capital/médias voix de nos maîtres, et qu'il ne se développe que de la base du PEUPLE  par internet; aussi l'extraordinaire développement du Mouvement 5 étoiles en 3 ans seulement donne de l'espoir ! Et si l'UPR en faisait autant ? allons-y ! )

    **

     

     

    Pour avoir leur programme en détail, voyez sur Wikipédia :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_5_étoiles

    par rapport à ce qu'il y a comme offre "en magasin" en Italie, c'est le meilleur, (ou le moins mauvais), plusieurs de ses idées sont excellentes.

    (et voyez comme les bonnes idées se répandent lui aussi il veur sortir de l'Euro)

     

    Grillo est intéressant, brillant, a un charisme, une énergie, une cohérence, une éthique ... Le contraire du rabatteur Mélenchon. (quand Asselineau a dit qu'il était "les dents du rateau" pour le PS, j'ai été choqué et ai refusé de le croire, mais vu son attitudeau au soir de la présidentielle .... ) Grillo a trouvé le moyen d'éviter la traîtrise de Grillini : se retirer en cas de traîtrise. Les vrais guignols sont le pantin de Goldman Sachs, Monti, les media qui essaient de discréditer Grillo avec toute la désinformation possible comme ils ont fait avez Chavez, media qui évidemment sont silencieux sur les crimes de l'Etat du Bahrein, comme par hasard

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  •  

     

    le texte : http://esprit-europeen.fr/etudes_metapo_rossignol.html

     

    En fait comme dit cet éditorialiste bordelais l'art est le "vivant" (enfin...) témoignage du pouvoir :

    Ainsi donc, chaque fois qu’un bordelais, qui a le goût suffisamment sain pour être pris de nausée à la vue des tablos du coco Jofo, est confronté, dans la rue, à l’un d’eux, s’il a l’oreille fine, voilà ce qu’il doit s’entendre dire par le visage rondouillard et faussement jovial : “je suis là parce que tes maîtres m’ont mis ici. Si tu n’es pas content, arrache-moi et ses larbins en uniforme te frapperont, t’humilieront, t’arrêteront. On te jugera, on te condamnera, on te méprisera. Je suis le vivant témoignage du Pouvoir aussi sûrement qu’un étron à la limite du territoire d’une bête cupide et cruelle et, toi, tu n’es, comme disent les Anglo-saxons, rien d’autre qu’un underdog.”

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  • Mère Agnès-Mariam de la Croix
    Introduction à l'oraison

    OpenOffice est une ignoble saloperie !!!

     

     

    Parlons de la prière du cœur. Qu'est-ce que la prière du cœur, pourquoi l'appelle-t-on « prière du cœur » ? Parce que c'est la prière qui est réalisée à partir de l'intérieur de la personne. La différence entre cette prière et la prière orale c'est que dans l'orale je prends ma bouche et je m'adresse avec ma bouche au seigneur d'une manière entendue, d'une manière auditive.

    La « prière du cœur » - parce que c'est une prière qui a lieu à partir de l'intérieur de l'homme et vers l'intérieur, vers Dieu qui est à l'intérieur de l'homme, c'est à dire que la prière du cœur repose sur une vérité de foi qui dit que dieu habite en nus. Comment habite-t-il en nous et nous ne le voyons pas ? C'est qu'il est esprit, sa présence est une présence spirituelle. Il est vraiment présent mais au-delà de nos sens. Cette réalité nous oblige à traiter avec le Seigneur à partir de la foi et c'est ce que Jésus a proclamé à Madeleine losqu'elle a voulu le toucher après sa résurrection Ne me touche pas car je vais vers mon père et votre père Pourquoi «  e me touche pas » qu'est-ce que ça veut dire : « ne me touche pas » ? ça veut dire «  Ne me retiens pas dans ta dimension qui est une dimension mortelle et précaire » Nous sommes dans une dimension de mort, une dimension de précarité, une dimension de transition, et le Seigneur après sa résurrection ou au moment même de sa résurrection a commencé le dynamisme de l'ascension. La dynamisme de l'ascension, ce 'est pas seulement monter dans son corps au ciel. C'est qu'il est rentré avec son corps dans la dimension de l'éternité. La relation avec le seigneur n'est plus une relation à travers les sens mais dans l'esprit saint. C'est pour cela que l'oraison est une acquisition de l'esprit Saint. Comment nous pauvres créatures qui savons à peine prier, allons-nous acquérir l'esprit-Saint ? C'est ce que nous allons apprendre.

    Open Office est une infect ordure une pollution sans nom

    Quand nous rentrons à l'église ou bien dans notre cellule pour nous adonner à un moment de prière du cœur, qu'est-ce qui est de mandé ? Il est demandé de considérer notre cœur comme un temple. Pourquoi comme un temple ? Parce que le Seigneur est présent dans le temple. Là est le seigneur, là est son temple. Comment vais-je me tenir dans ce temple ? Au moins je vais être présent. Il y a une attitude intérieure qui fait que je me rends compte, que je prends conscience que je suis devant le seigneur. Et là va rentrer d'abords la confession de péchés je vais me préparer pour rencontrer le seigneur – une attitude d'humilité. Si je confesse mon péché, c'est parce que je suis devant mon sauveur. Ne jamais oublier cela. Je ne confesse pas mes péchés uniquement pour me mépriser, je confesse mes péchés pour proclamer que celui qui siège sur son trône est le père et que devant lui il y a l'agneau immolé qui est debout (Apocalypse 4) Après la confession des péchés il y a l'acte de foi où l'âme se dirige avec son attention vers celui qui est là; c'est une attitude intérieure. L'attitude intérieure c'est l'attention à une présence qui est réelle même si je ne la vois pas. C'est un acte de foi. Eu début il est difficile de rester longtemps dans cet acte d'attention. Que faire ? Il est bon d'avoir un livre, une image, un paysage de la nature sur lequel on pose son attention et à partir de là on s'élève ver celui qui est au-delà des sens. On utilise les sens pour aller au-delà des choses; la méditation pour arriver à la contemplation. La méditation, c'est lorsque notre attention a besoin de quelque chose de sensible pour être retenue. La contemplation, c'est nager dans l'océan de Dieu sans bouée. La méditation c'est la bouée. La contemplation c'est nager sans bouée. Je vais donner quelques exemples pour ceux qui ne sont pas très au courant. J'ai commencé ma prière du cœur et je suis perdue : je ne sens rien, je ne sais pas quoi faire. C'est le moment de prendre un livre ou de prendre une image ou de contempler un paysage et à partir de là travailler sur le fait que le seigneur est avec nous. Le seigneur est présent à moi, le seigneur m'aime, ce qu'il a fait pour moi durant sa vie : son incarnation, sa rédemption … Tant de thèmes qui peuvent attirer notre cœur et retenir notre attention pour monter vers le seigneur. L est bon de pratiquer cela suffisamment de temps,comme pour avoir une certaine habitude pour durer dans cette oraison du coeur. Ne pas prendre la fuite. Spiritual entertainment : on s'entretient spirituellement. La méditation, c'est presque artificiel mais très nécessaire. Artificiellement je retiens mon attention pour qu'elle se pose sur le seigneur, de n'importa quelle manière. L'important, c'est que je me rappelle du seigneur, je fais mémoire de lui. La mémoire du Seigneur ! Nos frère musulmans ont cela, ils le disent mais ils ne savent tpas ce que c'est. « N'oublie pas la mémoire de Dieu » ça vient de nos moines syriaques. « N'oublie-pas la mémoire de Dieu » c'est la μνημη ϴϵου, la mémoire de dieu – ce que les pères du désert pratiquaient à longueur de jour et de nuit fixant leur attention sur la présence de Dieu. Donc la méditation, c'est un moyen divergent, un moyen intermédiaire, un moyen direct de retenir mon attention pour que je me rappelle de Dieu. Je m'intéresse à lui. Et de cette manière – d'une manière invisible – l'âme commence à s'approcher spirituellement de Dieu. C'est pas le sensible qui compte, ce qu'elle fait dans la méditation. Ça sert, mais ça sert uniquement à l'approcher spirituellement. L'attention nous rapproche, c'est ce qu'il y a dans l'attention : « moi, j'ai fait une grande méditation, j'ai compris le ciel éthéré et le troisième ciel, et ce qu'est le jugement »... Tout ça, le contenu de ma méditation, n'est pas important. Est-ce que vous faites la différence ? Se rapprocher de Dieu par son attention, par son intérêt. Sans s'en rendre compte on approche du feu. Vous voyez ça ne fait rien qu'est-ce que je prends comme voiture. Je prends une petite peugeot, je prends une Rolls Royce, peu importe. L'important, c'est que je me suis approchée de Dieu. Petit à petit on remarquera qu'à l'intérieur de nous, on est à notre aise. Petit à petit on sentira que je suis content. Parfois on vient me dire : « j'étais dans la prière du cœur et j'ai senti que j'étais dans la paix, dans la paix, je ne voulais pas que ça finisse ». C'est la présence du seigneur qui commence à réchauffer l'âme. Quand on sent ça – on sent qu'on est heureux, on sent qu'on est content – il ne faut pas continuer la méditation. Il faut rester gratuitement en présence du seigneur. L'attention amoureuse. C'est la grande communion entre l'être humain et son Dieu, et cela est une communication de l'esprit Saint parce que l'Esprit-Saint est celui qui fait l'unité entre l'homme et dieu. Donc la prière du cœur est une mise en activité des dons du baptême. Tous les chrétiens devraient faire un temps de prière du cœur. C'est ce que Jésus a dit à la Samaritaine. Que lui-a-t-il dit ? Femme, l'heure vient et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le père en esprit et en vérité. Dieu est esprit. Ça veut pas dire que c'est un fantôme ! L'esprit, c'est une être accompli en soi qui n'a pas besoin de la matière pour être. La matière est mortelle. Elle est limitée. L'esprit est immortel et il est illimité. Quand on pense à l'esprit on sent que c'est un fantôme, ça n'existe pas parce que je ne le vois pas ; il n'existe pas. C'est exactement le contraire.

    QUESTION :Quelle position est-il bon de prendre ?
    Crevure !! Tout ce qui aide à retenir l'attention est bon. Tu peux te mette à genoux, assis, à plat ventre, sur ton dos. Celui qui va à l'oraison, c'est comme celui qui va faire un travail. On ne va pas à l'oraison comme ça, sans aucune … Non, on va en ordre déterminé parce que c'est une mise en pratique de la souveraineté de la personne sur elle-même. C'est comme quelqu'un qui rentre dans sa maison et qui a la clé. Il ouvre avec la clé, personne ne peut ouvrir cette porte sauf lui. Et quand il l'ouvre, personne ne la ferme, et s'il la ferme, personne ne l'ouvre. Ça c'est la clé de David qui a été donné à l'Église, aux apôtres, pour les péchés et qui est donnée à chaque personne pour son propre intérêt. Donc tu vois ?c'est en souverain que tu entres chez toit pour rencontrer ton Dieu. Donc quand on va avec ce courage et cette décision, ça se construit.

    QUESTION : On peut faire ça avant de se coucher ?
    Bien-sûr. Tu peux faire ça quand tu veux. Moi je donne une demi-heure à cela. C'est un rendez-vous. Et une demi-heure,ça veut dire une demi-heure,même pas une seconde avant la demi-heure je n'arrête. Parce que c'est un acte de ta volonté qui se met en œuvre, d'accord ? Et c'est un acte spirituel.

    Quand on rentre en soit, il faut savoir comment on fonctionne. Mon intérieur n'est pas quelque chose de connu pour moi au commencement. Je rentre dans un espace inconnu. Je dois m'attendre d'abords ma sensibilité : que je n'aurait pas envie, que je vais être fatigué, que je vais m'énerver, que je vais me poser des question, que je vais m'ennuyer – tous ça je dois m'y attendre. J'ai peur. Tout cela, je vais l'affronter quand je commence ma prière du cœur. Il y a plus : il y a l'imagination. Moi je veux me taire ;qu'est-ce que l'imagination ? Moi je veux me taire, et j'ai en moi quelque chose qui parle tout le temps. Il y a des souvenirs qui vont revenir, il y a des projets qui vont surgir, il y a a tente-six mille choses. Ça c'est le nerf sympathique et parasympathique. C'est m a nervosité, c'est ma nature involontaire. Je vais apprendre à faire une distance entre ça et moi. Donc moi, je suis comme un roc. Mais d'abords c'est un petit rocher. Et puis il y a le navire. Le navire est balloté par beaucoup de choses. J'apprends à prendre la corde du navire et à la mettre autour du roc de mon attention. Et puis, comme c'est un petit roc et que lamer est très houleuse, le navire va encore partir. Je m'en rends compte, je cours dans l'eau et je le ramène autour de mon rocher, de mon attention.

    On dire : à quoi ça sert, et puis est-ce une prière ? Ce qui compte, c'est l'intention. Moi, qu'est-ce que je suis en train de faire là ? Ma volonté, c'est d'être en présence du seigneur. Tout ce que je fais pendant ce temps concourt à cette intention. C'est une grande prière; je suis en train de me préparer pour entrer en communication avec mon Bien-aimé. C'est ce qui s'appelle être attentif à Dieu. L'attention, c'est donner à Dieu tout l'intérêt de notre cœur et c'est une acte d'amour. Si maintenant moi, je vous parle et que vous êtes indifférents à ce que je dis, votre intérêt, votre attention va voguer autre part, vous n'allez pas m'écouter. La présence est une présence spirituelle. C'est pas une présence corporelle. Vous pouvez être présents corporellement mais spirituellement vous pouvez maintenant voguer où vous voulez. Vous pouvez aller en Italie, en Belgique, à Saïdnaya, n'importe où. Vous comprenez ? Toujours la présence- quelqu'un qui est présent c'est une attitude spirituelle. C'est à ce niveau là qu'a lieu l'alchimie de la prière du cœur. Ma présence éclairée par la foi se transforme en une présence aimante. La lumière de la foi fait poindre dans mon cœur le feu de l'amour. Et c'est ainsi que sans trop de bruit je peux exprimer mon amour à celui qui eSt là

    Donc on va à l'oraison, ça ne fait rien si on ne sait pas comment faire. L'important,c''est de commencer. On peut eimplement être là comme des imbécileset dire : « Jésus » en essayant de faire en sorte que notre attention n'aille pas trop loin de Jésus. Prenons le temps de nous sentir à l'aise, pas tendus – pas de tension das l'oraison – dans la paix. Il est important de lire la sainte écriture car la sainte écriture est remplie de l'esprit Saint et l'esprit saint nos remplit de feu. Donc n'allons pas trop dans des considérations tellectuelles. Ça ne dérangera pas trop mai c'est mieux d'aller dans la lecture de la sainte écriture. Les prières de la sainte bible comme les psaumes,la prière du roi Ezéchias,la prière du roi Manassé, sont des mines extraordinaires pour la prière du coeur. Sur l'autel de la prière du cœur essayons que la langue liturgique soit celle de la prière. Vous voyez ? Et il est très important de mettre Marie à l'intrieur de ce temple, de considérer queMarie est l'Arche d'alliance. Marie est dans le cœur de ce temple ce que moi je voudrais un jour devenir. Elle est l'épouse. Et toute âme est de nature mariale et de nature sponsale. Donc, on va dabord à l'oraison comme si on allait au travail, mais parès on va à l'oraison comme on va aux noces. Car c'et ça, la finalité de l'oraison :c'est decélébrer les nocesdel'Agneau; et personne,et rien, et aucune oeuvre ne sont suffisants pour unir l'hommeà son Dieu si ce n'est la volonté aimante de l'homme qui répond à l'appel de dieu.Et je vous souhaite de trouver dans l'oraison de demain les prémices qui vont vous faire revenir sans cesse à ce cœur à cœur avec le Bien-aimé.

    http://www.maryakub.org/Article_introduction_a_oraison.html

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    • Et d'abord : c''est du Asselineau ! donc rien que du factuel(1), issu des sources officielles, et quand il s'agit de jugements personnels, l'expérience VECUE, pas plus, pour le reste prudence, jugement et un immense humanisme, décidément Asselineau est le seul humaniste (et le seul intègre et droit) qui reste dans le pays
      age politique français actuel ! Et donc un dossier complet, avec des chiffres, des graphiques des photos (pour voir les photos cliquer sur le lien plus bas) , un dossier sérieux, toujours replacé dans le contexte historique, historicisé, complet, humain, républicain ! et clair, pédagogique, LE dossier incontournable et non biaisé sur Chavez.

