• quand on pense à la spectaculaire transformation qui s'est opéré en moins d'une décennie on reste pantoi,

    et effrayé, épouvanté, devant le degré de soumission, l'âme d'esclave, des français (ça a été beJe rappelle qu'en 1975 Simone Veil en présentant son projet de loi réstreignant l'usage de la cigarette dans certains lieux, avait juré ses grands dieux que jamais il ne serait question de l'interdire dans les cafés, restaurants, etc.aucoup plus vite que pour les habituer à accepter le service militaire obligatoire : il y avait bien fallu une génération entière et des tonnes de gendarmes et de répression, plus des milliers de sermons des curés aux ordres - comme toujours ! - il y a eu énormément de refus et de révolte, pendant longtemps)

    Quand je suis arrivé à l'IA en 1987 par exemple on fumait partout, dans les cafés un non fumeur n'aurait pas eu intérêt à rouspéter il se serait fait regarder de travers, le premier bureau où j'ai travaillé était un vrai fumoir, empesté comme on ne peut pas imaginer, et j'ai du choisir quand on a réorganisé les bureaux en 4 celui où personne ne fumait. Plus tard on a interdit de fumer dans les bureaux, alors tout le monde allait à la cafétéria. Ensuite, même les couloirs et la cafétéria ont été interdits, c'est à dire c'est là que le balancier est tombé du côté de la persécution et du refus de toute liberté et de toute vertu sociable .....

    Puis même les cafés et les bureaux de tabac (mais par contre les trottoirs sont toujours aussi empestés par les émanations des voitures et les micro-particules diésel bien plus dangereuses que le tabac, et contrairement aux cafés, aller sur un trottoir ce n'est pas un choix, mais une obligation. Pareil pour la campagne qui est devenue un nid à cancers et à leucémies, avec tous les traitements de toxiques agricoles, j'ai connu trois personnes qui en sont mortes.) Maintenant, inutile de vous faire un dessin, les fumeurs sont réduit à l'état de parias comme les juifs sous les lois de Vichy, ils n'ont plus le droit de seulement entrer nulle part. Et les gens obéissent, tous, sans broncher !!!! (quand on se souvient de leurs comportement vingt ans avant c'est positivement incroyable, tout ça par la simple soumission devant le règlement ! ou le sentiment de culpabilisation entonné dans le crâne ?) sans rechigner spontanément.

    Ills vont,comme les juifs avaient tous bien gentiment accepté de coudre de leurs propres petites mains une étoile jaune sur leurs vêtements, pour ne pas être en infraction avec la loi, parce qu'un citoyen bien discipliné doit faire comme ça, les fumeurs comme du bétail à la bétaillière vont fumer dans le froid sous la pluie (je ne vois pas le plaisirs que ça peut encore avoir dans ces conditions) sous les regard méprisant des aryens, pardon ! Des non-fumeurs haineux et bien-pensants.

    Et ça degré par degré mais en pas plus de dix ans - en 1990 et quelques années encore après, malgré les tonnes de propagande déjà, c'était encore la pleine liberté, et de facto le règne (arrogant même !) des fumeurs partout – c'est fou !
    Et affolant !
    Très inquiétant. …..

    Je rappelle qu'en 1975 Simone Veil en présentant son projet de loi restreignant l'usage de la cigarette dans certains lieux, avait juré ses grands dieux que jamais il ne serait question de l'interdire dans les cafés, restaurants, etc.

    Quelle va être la prochaine ????

    Dont on sait déjà que les gens vont s'y plier, biens soumis, avec leur gentille petite âme d'esclave .....

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  • Achever les vieux pour piquer l'héritage

    Telle est la motivation principale de la loi euthanazique en cours de vote à l'Assemblée Nationale.

    De grandes consciences nous parlent sur un ton compassé d'un sujet "difficile", de la "fin de vie" ; il y a en effet une difficulté, et même une impossibilité : concilier une apparence de respectabilité et de légalité avec des décisions véritablement criminelles.
    La question n'est pourtant pas "difficile" : la Loi de Dieu l'a résolue de manière simple par le commandement
    "tu ne commettras pas de meurtre".
    Ce commandement concerne les individus et aux organisations humaines : ils ne doivent pas commettre de meurtre, c'est-à-dire qu'ils ne doivent pas tuer un innocent.

    La "loi" humaine en cours de fabrication inclut des dispositions qui en font une loi criminelle, mafieuse

    • La nourriture et l'eau y sont assimilées à un traitement médical, qu'il serait légitime d'arrêter : ainsi on veut faire mourir de faim et de soif les malades que l'on décide de tuer (la loi Léonetti incluait déjà cette horreur),

    • On veut faire des médecins, dont la vocation est de soigner, des complices de ce meurtre en les forçant à droguer ces malades abusivement pour qu'ils ne puissent pas protester. Cela se pratique déjà de manière illégale en France, on appelle ça la "sédation profonde" ; déjà en 1995 nous poursuivions à Tours un médecin prétendument catholique qui avait ainsi prestement achevé un malade, à la demande de ses héritiers, par "sédation profonde". Avec la nouvelle "loi", on ne pourra plus poursuivre ces empoisonneurs de malades. Et aucune clause de conscience n'est prévue : le médecin est rabaissé au rôle de fonctionnaire bourreau. Et encore plus les infiirmières, quand leur « grand patron » leur demande d’obéir !

    • On redéfinit le concept de dignité : "Toute personne a droit à une fin de vie digne et apaisée" signifie en réalité "on vous fera mourir comme des chiens" ; car la dignité est intrinsèque à l'être humain, quel que soient son état de santé ; elle lui a été accordée par Dieu, et non par l'état qui veut nous rabaisser au rang des animaux et veut dégrader les médecins pour en faire d'indignes fonctionnaires exécuteurs.

    • On tente de faire passer cette "loi" pour une augmentation du droit des malades, alors qu'il s'agit de faciliter leur extermination. L'Ecriture qualifie ainsi cette entourloupe sémantique : "appeller le mal bien, et le bien mal"

    Malgré la résistance de quelques courageux parlementaires, les chefs capitalistes et autres réactionnaires se sont alliés à une clique UMP pour faire passer cette loi criminelle, qu'ils comptent bien aggraver avant que les électeurs ne les chassent. Mais Dieu aura toujours le dernier mot : "Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, Et qui se croient intelligents !" (Esaïe 5:20)

    Les commanditaires et les complices de cette iniquité ne resteront pas impunis. Souvenons-nous de ces médecins qui furent, à cause de leur mépris de la Loi de Dieu, pendus à Nuremberg en juin 1948 : Karl Brandt, Karl Gebhardt, Waldemar Hoven, Joachim Mrugowsky, Wolfram Sievers.

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  • restez (surtout les hommes, et par voie de conséquence ce sera aussi le cas des femmes ! ) seuls, tout seuls toute votre vie, "chacun son corps"; vous en faites pas il y aura quand-même à la fin une femme qui le touchera : l'infirmière, et l'euthanasieuse ! Ne vous "mettez" surtout pas avec une femme :  vous allez crever de désespoir, votre vie brisée, votre coeur piétiné (au figuré, et en plus au propre par la flicaille qui a tous les droits elle ) sous les crachats et en vous faisant en plus accuser d'être, vous ! un monstre criminel ! on vous prendra votre maison, votre emploi, que vous allez perdre, vos enfants bien sûr ! et vous n'aurez aucun droit pas même celui de crier de douleur (alors là si jamais vous le faites c'est direct la prison et vous allez crier aussi de douleur physique en plus par les matons en burquas légales) ni de vous suicider : comme les torturés de Guantanamo on dira, et la presse en tout premier, que ce que vous avez fait n'est pas dû à l'immensité de votre souffrance et de votre détresse, mais est en fait "une violence" un acte de guerre psychologique envers votre pauvre, pauvre, malheureuse, noble femme,.

    http://fr.news.yahoo.com/4/20100225/tts-france-femmes-loi-ca02f96.html

    Bien sûr, les femmes étant beaucoup plus douées que les hommes pour mentir effrontément, avec un air de sincérité candide sur le visage ! et pour faire une montagne avec des queues de cerise, et interprêter l'acte ou le mot le plus innocent, et étant d'un cynisme et d'une cruauté, sans bornes, et bien entendu d'une totale mauvaise foi, et étant beaucoup plus, beaucoup plus habiles que les hommes dans l'art de parler, de faire de belles phrases ! d'embobiner leurs interlocuteurs, dans un tel enfer que cette loi que les juges eux-même qualifient d'impraticable et de  démagogique, les femmes partent gagnantes dans 98% des cas.

    Ceux qui qui n'ont pas encore fait la bêtise de se "mettre" avec une femme, ou qui n'ont pas leur vie "finie" par un veuvage inconsolable,  ça va être triste pour eux ! (car contrairement aux idées reçues les hommes sont plus sentimentaux (http://miiraslimake.over-blog.com/article-6554823-6.html ) que les femmes - voir lien : Vigny) si la perspective leur semble invivable, le mieux qu'ils ont à faire est de se suicider tout de suite, au moins comme ça leur femme ne leur reprochera pas en plus de lui faire  (à elle) lâchement en se tuant une "maltraitance psychologique" !,
    alors, à moins que vous ne soyez maso irresponsable ou suicidaire, fuyez cette engeance;
    à part ça je conseille la masturbation, c'est tout ce qui reste, et pour le coeur tant que Brigitte Bardot ne sera pas ministre, il restera les chiens et les chats; si c'est trop peu, il n'y a pas de solution. Et pour les enfants non plus; à la rigueur vous pouvez essayer de vous faire homosexuel, d'épouser en justes noces sollennelles un autre homosexuel et demander le droit d'adopter un enfant, ça vous aurez le droit, je sais ça non plus ça remplace pas, mais voilà tel est le triste état de notre société actuelle et de son avenir.
    les femmes sont devenues des "vaches sacrées" tellement dangereuses que la peur ne cesse d'ugmenter chez les hommes, et donc la solitude et l'incompréhension, pour tous.


    Déjà que maintenant on n'a même plus le droit de voyager (vu la disparition des hotels, sauf pour cadres sup. pleins aux as) et surtout pas de prendre l'avion. Ceux qui sont sportifs peuvent encore essayer de voyager avec une tente, et à pied, en respirant le long des champs les émanations cancèrigènes de l'agriculture chimique.