      Pour voir l'article avec les photos, c'est ici : http://upr-djamelito.blogspot.fr/2013/03/asselineau-sur-hugo-chavez.html

      (1)  On comprend mieux pourquoi FA ne passe presque jamais dans les média officiels qui n'ont de place que pour les slogans et les phrases courtes.
    Aprés lecture de cet article bien écrit et DOCUMENTÉ, Hugo Chavez ne nous est plus inconnu, et mieux, on peut se forger une opinion, allez, disons-le: objective, sur ce chef d'État, et corollairement, une opinion des média officiels, armes de destruction mentale à très grande échelle.

    • ça commence ici, je laisse la parole à François Asselineau :
      Je ne suis allé qu’une seule fois dans ma vie au Venezuela.

      C’était à l’occasion de l’inauguration d’une grande exposition de plusieurs centaines d’entreprises exportatrices françaises, baptisée « Francia 2000 », organisée par le Centre Français des Manifestations à l'Étranger, et qui se tenait à Caracas dans les tout premiers jours de mai 1993.

      Travaillant à l’époque, et depuis quelques jours, au cabinet du ministre du commerce extérieur, celui-ci m'avait demandé d'accompagner Mme Lucette Michaux-Chevry, ministre chargée de l'action humanitaire et des droits de l'homme, que le Premier ministre français avait désignée pour aller inaugurer cette exposition. Car il est d'usage qu'un membre du gouvernement fasse le déplacement dans de tels cas, pour soutenir les efforts de nos entreprises à l'exportation.

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      Début mai 1993 : Une étrange audience avec un Président de la République aux abois
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      Parmi les visites protocolaires, le programme prévoyait que la représentante du gouvernement français serait reçue en audience par le Président de la République de l’époque, M. Carlos Andrés Pérez. J’avais accompagné la ministre et l’ambassadeur de France à cet entretien.

      Cela valait le déplacement et je me le rappelle, vingt ans après, comme si c'était hier. Alors que nous fûmes reçus au Palais de Miraflores - la présidence de la République - pour une audience fixée à 15 heures, donc en milieu de journée, nous eûmes la surprise de découvrir un palais présidentiel quasiment en état de siège. Tous les volets de l'édifice étaient fermés et les tentures tirées.

      Lorsque le Président de la République du Venezuela nous reçut dans son majestueux bureau, aux hautes boiseries couleur crème de style Louis XV, et à la moquette sable sur laquelle était planté un drapeau vénézuélien, l’atmosphère était la même : volets à persienne métalliques fermés et lourds rideaux de soie bleu pâle tirés. Le chef de l’État vivait claquemuré ainsi, sous un lustre en cristal à pampilles, à la lumière électrique toute la journée.

      L’ambassadeur de France m’expliqua ensuite que cet étrange isolement résultait probablement des craintes que nourrissait le chef de l’État d’être assassiné par son propre peuple. Il est vrai qu’un tireur isolé aurait pu se cacher à quelques centaines de mètres, dans les jardins publics proches du bâtiment de la présidence de la République, et l’abattre par un fusil à longue portée en voyant son ombre passer à travers les fenêtres.

      Ambiance…

      Il faut dire qu'au moment où il nous reçut, le président Carlos Andrés Pérez avait de quoi être préoccupé.

      Carlos Andrés Pérez avait été élu Président du Venezuela une première fois en 1974 pour un mandat de 5 ans qui courut du 12 mars 1974 au 12 mars 1979. On le voit ici, solidement encadré entre les deux présidents américains Gerald Ford à droite (Président des États-Unis du 9 août 1974 au 20 janvier 1977) et James Carter à gauche (Président des États-Unis du 20 janvier 1977 au 20 janvier 1981). La Guerre du Kippour ayant provoqué le premier choc pétrolier avec un quadruplement brutal des prix du pétrole, le Venezuela et ses fabuleuses réserves pétrolières devint un élément fondamental pour Washington dans sa géopolitique de l'Or noir.
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      Années 90 : les effets dévastateurs du FMI et du « consensus de Washington »
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      Alors qu'il avait été réélu chef de l'État en 1989 avec 52,9 % des suffrages en fustigeant le « consensus de Washington », le FMI et la Banque mondiale, Carlos Andrés Pérez avait opéré sans vergogne un virage à 180° sitôt sa réélection acquise.

      Tel un François Hollande faisant campagne contre le TSCG et l'adoptant quelques semaines après son élection, sans même faire semblant de s'y opposer, le président Carlos Andrés Pérez avait imposé un plan d'austérité ultra-libéral, directement inspiré du « consensus de Washington », après avoir présenté aux électeurs le programme exactement contraire.

      Le Venezuela devint alors le théâtre des réformes présentées bien entendu comme « indispensables » par le FMI : hausses généralisées de prix, libéralisation et privatisation de l'économie, gel des salaires et réduction des dépenses publiques, devaient, paraît-il, assurer la félicité publique.


      Carlos Andrés Pérez fut réélu Président du Venezuela - avec le plein soutien des États-Unis - une seconde fois en 1989 pour un mandat de 5 ans. Il n'allait pas le terminer et dut démissionner le 21 mai 1993, trois semaines après qu'il nous ait reçus dans son bureau barricadé de la présidence de la République. On le voit ici aux côtés de son mentor américain George H. Bush, père de "W.", Président des États-Unis du 20 janvier 1989 au 20 janvier 1993.
      C'est pendant ce second mandat qu'Hugo Chávez, alors âgé de 38 ans, déclencha une tentative de coup d'État contre Carlos Andrés Pérez, le 4 février 1992. La tentative échoua et Hugo Chávez alla méditer son échec en prison pendant 2 ans. Il fut libéré le 26 mars 1994 par le Président Rafael Caldera.


      Il avait découlé de ces réformes ce qui s'en suit systématiquement, et qu'a minutieusement décrit l'Américain Joseph Stiglitz, Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel en 2001 (dit "Prix Nobel d'économie"), dans son ouvrage
      Globalization and Its Discontents , paru en 2002 et traduit en français sous le titre accrocheur La Grande Désillusion. (Livre dont je recommande au passage vivement la lecture).

      Comme Stiglitz le démontre dans cet ouvrage avec beaucoup de références historiques et d'exemples statistiques à l'appui, le FMI fait passer l’intérêt de son « principal actionnaire », les États-Unis, avant ceux des nations les moins favorisées qu’il a pourtant pour objectif théorique de servir. L'auteur démontre également, en prenant comme exemples la crise asiatique et la transition russe, que
      les politiques préconisées par le FMI aggravent presque toujours les problèmes dont il a à s'occuper, entraînant des conséquences sociales dévastatrices et un accroissement de la pauvreté.

      C'est exactement ce qui se passa au Venezuela avec la politique ultra-libérale imposée par Carlos Andrés Pérez.
      Selon les statistiques officielles de l'ONU que je suis allé rechercher dans le rapport spécifique de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) de l'ONU du 12 avril 2002, le taux de pauvreté des Vénézuéliens connut en effet un bond effarant de 1990 à 1999. "color: #0000ff;">
      Pendant cette décennie - qui couvre les présidences de Carlos Andrés Pérez puis de ses fugaces successeurs Octavio Lepage, Ramón José Velásquez et Rafael Caldera, et qui s'achève par l'accession au pouvoir d'Hugo Chávez le 2 février 1999 -, le pourcentage de pauvres au Venezuela bondit de 40,0 % de l'ensemble de la population à... 49,4 %, et cela alors même que le pays est assis sur des réserves faramineuses d'hydrocarbures.

      Le pourcentage de ménages pauvres passa quant à lui, toujours selon les mêmes statistiques onusiennes, de 34,2 % des ménages à 44,0 %.

      Au même moment,
      le nombre "d'indigents" - c'est-à-dire de personnes vivant dans la rue ou dans des bidonvilles avec moins de 1 $ par jour de revenu - explosa : de 1990 à 1999, leur pourcentage passa de 14,6 % à 21,7 % de la population générale, ce qui - compte tenu de l'accroissement démographique entretemps - représente une hausse vertigineuse de quelque + 80 %. "color: #0000ff;">
      Ce sont des données fondamentales à garder à l'esprit. Lorsque Hugo Chávez accéda au pouvoir :

      1 Vénézuélien sur 2 vivait dans la pauvreté,

      plus d'1 Vénézuélien sur 5 vivait dans l'extrême misère,

      et une toute petite oligarchie vivait dans un luxe insolent, parce que, parfaite "collabo" de la puissance américaine, elle avait monnayé ce train de vie contre la cession de l'essentiel de la rente pétrolière vénézuélienne aux grandes compagnies américaines.


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      Le Venezuela des années 90 : un pays aux inégalités révoltantes
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      Ces inégalités, qui ressortent des chiffres glacés des statistiques, se voyaient à l'œil nu. Elles ne pouvaient manquer de susciter un sentiment d'incrédulité et d'indignation pour le Français de passage que j'étais. Car, des rapides vues que j’avais pu glaner de ce très bref séjour à Caracas, il me reste en effet deux images très fortes.

      D’un côté, sur des kilomètres et des kilomètres en venant de l’aéroport, des quartiers misérables de favelas s’alignaient au bord des autoroutes, tandis que les passants très pauvres et des SDF hantaient le centre ville.

      De l’autre côté, j’avais assisté à un dîner avec la haute société vénézuélienne dans l'un des grands restaurants les plus chics de la capitale. On s’y serait cru dans un épisode de la série américaine
      Dallas: hommes en smoking à la chevelure gominée et au sourire carnassier ; femmes coiffées, maquillées et manucurées comme dans un studio d'Hollywood, se faufilant dans l’assistance avec de somptueuses robes de soirée, le cou orné de rivières de diamants ou d'émeraudes. Des vraies pierres, pas du strass.

      Précision nécessaire pour bien comprendre la situation du Venezuela (comme celle de nombreux pays latino-américains, en particulier du monde andin), une différence essentielle me sauta aux yeux : cette haute bourgeoisie vénézuélienne - que notre voyage officiel pour soutenir les exportateurs français nous amenait à rencontrer - avait essentiellement le teint blanc et du sang espagnol ; elle vivait comme séparée du reste du pays, dans une enclave mentale où l'on envoie ses enfants étudier aux États-Unis et où l'on passe ses vacances en Europe. Le petit peuple en guenilles, dont j'avais croisé le regard muet dans les rues, avait quant à lui très majoritairement le teint foncé et mat ; et ses traits révélaient le sang indien ou afro-caribéen qui coulait dans ses veines.

      Incontestablement, il n'est pas possible de comprendre la "Révolution bolivarienne" d'Hugo Chávez, et son immense succès auprès des couches les plus défavorisées du peuple vénézuélien, si l'on fait abstraction de ce contexte autant ethno-sociologique qu'économique.

      Carlos Andrés Pérez était né dans une vaste hacienda, à la frontière vénézuélo-colombienne près de la ville de Rubio, dans une famille de la moyenne bourgeoisie. Son père, Antonio Pérez Lemus, était un pharmacien et un planteur de café d'origine colombienne, dont les grands-parents, venus d'Espagne et des îles Canaries, avaient émigré au Venezuela dans les dernières années du XIXe siècle. Sa mère, Julia Rodríguez, était la fille d'un propriétaire terrien de premier plan dans la ville de Rubio.

      La famille Chávez, d'origine principalement indienne-indigène, espagnole et afro-vénézuélienne, a des ancêtres dans le centre du Venezuela, dans la région des llanos. Hugo Chávez était l'arrière-petit-fils du rebelle Pedro Perez Delgado, plus connu sous le nom de « Maisanta », qui soutint une insurrection et qui, avant sa capture en 1922, mena à la mort à la fois un ex-président vénézuélien et un gouverneur d’État.


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      La chute infamante de Carlos Andrés Pérez
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      Si le Président de la République Carlos Andrés Pérez avait donné instruction de garder nuit et jour fermés tous les volets de la Présidence de la République par crainte d'un tireur en embuscade, ce n'était pas seulement à cause de la situation économique et sociale explosive qu'il avait créée de ses propres mains, et qui fait toujours le lit de toutes les révolutions (une situation qui, soit dit en passant, se propage à l'identique actuellement à toute la zone euro).

      Non. Il y avait une autre raison, encore plus sordide : sa corruption notoire était en train de faire vaciller les institutions du pays.

      En mars 1993 en effet - c'est-à dire un mois et demi avant notre venue à Caracas -, le procureur et inspecteur général des Comptes de la République, M. Ramon Escobar Salom, avait osé porter contre Carlos Andrés Pérez des accusations de malversations, pour un montant de 250 millions de bolivars. Cette somme tirée sur le budget de l'État, qui équivalait à quelque 17 millions de dollars, devait abonder des fonds secrets au ministère de l’Intérieur. Mais elle s'était mystérieusement perdue en route, en passant justement par le secrétariat de la présidence de la République...

      Au moment précis où Carlos Andrés Pérez accordait une audience à la ministre française que j'accompagnais, il savait donc que ses jours à la tête de l'État étaient extrêmement compromis et suspendus à la décision de la Cour suprême de Justice, attendue par toute la presse dans les semaines suivantes.

      Il y avait donc, dans cette fermeture des volets et cette coupure palpable du monde extérieur, un réflexe de protection primaire et superstitieux, presque puéril. Pendant qu'il expliquait à Mme Michaux-Chevry tout l'intérêt qu'il portait au développement des exportations françaises vers le Venezuela, et qu'il balayait d'un revers de main ironique la situation intérieure de son propre pays, j'observais le caractère pathétique de cet escroc. Cela se voyait dans son regard fuyant et se sentait au timbre de sa voix : cet homme était intérieurement saisi d'effroi, il se sentait irrésistiblement entraîné vers l'abîme.

      De fait, le 20 mai suivant, soit moins de 3 semaines après cette audience, la Cour suprême de Justice du Venezuela rendit son arrêt : elle jugea que les éléments à charge étaient suffisamment graves et concordants pour qu'il y ait matière à procès. Dès le lendemain, 21 mai 1993, le Sénat suspendit Carlos Andrés Pérez de ses fonctions de Président de la République au motif, infamant s'il en est, de malversations et d'appropriation illégale.

      On apprit ensuite que cette somme aurait, en partie, servi à financer des campagnes politiques dans des pays latino-américains voisins, et notamment la campagne électorale de Violeta Chamorro, élue présidente du Nicaragua en 1990 contre Daniel Ortega et les révolutionnaires sandinistes. Bien entendu, la main de la CIA ne devait certainement pas être très éloignée de tout ce micmac.


      Le 31 août 1993, le Congrès national destitua Carlos Andrés Pérez, qui fut enfermé dans la prison
      El Junquitopuis qui fut assigné à résidence dans sa propriété personnelle, du fait de son âge, dans l'attente du jugement. Le 30 mai 1996, la Cour suprême de Justice le condamna, pour malversation aggravée, à 2 ans et 4 mois... d'arrestation à domicile.

      En 1999, remis en liberté, ce diable d'homme osa créer un nouveau parti politique. Probablement était-ce dans le but d'obtenir un siège de sénateur et d'être ainsi protégé, par l'immunité parlementaire y afférente, des nouvelles accusations de corruption qui étaient apparues entre-temps contre lui : la presse avait en effet révélé qu'il possédait des comptes secrets aux États-Unis. Le 20 décembre 2001, un tribunal de première instance de Caracas ordonna qu'il soit de nouveau assigné à résidence dans sa propriété personnelle pour le juger sur ce nouveau scandale.

      Mais l'oiseau s'était envolé en République Dominicaine. Le 3 avril 2001, Hugo Chávez, nouveau Président du Venezuela, demanda à la République Dominicaine l'extradition de l'ex-Président. Cependant, cette extradition ne fut jamais exécutée car Carlos Andrés Pérez s'était enfui pour résider en Floride, dans la ville de Miami (États-Unis).

      Naturellement, le gouvernement de Washington n'accorda jamais l'extradition de son agent Carlos Andrés Pérez et celui-ci put vivre une fin de vie luxueuse en continuant, jusqu'à sa mort survenu en 2010, à offrir un appui aux groupes opposés au président Hugo Chávez.



      Carlos Andrés Pérez réfugié dans sa somptueuse villa de Miami (Floride) au début des années 2000. C'est là qu'il mourut en 2010 - aux États-Unis donc - entouré de sa famille comme un chef de la mafia, mais sous l’opprobre de tout son peuple. Mis à part les quelques milliers de Vénézuéliens, bien sûr, qu'il avait arrosés de largesses.
      L'ancien Président vénézuélien vécut ainsi les dix dernières années de sa vie, dans le luxe misérable procuré par ses « comptes secrets », alimentés par les détournements de fonds en tout genre auxquels il s’était livré pendant qu'il était chef d’État. Alimentés, sans doute aussi, par les services américains appropriés.
      À l'annonce de son décès, les grands médias occidentaux ne lui consacrèrent que quelques lignes fort discrètes, et pas le torrent de boue qu'ils viennent de jeter sur le corps encore chaud d'Hugo Chávez...


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      2013 : les effets de la présidence d'Hugo Chávez
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      Depuis ce bref séjour de 1993, ma vie professionnelle et personnelle ne m'ont jamais donné l'occasion de retourner au Venezuela. Je n’ai donc pas eu l’occasion, ni de rencontrer Hugo Chávez, ni de me rendre compte de mes propres yeux de l’évolution du pays depuis 20 ans, et en particulier depuis qu'il a accédé à la tête de l'État le 2 février 1999.


      Si je veux me faire un jugement lucide et objectif de cet homme, à l'évidence hors du commun, qui a présidé aux destinées du Venezuela pendant 14 ans, de 1999 à 2013, j'en suis donc rendu à me fier aux statistiques de l'ONU.

      En particulier à celles de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) de l'ONU, tirées du très officiel
      "Panorama social de América Latina 2011" publié par la CEPAL en 2012 : http://www.eclac.cl/cgi-bin/getProd.asp?xml=/publicaciones/xml/1/45171/P45171.xml&xsl=/dds/tpl/p9f.xsl&base=/dds/tpl/top-bottom.xsl


      Ces statistiques, dignes de foi, dressent de façon laconique le bilan d'une décennie de gestion "chaviste" :

      le taux de pauvreté au Venezuela s'est effondré, en passant de 48,6 % de la population générale en 2002 à 27,8 % en 2010.
      "color: #0000ff;">



      le taux de "pauvreté extrême" ("indigencia" en espagnol, correspondant à moins de 1 $ de revenu par jour) est passé, sur la même période, de 22,2 % à 10,7 %. Il s'agit de ces Vénézuéliens qui vivaient dans des favelas ou dans la rue et dont le nombre m'avait tant frappé en 1993.

      le Venezuela a diminué de 58% le taux de malnutrition infantile, qui est passée de 7,7% en 1990 à 3,2% en 2009.



      le coefficient de Gini, qui mesure le degré d'inégalité de la distribution des revenus dans une société donnée, a connu, dans la même période, une évolution considérable au Venezuela est passé de 0.498 en 1999 à 0.39 en 2011, ce qui représente une réduction spectaculaire des inégalités. "color: #0000ff;">
      [NOTA : Le coefficient de Gini est un nombre variant de 0 à 1, où 0 signifie l'égalité parfaite (tout le monde a le même revenu) et 1 signifie l'inégalité totale (une personne a tout le revenu, les autres n'ont rien, cas extrême du maître et de ses esclaves). Le coefficient de Gini évolue donc dans le même sens que les inégalités : s'il diminue, c'est qu'elles diminuent, et inversement].


      Ce tableau, tiré du "Panorama social de América Latina 2011" publié par la CEPAL en 2012, fait ressortir de façon très intéressante les politiques de justice sociale des différents États d'Amérique du sud au cours des 3 périodes (de durée variable) 1990- 2002, puis 2002-2008, puis 2008-2010.

      À chaque période correspond une barre de couleur différente, de la valeur de l'augmentation ou de la diminution du coefficient de Gini, c'est-à-dire de la hausse ou de la baisse des inégalités de revenus dans la population.

      Comme on le voit de façon spectaculaire, tous les régimes alignés politiquement sur Washington et économiquement sur le FMI ont laissé croître vivement les inégalités : ce fut le cas, dans les années 90, des gouvernements d'Argentine, de Bolivie, du Brésil, du Chili, de Colombie, du Costa Rica, de l'Équateur, du Salvador, du Mexique, du Paraguay... et du Venezuela de Carlos Andres Perez.

      Le même tableau fait en revanche ressortir de façon spectaculaire les politiques de réduction des inégalités entreprises, à partir des années 2000, par les régimes plus ou moins en rupture avec le tuteur états-unien :

      Argentine, avec le Président Nestor Kirchner puis la présidence actuelle de sa veuve Cristina

      Bolivie d'Evo Morales, ami de Hugo Chávez

      Brésil de la Président Rousseef

      Équateur du Président Rafael Correa, très lié à Hugo Chávez

      Salvador du Président Mauricio Funes, du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN)

      Nicaragua du Président sandiniste Daniel Ortega

      Pérou du Président Ollanta Humala

      Uruguay du Président José Alberto Mujica

      Venezuela du Président Hugo Chávez

      Seuls deux États font exception à cette règle cynique, et seulement depuis 2008 :

      le Mexique du Président Felipe Calderon sur la dernière période de 2008 et 2010. Rappelons que cet homme, proche des Américains comme tous ses prédécesseurs, était néanmoins de formation chrétienne-démocrate et non membre du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) - cas exceptionnel pour le chef de l'État mexicain. Il était co-fondateur du Parti action nationale (PAN), d'inspiration chrétienne-sociale et membre de l'Internationale démocrate-chrétienne.

      et le Panama du Président Ricardo Martinelli sur la même période. Mais c'est sans doute parce que cet homme d'affaire, soutenu par Washington, a senti le vent du boulet : son opposante Balbina Herrera, proche de Hugo Chávez, avait été longtemps donnée gagnante dans les sondages.



      Il me semble utile de préciser que le coefficient de Gini pour la France est passé de 0,279 en 1996 à 0,299 en 2010. "color: #0000ff;">
      La France reste donc sensiblement moins inégalitaire que le Venezuela post-Chávez.

      Mais les inégalités progressent rapidement chez nous alors qu'elles ont beaucoup régressé au Venezuela sous Hugo Chávez.

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      Les grands médias occidentaux et Hugo Chávez
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      Le moins que l'on puisse dire, c'est que la mort d'Hugo Chávez n'aura pas incité les grands médias occidentaux - et notamment français - à faire preuve de bienveillance, ni même d'indulgence, vis-à-vis du défunt.


      Bien au contraire, les jours qui ont suivi l'annonce de sa mort ont été marqués par un dénigrement, voire des critiques acerbes, des médias contre cet homme, régulièrement présenté comme un "dictateur" alors qu'il s'était fait élire à chaque fois par une large majorité de Vénézuéliens.

      Pour n'en citer que deux exemples parmi bien d'autres :

      Le journal français Le Figaro a publié un titre aussi tranchant que méprisant : « Hugo Chávez, la fin d'un provocateur ». Comme si l'on pouvait résumer de ce simple qualificatif vaguement comique les 14 ans passés par Chávez à la tête du Venezuela ! "color: #0000ff;">

      Le journal français quotidien Les Échos a dressé un bilan accablant de la gestion d'Hugo Chávez. Selon le journaliste, il « laisse une économie dévastée » au Venezuela. "color: #0000ff;">

      L'adjectif « dévasté » faisant d'habitude penser aux effets d'un cyclone, d'un tremblement de terre ou d'un tsunami, j'ai regardé de plus près cet article pour saisir les arguments avancés par le journaliste pour en justifier l'emploi. Pour faire court, Hugo Chávez aurait « laissé une économie dévastée »parce que la dette publique du pays est passée de 28 à 130 milliards de dollars en 14 ans, que le déficit public a dépassé 7 % du PIB l'an dernier, et que les industries vénézuéliennes fermeraient les unes après les autres.

      J'avoue que ces arguments m'ont fait rire :

      Si Hugo Chávez a « dévasté » l'économie parce qu'il a fait grimper la dette publique de 102 milliards de dollars en 14 ans, quel verbe le quotidien Les Échos réserve-t-il alors à Nicolas Sarkozy qui a, quant à lui, fait exploser la dette publique française de quelque 700 à 800 milliards de dollars en 5 ans (5 à 600 milliards d'euros) ? Et qu'il a porté le déficit public jusqu'à 8,5 % ?

      Si Hugo Chávez a « dévasté » l'économie parce que le secteur industriel vénézuélien serait sinistré, que dit alors le quotidien Les Échos du démantèlement général de nos protections douanières et de la liberté totale des mouvements de capitaux qui nous ont été imposés par les traités européens et qui ont conduit, depuis 12 ans, à la disparition d'au moins 1/3 des heures travaillées dans l'industrie française ? Que dit le même quotidien du taux de change externe de l'euro qui, joint aux phénomènes précédents, explique que la France perd actuellement 800 emplois industriels et une usine en moyenne par jour ouvrable ?


      Cependant, ce journal - propriété du milliardaire français Bernard Arnault - étant un journal réputé sérieux, il n'ose quand même pas travestir totalement la réalité. Le journaliste reconnaît, du bout des lèvres, le succès spectaculaire remporté par Chávez en matière de lutte contre les inégalités. Mais, pour discréditer ce phénomène historique, l'article venimeux porte le titre
      « Chávez a réduit les inégalités au prix d'un échec économique. »

      Mais, comme l'a justement fait remarquer l'un des lecteurs critiques de cet article, si « Chávez a réduit les inégalités au prix d'un échec économique », que dire alors de la totalité des dirigeants européistes qui ont, quant à eux,
      augmenté les inégalités, et cela au prix d'un échec économique bien pire encore… ?
      (cf. l'évolution inquiétante, mentionnée supra, du coefficient de Gini en France)

      En bref,
      les articles de la presse française ont décidé, en guise de nécrologie, de traîner dans la boue un homme qui s'est dressé contre la mainmise politique et le racket économique des États-Unis sur son pays, et qui a sorti de la misère la plus affreuse des millions de ses compatriotes.

      En se comportant de la sorte, la grande presse française se déshonore encore un peu plus et témoigne, surtout, de qui sont les puissances qui la musèlent.


      À la différence de Carlos Andrés Pérez, le président Hugo Chávez est mort en fonctions et dans sa patrie. Derrière ses airs bravaches, il a souffert le martyre.


      Le transfert de sa dépouille, puis son enterrement, les 7 et 8 mars 2013, ont drainé des foules immenses.

      L'ampleur exceptionnelle du soutien populaire au président défunt et l'affliction réelle d'une très grande majorité des Vénézuéliens semblent avoir pris de court les responsables politiques et les grands médias du monde occidental. Car dans ce monde occidental, on ne sait plus, au fond, ce qu'est un dirigeant qui œuvre sincèrement pour le bien de son peuple, et non sous l'injonction de tel ou tel lobby bancaire ou industriel ! Il faut remonter à l'assassinat de John Kennedy le 22 novembre 1963, ou à la mort de Charles de Gaulle le 9 novembre 1970, pour retrouver des émotions populaires d'une telle envergure et d'une telle intensité.


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      La France une nouvelle fois en-dessous de tout
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      Pour ce qui concerne plus directement la France, la mort d'Hugo Chávez aura confirmé, s'il en était besoin, à quel point les actuels dirigeants français sont indignes et lâches.

      Que l'on ait aimé, ou pas aimé, Hugo Chávez,
      tout dirigeant français digne de ce nom aurait dû saisir l'importance historique de cet événement planétaire.Il aurait dû comprendre qu'il était de notre plus haut intérêt national de se rendre sur place, à Caracas, pour participer aux obsèques de Chávez et témoigner ainsi de la solidarité du peuple français avec le peuple vénézuélien et, au-delà, avec l'ensemble des peuples d'Amérique latine, tous plus ou moins bouleversés par cette mort.

      C'est ce qu'avait si bien compris Charles de Gaulle, à la fois lorsqu'il s'était rendu aux funérailles de Kennedy en 1963, nonobstant les griefs avec le gouvernement de Washington, pour montrer que le peuple français compatissait à la douleur du grand peuple américain. C'est aussi, dans des circonstances différentes, ce qu'avait fait le fondateur de la Ve République, en effectuant sa célèbre tournée latino-américaine, au printemps et à l'automne 1964.