     
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  • Les dimanches d'été, le soir, vers les six heures,
    Quand le peuple empressé déserte ses demeures
    Et va s'ébattre aux champs,
    Ma persienne fermée, assis à ma fenêtre,
    Je regarde d'en haut passer et disparaître
    Joyeux bourgeois, marchands,

    Ouvriers en habits de fête, au coeur plein d'aise ;
    Un livre est entr'ouvert près de moi, sur ma chaise :
    Je lis ou fais semblant ;
    Et les jaunes rayons que le couchant ramène,
    Plus jaunes ce soir-là que pendant la semaine,
    Teignent mon rideau blanc.

    J'aime à les voir percer vitres et jalousie ;
    Chaque oblique sillon trace à ma fantaisie
    Un flot d'atomes d'or ;
    Puis, m'arrivant dans l'âme à travers la prunelle,
    Ils redorent aussi mille pensers en elle,
    Mille atomes encor.

    Ce sont des jours confus dont reparaît la trame,
    Des souvenirs d'enfance, aussi doux à notre âme
    Qu'un rêve d'avenir :
    C'était à pareille heure (oh ! je me le rappelle)
    Qu'après vêpres, enfants, au choeur de la chapelle,
    On nous faisait venir.

    La lampe brûlait jaune, et jaune aussi les cierges ;
    Et la lueur glissant aux fronts voilés des vierges
    Jaunissait leur blancheur ;
    Et le prêtre vêtu de son étole blanche
    Courbait un front jauni, comme un épi qui penche
    Sous la faux du faucheur.

    Oh ! qui dans une église à genoux sur la pierre,
    N'a bien souvent, le soir, déposé sa prière,
    Comme un grain pur de sel ?
    Qui n'a du crucifix baisé le jaune ivoire ?
    Qui n'a de l'Homme-Dieu lu la sublime histoire
    Dans un jaune missel ?

    Mais où la retrouver, quand elle s'est perdue,
    Cette humble foi du coeur, qu'un ange a suspendue
    En palme à nos berceaux ;
    Qu'une mère a nourrie en nous d'un zèle immense ;
    Dont chaque jour un prêtre arrosait la semence
    Aux bords des saints ruisseaux ?

    Peut-elle refleurir lorsqu'a soufflé l'orage,
    Et qu'en nos coeurs l'orgueil debout, a dans sa rage
    Mis le pied sur l'autel ?
    On est bien faible alors, quand le malheur arrive
    Et la mort... faut-il donc que l'idée en survive
    Au voeu d'être immortel !

    J'ai vu mourir, hélas ! ma bonne vieille tante,
    L'an dernier ; sur son lit, sans voix et haletante,
    Elle resta trois jours,
    Et trépassa. J'étais près d'elle dans l'alcôve ;
    J'étais près d'elle encor, quand sur sa tête chauve
    Le linceul fit trois tours.

    Le cercueil arriva, qu'on mesura de l'aune ;
    J'étais là... puis, autour, des cierges brûlaient jaune,
    Des prêtres priaient bas;
    Mais en vain je voulais dire l'hymne dernière ;
    Mon oeil était sans larme et ma voix sans prière,
    Car je ne croyais pas.

    Elle m'aimait pourtant... ; et ma mère aussi m'aime,
    Et ma mère à son tour mourra ; bientôt moi-même
    Dans le jaune linceul
    Je l'ensevelirai ; je clouerai sous la lame
    Ce corps flétri, mais cher, ce reste de mon âme ;
    Alors je serai seul ;

    Seul, sans mère, sans soeur, sans frère et sans épouse ;
    Car qui voudrait m'aimer, et quelle main jalouse
    S'unirait à ma main ?...
    Mais déjà le soleil recule devant l'ombre,
    Et les rayons qu'il lance à mon rideau plus sombre
    S'éteignent en chemin...

    Non, jamais à mon nom ma jeune fiancée
    Ne rougira d'amour, rêvant dans sa pensée
    Au jeune époux absent ;
    Jamais deux enfants purs, deux anges de promesse
    Ne tiendront suspendu sur moi, durant la messe,
    Le poêle jaunissant.

    Non, jamais, quand la mort m'étendra sur ma couche,
    Mon front ne sentira le baiser d'une bouche,
    Ni mon oeil obscurci
    N'entreverra l'adieu d'une lèvre mi-close !
    Jamais sur mon tombeau ne jaunira la rose,
    Ni le jaune souci !

    Ainsi va ma pensée, et la nuit est venue ;
    Je descends, et bientôt dans la foule inconnue
    J'ai noyé mon chagrin :
    Plus d'un bras me coudoie ; on entre à la guinguette,
    On sort du cabaret ; l'invalide en goguette
    Chevrotte un gai refrain.

    Ce ne sont que chansons, clameurs, rixes d'ivrogne,
    Ou qu'amours en plein air, et baisers sans vergogne,
    Et publiques faveurs ;
    Je rentre : sur ma route on se presse, on se rue ;
    Toute la nuit j'entends se traîner dans ma rue
    Et hurler les buveurs.

    (Charles Sainte-Beuve)

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  • Le Monde, moi je l'ai beaucoup lu de, disons 1977 à 1997.
    Et à la longue.
    J'ai senti comme un sentiment étrange, confus,
    une espèce d déception. Acceuillie d'abords avec incrédulité, puis de plus en plus ulcéré, jusqu'à ce que je comprenne et parvienne à cette constatation, au moments en 1995, des grèves de solidarité contre le démantèlement des retraites des fonctionnaires et des cheminots, etc.
    En fait les "intellos", qu'on imagine, quand on a commencé à étudier, en terminale par exemple, devoir avoir plus d'esprit critique, plus de culture, donc plus de sens des nuances, plus de documentation, plus de liberté d'esprit, moins de conformisme, que les "beaufs" du peuple. ça semblait logique ! Ne sont pas du tout comme ça ! que EN FAIT le peuple est moins conformiste qu'eux, et a plus de liberté de pensée et d'esprit critique, que les universitaires, que ceux "qui sont payés pour penser" (eh oui ! justement pour ça ! je crois que que vous allez commencer à comprendre, là) Que les "intellos sont PLUS que le peuple soumis au conformisme, au panurgisme, au "respect humain" (concept bien connu des journalistes chrétiens jusque dans les années 60 je ne sais pas si on connaît encore ce concept de nos jours) au terrorisme intellectuel, à l'esprit de chapelle.
    ! Et en plus à cause peut-être des fameux exercices de "réduction de texte" que j'ai découvert dans les préparations aux concours administratifs, et don j'ai vu que maintenant ils on envahi toute l'éducation ! on tendance à réduire les problèmes à un jeu infantile avec des petits cucubes de couleurs vive, attention uniquement les petits cucubes à la momode !! les autres ceux qui ne sont pas à la momode ne sont pas compris, et ignorés.
    Alors ne me parlez plus des fameux "diplômés"(comprenez : de l'Université") !
    Il y a plus d'esprit critique de compréhension de réflexion,plus la connaissance réelle concrète de leur vie vécue,  chez les gilets jaunes ! et dans les pékins de base du peuple, tous différents, (réellement différent ! pas de la "différence" cucube à la momode, de la vraie différence !) que , chez les bourges de l'intelligentzia, prétendûment "de gauche" mais en fait de fiéffés réactionnaires, lisez le délicieux livre de François Bégaudeau !

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  • ça sent Montoire !

    Asselineau parle sur Radio tropique :

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  • Là aussi l’analyse marxiste explique tout ! - les pépètes !

    (1) La jolie hausse des subventions aux syndicats : Les organisations syndicales ont touché plus de 83 millions d’euros en 2016, via le fonds de financement du dialogue social, dont près de 19 millions d’euros pour la CGT : https://www.capital.fr/votre-carriere/la-jolie-hausse-des-subventions-aux-syndicats-1260667

    Les cotisations des syndiqués ne représentent que « 3 à 4 % » du financement des syndicats français

    voilà ! Tout est fit ! « qi paye commande » dit la sagesse des nations

    contre plus de 80 % pour les syndicats étrangers

    Les syndicats français n’ont pas besoin de syndiqués

    « Les conséquences de ces modes de financement sont multiples. Les syndicats français n’ont pas besoin de syndiqués, et n’en ont effectivement pas beaucoup. Leurs permanents proviennent du secteur public.

    Ces permanents sont nombreux

     

    De nombreux militants CGT menacent de déchirer leur carte

    Sur les réseaux sociaux, où les Gilets jaunes sont très actifs, cette déclaration a fait l'effet d'une douche froide. « On savait qu'on ne pouvait pas compter sur eux ! » résume dépité l'un d'eux. « Ce sont des traîtres ! » twitte rageur un autre. Des réactions qui n'ont pas surpris de nombreux militants syndicaux. Sur le terrain, à la CFDT comme chez FO, une partie de la base se disait désorientée. Dans les rangs de la CGT, c'est même une véritable déflagration de colère qui a suivi l'envoi du communiqué. « Chez nous aussi c'est l'insurrection ! On est en train de se vendre au gouvernement. La CFDT nous a bien utilisés dans cette affaire » s'emporte l'un d'eux.

    Selon nos informations, de nombreux militants CGT menacent même de déchirer leur carte. L'Union régionale des Bouches-du-Rhône a exprimé son désaccord dans un mail au vitriol adressé à Philippe Martinez. « C'est un signal catastrophique envoyé à toutes celles et ceux qui luttent. Nous mettons en danger nos militants » dénonce l'UD CGT 13

     

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  • Vincent Lambert, c'est nous !

     

    Auteur(s) Mendelssohn Moses, pour FranceSoir

     


    Photo prise lors d'une "Marche pour la vie" en soutien à Vincent Lambert, qui était alors entre la vie et la mort, le 25 janvier 2015.

     

    TRIBUNE — Vincent Lambert a été précipité vers son destin à peine six mois avant l’explosion de la Covidémence, avec son cortège de dizaine de milliers de morts évitables et puis, depuis 18 mois, les dizaines (centaines ?) de milliers de morts et blessés par injection expérimentale. Le tout, dans le silence des agneaux.