      Ainsi donc, et comme je le faisais remarquer déjà, voici quelques jours, pour le Festival du cinéma panafricain de Ouagadougou, le Président de la République française, ou à défaut le Premier ministre, auraient dû impérativement faire le voyage de Caracas.

      Ni l'un ni l'autre n'ont fait le déplacement. Ni même, comble de l'offense vis-à-vis des nouvelles autorités vénézuéliennes, le ministre des affaires étrangères. M. Laurent Fabius a fait savoir qu'il avait des "contraintes d'agenda" qui l'empêchaient d'être présent dans la capitale du Venezuela ce vendredi 8 mars.

      Moyennant quoi, n'osant quand même pas laisser notre ambassadeur représenter la France tout seul sans autorité politique à ses côtés, le gouvernement a jugé bon de se faire représenter, à un niveau minimal, en choisissant Victorin Lurel, ministre "des Outre-mer".

      Ainsi donc, il faut que tout change pour que tout reste pareil :

      en 1993, déjà, Mme Michaux-Chevry, ministre RPR d'origine guadeloupéenne, dont le portefeuille n'avait aucun rapport avec le Venezuela, et sans aucun poids politique, avait été choisie pour aller inaugurer l'exposition Francia 2000 de Caracas et rencontrer le Président Carlos Andrés Pérez.

      vingt ans après, M. Victorin Lurel, ministre PS, lui aussi d'origine guadeloupéenne, dont le portefeuille n'a lui aussi aucun rapport avec le Venezuela, et qui n'a lui aussi aucun poids politique, a été choisi pour assister aux funérailles du Président Hugo Chávez.

      Décidément, l'UMP et le PS se comportent donc exactement de la même et détestable façon, à la fois vis-à-vis de nos compatriotes guadeloupéens - dont la participation au gouvernement consiste surtout à les charger de missions dont aucun autre ministre ne veut, dès lors qu'elles se situent dans la zone Caraïbes ; et à la fois vis-à-vis des plus hautes autorités vénézuéliennes, qui ne peuvent que prendre en très mauvaise part l'indifférence teintée de dédain avec laquelle le gouvernement français les considère.

      Ce mauvais procédé n'était au fond pas très grave de conséquences en 1993, dans la mesure où l'événement (une grande exposition commerciale) n'était guère politique et dans la mesure où le chef de l'État était un homme corrompu, honni d'une grande majorité de la population, et qui n'avait plus que quelques jours à rester en fonctions.

      En 2013, en revanche, dans la mesure où l'événement revêt une immense portée politique et symbolique, et suscite l'émotion chauffée à blanc de tout un peuple, c'est une nouvelle et véritable faute diplomatique lourde que la France vient de commettre.


      Complètement à côté de la plaque : telle a été l'attitude minable, et non dénuée de venin, de François Hollande face à la mort d'Hugo Chávez. C'est, une nouvelle fois, une véritable faute lourde diplomatique et une trahison des intérêts supérieurs de la France et du peuple français.


      Sentant quand même qu'il fallait faire et dire quelque chose, notre chef de l'État s'est fendu d'un communiqué, le 6 mars, d'une platitude non dénuée de perfidie et de réserve : « Le président vénézuélien aura profondément marqué l’histoire de son pays », a affirmé M. Hollande, avant de poursuivre fielleusement : « Le président défunt exprimait, au-delà de son tempérament et de ses orientations que tous ne partageaient pas, une volonté indéniable de lutter pour la justice et le développement. Je suis convaincu que le Venezuela saura surmonter cette épreuve dans la démocratie et l’apaisement. »

      Une chose est en tout cas certaine. C'est que, lorsque viendra le jour où il sera à son tour enterré, il ne se trouvera certainement pas grand-monde pour affirmer que François Hollande, empreint jusqu'à la moelle de l'esprit de soumission et médiocre exécuteur des basses œuvres euro-atlantistes, « aura profondément marqué l’histoire de son pays ». Ou alors ce sera pour manier l'ironie cinglante.


      Hugo Chávez se sentait libre et en droit de parler à tous les dirigeants du monde, y compris et surtout à ceux diabolisés par Washington et l'OTAN. Il le faisait d'ailleurs le plus souvent avec bonhommie, et parfois avec des débordements de truculence.
      C'est certainement cette insoumission à l'ordre atlantiste qui lui valut les foudres des grands médias occidentaux, et qui lui valent encore une opprobre post mortem.

      20 septembre 2006. Devant la 61e session de l'Assemblée Générale de l'Organisation des Nations Unies, Hugo Chávez brandit à la tribune l'ouvrage du philosophe américain Noam Chomsky intitulé en français Hégémonie ou Survie: Quête de l'Amérique pour la domination mondiale.Dans son discours, le président vénézuélien qui se présenta comme le défenseur des pauvres du continent américain, n'hésita pas à appeler le président George W. Bush « le diable ». C'est sans doute ce que Le Figaro appelle de la "provocation".

      6 mars 2013 : Trois présidents sud-américains se précipitent à Caracas pour rendre un dernier hommage à Hugo Chavez, avant même son enterrement. De gauche à droite :

      Mme Cristina Fernández de Kirchner Présidente de la République Argentine,

      M. José Alberto Mujica, Président de la République d'Uruguay (surnommé "Pepe Mujica" et connu pour être le chef d'État le plus pauvre du monde puisqu'il reverse 90 % de son salaire de 9000 euros à des ONG),

      M. Evo Morales, Président de la République de Bolivie.

      Entre la présidente argentine et le président uruguayen, on aperçoit Nicolás Maduro à l'arrière-plan, vêtu d'une veste aux couleurs du drapeau vénézuélien. Vice-président de la République, le plus proche collaborateur du défunt, il a prêté serment le 8 mars comme président par intérim, à la suite de la mort d'Hugo Chávez, dans l'attente de la prochaine élection présidentielle à laquelle il sera le candidat du Mouvement Bolivarien.
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      CONCLUSION : UN HOMME D'ÉTAT RESPECTABLE,
      DANS UN MONDE OÙ TANT DE CHEFS D'ÉTAT NE LE SONT PAS


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      Sans doute Hugo Chávez avait-il des défauts. Qui n'en n'a pas ?

      Sans doute l’ensemble de son bilan n’est-il pas sans reproche. Quel bilan est sans zone d'ombre ?

      Sans doute a-t-il parlé, parfois, un peu trop vite. Sans doute a-t-il porté des accusations un peu trop hasardeuses. Mais qui n'a jamais commis d'impair ?

      Sans doute le personnage avait-il un caractère comédien, voire cabotin. Il est vrai que ses apparitions hebdomadaires dans un programme télévisé appelé « Alo presidente » étaient singulières vues de Paris, Londres ou Berlin puisqu'il lui arrivait d'y chanter, d'y réciter des poèmes, d'y nationaliser des entreprises en direct, d'y licencier, toujours en direct, des hauts fonctionnaires ou d'y annoncer la nomination de ministres clés. C'est ce qu'il fit en 2004, en révélant le nom des nouveaux ministres des Relations extérieures et de l'Information. En lui reprochant cela, n'oublie-t-on pas un peu vite qu'il s'agissait d'un Latino-Américain, avec la culture théâtrale qui s'attache souvent à la tradition locale ?

      Mais que pèsent ces travers face au reste ?

      Hugo Chávez a fait incontestablement le bien pour la grande majorité de la population vénézuélienne, en sortant des millions de ses compatriotes de la misère sans nom où l'avaient plongé les manœuvres de Washington et les injonctions du FMI.

      Hugo Chávez fut un patriote au sens le plus élevé du terme, aimant les peuples étrangers mais pénétré de cette volonté intransigeante de souveraineté et d’indépendance nationales, dans la droite ligne des idéaux de Simon Bolivar, eux-mêmes directement hérités des idéaux de la Révolution française.

      Hugo Chávez fut d'un très grand courage puisque, pendant toute la période passée à la tête de l’État vénézuélien, c’est cette même volonté qui l'amena à s’opposer constamment à la volonté prédatrice américaine.

      Hugo Chávez fut d'un grand désintéressement personnel et fut, quoi qu'on en dise, un démocrate, puisqu'il avait même instauré le référendum révocatoire à mi-mandat.


      Homme de bien, patriote intransigeant, courageux, désintéressé et démocrate. C'est pour tout cela que l'on peut, malgré l’anachronisme et des différences éminentes, le comparer en effet à un "De Gaulle latino-américain". C'est une comparaison qui, probablement, aurait plu à l'un comme à l'autre de ces deux hommes hors du commun.


      François ASSELINEAU
      8 mars 2013


    Pour un Chavez français ! par ERTV

     

    et maintenant un des commentaires des lecteurs de cet article d'Asselineau :

    Magnifique dossier, j'en ai presque les larmes aux yeux..

    Restez comme vous êtes, soyez incorruptible.

    Vous ferez un grand président français, je n'en ai aucun doute.



      un autre :

     Un article comme on aimerait en lire plus souvent... Un subtile mélange d'anecdotes personnelles et de faits historiques pour mettre en avant ce personnage fascinant et hors du commun qu'était le président vénézuelien... Encore merci à François Asselineaupour sa vision du monde et sa faculté à nous rendre tous les jours un peu moins sot que la veille... Et tout comme pour de nombreux amis qui se sont manifestés plus avant, moi aussi je suis très fier de connaître un homme comme lui et d'appartenir à notre "communauté" tous les jours plus importante...
     
    Merci Mr ASSELINEAU en lisant vos ligne je retrouve un peu la dignité que mon pays,La FRANCE, me vole.

    un autre encore :

    Merci pour cet article honnête.
    J'ai honte de notre gouvernement de mollusques rampant soumis à l'Empire et de cette presse imbécile colporteuse de ragots.

    PS : maintenant des commentaires anonymes d'internautes sur Asselineau, dans le cadre d'une discussion sur l'infect projet européen INDECT

    • (*1 c'est dans une discussion sur le projet INDECT)
    • François Asselineau est le seul candidat qui dénonce ce projet, (*1)  renseignez vous c'est dans son programme (qui est le plus clair et le plus solide de tous, allez sur le site de l'upr ,sur le facebook de F.A., etc.) Mlp est députée européenne elle devait forcément être au courant de ce projet comme du MES mais bon le hallal c'est mieux. Quand on dénonce le système, on ne passe pas à la télé !!! F.A. ne nous prend pas pour des moutons, et est absolument contre la puce RFID implantée !!!


    • Carrément, c'est sur son programme, comme les RFID ! Asselineau en force ! Je suis adhérant et fier de m'ettre rattaché à un homme comme lui.

    •  

      Moi je ne suis pas encore adhérent, mais ça ne saurait tarder, quand je pense qu'il y a une semaine je voulais voter blanc, depuis que j'ai découvert l'upr, j'ai repris espoir.

      Vivement qu'il soient tous à égalité de temps de parole, ils vont tous pleurer, mlp la première !! :)

      Quand on pense que tout ce qu'il annonce depuis 5 ans se passe, il est grand temps qu'il ait la parole. Même Asselineau contre tous dans le même débat ferait un carnage avec ses analyses et arguments implacables.

     

    Et, pour revenir à CHAVEZ des commentaires sur lui, trouvés sur le net :

            *"Il y a des trolls sur internet, qui bossent pour l’Europe … ne pas s’étonner des commentaires négatifs … Chavez est dans nos cœurs et y restera, n’en déplaise aux suppôts de l’impérialisme libéral. Paix à son âme.
    Je veux un « dictateur » comme Chavez à la tête de la France !! On le veut tous !
    MERCI DE REMETTRE LES PENDULES A L’HEURE ET MERCI A CEDRIC BERNELAS." et moi :merci à François Asselineau   

     

           *"Ainsi donc le Peuple vénézuélien est tellement stupide que lors du coup d’état de 2002, il s’est levé d’un bloc, affirmant que la révolution bolivarienne lui avait permis de retrouver leur dignité et que les gens se battraient avec ou sans Chavez pour que les anciens exploiteurs ne viennent pas la leur reprendre.
    A moins que les films tournés pendant ces évènements ne soient des fictions avec des des centaines de milliers figurants payés avec l’argent du pétrole ?
    Et la même chose en janvier de cette année, et toujours en levant bien haut la constitution. Dix ans plus tard, ils n’ont toujours pas compris que Chavez était un horrible dictateur, et que cette dignité, cette liberté de prendre en main son destin,cette notable amélioration de leur qualité de vie, etc… la liste est longue : tout cela n’est que du POPULISME, le moyen pour Chavez de continuer à s’épuiser pour de nouvelles améliorations….pour être de nouveau élu… POPULISME, le salaud, qui fait du bien juste pour se faire élire… d’autant plus horrible qu’il se fait AIMER…
    Que voulez-vous les basses classes et tous ces indigènes et ses métis incultes que voulez-vous qu’ils comprennent à la choucroute… de là à ce qu’on se retrouve avec un nouveau peuple auquel il faudra envoyer nos armées pour le protéger en le décimant si le résultat des prochaines présidentielle montre qu’il persévère dans son erreur et ne veut pas des potes a URIBE et de leur paramilitaires pour garantir l’ordre et la sécurité démocratique en flinguant les brebis galeuses après les avoir un tantinet torturé…
    Heureusement que chez nous pas besoin de s’accrocher au pouvoir, Goldman-Sachs a assez de candidats pour créer l’alternance en attendant d’en finir avec cette fiction qu’est devenue la politique. Et pas de danger de voir des POPULISTES au pouvoir,c’est tout pour les banque rien pour le peuple,et pas de discussion, il y a l’alternance mais plus d’alternative. Quelle chance nous avons de vivre en démocratie !
    Va en Paix Hugo, toi qui as tant fait pour que le peuple auquel tu appartenais puisse vivre en paix, dans l’amour et la prospérité, une étoile dans la constellation de l’espérance."

     

    pour finir, un poème cité par Chavez lors de sa visite au Pernambouc :

    “un gallo solo no teje una mañana:

    necesitará siempre otros gallos

    uno que coja ese grito que él

    y lo lance a otro; y otros gallos

    que con muchos otros gallos se crucen

    los hilos de sol de gritos de gallo,

    para que la mañana, desde una tela tenue,

    se vaya tejiendo, entre todos los gallos,”

     

    ah, et puis : VIVE LUREL !!!

    trouvés sur un forum commentaires :

    "Ca y est, c’est la déferlante des "bôs zesprits" et des remontrances verbales ! Oh le vilain, il a dit des choses spontanées sans le filtre de la bien-pensance. Chers ennemis, puisque c’est encore nécessaire, la "menace rouge-brune" vous emmerde !! http://fr.news.yahoo.com/le-ministre-des-outre-mer-critiqu%C3%A9-pour-ses-122012750.html "

    et

    "J’ai vu la mère Parisot sur France 3 tout à l’heure, réagir aux propos (honnêtes et courageux) de Lurel sur Chavez. Elle m’a fait l’impression d’une vraie chienne enragée. J’avais vraiment envie de me pointer sur le studio pour lui coller deux claques dans le museau." 


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  • et avant de commencer je signale
    un très interessant et utile site:
    http://abu.cnam.fr/BIB/


    Sur cet item (suite du premier où se trouvent déjà 20 livres)
    actuellement  (2/11/2007) se trouvent sur cette suite sept livres ou groupe de livres:

    Le bon peuple du sang

    Le Prophète du Libéralisme
    Un si fragile Vernis d'Humanité
    Jean-Christophe
    Chroniques Martiennes
    Graham Greene
    L'occident barbare et la philosophie sauvage
    La Honte
    Marcellin Caillou

    Haro sur les fumeurs. Jusqu'où ira la prohibition ?
    Interviews impubliables
     

     

    * "Le Bon Peuple du Sang"


    Un livre de la fameuse chanteuse Brigitte Fontaine.

    Un livre âpre mais tout plein d'humanité.

    Très fort.

    En général les 2/3 des livres que j'achète, je m'apperçoit après que ce sont des navets, ou alors pas bien extraordinaires, bref des bouquins que j'aurais mieux fait de ne pas acheter; mais celui là je ne regrette pas !

     

    Un livre je crois peu connu
    * "Le Prophète du libéralisme"

    écrit sous la forme d'un pastiche du Prophète de Gibran.  Mais le thème est tout différent! (et ce prophète-là arrive et repart en hélicoptère et effectue un parcours de golf triomphant sous les yeux fascinés de ses accompagnants)

    C'est  une analyse très pénétrante (un seul chapitre me semble à côté de la plaque: l'auteur semble croire que la religion existe encore et qu'elle représente encore un danger, il n'a pas l'air de s'être aperçu qu'elle est archi morte, que les "curés" sont les premiers à être athées et psychanalystes de nos jours! et que les anticléricaux rituels ne sont que des fanatiques obsessionnels qui se croient malins de doner le coup de pied de l'âne à un cadavre refoidit et enterré (essayez s seulement d'entrer dans une église!))  de la société actuelle et de l'déologie de nos maîtres. Lisez-le, je suis persuadé que même si vous avez déjà des doutes sur la manière dont on nous "entube"  vous y découvrirez et analyserez, plein de choses dont vous n'avez pas encore conscience!

    c'est publié chez  "Mille et une Nuits" (Arthème Fayard)


    Je ne résite pas à la tentation de citer quelques phrases:

    - "Il semblait toujours imperturbable, comme s'il n'avait pas de système nerveux"

    - "L'Europe balaie enfin définitivement le pouvoir des urnes."
    - " le citoyen ne doit pas avoir de pensée propre. Les journalistes font profession de penser pour lui, le nourissent des multiples échos de notre pensée unique."
    - "et le Fascisme, Maître?
    Son fantasme sera votre meilleur serviteur. Chaque fois que le citoyen doutera de nos valeurs, vous le sonnerez comme un chien de garde. La peur du fascisme est douce à notre coeur; Elle est la clôture électrique, le leurre qui empêche les bêtes à cornes de quitter le pré."
    - "le climat d'insécurité qui justifie notre règne"
    - "le désarroi identitaire pousse les adolescents à s'intégrer, à nous d'inventer et de vendre à prix d'or l'uniforme patent de ces confréries ... A nous d'en faire les hommes-sandwichs des entreprises qui licencieront leurs pères.
    - "avoir la jouissance du temps est le pire des dangers, car elle porte à la rêverie, à la contemplation gratuite, à la réflexion stérile, aux interrogations qui ne mènent à rien... qu'ils soient toujours occupés, requis par touts les activités que nous leurs imposons....
    Veillons à ce qu'il n'y ait jamais de temps libre."
    - "Le citoyen doit se sentir coupable, éternellement coupable."
    - "Il est coupable parce qu'il n'a pas mis sa ceinture de sécurité, parce qu'il fume et détruit sa santé. Il est coupable parce qu'il n'est pas assez diplomé, pas assez flexible; Il est coupable parce qu'il est au chômage et n'arrive pas à trouver un emploi. Il est coupable parce qu'il est fonctionnaire et bénéficie d'avantages éhontés. Il est coupable parce qu'il est vieux et que le coût de ses soins et de sa retraite ruine les actifs. Il est coupable parce qu'il est jeune"
    - Et la vérité, Maître"
    "On ne demande pas au vainqueur s'il a dit la vérité""
    -  Et les retraites, Maître?
     Mon coeur saigne quand je songe à tous ces milliards qui échappent à la finance."
    - "Tous les profits doivent aller aux entreprises et tous les débits à l'Etat, c'est à dire aux contribuables.
    - "Vos soeurs ont voulu se libérer, devenir les égales des hommes; et, dans leur désarroi, elles ont réclamé le droit au travail. Nous les avons prises au mot en retenant de leur verbiage cette seule égalité dans l'esclavage. Une personne suffisait à faire vive un ménage, il en faut désormais deux. Tour de passe-passe ingénieux qui double nos profits."

    etc etc

    * "Un si fragile vernis d'humanité" de MICHEL TERESTCHENKO
    (édition La découverte/ M.A.U.S.S. 2005) NOUVEAU: COMMENTAIRES DE LECTEURS ICI  
    C'est dans la continuation de la réflexion suscité chez  Hanna Arendt, Lévinas, puis chez Zygmunt Bauman  par les évènements de l'époque nazie, et les énigmes morales qu'ils ont posés. C'est un livre, digne de figurer, non! nécessaire! dans toute bibliothèque philosophique sur le thème des doctrines morales et de la réflexion si difficile que celle-ci suscite si on veut la comprendre et la théoriser. je crois que je n'ai jamais lu un livre si interressant et exigeant sur ce sujet; c'est, de ce point de vue, à lire après qu'on ai au moins parcourus, si non étudié, et Kant, et l'Utilitarisme, Guyau, bien sûr le christianisme, et les autres doctrines morales, et sans doute aussi Lévinas, et bien sûr Zygmunt Bauman. (enfin, si on ne les connais pas encore c'est pas grâve, on les découvre en même temps qu'on lit le livre)

    Il y a plein de choses à en dire, ça suscite plein de réflexions sur le sujet. J'aurais bien voulu en écrire un commmentaire circonstancié complet; mais, non, un travail aussi important je n'ai jamais eu, et aujourd'hui moins que jamais, le courage de l'écrire, aussi mes réflexions resteront orales et au fur et à mesure de la lecture, dans mon cerveau, et donc perdues, c'est dommage, mais je n'aurai jamais la force de m'essayer de me rappeler de tout ça et de le mettre a postériori par écrit.

    « Les autres soirs où il errait merveilleusement seul, proposant voluptueusement ses idées aux murs qui les renvoyaient une fois en écho, puis les faisaient disparaître à jamais. Toute sa vie, il avait écrit des livres sur l’air des vastes bâtiments et il avait tout laissé s’envoler. » (Ray Bradbury - "Le Carnaval des Ténêbres")



    c'est un livre très riche et très interessant pour celui qui étudie en philo la théorie de la morale, et pour tout un chacun, et c'est plein et constamment basé, sur des exemples concrets qui ont défrayé la chronique: Franz Stangl, Giorgio Perlasca, le village de Chambon sur Lignon, l'expérience de Stanley Milgram, celle de la "prison de Stanford", etc etc

    Après avoir analysé, et critiqué, donc et les théories de la "sympathie" de Hutcheson, l'utilitarisme, le formalisme kantien, la morale du "sacrifice" et du déni de soi. Et suite à la réflexion suscitée par quelques exemples marquants de "personnalités altruistes" réelles (et aussi l'exemple négatif encore plus important peut-être de Stangl, des expérience de Milgram et de la"Prison de Stanford", etc, l'auteur en vient, donnant raison avec Zygmunt Bauman, au sentiment moral individuel, inéduqué, asocial, à la rigueur on serait tenté de dire Antigone-ique, mais ce n'est même pas ça, à dégager un élément important, vital: "Quelque chose que j'apppelle, faute de mieux, une "réserve intérieure", qui rend de tels êtres finalement inéducables, pour reprendre une expression que Nadejda Mandelstam emploie. .... quelque chose en l'être de farouche et de bon et qui se refuse de se soumettre, d'"inéducable" en effet. D'absolument individuel. Qui place la fidélité à soi, à ses valeurs, ... plus haut que la quête du bonheur.... Ces traits de caractères définissent ce que j'appelle, faute de mieux, .... par opposition à cette absence à soi" des éternels veaux bien sages "décents" polis, obéissant "eduqués" par la société du lieu et du temps  et à l'obéissance, à la "fadeur ambiante" (Viviane Forrester) " ou de "l'homme dans un étui" dont parle Tchékov. Et cette distinction me paraît en dire bien davantage que l'opposition entre l'égoïsme et l'altruisme. C'est le propre, en effet, d'un moi fortement structuré ... de pouvoir opposer la résistance de sa volonté inaliénable, malgré la peur, les privations, les angoisses," la culpabilisation de la part du milieu et de ses normes, malgrè le conformisme le conditionnement et la lâcheté panurgique, la peur de ne pas paraître  "normal", " à l'oppression qui transforme le plus grand nombre en une masse asservie." ... C'est l'égoïste, l'individu passif, l'executeur docile," (pensez aux gendarmes français des années 41 .... ) "le "lèche-gamelle"  qui est bien plus prompt à renoncer
    etc etc
    je ne peux pas citer ni commenter tout le livre
    Lisez-le
    NOUVEAU : site perso de M Terestchenko http://michel-terestchenko.blogspot.com/

    * "Jean-Christophe" de Romain Rolland -  Tome 1

    Tous ces classiques trop connus souvent on ne les lit pas, et c'est bien souvent un tort (par exemple "Voyage au bout de la Nuit", encore un livre que je recommande au plus haut point, surtout la première moitié, les parties sur la guerre et sur le paquebot et l'Afrique, la fin est moins interessante). Et aussi il y a des livres qui ne se révèlent pas de premier abord, qui peuvent sembler ininteressants quand on  se contente de les feuilletter, il faut les lire patiemment et alors on y découvre des trésors d'humanité.
    C'est le Cas de Jean-Christophe.
    Quelle leçon de vie, on dirait que l'auteur a tout vu tout vécu!
    Quelle conpréhension de psychologie!
    quelle tristesse! même si l'auteur et son personnage veut toujours "rebondir" (comme disent les snobinards libéral-fascistes actuels!) il n'est pas nécessaire de retenir cette morale "positive"! on peut en rester aux propos et aux sentiments désespérés (et plus lucides!).


     
     

    * "Chroniques Martiennes" de Ray Bradbury

    J'ai déjà conseillé de lui "Le Carnaval des ténèbres".
    Et je conseillerai bien aussi les nouvelles du receuil "Les Pommes d'Or du Soleil"
    Ici j'ajouterai un livre plus connu: "Les Chroniques martiennes"

    D'abord, à notre époque, ils deviennent vachement d'actualité, en ce que Ray Bradbury n'est pas seulement un poète délicat et frissonant, et un métaphysicien poignant (ce n'est pas un livre de science-fiction Les Chroniques Martiennes, ne croyez pas ça!, c'est d'abord un poème, et d'autres choses encore) mais qu'il était quelqu'un de prophétique pour la société moderne (lisez par exemple "Le Promeneur", ici en taduction en Espéranto) et qui avait bien compris la nature profonde (et la perversité profonde !) de la civilisation américaine et de ce qu'ils font et ont fait chez eux ou à l'extérieur. Dans Les Chroniques ça se voit en particulier dans les chapitres:
    "... Et la lune qui luit"
    "Tout là-haut dans le ciel"
    "L'imposition des nom"
    "Usher II"
    "morte-saison"
    "viendront de douces pluies"
    et certains sont vachement d'actualité!! et nous montrent menaces qui sont en face de nous.

    Oui, bien sûr il a fait aussi de la vie quotidienne dans ces même Etats-Unis un thème d'une intense et sensuelle poésie (à priori on ne s'en douterait pas, mais si! ça existe!) - ça se trouve déjà dans "Le Carnaval des ténèbres" - l'embêtant c'est que toutes ces choses et ces comportement qu'il décrit on peut se demander si ils existent encore, il imagine la civilisation de 2032 avec encore les même choses et comportement que dans l'Amérique des années 40 (il ne faut pas oublier que chez eux c'était bucolique! il n'y avait pas la guerre) des choses et des techniques qui d'ores et déjà en 2000 sont disparues, ou interdites et diabolisés et disparues des moeurs!....





    * "Docteur Fischer de genève" de Graham Greene

    Grahama Greene est un maître, un sommet du roman. Et son meilleur est peut-être "Le Facteur Humain" (qui se déroule dans le milieu londonien des agents des services secrets britanniques, du temps de l'URSS et de l'Apartheid)
    à moins que ce ne soit "Le ministère de la peur" (à Londres sous le "blitz")
    ce dernier est peut-être encore plus plein de suspense, d'ambiance, et de surprises ! que l'autre, mais l'autre a quelque chose d'une tragédie classique.

     

    Mais ici je vais plutôt conseiller "Le Docteur Fischer de Genève", car il n'est pas assez connu (souvenez-vous que cette rubrique était sensée attirer l'attention sur des chef-d'oeuvres injustement peu connus ).
    C'est une histoire étrange, sur, sur quoi? je ne vous le dirai pas; ça ressemble à une mystèrieuse histoire  psychologique (et d'amour), et en fait c'est un roman métaphysique allégorique.
    "C'est mieux que rien. Rien ça fait un peu peur n'est-ce pas?"



    * "L'occident barbare et la philosophie sauvage" de Eric Navet

    Très interessant. Plus tard je détaillerai, mais c'est un livre très interesant. A la fois sur le plan dépaysement, découverte de l'autre, du monde, culture, et sur ce qu'il apporte dans la connaissance ou la réflexion sur plusieurs thèmes  universels, ou dans la connaissance des religions, l'écologie, etc.
    C'est la description (intellectuellement analyste mais aussi quasiment "de l'intérieur", par ses sources et le fait que l'auteur a vécu des années au milieu d'eux) de la vie, la civilisation, les croyances religieuses des Ojibwés, le peuple amérindien qui habite tout le nord de la région des Grand Lacs, principalement au Canada, ils sont encore 100 000, c'est une des ethnies nord-américaines qui s'est le mieux "conservée". C'est écrit par un chercheur, mais ça ne jargonne pas; et c'est vraiment passionnant, de plusieurs points de vue.