     

    À trois ans de sa mort, le 11 juillet 2019. À Monsieur Vincent Lambert, résistant.

     

    Vincent Lambert, c’est nous.

     

    Ayant détruit l’Afrique et l’Amérique latine, les fonds d’investissement, privés des opportunités de pillage que leur fournissait la délocalisation en Russie et en Chine, se doivent, pour « sauver le soldat Finance », de liquider les populations de l’Union européenne. À l’exception de quelques mercenaires, informaticiens-mathématiciens à leur service et quelques cuisiniers, couturiers et hommes de ménage, le citoyen lambda n’a plus de raison d’exister car aucune utilité. Il est devenu une bouche inutile, pour qui les fours crématoires seraient trop inefficaces car trop lents.

     

    Vincent Lambert, c’est nous.

     

    Quels sont les enseignements que Vincent Lambert nous a laissés ?

     

    Eu égard à la malveillance ambiante, je remplacerai les termes qui autrement s’imposeraient par une circonlocution. Ainsi par exemple, on lira « extinction par main d’autrui » à la place de...

     

    Comme son nom l’indique, l’auteur de ces lignes n’est ni catholique, ni même chrétien — inutile donc de le taxer de fondamentaliste chrétien. À l’instar des musulmans avec lesquels il échange beaucoup, Mendelssohn Moses professe une religion orientale. Celle-ci est fondée sur dix commandements dont le premier exhorte à vénérer Yahvé et le sixième : « Tu ne tueras point ».

     

    Or, l’extinction de Monsieur Lambert, ourdie par ceux qui méconnaissent Yahvé, jette une lumière cruelle sur les faiblesses de l’idéologie française depuis la Révolution : un anti-cléricalisme frôlant l’hystérie et aboutissant à une aversion pathologique à la notion de transcendance et à tout individu mu par des principes ; une passivité coupable doublée de fascination érotique devant les autorités (comment ose-t-on célébrer les guerres de Napoléon en Espagne et en Russie ?) ; un esprit de meute, dont la Terreur est l’exemple le plus « abouti ».

     

    Cette tribune est un appel à l’introspection.

     

    Par ailleurs, l’affaire est caractérisée par l’intervention sans relâche des autorités françaises dans le processus judiciaire. À chaque fois qu’un Tribunal ordonnait la reprise de l’eau et des aliments, le gouvernement a fait appel, allant jusqu’à la Cour de Justice européenne et la Cour de cassation et ce, jusqu’à obtenir la mort.

     

    Quant à M. Macron, qui a pour ainsi dire présidé à la mort, il a refusé d’intervenir — trois mois à peine après avoir refusé de répondre à la lettre formelle des ophtalmologues au sujet des Gilets jaunes éborgnés.

     

    En février 2020, juste avant que n’éclate la Covidémence, je rédigeais un projet pour l’établissement d’un comité permanent en l'honneur de M. Vincent Lambert, et écrivais :

     

    « Le sort dévolu à M. Vincent Lambert – la mort par privation d’eau et de nourriture - est emblématique de celui auquel seront voués - sous prétexte de restrictions budgétaires prétendues inéluctables - de plus en plus de grands handicapés, de vieillards impotents et de personnes atteintes de maladies dites “incurables”. Incurables, car la France se désintéresse de la recherche fondamentale […] tout en privatisant son jadis-enviable système de santé public, garant du droit à la vie de tout son peuple. »

     

    Le principe fondateur du proto-comité était « la défense de la vie [qui] conformément au droit naturel, se trouve à l’origine de tous les systèmes juridiques du monde. »

     

    Sans prononcer un mot ni faire un geste, par sa seule volonté de résister aux mauvais traitements infligés, Vincent Lambert a su déclencher la plus terrible polémique en France depuis la guerre d’Algérie.

     

    Infirmier psychiatrique de son état, Monsieur Lambert est victime d’un grave accident de la route en septembre 2008. Aucun organe vital n’est touché et il vivra sans aucun dispositif de réanimation. Cependant, il se débat depuis dans un état pauci-relationnel (dite « conscience minimale plus ») jusqu’à son extinction par main d’autrui en 2019.

     

    Une fois transféré à l’hôpital, il ne bénéficie que pendant trois mois d’un suivi en kinésithérapie, abandonné pour motifs non-élucidés (budgétaires ? La Loi Hôpital dite Loi Bachelot entrée en vigueur en 2008 ?) En 2011, il se retrouve à l’unité de soins palliatifs au CHU de Reims.

     

    Rédigée par ses familiers, la chronologie de l’affaire permettra au lecteur de se retrouver dans les batailles juridiques précédant l’extinction ; ainsi nous ne ferons ici que souligner les principes en jeu.

     

    Dîtes vos adieux à ceux qui « coûtent un pognon de dingue » à la collectivité.

     

    Soudain, en 2012, alors que l’état de santé de Monsieur Lambert n’avait nullement empiré, une campagne médiatique et politique en faveur de son extinction est lancée, orchestrée par un scénariste X (agence de conseil étrangère ? fonds d’investissement ?) dans le style d’un feuilleton télé américain.

     

    Pour ce faire, puisqu’il est tout sauf mourant et n’est branché à aucune machine, hâter son destin par intervention de main d’autrui devient indispensable.

     

    Mais parmi les quelque 1 700 autres patients de France en état pauci-relationnel, pourquoi Monsieur Lambert a-t-il été désigné à l’opprobre public, puis à l’extinction ? Il se fait que l’entourage de Monsieur Lambert présentait des spécificités fort utiles.

     

    Cible idéale, les parents Lambert sont des catholiques fervents et ont eu de nombreux enfants. Le père, médecin-obstétricien, très âgé et cardiaque, n’était pas censé pouvoir résister (« Yet who would have thought the old man to have had so much blood in him ? » – Lady MacBeth).

     

    Leurs avocats, Me Paillot et Me Triomphe, très engagés et à qui nous tenons à rendre hommage ici, sont également de fervents catholiques.

     

    Tout ce monde sera taxé dans la presse, Libération en tête of course, de suppôts de l’extrême droite, accusation pour laquelle on peine à trouver une base factuelle. Que Valeurs Actuelles ou la Fondation Lejeune aient soutenu Monsieur Lambert n’enlève rien aux vérités en jeu.

     

    Belle trouvaille du point de vue du scénariste X, la famille est divisée.

     

    L’épouse de Monsieur Lambert, Rachel, charmante blonde télégénique, et son neveu, le fringant François, sont reçus sans cesse et complaisamment à la télévision, où il se montrent animés de la même ferveur pro-euthanasie que celle qu’entretiennent pour la foi chrétienne les parents, la sœur Anne et le demi-frère de Vincent, David Philippon.

     

    La mission dévolue au scénariste X

     

    La mission dévolue au scénariste X, mission énergiquement appuyée par les pouvoirs dits publics, était d’amener le Français moyen à se réjouir devant la mort d’un innocent. Après tout, la Covidémence guettait pour 2020, et il fallait en préparer le lancement, comme l’explique Paul Schreyer.

     

    Mission de propagande qui serait en effet avantageusement mise en œuvre à grande échelle en 2020, avec notamment la kyrielle de mensonges entourant l’extinction des « bouches inutiles » — les aînés à l’hôpital, à domicile et en EHPAD sous prétexte de Covid (cf. l’article anonyme qui termine avec ces mots : « Quand on vit dans une dictature à tendance totalitaire qui décide de la vie et de la mort de sa population, on ne signe pas ses articles. »)

     

    Le feuilleton médiatique repose sur deux mensonges patents :

     

    - Monsieur Lambert « aurait » dit à son épouse qu’il « aurait souhaité » mourir en cas d’accident grave.

     

    Or, le seul témoin d’une prétendue conversation informelle sans valeur juridique était l’épouse. Alors que Monsieur Lambert était infirmier et connaissait la loi, il n’a laissé aucune directive écrite en ce sens.

     

    - Monsieur Lambert bénéficiait de traitements lourds, était en réanimation non-stop, et présentait un encéphalogramme plat.

     

    L’eau et les aliments ne sont pas des soins. De fait, il ne bénéficiait d’aucun traitement, ni même de kinésithérapie. Pourtant, dans les mass-média, on retrouve omniprésent le terme « traitements ».

     

    Quant à l’éncéphalogramme dit plat, Monsieur Lambert voit, entend, reconnaît son entourage et ses amis (cf. cette vidéo tournée par son ami Emmanuel Guépin).

     

    Le 5 décembre 2016, soit huit ans après l’accident, Monsieur Lambert a tenté quatre fois de vocaliser devant ses parents, et la quatrième fois devant deux aide-soignantes, qui en furent témoins. Ainsi, huit ans après l’accident et même sans le bénéfice de soins spécialisés, son état s’est encore amélioré.

     

    Cela n’a pas échappé au polémiste Michel Houllebecq, qui écrit :

     

    « Vincent Lambert n’était nullement en proie à des souffrances insoutenables, il n’était en proie à aucune souffrance du tout. [...] Il n’était même pas en fin de vie. Il vivait dans un état mental particulier, dont le plus honnête serait de dire qu’on ne connaît à peu près rien […] La dignité ne peut en aucun cas être (altérée) par une dégradation, aussi catastrophique soit-elle, de son état de santé. Ou alors c’est qu’il y a eu, effectivement, une "évolution des mentalités". Je ne pense pas qu’il y ait lieu de s’en réjouir. »

     

    C’est précisément pour cela que le scénariste X devait faire souffler la chandelle de la vie devant les yeux des Français, voyeurs gourmands d’un calvaire qui s’est transformé en résistance farouche.

     

    L’affaire est caractérisée par l’intervention sans relâche des autorités françaises dans le processus judiciaire. À chaque fois qu’un Tribunal ordonnait la reprise de l’eau et des aliments, le gouvernement a fait appel, allant jusqu’à la Cour de Justice européenne et la Cour de cassation et ce, jusqu’à obtenir la mort.

     

    « Fin janvier 2013 : Sollicités par Marisol Touraine, ministre de la Santé, Rachel l’épouse, François le demi-neveu de Vincent et le CHU annoncent leur décision de faire appel de la décision prise par le Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne le 16 Janvier 2014 devant le Conseil d’Etat.