    * "La Honte" de Salman Rushdie


    Peut-être le moins connu des romans de Rusdie (il est paru avant la "fatwa"!), mais selon moi le meilleur et le plus interessant. Quoi qu'on y trouve déjà le style baroque imprévisible et complexe de l'auteur, et son mélange de réalisme et de fantastique, il est plus abordable que les encore plus baroques livres qui ont suivi (il ne se serait jamais avant que ça ne se déclanche douté qu'une élucubration aussi tordue que l'intrigue des "Versets Sataniquese eut pu causer tout ce chambard!). Ce livre a un aspect psychologique universel très interessant (la honte justement! et ça nous fait aussi mieux comprendre notre monde et ce qui s'y passe actuellement), mais surtout il nous présente l'état du monde politique au Pakistan, et c'est (outre le charme du style et des intrigues, surprenantes! je ne vous en dis pas plus! je vous laisse le plaisir de la surprise, c'est du Rushdie) là son principal interêt.
    C'est visiblement un roman à clef, et un pakistanais n'aurais sans doute aucun mal à reconnaitre sous les noms de fantaisie des personnages bien connus de l'histoire récente pakistanaise; même un européen reconnait les personnages de Ali Bhutto et de sa fille, et je crois qu'il y a aussi le général Yaya Khan.
    Le Pakistan, est sans doute ce qui dans le monde moderne ressemble le plus à la République romaine ver la fin: tous ces patriciens, et ces homines novi, avec leurs familles, leur mater familiae, et leurs filles, ou fils, leurs clans, leurs âpres ambitions, leur démagogies, leur cruauté, qui vivent d'une "démocratie" assez spéciale, dans une "République" qui n'est que l'arène de leurs luttes, et de leur destin, parfois tragique.
    C'est interessant, dépaysant et passionnant.
    ce qu'on en dit sur internet


    * "Marcellin Caillou" de Sempé

    Je crois que je ne saurais pas décrire mieux en moins de mots cet admirable livre que cet anonime commentateur sur Internet:

    Une merveille. Marcellin Caillou, c'est toute la tendresse et la finesse de Sempé dans cette très belle histoire d'amitié qui traverse les générations entre deux garçons un peu à part, Marcellin le rougissant et René l'éternuant.

    J'adore.

    moi aussi


    * "Haro sur les fumeurs. Jusqu'où ira la prohibition" de Danielle Charest

    Paris, Editions Ramsay,  2008

    voici ce qu'en dit le site Spartaclop:

    "S'il est un livre à consommer sans modération, et dont l'abus est recommandé, c'est bien celui de Danielle Charest, Haro sur les fumeurs. Jusqu'où ira la prohibition ?

    Sa première vertu, et non des moindres, est de déculpabiliser le nouveau paria des temps modernes, le pauvre fumeur, écrasé par la chape de plomb des discours hygiénistes et moraux, voué à la vindicte médiatico-populaire. Sa deuxième vertu est d'aller bien au-delà du strict sujet du tabac. Danielle Charest nous démontre, dans une enquête fouillée dont elle cite scrupuleusement les sources, que l'arbre du tabac masque opportunément la forêt plus dense, moins médiatisée et moins avouable des méfaits d'industries beaucoup plus nuisibles " sans susciter de scandale ".

    Elle nous explique pourquoi les cigarettiers ont renoncé à produire une cigarette moins nocive, y dénonce le scandale de la discrimination à l'embauche des fumeurs et la répression accrue de ces derniers. Elle montre comment le marketing sanitaire associe le fumeur à un être antisocial, prédisposé à la folie, criminalisé dans ses représentations. Elle revient sur les chiffres du tabagisme passif. Elle y donne des exemples du jusqu'au-boutisme auquel on peut arriver de nos jours, aussi absurdes et excessifs que celui d'un fumoir situé dans le sous-sol d'un salon funéraire au Canada en 1980, dont un cendrier portait l'inscription : " Par respect pour nos chers morts, ne fumons pas " ! (1) Elle pointe les contradictions non résolues de certains arguments des antitabac, qu'elle reprend pour mieux les retourner comme un boomerang à la face de ces derniers."

    (1)
    pardon! ils doivent donc EGALEMENT dire: ne buvons pas! ne mangeons pas! et bien sûr ne sourions pas, ne papotons pas, ne nous mettons pas sur notre trente-et-un.
    Je veux bien qu'on tienne ce langage si dans le même temps on interdit aux gens de faire, je ne sais pas si ça se fair encore, mais ily a quarante ans il n'y avait pas un seul enterrement qui ne soit suivi par un banquet de famille. Il faut d'abord aller inscrire dans la salle des fêtes (sic) de Monchy-Cayeux : "par respect pour nos morts ne buvons pas de verre de vin" (et surtout "ne papotons tout notre saoul").

    Ca se conçoit si c'est humain et logique, ce qui se comprend ce sont les chiens qui à la mort de leur maître perdent tout appetit, ne mangent plus, se couchent sur la tombe et se laissent mourir, là oui ! d'accord (et d'ailleurs je déplore qu'il y ait si peu d'humains qui le fassent, ce qui jette un jour assez affligeant sur l'âme humaine. Mais les propos, tout à fait déplacés de ce "salon funéraire" (déjà l'institution est indécente et marque une sinistre évolution de notre société ...)  sont d'un jésuitisme d'une hypocrisie et d'un talibanisme puants !! (si j'ose dire)


    * "interviews impubliables" de Gilbert Ganne
    Interviews d'écrivains réalisés par Gilbert Ganne à alors jeune journaliste littéraire entres les années 1947 et 1952 (et ce n'est pas la partie la moins émouvante du livre, qui presque à chaque fois commence par le récit de son arrivée par le car au fin fond de tel ou tel coin de cette France qui était alors pleine, vivante et équipée ...

    Ce livre a été réédité plusieurs fois, la dernière je pense en 1975,  il faut l'acheter auprès de petits bouquiniste par l'intermédiaire de "livre-rare.com" par exemple
    http://www.livre-rare-book.com/search/current.seam
     

    on trouve
    Hervé Bazin
    de Lavarende
    Boris Vian
    Camus (le plus sympa, je trouve)
    Jouhandeau
    Cecil saint Laurent
    Sartre (...il y a un gag, je ne vous explique pas, je ne veux pas le déflorer, lisez le livre!)
    Marcel Aymé
    Jean Eiffel (le dessinateur)
    Léautaud
    etc etc,
    c'est fascinant de découvrir tous ces gens, interessant et plein d'humanité.

     

    over-blog et linux c'est de la merde







     

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  • === FLASH ! === LE GRAND FESTIVAL DU CINÉMA PANAFRICAIN DE OUAGADOUGOU S'ACHÈVE DANS L'INDIFFÉRENCE SCANDALEUSE DES AUTORITÉS ET DES GRANDS MÉDIAS FRANÇAIS.
    LA RÉCOMPENSE SUPRÊME VA AU RÉALISATEUR FRANCO-SÉNÉGALAIS ALAIN GOMIS
    Lire le dossier ici :

    Photo : === FLASH ! === LE GRAND FESTIVAL DU CINÉMA PANAFRICAIN DE OUAGADOUGOU S'ACHÈVE DANS L'INDIFFÉRENCE SCANDALEUSE DES AUTORITÉS ET DES GRANDS MÉDIAS FRANÇAIS. LA RÉCOMPENSE SUPRÊME VA AU RÉALISATEUR FRANCO-SÉNÉGALAIS ALAIN GOMIS Lire le dossier ici : https://www.facebook.com/notes/fran%C3%A7ois-asselineau/le-grand-festival-du-cin%C3%A9ma-panafricain-de-ouagadougou-sach%C3%A8ve-dans-lindiff%C3%A9renc/488614771178343

     

     

     

    Pour ceux qui ne l'auraient pas déjà vu, je renvoie ici au passage François Asselineau évoque les questions de culture et de francophonie. C'est à partir de 4min 48 : https://www.youtube.com/watch?v=3q3PudUqgkA   

    Planche Extraite de la partie culturelle du Programme de l'UPR.

     

    Alors que s'achève le 23e FESPACO dans la quasi-disparition de la France et dans le silence plein de mépris de nos grands médias, je ne peux que redire ce que je disais hautement dans notre programme.

     

    Il n'est pas normal que le cinéma maghrébin et africain n'ait JAMAIS sa place sur les grandes chaînes de télévision française. De même qu'il n'est pas normal que l'on n'y voit jamais non plus le moindre film japonais, chinois, russe, brésilien, indien, etc.  

     

    L'objectif de l'UPR n'est nullement de refermer la France sur elle-même, comme l'affirment si mensongèrement les européistes. L'objectif est au contraire de libérer les Français de la prison mentale que ces mêmes européistes leur ont imposée, en submergeant notre culture, notre télévision, notre radio de productions quasi-exclusivement de productions commerciales états-uniennes. 

     

    ci-dessous un échange sur Facebook, permet de bien comprendre le sujet :

    • J. J.  Je vais être un peu rabat-joie, mais tout de même, c'est un évènement extrêmement secondaire, dont on ne parle d'ailleurs pas en Afrique. Et c'est peut-être tant mieux, le cinéma n'a pas vraiment d'autre finalité que devenir industrie, domaine dans lequel les anglosaxons exercent déjà leur toute puissante nuisance. Et puis tout de même, en quoi la France (" avec son génie séculaire qui s'adresse à l'Universel ", vous n'avez pas eu peur de l'emphase sur ce coup ; ) ) se grandirait à participer à une cérémonie tartuffe, où des agents du spectacle en devenir reçoivent leurs trophées des mains de l'assassin de Sankara.

    • réponse de :
      François Asselineau - Union Populaire Républicaine  ---- 
      Excusez-moi mais vous n'êtes pas seulement rabat-joie, votre message se rattache exactement à ce qu'il y a de pire dans le tempérament gaulois : la critique et le dénigrement absolument systématique de tout, quitte à lancer péremptoirement des affirmations entièrement fausses.

      Contrairement à ce que vous affirmez, non, ce n'est pas du tout un "événement extrêmement secondaire". C'est le plus grand festival panafricain de cinéma, il ne se déroule que tous les deux ans - son occurrence est donc relativement rare - et pas moins de 35 États y étaient représentés par 101 films. Connaissez-vous un événement culturel en Afrique qui rassemble autant de pays ?

      Contrairement à ce que vous affirmez, c'est un événement dont on parle en Afrique, il suffit de parcourir les médias francophones du Maghreb ou d'Afrique noire pour en être convaincu. Certes, ce n'est qu'un événement culturel et l'on en parle sans doute moins, dans la population générale, que des problèmes quotidiens. Mais à cette aune, il ne faudrait parler d'à peu près rien, car à peu près rien d'autre n'a d'importance que la survie au quotidien vu d'un village du Sahel.

      Contrairement à ce que vous affirmez, le cinéma a bien une 'autre finalité que de devenir une industrie. Il a d'abord pour finalité de défendre des langues, des cultures, des visions du monde, des sensibilités, représentatives des peuples du monde. C'est justement l'un des objets de la Déclaration de Ouagadougou dont je parle dans cet article.

      Contrairement à ce que vous affirmez, ce n'est pas une cérémonie Tartuffe : il y a des quantités de réalisateurs et de pays qui sont venus se rencontrer, et c'est cela l'essentiel. L'argument politique que vous avancez est éminemment contestable car, à cette aune, il ne faudrait plus aller nulle part. Si l'on ne devait plus participer à des réunions culturelles que dans les seuls pays qui vous conviennent, où irions-nous, sachant que personne n'est d'accord sur la liste des pays fréquentables et ceux qui ne le sont pas ?

      Contrairement à ce que vous affirmez, ce n'est pas faire preuve d'emphase que d'affirmer que la France s'adresse traditionnellement à l'Universel.











    • comm de A. de Montmartre : Quant à trouver emphatique l'expression "génie français universel ", c'est regrettable : vous confondez l'emphase et le lyrisme .
      L'amour de la patrie est un sentiment élevé qui exprime la liberté , l' indépendance et l'ouverture sur le monde :  "n'ayez pas peur "   


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  •  

    une chanteuse dont le dernier succès:

     

    Brigitte Fontaine : Prohibition - Reportage
    est non seulement une dénonciation de l'enfer moderne des néo-détraqués, mais a convaincu un anglophone qu'il avait eu raison d'apprendre le français:

      commentaire sous cette vidéo :

    "I'm so glad I took French I. :)

    I enjoy this very much."

    trouvé sur Dailymotion 

    Et elle a écrit aussi


    L'enfer c'est l'État
    Le tyran public
    Et toutes les soi-
    Disant républiques

    La loi c'est tuer
    Tous les tiers États
    Fumer prohibé
    Et même en H.P.

    {au Refrain}

    Dura lex, sed lex
    Dans la pollution
    Et toutes les ex-
    -pulsions -ploitations

    Très bientôt musi-
    -que, amour, poésie
    Seront interdits
    Par tous ces maudits

    {au Refrain}

    Très bientôt musi-
    -ue, amour, poésie
    Seront interdits
    Par tous ces maudits

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  • *


    Le nouveau livre de Brigitte Fontaine 2/3 par rue89

     

    *(si quelqu'un trouve le moyen de télécharger cette vidéo, peut-il m'envoyer le fichier ?)

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  • L'UPR prend pour la première fois l'initiative de lancer une pétition ...pour faire barrage aux nouveaux projets de loi qui visent à marginaliser la langue française dans l'enseignement supérieur et la recherche.

    Cette affaire est d'une exceptionnelle gravité
    ----------------------------------------------------
    Car, sous couvert de "modernité" et de "réalisme", le prétendu "gouvernement", prétendument "socialiste", prétendument "français", représenté par Mme Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, envisage ni plus ni moins que d'autoriser les études supérieures et les examens ENTIÈREMENT en langue anglaise dans la patrie de Molière.

    À terme, c'est la destruction même de notre langue et de notre culture qui se profile inexorablement derrière ce projet de loi, pour consentir à faire de la France une colonie américaine, comme c'est l'objectif final de la prétendue "construction européenne".

    On nous demande rien moins que de saborder l'une des plus grandes langues mondiales, et d'ânonner dans la langue de McDonald's, pour satisfaire aux objectifs de "rentabilité" d'une oligarchie mondiale qui ne pèse rien face aux peuples et à l'histoire du monde.

    Notons d'ailleurs que l'américanisation, notamment de la langue, fait aussi des ravages aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie et dans de nombreux pays de l'Est. Preuve qu'après une "monnaie unique", c'est désormais une "langue unique" qui est imposée aux peuples d'Europe.

    Notons en revanche qu'il n'y a nulle fatalité : en Inde ou en Chine, par exemple, les autorités exigent que les formations se fassent dans les langues nationales, et l'Inde est même en train de rétablir l'enseignement en hindi dans tout son enseignement supérieur.

    Signez et faites signer la pétition sans crainte
    ----------------------------------------------------
    En mon nom personnel comme au nom de tous les adhérents et sympathisants de l'UPR, je vous suggère donc instamment de signer la pétition que nous avons mise en ligne sur un site spécialisé, et de contribuer à votre tour à la faire signer.

    Je prends l'engagement moral que vous pouvez le faire sans crainte.

    => D'une part parce que chaque signataire de cette pétition a le choix de rendre publics ses nom et prénom, ou au contraire de conserver l'anonymat.

    => D'autre part parce que le site par lequel nous proposons cette pétition est géré de façon totalement indépendante et s'engage formellement à ne jamais afficher ni communiquer votre adresse à qui que ce soit. Et en particulier pas à l'UPR, qui ne disposera donc pas des adresses des signataires.