     

    « À noter, fait incroyable dans une affaire privée, mettant en jeu la vie d’un homme, que la ministre de la Santé a donné l’ordre écrit au Directeur général de faire appel, alors qu’il avait annoncé ne pas vouloir porter cette affaire devant le Conseil d’Etat. Marisol Touraine appellera également Rachel Lambert pour l’assurer de son soutien. 

     

    « C’est la première fois que la plus haute juridiction administrative française devra se prononcer sur la légalité d’une décision médicale ayant pour conséquence d’entraîner la mort d’une personne par arrêt de son alimentation et de son hydratation. »

     

    Il n’est nullement surprenant de retrouver Marisol Touraine — épouse de l’Ambassadeur Reveyrand de Menton et mère de Gabriel Reveyrand de Menton aux loisirs très particuliers — yeux dans les yeux, le 8 mai 2022 lors de l’inauguration de M. Macron, lui chuchotant amoureusement à l’oreille : « Maintenant tu as les mains libres. Tu peux faire tout ce que tu veux... »

     

    Mme Touraine Reveyrand de Menton s’est fait connaître par la réforme des retraites et son habileté à déguiser l’austérité budgétaire à l’hopital.

     

    Le ministre Touraine Reveyrand de Monton a été ensuite remplacée par un autre bienfaiteur de l’humanité, Agnès Buzyn, chevalier de l’épopée hydroxychloroquine, qu’elle fit classer substance vénéneuse en janvier 2020 — juste à temps pour éviter que cette antidote au Sars-Cov-19 ne soit disponible aux médecins cherchant à retenir de ce côté du fleuve Styx leurs milliers de patients.

     

    Alors que la Cour d’appel de Paris avait, en mai 2019, ordonné que Monsieur Lambert reçoive de l’eau et des aliments (toujours qualifiés de « traitement lourds » dans la presse), le ministre Buzyn se pourvoit sur le champ en Cassation contre la décision de la Cour d’appel. Cet acharnement non-thérapeutique aboutira à neuf jours d’agonie, sans aliment et avec un seul verre d’eau, jusqu’à l’extinction de Monsieur Lambert, survenue le 11 juillet 2019.

     

    Je propose au lecteur de tenter de survivre neuf jours sans eau ni aliment, puis de revenir vers moi.

     

    Si certains meurent, d’autres sabrent le champagne.

     

    Alors qu’en 2020, les vieillards des EHPAD seront interdits d’hôpital, enfermés à clef dans leur chambre avant d’être évacués vers Hadès dans des sacs-poubelle, en cette France si bienveillante et solidaire, Mme Buzyn, ex-ministre des Solidarités, sera richement récompensée de ses faits d’armes : promue en 2020 chef de l’Académie de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Légion d’Honneur dans la promotion 2022, et dès le 1er septembre 2022, maître conseiller à la Cour des comptes. Gagner sa vie en faisant ce que l’on aime !

     

    Monsieur Lambert est un résistant.

     

    À l’instar de tous les grands malades, Vincent Lambert ne voulait pas mourir, mais guérir.

     

    Tous les progrès de la médecine reposent sur la lutte désespérée des médecins de sauver les cas désespérés.

     

    Le cas d’Adrien Bocquet, arraché plusieurs fois à la mort puis à la chaise roulante, illustre bien les avancées récentes en neurologie. Il devrait être une évidence qu’éteindre les Adrien Bocquet de ce monde, qui « coûtent un pognon de dingue », stoppera net tout progrès scientifique.

     

    Car il ne fait aucun doute que Monsieur Lambert tenait à la vie.

     

    Justement, l’opinion dissidente de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), rendue publique en juin 2015, met en exergue ce passage issu de la requête de ses avocats, qui y confrontaient le gouvernement français :

     

    « Si réellement M. Vincent Lambert avait eu la volonté ferme de ne plus vivre, si réellement il avait "lâché" psychologiquement […] il serait déjà, à l’heure actuelle, mort. Il n’aurait en effet pas tenu 31 jours sans alimentation (entre le premier arrêt de son alimentation, le 10 avril 2013, et la première ordonnance rendue par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, le 11 mai 2013 ordonnant la remise en place de son alimentation) s’il n’avait pas trouvé en lui une force intérieure l’appelant à se battre pour rester en vie. Nul ne sait quelle est cette force de vie. Peut-être est-ce, inconsciemment, sa paternité et le désir de connaître sa fille ? Peut-être est-ce autre chose. […] « À l’inverse, tous les soignants de patients en état de conscience altérée le disent : une personne dans son état qui se laisse aller meurt en dix jours. Ici, sans manger, et avec une hydratation réduite à 500 ml par jour, il a survécu 31 jours. »

     

    Ignorée de la majorité des Français, ladite opinion dissidente est signée par les Juges de la CEDH Hajiyev, Šikuta, Tsotsoria, De Gaetano et Gritco et leurs conclusions sont très sévères :

     

    «  […] à présent […] que les distinctions juridiques les plus subtiles ont été établies et que les cheveux les plus fins ont été coupés en quatre, ce qui est proposé revient ni plus ni moins à dire qu’une personne lourdement handicapée, qui est dans l’incapacité de communiquer ses souhaits quant à son état actuel, peut, sur la base de plusieurs affirmations contestables, être privée de deux composants essentiels au maintien de la vie, à savoir la nourriture et l’eau, et que de plus la Convention est inopérante face à cette réalité. Nous estimons non seulement que cette conclusion est effrayante mais de plus – et nous regrettons d’avoir à le dire – qu’elle équivaut à un pas en arrière dans le degré de protection que la Convention et la Cour ont jusqu’ici offerte aux personnes vulnérables.

     

    « Nous ne comprenons pas, […] pourquoi le transfert de Vincent Lambert dans une clinique spécialisée […] a été bloqué par les autorités.

     

     « Nous posons donc la question : qu’est-ce qui peut justifier qu’un État autorise un médecin […] en l’occurrence non pas à "débrancher" Vincent Lambert […] mais plutôt à cesser ou à s’abstenir de le nourrir et de l’hydrater, de manière à, en fait, l’affamer jusqu’à la mort ? Quelle est la raison impérieuse, dans les circonstances de l’espèce, qui empêche l’État d’intervenir pour protéger la vie ? Des considérations financières ? Aucune n’a été avancée en l’espèce. La douleur ressentie par Vincent Lambert ? Rien ne prouve qu’il souffre. Ou est-ce parce qu’il n’a plus d’utilité ou d’importance pour la société, et qu’en réalité il n’est plus une personne mais seulement une "vie biologique" ?

     

    « Cette affaire est une affaire d’euthanasie qui ne veut pas dire son nom. En principe, il n’est pas judicieux d’utiliser des adjectifs ou des adverbes forts dans des documents judiciaires, mais en l’espèce il est certainement extrêmement contradictoire pour le gouvernement défendeur de souligner que le droit français interdit l’euthanasie et que donc l’euthanasie n’entre pas en ligne de compte dans cette affaire. »

     

    Aktion T4, l’éléphant dans la pièce

     

    Or, les considérations financières sont bien l’éléphant dans la pièce : retraités, malades, bébés « malformés » voire même « sains », sont désormais qualifiés d’« unfunded liabilities » (passifs non provisionnés), pour emprunter le terme de l’analyste financier Edward Dowd.

     

    Voilà l’idéologie qui a abouti à l’Aktion T4.

     

    Par exemple, pour le théologien Christine Fontaine (juillet 2015), l’état de délabrement des hôpitaux serait un fait irréversible et avec lequel il faudrait composer. En conséquence, le triage des « bouches inutiles » telles que Monsieur Lambert serait indispensable. Elle écrit :

     

    « Je viens d’accompagner […] un ami très proche dans l’hôpital d’une ville de province […] aux jours de forte canicule. Pas de ventilateur dans les chambres, pas de personnel pour venir hydrater les patients […] une seule fois en dix jours, une aide-soignante a posé un gant de toilette sur le front de mon ami. Pas de médecin titulaire […] personne pendant le week-end. Raisons de tout cela : restrictions budgétaires. 

La vie humaine de ces personnes hospitalisées dans cette ville de province est-elle moins "sans prix" que celle de Vincent Lambert dont l’hospitalisation depuis 13 ans a coûté à la société environ deux millions d’euros ? […] Monseigneur Barbarin […] n’a pas le droit de faire supporter le coût de son choix à l’ensemble de la société. Je serais donc favorable à ce qu’il organise une collecte auprès de tous ceux qui, au nom de leur foi, pensent à l’opposé des lois civiles que la vie de Vincent doit être maintenue. »

     

     

    Et sur le même site « chrétien », Mme Triomphe-Hollier renchérit : « Pourquoi Vincent Lambert, plus qu'un enfant très prématuré, qu'un vieillard en état végétatif, aurait-il le droit d'absorber des ressources collectives ? »

     

    Si je suis la logique de l’argument de Mesdames Fontaine et Triomphe-Hollier, une fois soufflée la chandelle de Monsieur Lambert, l’hôpital et les comptes publics seront saufs, à condition que l’on sacrifie aussi les 1 700 autres personnes en état pauci-relationnel en France (trois milliards et 40 millions d’euro épargnés sur ces mêmes 13 ans), puis les dizaines de milliers d’impotents et de grabataires en France. Après tout, pourquoi auraient-ils le droit de faire supporter le coût de leur choix de vivre à l’ensemble de la société ?

     

    Effectivement, il est plus aisé de mépriser avant d’éliminer les vulnérables, que de s’attaquer à la puissance monstrueuse des fonds d’investissement qui contrôlent tout en ce pays.

     

    Les sentiments de Mme Fontaine se trouvant reflétés dans des milliers de commentaires haineux sous les articles dans la grande presse relatant l’affaire, pour apprécier le contexte, j’invite le lecteur à consulter l’abondante documentation sur Aktion T4 et à étudier l’affiche datant de 1938 et indique : « 60 000 Reichsmark, c’est ce que la vie de cette personne souffrant d’un défaut héréditaire coûte à la communauté populaire. Chers concitoyens, c’est aussi votre argent. »

     

     

     

     

     

     Et c'est  LE SENS DE NOTRE  CIVILISATION que d'accompagner les plus vulnérables :  (39è minute)

    https://ru-clip.net/video/vZEOL0_Uld8/marche-blanche-paris-pour-vincent-lambert.html

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  • WIKIBUSTERZ SE VEUT UNE PLATEFORME POLITIQUEMENT INCORRECTE CENTRALISATRICE D'INFORMATIONS ALTERNATIVE DE QUALITÉ. L'IDÉE EST DE PROPOSER À NOS LECTEURS UN CONDENSÉ, SOIGNEUSEMENT SELECTIONNÉ, D'ARTICLES ABORDÉS D'UN OEIL DIFFÉRENT DE CELUI DES MÉDIA "MAINSTREAM".
    NOUS SÉLECTIONNONS LES ARTICLES EN NOUS BASANT SUR L'OBJECTIVITÉ DE LA SOURCE, LA DOCUMENTATION, LES ANTÉCÉDENTS MÉDIATIQUES. SI APRÈS ANALYSE L'INFO NOUS SEMBLE CRÉDIBLE NOUS LA PARTAGEONS.
    LES MEDIA CLASSIQUES SONT DEVENUS DES OUTILS DE MANIPULATION DE MASSE. IL EST DEVENU TRÈS DIFFICILE DE FAIRE UN TRI DANS TOUTE CETTE INFORMATION/DÉSINFORMATION CONSTANTE. WIKIBUSTERZ EN COMPILANT DES ARTICLES QUI SORTENT DES SENTIERS BATTUS, MAIS TOUJOURS DE SOURCES CRÉDIBLES, VOUS PERMET D'AVOIR UN REGARD OUVERT SUR LE MONDE QUI NOUS ENTOURE SANS TOMBER DANS LE CONSPIRATIONNISME ET SANS SE NOYER DANS LA MASSE D'INFORMATION GRAND PUBLIC.
    BON VOYAGE AU PAYS DE L'INFORMATION INDÉPENDANTE, SI VOUS CHERCHEZ BIEN VOUS DEVRIEZ POUVOIR Y TROUVER DES VÉRITÉS, IL FAUT POUVOIR TOUT ENVISAGER MAIS GARDER LA CAPACITÉ DE NE RIEN CROIRE...

    https://lesmoutonsenrages.fr/2014/05/30/fermeture-du-site-wikibusterz-com/
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  • Les banques ont réussi à faire disparaître l’usage des chèques, voire à l’interdire comme en Belgique, dans de nombreux pays. Les seuls pays qui y ont pour l’instant échappé sont, en Europe du moins : Malte, Chypre, l’Irlande, la Grande-Bretagne et la France.

     

    Tiens ! Pourquoi ? c’est pratique non ? Ben oui ! TROP pratique, pour les particuliers …. mais ça cute plus cher pour les banques, dont ça réduit donc les AGREABLES PROFITS ! Aussi les « Audits internes » grassement payés n’aiment pas ça !

     

    Voilà l’explication de la rage que les banques ont eu partout de faire disparaître les chèques !!

    Ça ressort en fait de cette bonne vieille lutte des classes !

     

    l’optimisation du profit, donc la minimisation des coûts ça passe par la suppression maximale du personnel! or :

     

    « Le coût de traitement d’un chèque est environ 50 fois supérieur pour une banque à celui d’un virement ou d’un paiement par carte, selon des chiffres estimés par PPI, une société de conseil bancaire allemande.

     

    7,5 milliards d’euros : c’est le coût total annuel du traitement des opérations financières par les banques européennes selon PPI. Une somme impressionnante, mais aussi une source potentielle d’économies, estime la société de conseil. Pour alléger la facture, il suffirait par exemple de réduire les moyens de paiement avec « justificatifs physiques ». Notamment les chèques.

     

    Démonstration : quelque 68,7 milliards de transactions électroniques - des paiements par carte, des virements, des prélèvements - ont été réalisées dans l’espace SEPA en 2015. Le coût de leur traitement pour les banques a été de 1,47 milliard d’euros, soit environ 2 centimes en moyenne par transaction. Qu’en est-il du chèque ? Toujours selon les estimations de PPI (1), le traitement des 2,66 milliards de transactions effectuées par ce moyen a coûté aux banques 2,68 milliards d’euros. Soit plus de la moitié des coûts totaux pour un moyen de paiement qui représente seulement 3,6% des transactions : le traitement d’un chèque coûte environ 50 fois plus cher que celui d’une transaction électronique, par virement ou par carte !

     

    Tous les pays ne sont pas exposés de la même façon à ces coûts de traitement. PPI rappelle ainsi que le chèque a disparu, ou presque, de la plupart des marchés européens. Mais pas en France. « Le marché français du paiement constitue une des exceptions en Europe : la part des paiements par carte y est d’une part extrêmement forte (un peu plus de 50% des transactions sont effectuées par carte) et les transactions sont donc très largement automatisées (et donc quasi gratuites et très profitables pour les banques !). Mais dans le même temps, la France est le pays du chèque : au supermarché, pour régler leur prime d’assurance ou encore pour payer leurs impôts, les Français sortent souvent plus volontiers leur chéquier », détaille Hubertus von Poser, membre de la direction de PPI, dans une tribune.

     

    Ainsi, en 2016, un peu plus d’un paiement sur 10, hors espèces, s’est encore fait en chèque dans l’Hexagone. L’année précédente, selon les statistiques de la Banque centrale européenne, 84% des chèques émis dans la zone euro l’étaient en France. Une fidélité qui s’explique évidemment par l’habitude, mais aussi par la gratuité. « En France, (…) les petites entreprises et les professions libérales y tiennent. », poursuit Hubertus von Poser. « Les groupements d’indépendants et d’artisans déplorent par exemple des coûts de location et des frais courants élevés pour les terminaux de paiement. »

    eh eh ! encore là, lutte des classes !

     

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    Et il y aurait (« mais si c’est possible ! ») d’autres institutions qui nous pousseraient à la vertu, et ce sont celles-là qu’il nous faut mettre en place

    « La trahison est coutumière en France , c'est même la première des qualités des politiques bien avant le mensonge ...! » non seulement c’est vrai mais c’est même STRUCTUREL ça a des raisons liées au système lui-même, et les gens n’en ont pas concience !!! Enorme ! Comme dit Chouard quelque part dans cette vidéo : https://www.findclip.net/video/vwRSxgoyPwU/la-foret.html « ce qui est important c’est notre transformation intérieure » pareil, ce qui est important dans les institutions « démocratiques » actuelles, c’est la transformation intérieure qu’elle causent chez les hommes politiques ! - n’oubliez pas ça ! c’est la clef de tout !

    Et dans ce remarquable entretien avec Pierre Jovanovic,

    de la 45è à la 50è minutes,

    écoutez-le, tout y est !

     

    Regardez !!!!! l'Establishment capitaliste a tellement peur des vérités que CHOUARD nous apprend à découvrir et à réfléchir, qu'il ne savent pas quelle ruses inventer pour découragez les gens de regarder les vidéos où il les dit !!!!! ne vous laissez pas faire !!!! "charcher la vérité et la dire" !!!!

    N'importe quel inspecteur de police devant des fats comme ça ça lui mettrait la puce à l'oreille ! "à qui profite le crime ?" pourquoi veulent-ils que nous n'entendions pas ça ? ça cache quoi ?

     

     

    Il a fallu que Chouard nous le dise, et dise, et encore ! Il a mis le temps pour le conclure : des années de réflexions, et de travail sur la démocratie, et les élections, et la lutte des classes.

    C’est comme l’oeuf de Colomb : c’est simple, mais il faut y penser !! (et en tirer les conséquences, de manière pratique, institutionnelle !)   C’est ça la grande découverte, une des grandes découvertes, de Chouard, si les politiques au pouvoir sont des pourris, des traîtres et des collabos, ce n’est pas parce qu’ils sont des pourris (bons ils le sont peut-être, mais de toutes façons ce n’est pas là le problème), c’est le système ! Ce sont les institutions, telles qu’elles sont qui les rend pourris, qui sélectionne, telle une sélection darwinienne, les meilleurs menteurs, les plus cyniques manipulateurs, qui pousse les acteurs politiques à être, ou devenir, même si ce sont des purs au départ, des pourris, et des magouilleurs ambitieux, et des collabos, « parce qu’on ne peut pas faire autrement »

    « ils deviennent ce qu’ils sont parce qu’il n’y a pas de limite à leur ambition. »

    Si on leur mettait des limites, avec impossibilité de facto de les détourner par magouilles comme ils font maintenant, ils resteraient vertueux.

     

    c’est pourquoi Chouard loue les gilets jaunes de rester inorganisés, ça les affaiblis certes, mais « organisés, avec des chefs, donc corruptibles, plus possibilité de noyautage, plus risques de dévoiement» ce serait un immense danger, voilà ! c’est logique !

    La « démocratie » normalement doit donner le pouvoir au peuple, mais en FAIT, objectivement comme disent les marxistes, L'ELECTION DONNE LE POUVOIR AUX RICHES, à ceux qui ont les moyens d’influencer l’opinion publique par les médias, de se réserver les places de responsabilités, de choisir et d’aider parmi les candidats ceux qui ont les programmes qui leur plaisent.

     

    Et il y aurait (« mais si c’est possible ! ») d’autres institutions qui nous pousseraient à la vertu, et ce sont celles-là qu’il nous faut mettre en place

    Comme tous les théoriciens de la politique depuis l’antiquité jusqu’à Sièyes exclu le disaient, il est étrange qu’on l’ait à ce point oublié ! (mais peut-être que certains, certaines classes, avaient intérêt à nous le faire oublier ? Là, un petit coup d’analyse marxiste ne ferait pas de mal) l’élection entraîne l’aristocratie, la démocratie c’est le tirage au sort. Alors choisissez !

    On n'est pas préparés à cette idée : la première fois qu'on nous parle de tirage au sort en politique, on ouvre tous des yeux incrédules et on se demande quelle est cette nouvelle lubie. Le mythe de l'élection est très puissant et il n'est pas facile de s'en déprendre, même quelques minutes pour voir. Alors lisez le livre très documenté de David Van Reybrouck ! Et puis lisez ou écoutez Chouard. (et puis Dupuis-Déri, et Paul Le Fèvre, l’idée fait son chemin !)