    De la sorte, même les internautes qui ne partagent pas tout ou partie des analyses de l'UPR, mais qui sont néanmoins d'accord pour s'opposer au projet de loi Fioraso, peuvent signer cette pétition sans arrière-pensées ni crainte de "récupération".

    Nous avons opté pour ce système élégant afin de conserver à cette pétition toute son éthique et toute sa force : nous ne la lançons pas pour nous confectionner une nouvelle base de "prospects" ; nous la lançons pour susciter un grand mouvement d'opposition à la destruction programmée de la langue française.

    Je compte sur vous tous.

    François ASSELINEAU
    5 mars 2013

    --------------------------------------------------------------------

    Toutes les précisions sur les actuels projet et proposition de loi actuellement à l'étude sont décrites dans le détail par François-Xavier Grison, responsable national en charge des solidarités francophones, sur le site même de la pétition.

    Pour tout savoir et pour signer, c'est ici : http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_langue_francaise


     

    Photo : === FAISONS BARRAGE AU PROJET DE LOI DIT "ESR" QUI VISE A IMPOSER PROGRESSIVEMENT LA LANGUE ANGLAISE DANS L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN FRANCE ! ==> L'UPR LANCE UNE GRANDE PÉTITION POUR DEMANDER LE RETRAIT IMMÉDIAT DU PROJET DE LOI "FIORASO" ET DE LA PROPOSITION DE LOI PRÉTENDUMENT "RELATIVE À L'ATTRACTIVITÉ UNIVERSITAIRE DE LA FRANCE". ------------------------------------------------------------------------ L'UPR prend pour la première fois l'initiative de lancer une pétition pour faire barrage aux nouveaux projets de loi qui visent à marginaliser la langue française dans l'enseignement supérieur et la recherche. Cette affaire est d'une exceptionnelle gravité ---------------------------------------------------- Car, sous couvert de "modernité" et de "réalisme", le prétendu "gouvernement", prétendument "socialiste", prétendument "français", représenté par Mme Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, envisage ni plus ni moins que d'autoriser les études supérieures et les examens ENTIÈREMENT en langue anglaise dans la patrie de Molière. À terme, c'est la destruction même de notre langue et de notre culture qui se profile inexorablement derrière ce projet de loi, pour consentir à faire de la France une colonie américaine, comme c'est l'objectif final de la prétendue "construction européenne". On nous demande rien moins que de saborder l'une des plus grandes langues mondiales, et d'ânonner dans la langue de McDonald's, pour satisfaire aux objectifs de "rentabilité" d'une oligarchie mondiale qui ne pèse rien face aux peuples et à l'histoire du monde. Notons d'ailleurs que l'américanisation, notamment de la langue, fait aussi des ravages aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie et dans de nombreux pays de l'Est. Preuve qu'après une "monnaie unique", c'est désormais une "langue unique" qui est imposée aux peuples d'Europe. Notons en revanche qu'il n'y a nulle fatalité : en Inde ou en Chine, par exemple, les autorités exigent que les formations se fassent dans les langues nationales, et l'Inde est même en train de rétablir l'enseignement en hindi dans tout son enseignement supérieur. Signez et faites signer la pétition sans crainte ---------------------------------------------------- En mon nom personnel comme au nom de tous les adhérents et sympathisants de l'UPR, je vous suggère donc instamment de signer la pétition que nous avons mise en ligne sur un site spécialisé, et de contribuer à votre tour à la faire signer. Je prends l'engagement moral que vous pouvez le faire sans crainte. => D'une part parce que chaque signataire de cette pétition a le choix de rendre publics ses nom et prénom, ou au contraire de conserver l'anonymat. => D'autre part parce que le site par lequel nous proposons cette pétition est géré de façon totalement indépendante et s'engage formellement à ne jamais afficher ni communiquer votre adresse à qui que ce soit. Et en particulier pas à l'UPR, qui ne disposera donc pas des adresses des signataires. De la sorte, même les internautes qui ne partagent pas tout ou partie des analyses de l'UPR, mais qui sont néanmoins d'accord pour s'opposer au projet de loi Fioraso, peuvent signer cette pétition sans arrière-pensées ni crainte de "récupération". Nous avons opté pour ce système élégant afin de conserver à cette pétition toute son éthique et toute sa force : nous ne la lançons pas pour nous confectionner une nouvelle base de "prospects" ; nous la lançons pour susciter un grand mouvement d'opposition à la destruction programmée de la langue française. Je compte sur vous tous. François ASSELINEAU 5 mars 2013 -------------------------------------------------------------------- Toutes les précisions sur les actuels projet et proposition de loi actuellement à l'étude sont décrites dans le détail par François-Xavier Grison, responsable national en charge des solidarités francophones, sur le site même de la pétition. Pour tout savoir et pour signer, c'est ici : http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_langue_francaise ==========================================
     
    à l'inverse voici la politique culturelle de François Asselineau :
    une vidéo :
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  • "Pendant un rendez-vous officiel avec le père désespéré de n'avoir pas vu ses enfants depuis 3 ans cette enquêtrice"sociale" lui dit
    " ... et alors, de toute façon, vous n'êtes que le père ..."."

    Charmant !


    http://www.sospapa-normandie.asso.fr/

    http://aimeles.over-blog.com/article-le-bracelet-des-esclaves-60225241.html

    Male bashing can be seen as part of our Western culture, which is also reflected in children's books. It's such a normal facet of our culture that parents usually even don't get aware of such misandric tendencies. In Daily Mail William Leith states:

    A recent academic study confirmed that men - particularly fathers - are under-represented in almost all children's books. And when they do appear (...) they are  just utterly ineffectual. (…)
    And something else began to strike me as I looked at these stories - the stories I use to introduce my son to the ways of the world. Not only were they full of bad male stereotypes - deadbeat dads, absent fathers, idiots, wimps and fools - but I have been totally colluding with them. It didn't bother me at all. Until I started to think about it, it had seemed normal to me.
    (…) And it just so happens that these people, in these stories, are male. It just so happens that it wouldn't seem right, to me, if these malign, foolish or weak people were female. Somehow, they have to be male. And symbols of male inadequacy are so deeply embedded in other parts of our culture. So much so, in fact, that nobody notices it any more.

    Complete article

    LES HOMMES SONT DESORMAIS DES SOUS-CITOYENS

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  •  

    Les confucéens,  déjà il y a 2500 ans, avaient bien senti le truc, en perspicaces psychologues et « sociologues » avant la lettre, qui mettaient les soldats, les policiers et les brigands dans la même catégorie sociale, tout en bas au dernier rang de la hiérarchie des valeurs.
    Ils sentaient bien qu'ils ont si souvent la même mentalité, la même psychologie, le même comportement, ne valant pas mieux les uns que les autres, la seule différence étant que certains portent un uniforme et travaillent  pour l’Etat, et les autres pour leur propre compte.
     Mais il y a une autre différence, qui rend ceux sous uniforme en fait beaucoup plus dangereux, c’est que ceux-ci sont sûr de jouir de l’impunité, et de pouvoir mentir effrontément sans problème.

    une recherche sur internet fournit plein de témoignages récents de cela. Et bien sûr hélas ce ne sont que des goutte d'eau dans la mer ...

    conseils utiles : http://nantes.indymedia.org/article/11936

     

    "D’autres encore, les plus rusés, les mieux organisés, se tourneront vers des fonctions de pouvoir et / ou répressives ; leur permettant d’assouvir leurs perversions en toute impunité en s’entourant de la protection de la fonction, de lois et des maîtres auxquels ils assurent également en contrepartie l’impunité et l’intouchabilité." (Daniel Milan - Psychologie des bourreaux)

     

      comme dit QQ sur un forum :

     

    Les demandeurs d’emploi feraient mieux de s’unir à l’échelle européenne et former un bataillon contre le pouvoir délirant de Bruxelles plutôt que d'entrer dans la police pour aller taper sur leurs frères de galère

    On voit bien là la perversité du système qui plutôt que de fournir des emplois recréant de la croissance, pour le pays, forme les pauvres à aller taper sur d’autres pauvres – beurk! ! ! !

     

     quelques commentateurs au détour d'une discussion Internet au sujet du site copwatch expliquent le problème :

     

    • Le  à 13:12 par
      Ben... Je vais peut-être en choquer quelques-uns ici, mais personnellement je trouve le concept de "copwatch" plutôt intéressant...
      .
      Ce genre de base de données est particulièrement intéressante pour une population qui est en froid avec sa police (ainsi si elle passe dans le camp de l’oppression et que notre pays devient un état policier, ça permettra d’identifier immédiatement les collabos... J’y vois personnellement une sécurité face à ce risque de dérive).
      .
      Vous allez me répondre que c’est là la faute d’un certain nombre d’hommes politiques qui en jouant la logique du chiffre ont creusé un faussé entre les flics et nous autres civils...
      .
      C’est exact... Mais cette politique de destruction du rapport entre la population et sa police n’a pu être réalisée qu’avec la complicité passive d’un certain nombre de fonctionnaires qui se sont assis sur le code de déontologie autant par lâcheté que par paresse.
      .
      C’est un petit peu trop facile de se contenter de blâmer le politique... Et par ailleurs, ce genre de réponse de la part d’une population exaspérée par ceux qui sont censés la protéger et non pas la harceler est on ne peut plus logique.
      .
      Le mandat de la police lui est délivrée par le peuple... Et par lui seul !... Il peut donc le révoquer à tout instant.
      Il est de ce fait plutôt sain que ceux qui jouissent du droit d’user de la force pour maintenir la paix se rappellent qu’ils ont en permanence une épée de Damoclès au dessus de la tête.

    Le  à 21:26 par
    pour ma part je trouve ce site tres interessant, j ai ete victime le 4 octobre à 23h de violences policiere de la bac departemental du .ils procedaient a une interpellation sur le pas de ma porte " interpellation musclees" je leur ai demande ce qu il se passait un des 3 gardiens de la paix m a repondu je cite mot pour mot " ferme ta gueule salope, cassos vas mettre un pantalon" sur ce je suis partie au commissariat mais helas on reste solidaire , on ne m'ecoute pas, on rigole...... je pose la question la police est censee nous proteger, mais qui nous protege d'elle ?
    ce soir j ai telephone au commissariat mais on m'a dis apprend a elever tes gosses morue. tous ceci ne restera pas sans suite j'ai decide de prevenir l'IGS avec photos a l'appui il n y a aucune raison pour que tous ceci reste impuni la loi est la meme pour tout le monde que ca plaise ou pas

     

    Le  14:37 par

    J’approuve totalement copwatch, on sait que les prefets de Sarkozy incite la delation et on créé des email destinés a denoncer les voisins qui ne vous plaisent pas. On nous met des cameras dans tous les luieux publics mais pas dans les comissariats ni dans l’Elysee.

     

    Maintenant si on veut et élargir le problème et ceci de façon plus philosophique, lisons et méditons ce texte de Kant:

    L’homme est un animal qui a besoin d’un maître

    "La difficulté, que même la simple idée de cette tâche nous met déjà sous les yeux, est la suivante : l’homme est un animal qui, quand il vit avec d’autres [membres] de son espèce a besoin d’un maître. Car il abuse à coup sûr de sa liberté à l’égard de ses semblables ; et, bien qu’en tant que créature raisonnable il souhaite une loi) qui mette des bornes à la liberté de tous, pourtant, son penchant animal égoïste l’entraîne à faire exception pour lui, quand il le peut. Il a donc besoin d’un maître, qui brise sa volonté personnelle et le force à obéir à une volonté universellement reconnue, de sorte que chacun puisse être libre. Mais d’où sortira-t-il ce maître ? Nulle part ailleurs que dans l’espèce humaine. Mais ce maître est de la même façon un animal qui a besoin d’un maître. L’homme peut donc mener cela comme il veut, on ne voit pas d’ici comment il pourrait se procurer un chef de la justice publique qui soit lui-même juste ; qu’il le cherche en un particulier ou qu’il le cherche en une société de plusieurs personnes choisies à cet effet. Car chacun, parmi eux, abusera toujours de sa liberté si personne n’exerce sur lui un contrôle d’après les lois."

    (Kant, Idée d’une histoire universelle du point de vue cosmopolitique, Sixième proposition.)


    Et bien sûr des expérience récentes ont bien montré las racines humaines, psychlogiques et institutionelle de ces perversités:
    La fameuse expérience de milgram:
    http://eo.wikipedia.org/wiki/Milgram-eksperimento
    et la moins connue mais pour ce qui est de l'actualité particulièrement éclairante
    exprience de stanford
    http://eo.wikipedia.org/wiki/Stanforda_malliberejo-eksperimento


    Le problème principal est la culture d'Omerta, et de complicité mutuelle qui règne dans ces milieux. Quand un parle c'est très rare, et leur carrière est ausitôt brisée. En voici un qui l'a fait, c'est comme ça qu'on commence à pprendre quelles moeurs règnent dans ces milieux:
    http://www.dailymotion.com/video/x2tw7q_paroles-de-flic_politics

    (il faut avoir le coeur bien accroché pour regarder ça, tant on voit comme il y en a qui ont des comportements " à vomir" .....)

    Des témoignages de l'intérieur : (c'est rare!)

    http://videobaseproject.net/video81.html

    des vidéos de citoyens:
    http://www.dailymotion.com/video/x1nabn_bavure-policiere-a-mt-saintaignan
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/bavure%2Bpolice/video/x5052p_police-crs-violence-contre-journali_news
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/bavure%2Bpolice/video/x4aapu_bavure-de-flics-bourre-a-argenteuil_politics
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/bavure%2Bpolice/video/x1f8wt_bavure-policiereflashball_street
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/bavure%2Bpolice/video/xt9t2_taser-et-bavures-de-la-police-de-sa_news
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/bavure%2Bpolice/video/x1o240_violence-policiere_politics
    http://www.dailymotion.com/video/x2lwbt_enceinte-de-8-mois-tabassee-par-la_news

     http://www.dailymotion.com/video/xh51vv_repression-des-jeunes-en-france-une-honte_webcam

    Mi hontas ke mi loĝas en tia barbareca medio en kiu vere ne estas diferenco inter la polico kaj malicularo.
     

    Remarquez je livre quelques chiffres à votre méditation:

    * la Suisse a 5 fois moins de policiers par habitant que la France, et aussi 5 fois moins de crimes et délits par habitant que nous.

     

    * Etats-Unis : 16 fois plus de meurtre par habitant que la France.

     

    alors quand "certains milieux" prônent la "tolérance zéro" (sauf pour la criminalité financière !! curieusement ...)  et au nom de ça sont en train de transformer notre pauvre pays en dictature policière et Orwellienne, où toutes les valeurs de civilisation auront bientôt disparues et où le citoyen ordinaire ne sera bientôt plus qu'un bête traquée, de surcroît constamment menacée d'être victime d'une "bavure", il faudrait peut-être s'en souvenir.