     

    La comparaison par Chouard des deux système rappelle ce fait à chaque pas : l’élection est un système qui de manière darwinienne SELECTIONNE, FAVORISE les comportements vicieux chez les politiciens, lisez :

     

    L’ÉLECTION, inégalitaire et corruptrice

    LE TIRAGE AU SORT, égalitaire et incitant à la vertu

    1. L'élection repose sur la volonté des gens et donc donne de nombreuses prises aux escrocs, menteurs séduisants, trompeurs pro-fessionnels de volonté.

    1. Le tirage au sort ne repose pas sur la volonté des gens et donc ne donne aucune prise aux escrocs, menteurs séduisants,trompeurs professionnels de volonté.

     

    3. L’élection pousse au mensonge les représentants : d’abord pour accéder au pouvoir, puis pour le conserver, car les candidats ne peuvent être élus, puis réélus, que si leur image est bonne : cela pousse mécaniquement à mentir, sur le futur et sur le passé.

    3. Le tirage au sort dissuade du mensonge les repré -sentants, aussi bien pour accéder au pouvoir que pour le conser-ver : d’abord le mensonge ne sert à rien (et on évite les intrigues)

    .

    4. L’élection pousse à la corruption : elle permet (à ceux qui le peuvent) d’aider des candidats, et les élus ainsi "sponsorisés" sontainsi mécaniquement dépendants de ceux qui ont financé leurcampagne électorale et acheté les médias pour les faire connaître da-vantage que les autres candidats. Les acteurs politiques servirontdes intérêts particuliers au lieu de servir l’intérêt général.

    4. Le tirage au sort ne permet pas d’aider quelqu’un à accéderau pouvoir. Ceci est absolument décisif. Il ne peut pas y avoir de tirés au sort sponsorisés-donc-débiteurs. L’indépendance desreprésentants est donc garantie (alors que l’élection l’interdit !).

    Les acteurs politiques serviront le bien commun au lieu deservir des intérêts particuliers.

     

    5. L’élection favorise certaines classes sociales et en défavorise d’autres : ceux qui parlent bien, ceux qui savent s’imposer, et ceux qui ont des facilités (avocats et fonctionnaires), ce qui contredit gravement l’égalité politique revendiquée par la démocratie. Une assemblée élue n’est jamais représentative, elle diffère toujours profondément de la population représentée.

    5. La procédure du tirage au sort est impartiale et équitable : la loi des grands nombres garantit une justice distributive, la parité hommes-femmes par exemple mais aussi la parité sociale ! Une assemblée tirée au sort est toujours représentative, elle ressemble au peuple représenté.

     

    6. L’élection incite au regroupement en partis et soumet l’action politique à des clans et surtout à leurs chefs, avec son cortège de turpitudes liées aux logiques d’appareil et à la quête ultra prioritaire (vi-tale) du pouvoir.

    6. Le tirage au sort n’incite pas au regroupement en partis pour aider des candidats à conquérir le pouvoir, et ne soumet donc pas la société à leur logique hiérarchique (fin du combat des chefs et des logiques d’appareil).

    Les partis imposent leurs candidats, ce qui rend nos choix fac-tices. La concurrence déloyale des partis dans la compétition électo-rale prive la plupart des individus isolés de toute chance de participerau gouvernement et favorise donc le désintérêt politique (voire le re-jet) des citoyens.

     

    10. L’élection crée des rancunes de la part de tous ceux qui ont "perdu", et des fiertés chez ceux qui ont "gagné" qui deviennent vaniteux et se sentent supérieurs et légitimes pour décider seuls.

    10. Le tirage au sort ne crée jamais de rancunes : pas de vanité d’avoir été choisi ; pas de ressentiment à ne pas avoir été choisi : il a des vertus pacifiantes pour la Cité, de façon systémique. L’élection fabrique des maîtres, qui se sentent supérieurs.

     

    12. L’élection délègue... favorise la formation de castes d’élus, professionnels à vie de la politique, toujours portés à tirer vanité de leur condition et cherchant toujours à jouir de privi-lèges, très loin de leurs électeurs pour finalement ne plus représenterqu’eux-mêmes.

    12. Le tirage au sort peut mobiliser n’importe qui et responsabi-lise (rapproche) les citoyens de l’activité politique ; il empêche l’apparition de politiciens professionnels ,ilimposel’amateurisme en politique ; les amateurs tirés au sort, forcé-ment proches du peuple, partagent ses intérêts et objectifs, ils sontde bons porte-voix populaires.

     

    14. L’élection donne le pouvoir à ceux qui le veulent (les candidats),c’est-à-dire aux pires d’entre nous, alors qu’on sait depuis au moins 2500 ans qu’il ne faut surtout pas donner le pouvoir à ceux qui le veulent (lire Platon et Alain).

    14. Le tirage au sort donne le pouvoir à ceux qui ne le veulent pas et qui sont précisément les meilleurs d’entre nous, mo-destes et honnêtes. Les mandats courts et non renouvelables per-mettent de ne pas les surcharger.

     

    16. DE FAIT, depuis 200 ans (depuis le début du 19 ème siècle), l’élection donne le pouvoir politique aux plus riches et à eux seuls, jamais aux autres : l’élection de représentants politiques SYNCHRONISE durablement le pouvoir politique et le pouvoir économique, créant progressivement des monstres irresponsables écrivant le droit pour eux-mêmes et s’appropriant le monopole de la force publique à des fins privées, créant ainsi des fortune colossales (et une puissance de corruption supplémentaire en proportion).

    On est donc tenté de penser que c’est l’élection des acteurs politiques qui a rendu possible le capitalisme : écrire la constitution a permis aux riches de choisir la procédure qui leur permet d’aider les candidats, de rendre débiteurs les élus, et d’imposer leurs lois.

    16. DE FAIT, pendant 200 ans de tirage au sort quotidien (au V e et IV e siècle av. JC à Athènes), les citoyens riches n’ont JAMAIS gouverné, et les citoyens pauvres toujours. (Les riches vivaient confortablement, mais ils ne pouvaient pas tout rafler sans limite, faute d’emprise politique.) Ceci est essentiel : mécaniquement, in-failliblement, irrésistiblement, le tirage au sort DÉSYNCHRONISE le pouvoir politique du pouvoir économique. C’est une façon astucieuse d’affaiblir les pouvoirs pour éviter d’être dominé par eux.

    Le tirage au sort retirerait aux capitalistes leur principal moyen de domination.

     

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  • https://www.findclip.net/video/KCZBVNoor5I/dieudonn.html

    théoriquement la gauche est là pour représenter les classes populaires dan leur combat contre les patrons, la lutte des classes, les interêts des travailleurs !

    Oui, on sait que depuis un certain temps ces partis ont été totalement trustés par des BOURGEOIS, voire des milliardaires arrogants comme Strauss-Kahn, et selon une bonne logique psychosociologique marxiste, ils ne défendent plus que des intérêts de bourgeois (et encore de bourgeois collabos que certains lobbies font chanter !). Même les syndicats ne sont plus des syndicat  ! 3% de leur budget vient des cotisations des pauvres ouvriers qui cotisent encore pour eux !! bref on a compris ! qui paye commande ! ce ne sont plus que des JAUNES au service de la classe dominante, afin de leurrer et neutraliser la grogne des exploités !

    Alors dans un tel contexte de pourriture, il ne faut plus s'étonner de rien ...

    "ce ramassis de TRAITRES et de VENDUS AU GRAND CAPITAL", Dieudo e trouvé le mot juste !

    quand à l'allusion au Christ elle n'est pas du tout incongrue : vous savez quand a été décidé sa mort ? le soir du jour où il a balayé de la cour de temple (sous les acclamations du petit peuple des juifs de base on imagine) toute la clique des parasites (comme dirait Bernard Friot) qui se faisait "des couilles en or" avec la vente des animaux prescrits pour être obligatoirement tués (et profiter aux prêtres qui après en vendaient la viande, il ne faut pas oublier ça) comme signe d'amour divin (.....) et le "change " de l'argent normal contre de l'argent "sacré" seul autorisé pour les dons, en se ramassant une grosse commission au passage bien sûr ! Bref il s'était révélé  être une menace mortelle pour les agréables profits de toute une classe, celle qui tenait le haut du pavé à Jérusalem. Bref, on  a compris !

     

    Pas plus que le régime louis-philippard le régime réactionnaire  qui nous écrase de plus en plus (depuis 1983, plein de fait montrent la pertinence de cette datation) ne dissoudra pas le combat du peuple en cassant le thermomètre du rire de Daumier ! ni le régime ultra-royaliste et catho de la restauration en cassant le thermomètre du rire de Béranger !!

    le Mouvement des juifs pour Jésus dont parle Dieudonné n'est pas un gag, ça existe : https://juifspourjesus.org/

    Que nous a laissé cette vieille gauche ? là Dieudo, qui visiblement n'a pas lu Bernard Friot, oublie le plus important ! en 1945-46 du temps où elle était vraiment de gauche (et où plein de députés étaient d'origine ouvrière, actuellement : 0%, le dernier fut Maxime Gremetz, maintenant il n'y en a plus du tout) elle a instauré ce qui fut les bases de la civilisation républicaine durant les "30 glorieuses", et qui pourrait être, comme le montre justement Bernard Friot, le germe d'une véritable société socialiste, libérée du marché du travail et son chantage à la survie, d la dette et avec elle tout le pouvoir de la finance et des banques, excusez du peu  : le régime Général de la Sécurité social, le Statut de la Fonction Publique, les retraites par répartition, et les allocations Familiales, le tout financé par des cotisations sociales. C'est pourquoi la droite macronnienne a tellement la rage de faire disparaître tout ça ! alors que au contraire il faudrait étendre ce système à tous les secteurs économiques. Les gilets jaunes, si on les laisse penser ! le comprendront bientôt.

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  • Une chose que j’ai découverte autrefois dans un livre sur la philosophie de Spinoza c’est la notion de conatus. Le conatus c’est la volonté de persévérer dans son être, et de croître, toujours, c’est dans un langage moins philosophique et plus journalistique le principe du « toujours plus ».

    Tout être dans la nature, toute personne - théoriquement ! pas toujours en fait - tout organisme dans la société (là c’est toujours ! Et c’est bien là LE PROBLEME) tend constamment à non seulement chercher à justifier son existence, mais à trouver toujours quelque chose de plus pour « remplir sa fonction » persévérer, et croître, toujours croître, dans son être.

    Exemple : les contrôles techniques obligatoires pour voitures, il  a des gens qui ont pondu ça, il  a des assos, des instances ministérielles, des médias, etc qui vivent de ça, ( principe du conatus de Spinoza) et qui voudront encore et toujours justifier leur existence et trouver quelque chose de plus à faire, et puis un jour un gouvernement en manque de légitimité qui voudra dorer son blason en disant qu'il prend des mesures pour "la sécurité" (la Déesse Sécurité ! la nouvelle déesse) et puis il  aura les lobbies (principe de Karl Marx !) et on nous diminuera le délai pour faire ces fameux contrôles, qui ne servent à rien si ce n'est créer un juteux marché pour les entreprises contrôleuses,  (pareil pour les contrôles qu'on a inventé maintenant sur les maisons à louer) et puis on les diminuera encore, et puis encore, sans fin, car il n'y aura rien qui l'arrête : principe de Zygmunt Bauman,.

    Plus généralement il y a ainsi des tas d’organismes qui ont une tâche qui leur a été assignée, les gens là-dedans vivent pour et par ça, ils sont là pour ça, donc c’est devenu leur raison d’être, et leur organisme c’est « leur bébé », il faut le faire valoir par tous les moyens (moi-même j’ai assisté à ça à l’ONIC, l’Office des Céréales, qui s’est ruiné, à subventionner (à fonds perdus!) des opérations de drainage, ce qui n’entrait pas du tout dans ses compétences ! Simplement pour faire parler de soi !

    A plus forte raison quand ça entre dans leur compétence, une fois qu’on a rempli ce pour qui on était là, qu’est-ce qu’on fait ? Vous ne vous rendez pas compte du goût de cendre du « vague des passions » que ça engendre, remplir sa mission, et n’avoir plus rien à initier de plus ! Insupportable ! Alors qu’on est là « pour ». Alors on invente du « toujours plus ». et puis encore du « toujours plus » en plus du « toujours plus ». Et c’est comme ça qu’apparaît le totalitarisme. Et même toutes sortes d’horreurs, comme l’a bien montré Zygmunt Bauman dans « Modernité et Holocauste « .

    Et bien sûr peuvent s’ajouter à ça pour le booster, la soit du profit, via des lobbies (Big Pharma, les garagistes, le désir de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’État à coup d’amendes, ou de faire rentrer des votes pour la clique au pouvoir en surfant sur des intérêts ou sur des paranoïas en vogue) ou des idéologies, telles l’eugénisme ou l’hygiénisme, etc.

    Et ainsi on rend la vie des particuliers, des entreprises, des communes, de plus en plus compliquées (à l’infini ! par définition, relisez) et de plus en plus impossible.

    Regardez toutes les campagnes à la mode dans notre société, les voies de recherches scientifiques et techniques (ça joue aussi dans ce domaine-là, et pas un peu!) et les organismes qui en vivent, et voyez comme on assiste en plus d’un domaine à des emballements pervers, inutiles, risibles, mais aussi étouffants, dangereux, voire potentiellement criminels. Vous allez vous apercevoir à quel point ce principe est pertinent.

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  • quand je parlais dans plusieurs de mes billets de la montée du "racisme de classe".

    et dans la foulée de la mise à mort des "bouches inutiles", genre aktion T4, sous la forme de l'assassinat acharné de Vincent Lambert et de Tafida Raqeeb.

    et Dans la foulée de la grande campagne médiatique (souvenez-vous à quels milliardaires ils appartiennent) pour démépriser les gilets jaunes.

    François Asselineau, le seul humaniste et le seul républicain qui reste dans le monde politique actuel, LE VRAI PARTI d'OPPOSITION, analyse tout ça très bien, et connecte ce qui doit être connecté pour comprendre les tenants et aboutissants de ces idéologies de classe :

    "Chirurgien-urologue, transhumaniste convaincu, essayiste et entrepreneur français, cofondateur avec Claude Malhuret du site web Doctissimo (qu’il a revendu 139 millions d’euros, dont la moitié pour lui), Laurent Alexandre est un influent soutien de Macron et un proche de Jacques Attali et d’Alain Madelin.
    Membre du Siècle, chroniqueur au Monde, à l’Express et au Huffington Post, il possède 28% du journal la Tribune.
    (Source :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Alexandre )
    Les Gilets jaunes, des « êtres inutiles » destinés à être de plus en plus pauvres et dirigés par une élite de « Dieux »…
    Lors d’une conférence en janvier 2019 devant les élèves de l’école Polytechnique, cet homme, influent dans les allées du pouvoir et dans les médias, a carrément affirmé que LES GILETS JAUNES sont des « INUTILES », des êtres intellectuellement inférieurs, incapables de comprendre les enjeux du monde actuel.
    Avec un ton de prédicateur d’Apocalypse, il a affirmé en même temps que les élèves des grandes écoles – dont les jeunes Polytechniciens venus l’écouter – sont des « DIEUX », qui ont vocation à diriger les masses et à les guider vers la rationalité du XXIe siècle.
    Il a également annoncé que les Gilets Jaunes verraient leur niveau de vie continuer à baisser année après année tandis que les élites » de ce « nouveau monde » allaient gagner des rémunérations de plus en plus colossales.
    -Source : https://www.youtube.com/watch?v=kyLysKUMyyU )
    Un homme d’affaires sulfureux,
    dénoncé par des dizaines de chercheurs et de généticiens.
     
    Ce soutien de Macron, ami d’Attali et de Madelin, n’en est pas à son coup d’essai.
    Dans un article publié dans l’Express le 26 avril 2018 -publié avant le début du mouvement des Gilets Jaunes -, il avait déjà interprété les inégalités sociales comme dues en grande partie à des inégalités génétiques de naissance, en affirmant que « l’ADN détermine plus de 50 % de notre intelligence » et qu' »à l’âge de 50 ans, notre ADN expliquerait 81 % de nos capacités intellectuelles ».
    De façon très sournoise et vicieuse, ces affirmations lui permettent – tout en prétendant bien sûr vouloir lutter contre, en « dynamitant le déterminisme génétique » – d’accréditer peu à peu l’idée qu’il y aurait en quelque sorte des sous-hommes, voués à devenir de plus en plus inutiles dans la société de demain. Sauf à avoir recours à des thérapies génétiques. Et il en a profité pour légitimer l’action du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer.
    (source :  https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/determinisme-pourquoi-bourdieu-avait-tort_2002043.html )
    Ses thèses, et cet article de 2018 en particulier, ont été dénoncés par plusieurs dizaines de scientifiques, qui ont pointé notamment sa mauvaise compréhension du concept d’héritabilité.
    Dans une tribune parue dans Le Monde et intitulée « Halte aux fake news génétiques », un collectif d’une vingtaine de chercheurs (dont Jacques Testart, père du bébé éprouvette) a dénoncé Laurent Alexandre, sans le citer directement, et les arguments qu’il propage. Ce collectif a manifesté son inquiétude du « retour d’un discours pseudo-scientifique sujet à toutes sortes d’instrumentalisations ».
    Le généticien Axel Kahn s’est également insurgé contre les propos de Laurent Alexandre, en s’indignant que celui-ci « s’est fait le continuateur enthousiaste de la vielle droite anglo-saxonne eugéniste, inégalitariste, à l’occasion raciste. Il vient d’asséner froidement que les riches étant génétiquement plus intelligents que les membres des basses classes sociales, il faut admettre la faible utilité des approches sociales ».
    Et Axel Kahn a démonté la vision de Laurent Alexandre, en se fondant sur des arguments scientifiques.
    (Source :  https://axelkahn.fr/genes-et-intelligence/ )
    L’eugénisme des États-Unis et de l’Allemagne nazie
    des années 1920-1940

    Les thèses et la vision du monde de Laurent Alexandre font froid dans le dos car, comme l’a rappelé Axel Kahn, elles font craindre un grand retour des thèses eugénistes, qui furent développées aux États-Unis et dans l’Allemagne nazie des années 1920-1940.
    Avant même l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir, une majorité de scientifiques et une large partie de la classe politique allemande étaient favorables à l’eugénisme. Le concept pseudo-scientifique d’hygiène raciale avait été inventé bien avant le nazisme.
    Hitler s’est notamment inspiré du courant eugéniste américain illustré entre autres par Madison Grant. Hitler considérait ainsi en 1924 à propos des États-Unis qu’« il y a aujourd’hui un pays où l’on peut voir les débuts d’une meilleure conception de la citoyenneté ».
    La politique eugéniste propre à l’Allemagne nazie s’insérait dans un programme plus vaste que l’on peut qualifier d’«eugénico-raciste » et dont les objectifs essentiels étaient :
    – d’une part un « eugénisme positif », dit d' »amélioration de la race », destiné à favoriser la fécondité des humains considérés comme supérieurs (politique nataliste, soutien familial, pouponnières, lebensborn…) ;
    – d’autre part un « eugénisme négatif », dit de « défense raciale », destiné d’abord (dès 1933) à éliminer des maladies héréditaires, puis tout groupe humain considéré comme racialement inférieur ou « impur », ou encore socialement indésirable.
    (Source :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugénisme_sous_le_régime_nazi )
     Conclusion :
    un nouvel indice inquiétant de la dérive
    anti-démocratique et fascisante du régime de Macron

    Souvent qualifié de « provocateur » et « excessif », Laurent Alexandre n’en est pas moins un ardent soutien de Macron et de Blanquer, un ami d’Attali et de Madelin, un personnage qui dispose d’une influence certaine dans les sphères politique, éducative et médiatique du pays.
     Or, que cela plaise ou pas, force est de constater que les propos de Laurent Alexandre sont désormais très voisins de la vision criminelle de l’humanité des eugénistes des années 1920-1940.
    Il suffit de considérer qu’il ne fait que remplacer le concept de « race » par celui « d’intelligence », et qu’il adopte des formulations moins explicites et plus prudentes que l’Allemagne nazie. Mais le fond cynique, inhumain, dépourvu de toute vision transcendante de l’Homme, est affreusement le même.
    Plus grave encore, le cas de Laurent Alexandre n’est pas un cas isolé. Son discours qui suinte le mépris de classe, et le mépris tout court, – sous un vernis de paternalisme qui ne trompe que ceux qui le veulent bien -, se développe de façon inquiétante chez les européistes et les suppôts de Macron.
    C’est un nouvel indice inquiétant – très inquiétant – de la dérive
    anti-démocratique et fascisante du régime de Macron.
    François Asselineau
    06/08/2019

    le lien

    https://www.upr.fr/actualite/lhorreur-eugeniste-nazie-de-retour-dans-les-allees-du-pouvoir-macronien/

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  • [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=H3v9unphfi0[/youtube]

    l'église est déserte, ce qui montre bien qu'il n'y a plus personne qui croie en Dieu, uniquement  que des musiciens qui chantent, non pas parce qu'ils croient les paroles qu'ils chantent mais parce que c'est leur métier ! et qu'ils sont payés pour ça et que c'est bon pour leur carrière.