     

     

    "Tout collectivité humaine a son pourcentage de brutaux, de racistes et de sadiques. La police n'y échappe pas. Le problème n'est pas tant de condamner que de prévenir et, si la prévention a échoué, de punir. La première réaction venant à l'esprit de celui qui lit le récit de ces faits détestables est de s'étonner que ces fonctionnaires brutaux ou racistes n'aient pas été repérés plus tôt écartés de toute fonction les mettant au contact du public..." Ce jugement peu amène sur la police française ne peut être soupçonné d'a priori ou de parti pris, car son auteur n'est autre que Maurice Grimaud, ancien préfet de police à Paris, notamment pendant les événements de Mai 68. S'aidant des archives qu'il a collationnées depuis une trentaine d'années, Maurice Rajsfus nous donne à lire un document implacable sur les milliers de bavures, dérives, délits ou crimes dont des policiers se sont rendus coupables, de 1968 à nos jours. Au-delà de la répression politique, sociale ou anti-immigrés, particulièrement sensible sous les ministres de l'Intérieur Raymond Marcellin, Michel Poniatowski et Charles Pasqua, ce livre rappelle utilement que, parfois, des policiers se comportent comme des délinquants ordinaires. Corps social coupé de la nation, état dans l'Etat, la police souffre du manque de formation de ses membres et de la frilosité de ses chefs et des politiques qui, bien souvent, couvrent des bavures au lieu de les réprimer sévèrement." (critique sur le livre de Maurice Rajfus "Une police hors-la-loi")

      donc : http://nantes.indymedia.org/article/11936

     

    deux citations de Traven déjà mises :

    « La polico zorgu pri paco, sed neniu pli perturbas la pacon, neniu pli molestas la homojn, neniu pli da homoj pelas en la frenezon ol la polico. Tute certe, neniu kaŭzis pli da malfeliĉo en la mondo ol la polico, ĉar ja ankaŭ la soldatoj estas nuraj policistoj. »

    « Tuj se la homoj ne apartenas al la polico, kaj tuj se ili ne volas esti enkalkulitaj al la polico, ili komencas esti tre simpatiaj estaĵoj, kiuj tute normale povas pensi kaj senti. »    

     

    ah! quand-même !

    http://mirror.chezmanu.eu/copwatchnord-idf.org/

    Et n'oublions pas, comme l'a montré l'histoire passée et l'actualité, les flics ont tous les droits : livrer les juifs aux boches et ensuite porter des insignes nazis et ensuite faire condamner ceux qui le leur reprochent !

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    2 commentaires
  •  

    Alors que le continent européen sombre dans la catastrophe économique, financière et sociale, doublée d'une crise morale et humaine, et que se profilent à l'évidence des séismes politiques majeurs, l'Islande apparaît, de jour en jour, comme un havre de paix et de prospérité retrouvée, c'est-à-dire comme le modèle à suivre.

     

    Ólafur Ragnar Grímsson, Président de la République d'Islande 

     

    ----------------------------------------------------

    L'ACTION EXEMPLAIRE DU PRÉSIDENT ISLANDAIS

    ----------------------------------------------------

     

    Écoutons comment le chef de l'État islandais fait part de son action (entretien publié par Rue89/ Le nouvel Observateur) :

     

    • QUESTION du journaliste : «  Pour ce qui est de ne pas avoir sauvé les banques, l’Islande avait-elle vraiment le choix ? Et serait-ce possible de laisser des grandes banques européennes sombrer ? »

    RÉPONSE du Président Ólafur Grímsson  : « Nos banques étaient importantes. Elles pesaient dix fois la taille de notre économie. Je ne dis pas que la taille ne compte pas. Mais si vous voulez parler en terme de taille, posez-vous la question : est-ce que le Portugal est un grand ou un petit pays ? Est-ce que la Grèce est un grand pays ou un petit pays ?

     

    Pouvions-nous faire autre chose que laisser nos banques faire faillite, c’est un débat ouvert. Mais de toute façon, cela correspondait à un choix. Ces banques étaient privées : pourquoi des entreprises dans le secteur bancaire serait-elles traitées différemment de compagnies privées dans d’autres secteurs comme les technologies de l’information, Internet, les compagnies aériennes ? Ces entreprises sont tout aussi indispensables à nos sociétés, mais on les laisse faire faillite. Même les compagnies aériennes. Pourquoi les banques sont-elles traitées comme des lieux saints ? »    

     

     

    ----------------------------------------------------------------------------

    L'ACTION EXEMPLAIRE DU PRÉSIDENT ISLANDAIS :

    N'OBÉIR QU'A L'INTÉRÊT DE LA NATION ET REFUSER TOUTE INTIMIDATION

    ----------------------------------------------------------------------------

    • QUESTION du journaliste : «  La réponse traditionnelle, c’est que leur faillite peut en entraîner d’autres et mettre le système financier à terre : il y a un risque systémique ».

     

    RÉPONSE du Président Ólafur Grímsson  : « Ça c’est l’argument avancé. Mais regardez ce qui s’est passé en Islande avec l’affaire Icesave. Le gouvernement britannique et le gouvernement néerlandais, soutenus par l’Union européenne, voulaient que le contribuable islandais rembourse les dettes de cette banque privée, au lieu de laisser le syndic de liquidation être responsable de ces dettes.

     

    J’ai alors fait face à un choix : fallait-il soumettre la question au référendum ? Une armée d’experts et d’autorités financières me disaient : si vous autorisez les gens à s’exprimer, vous isolerez financièrement l’Islande pour des décennies. Le scénario catastrophe serait sans fin...

     

    J’étais devant un choix fondamental entre les intérêts financiers d’un côté, et la volonté démocratique du peuple de l’autre. Et je me suis dit : la partie la plus importante dans nos sociétés – et je le dis aussi à mes amis européens –, ce ne sont pas les marchés financiers. C’est la démocratie, les droits de l’homme, l’État de droit.

     

    Quand nous sommes face à une crise profonde, que ce soit la crise islandaise, ou la crise européenne, pourquoi ne laisserions-nous pas l’élément le plus important de nos sociétés guider la voie à suivre ? C’est ce que j’ai fait.

     

    Nous avons organisé deux référendums. Et dès le premier trimestre après le référendum, l’économie a redémarré.   Et depuis, ce redressement se poursuit. Maintenant nous avons 3% de croissance, l’une des plus élevée d’Europe. Nous avons 5% de chômage, l’un des taux les plus bas. Tous les scénarios de l’époque, d’une faillite du système, se sont révélés faux.

     

     

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    ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    LA MARIONNETTE EURO-ATLANTISTE INSTALLÉE À L'ÉLYSÉE 

    N'A ACCORDÉ QUE 35 MINUTES MONTRE EN MAINS POUR ÉCOUTER LE PRÉSIDENT ISLANDAIS   

    ------------------------------------------------------------------------------------------------

     

    Le témoignage qui précède est clair comme du cristal : si l'Islande a été sauvée et si son économie redémarre rapidement tandis que le peuple islandais n'a pas vraiment perdu son niveau de vie, c'est pour deux raisons très simples : 

    • d'une part, l'Islande a refusé de renflouer les banques avec l'argent des contribuables et les a laissé faire faillite ;
    • d'autre part, l'Islande a pu procéder de la sorte parce que c'est un État souverain qui ne fait partie ni de l'Union européenne ni de l'euro et qui n'a aucun ordre à recevoir ni de la Commission européenne ni de la BCE.

     

    C'est ce témoignage que le président islandais est venu dire à François Hollande à Paris. Seulement voilà. Le locataire de l'Élysée n'a accordé à Ólafur Grímsson que... 35 minutes pour en parler.

     

     

    Et pourquoi cela ? Parce que François Hollande n'est qu'un pantin désarticulé, complètement pieds et poings liés à l'oligarchie euro-atlantiste et aux intérêts du monde bancaire.

     

    Cepseudo "socialiste" ne peut pas imaginer un instant reprendre le pouvoir et l'exercer dans l'intérêt du peuple français puisqu'il n'a été élu à l'Élysée que grâce au soutien de en sous-mains de ces puissances qui lui ont ouvert tout grand tous les médias.

     

    Notons que c'est cette oligarchie euro-atlantiste qui avait soutenu Nicolas Sarkozy en 2007, et qui a d'ores et déjà prévu de soutenir François Fillon ou Jean-François Copé en 2017, puis Manuel Valls en 2022, etc., dans le cadre de ces "alternances" bidons destinées à tromper l'exaspération populaire.

     

     

     1er février 2013 : François Hollande est "enfariné" par une femme d'une quarantaine d'années pendant son intervention lors de la réunion publique organisée par la Fondation Abbé Pierre, au Parc des Expositions, porte de Versailles, sur le mal-logement. La manifestante ne supportait sans doute plus le cynisme et le mensonge permanents de ce pseudo "socialiste" qui prétend faire ses bonnes œuvres comme une dame patronnesse, mais qui laisse 1500 Français de plus basculer chaque jour sous le seuil de pauvreté calculé par l'INSEE. Au même moment, les grandes banques accumulent des profits de plus en plus pharaoniques.

     

     

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    CONCLUSION : L'ACTION DU PRÉSIDENT ISLANDAIS PRÉSENTE DES POINTS COMMUNS

    AVEC LE PROGRAMME QUE VEUT METTRE EN ŒUVRE L'UPR

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    En conclusion, s'il faut toujours se garder de toute analogie excessive car les situations des pays ne sont jamais identiques, je rappelle néanmoins que le programme que j'ai présenté le 3 décembre 2011 présente plusieurs points communs avec celui appliqué en Islande :

     

    • tout d'abord, le refus de l'intimidation intellectuelle et du terrorisme médiatique. Comme l'a souligné le président islandais dans l'entretien ci-dessus, "tous les scénarios de l’époque, d’une faillite du système, se sont révélés faux". Je ne dis pas autre chose lorsque je mets en garde mes auditeurs lorsqu'ils m'interrogent sur les "risques" d'une sortie de la France de l'euro et de l'UE : ces risques sont infiniment plus faibles et moins dangereux que les risques - déjà avérés !! - de rester dans le désastre européiste. Seul le matraquage médiatique permanent leur fait croire le contraire.

     

    • ensuite, l'organisation d'un référendum sur la question de la dette. Tout comme en Islande, le programme de l'UPR propose qu'un grand débat national ait lieu sur la question de la dette publique et que ce soit au peuple français de trancher ce qu'il compte en faire.

     

    • également, des réformes constitutionnelles destinées à donner au peuple français bien plus de contrôle sur leurs élus et leur démocratie :
    • instauration du référendum d'initiative populaire,
    • reconnaissance pleine et entière du vote blanc (avec annulation de l'élection si le vote blanc arrive en première place et interdiction dans ce cas aux mêmes candidats de se représenter à l'élection suivantes),
    • dépolitisation et professionnalisation du Conseil Constitutionnel, transformé en Cour Constitutionnelle,
    • saisine de cette Cour ouverte à des groupes de citoyens,
    • inéligibilité à vie des élus condamnés pour corruption,
    • réintroduction dans la Constitution française des crimes de "haute trahison" et de "complot contre la sûreté de l'État",
    • interdiction d'exercer plus de 2 fois un même mandat (sauf celui de maire pour les plus petites communes),
    • interdiction de cumuler les revenus des plusieurs mandats électifs,
    • inscription dans la Constitution d'une liste de services publics non privatisables par nature (Poste, SNCF, EDF-GDF, autoroutes, réseaux d'eaux, 1ère et 2ème chaîne de télévision de service public, ...)
    • nationalisation de toute banque bénéficiant d'une aide publique

    (cf. notre programme http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/presidentielles/Programme-Liberation-Nationale.pdf )

     

    • enfin la sortie de l'UE et de l'euro. Cela n'a, à vrai dire, pas fait parti de l'action du président Ólafur Grímsson puisque l'Islande a toujours refusé d'entrer dans l'UE et bien entendu dans l'euro. Mais la situation de l'Islande, tout comme la situation économique et sociale des autres États qui ont refusé l'UE (Suisse et Norvège), ou même de ceux qui ont refusé l'euro (Suède et Danemark), prouvent que non seulement il y a une vie en dehors de l'UE et de l'euro, mais que c'est une vie plus heureuse. Y compris pour des petits pays.

     

    François ASSELINEAU

    1er mars 2013

     

     


     

    => VOUS AUSSI, REFUSEZ L'INTIMIDATION !

     

     

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    Dans notre société sous surveillance constante, on peut se laisser aller à rêver qu’il est encore possible de passer inaperçu. L’artiste new-yorkais Adam Harvey, lui, a décidé de réaliser ce fantasme. Il vient de dévoiler une ligne de vêtements drone-proof, qui masquent la chaleur dégagée par leurs propriétaires.

    Ceux-ci deviennent indétectables par des caméras thermiques, qu’elles soient installées sur des drones – ils seront 30 000 à surveiller les civils aux Etats-Unis en 2020 – ou dans la rue. En plus d’une cape dotée d'une capuche qui dissimule la chaleur humaine, Adam Harvey propose une chemise qui protège des rayons X et un gadget qui empêche le téléphone d’être repéré par GPS. Ce n’est pas la première fois qu’il cherche des moyens d’échapper à Big Brother, rappelle le magazine américain Foreign Policy sur son site Internet. La thèse qu'il a soutenue à l'université de New York étudiait déjà comment déjouer les logiciels de reconnaissance faciale.

     

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    http://diktacratie.com/la-dette-publique-une-affaire-rentable/

     

     

     

    avec François Asselineau, retour au financement normal de l'Etat

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  • Henri Barbusse au détour d'une de ses nouvelles a trouvé cette formule, si juste et si profonde en parlant d'un chien :


    « ...,lui dont je me suis si souvent servie comme d'un bon jouet noir et fraternel »

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     Le paradigme de la femme était autrefois la mère. Maintenant ce n’est plus le cas, être une mère c’est considéré comme humiliant et dégradant. Le paradigme de la femme maintenant c’est la putain. Si ! C’est à dire d’une femme qui n’est pas capable d’éprouver un sentiment, à part le mépris, et le désir de se faire du fric, et qui a la compétence à « se vendre » comme les cadres sup dans les cabinets de « ressources humaines ». Bien sûr, c’est un paradigme, la plupart ne sont pas prostituées strictement parlant, car il y a d’autres formes de prostitution plus rentables pour se faire un max de blé : publicitaire par exemple, ou journaliste.

     


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  • il est étonnant de voir à quel point les gens refusent de voir la vérité d'une affirmation de l'historien anglais du XIXè siècle H.T. Buckle, pensée pourtant incontournable, et insoutenable (c'est peut-être pour ça).

     

    « Si l’immortalité n’existe pas, alors il importe peu que quelque chose d’autre soit vrai ou faux. »

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  • Il y avait ses cheveux, qui étaient clairsemés et elle gueulait quand je les bougeais,
    « où sont allé ses cheveux ? »– ah, oui, avec le reste ……

    à travers ses yeux il y avait un regard, quelqu’un qui me regardait, ce n’était pas des boules de matière froide - Je n’ai pas touché ses paupières. Si on les touchait il n’y aurait personne à regarder. Ses doigts étaient raides, et ses lèvres froides – pourtant, quand je les tenais au cinéma…

    - « Je crois que je vais vomir » a-t-elle dit ……..

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