    .

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  •  

    CONTRÔLER [kon-tro-lé] v. a.

     

     1°  Porter sur le contrôle. Contrôler des exploits, des actes.

     

     2°  Terme d'administration. Vérifier. Le fonctionnaire chargé de contrôler le monnayage.

     

    Mettre le contrôle ou la marque sur les ouvrages d'or et d'argent. Il a fait contrôler sa vaisselle.

     

    Par extension. ♦ Tu demeureras [Caton], s'il te plaît, à la porte [des enfers] ; tu contrôleras tous ceux qui se présenteront, FÉN., XIX, 286

     

    Contrôler la terre de pipe, la couper par tranches pour voir si la couleur en est égale partout.

     

     3°  Fig. Examiner, censurer.

    ceux qui écrivent et parlent différemment sont des amerloques et des collabos, et des incultes qui n'ont jamais ouvert un dictionnaire anglais-français

     

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  • Zygmund Bauman, Modernité et holocauste. Paris, éd. Fabrique, 2002

     

    Le sociologue polonais Zygmunt Bauman, dans Modernité et holocauste, montre que l’"holocauste", le génocide des Juifs d’Europe par les nazis, est un "essai d’ingénierie sociale" dont la possibilité s’accorde pleinement avec la modernité. Loin de s’opposer aux valeurs et aux pratiques de la modernité, ce sont précisément les normes et les institutions de la modernité, politiques, scientifiques, technologiques et bureaucratiques, qui ont rendu possible l’holocauste.

     

    Walter Benjamin l’avait prophétisé: "Il n’est pas de témoignage de culture qui ne soit en même temps un témoignage de barbarie"[1]. Theodor Adorno l’a affirmé: "La Raison est totalitaire"[2]. Bauman le montre en analysant, en sociologue, les conditions culturelles qui ont rendu possible la Shoah. Adorno le disait en philosophe; Bauman le démontre en s’appuyant sur les travaux aussi solides que nombreux de la recherche historique spécialisée.

     

    Dans Qu’est-ce que le nazisme?, Ian Kerschaw soulignait, pour le déplorer, une disproportion entre l’accumulation massive de données factuelles sur le IIIe Reich et l’intégration de ces résultats dans une synthèse générale[3]. Remarquant que rien ne permet de supposer qu’un événement semblable à Auschwitz ne pourra jamais se reproduire, il formulait ainsi la question fondamentale du nazisme dans l’histoire moderne: "comment un effondrement de la civilisation, aussi brutal et sans aucun précédent, a-t-il pu se produire dans un pays industrialisé, moderne et hautement développé?"[4].

     

    Le travail remarquable de Zygmunt Bauman, d’abord publié en anglais chez Polity Press, en 1989, et dont les éditions La fabrique ont donné en 2002 une traduction partielle, ne prétend pas apporter du nouveau concernant les faits mais propose une interprétation d’ensemble du nazisme qui s’appuie sur la mise en cause de cette hypothèse de l’effondrement de la civilisation. Bauman rappelle que la civilisation occidentale a présenté sa lutte pour la suprématie comme la guerre sainte de l’humanité contre la barbarie, de la culture contre la sauvagerie. Il rappelle que la non-violence de la civilisation moderne est une illusion qui fait partie intégrante de sa propre justification, qui est un élément du mythe de sa légitimité. D’autre part, l’observation sans préjugés de l’holocauste manifeste une grande rationalité: une efficacité technique et bureaucratique, l’absence de déchaînement pulsionnel (l’unique pogrom de toute la période en Allemagne, la Nuit de Cristal, le 9 novembre 1938, n’a fait qu’une centaine de mort), la conscience du travail bien fait (montrée par C. Browning[5]) le caractère logique du passage de la purification par l’éloignement à l’extermination, l’idée de la conformation volontaire de la société à un plan idéal (un monde racialement pur), etc.

     

    La difficulté formulée par Kerschaw résulte donc non pas tant du génocide lui-même que de la contradiction entre l’adhésion à la thèse de la modernité comprise comme l’effort de combattre la barbarie et le fait réel que c’est une culture développée, civilisée et moderne, qui a commis ce crime monstrueux. C’est à une sorte de révolution copernicienne qu’invite Bauman. Laisser les faits tels qu’ils sont et réviser notre conception de la modernité. L’embarras majeur de la compréhension de l’"holocauste" résulte ainsi de notre croyance dans la modernité comme excluant radicalement la possibilité de l’"holocauste". Tout le livre s’efforce de briser cette foi aveugle dans la modernité bienveillante et bénéfique et de montrer que seule notre civilisation moderne, avec toutes ses puissances et qualités, pouvait produire un tel événement.

     

    De manière pédagogique, l’auteur se livre d’abord à une critique efficace et précise des travaux sociologiques sur le nazisme. Prenant des essais, dont la plupart ne sont pas traduits en langue française, il montre que les sociologues concluent à une erreur ou à une anomalie parce qu’ils présupposent tous que la modernité implique nécessairement un progrès matériel et moral (d’autre part, il rejette aussi la thèse inverse selon laquelle l’holocauste serait la vérité de la modernité).

     

    Il consacre deux chapitres à la compréhension de la conception moderne du racisme qui ne relève ni de l’hétérophobie ni de l’inimitié ouverte. La modernité tend à effacer les différences naturelles entre groupes sociaux si bien que les frontières qui contiennent l’identité deviennent incertaines. L’extension du principe social d’égalité déplace l’identité sur l’action et sur le travail. Le racisme peut alors être compris comme une réaction à la modernité: puisqu’il affirme que rien de ce que l’individu fait ne changera ce qu’il est. Il se distingue par une pratique dont il fait partie et qu’il rationalise: une pratique qui combine les stratégies d’architecture et de jardinage avec celles de la médecine pour servir à l’élaboration d’un ordre social artificiel, une société idéale parfaite, cela en éliminant les êtres humains qui résistent aux progrès de la manipulation scientifique, technologique et culturelle, ceux dont les tares ne peuvent être ni supprimées ni rectifiées.

     

    Bauman montre de manière fort convaincante que l’idée d’extermination est impossible sans une imagerie raciale, sans la vision d’un défaut endémique, fatal et incurable, sans le recours à la pratique de la médecine, avec son modèle de santé et de normalité, sa stratégie d’isolement et ses techniques chirurgicales. Il n’est pas possible "en dehors d’une approche manipulatrice de la société, de la croyance dans l’artificialité de l’ordre social et de l’institution du principe de compétence et de gestion scientifique des structures et des interactions humaines. Pour ces raisons, la version exterminatrice de l’antisémitisme doit être vue comme un phénomène purement moderne qui ne pouvait se produire qu’à un stade avancé de la modernité".

     

    Le sociologue parvient alors au cœur de la thèse de son livre: l’holocauste est un événement à la fois unique et normal. Doublement unique. Unique d’abord parce que moderne. Unique encore car il se détache de façon unique sur la quotidienneté de la société moderne: il rassemble certains facteurs ordinaires de la modernité qui ne se mélangent ordinairement pas. Bauman énumère ces facteurs: un antisémitisme radical, sa transformation en stratégie pratique par un État centralisé et puissant, la disponibilité d’un appareil bureaucratique aussi déshumanisant qu’efficace, l’état d’urgence, l’acquiescement du peuple; certes, concède-t-il, l’accession des nazis au pouvoir n’est pas un facteur normal de la modernité, mais les autres facteurs sont normaux. "Les porteurs du grand dessein présidant aux destinées de la bureaucratie étatique moderne, totalement affranchis des contraintes des puissances non-politiques (économiques, sociales et culturelles): voilà la recette du génocide. Il survient comme partie intégrante du processus par lequel est mis en œuvre le grand projet. Le projet donne au génocide sa légitimité, la bureaucratie étatique son instrument et la paralysie de la société le feu vert".

     

    Bauman donne une analyse précise de la rationalité bureaucratique qui repose sur deux principes: la méticuleuse division fonctionnelle du travail; la substitution de la responsabilité technique à la responsabilité morale. L’absence de conscience des effets réels des ordres, l’ignorance de la série entière des tâches, le seul intérêt pour l’avancement de la tâche, la déshumanisation des objets de l’activité bureaucratique (qu’il rapproche de la technique sociale d’effacement du visage), tous ces outils facilitent l’abstraction du travail et la disparition du problème de la moralité des objectifs bureaucratiques. Si l’agent accomplit sa mission, il a répondu entièrement à la morale de sa profession et, en général, à l’exigence morale. Bauman peut alors conclure: "Le mode d’action bureaucratique moderne renferme tous les éléments techniques nécessaires à l’exécution des génocides (...). La bureaucratie est programmée pour rechercher la solution optimale, pour mesurer l’optimal en des termes qui ne font aucune distinction entre un objet humain et un autre, ou entre un objet humain et non humain".

     

    Dans un chapitre consacré aux Conseils juifs, il montre comment les nazis ont exploité l’usage de la rationalité chez leurs victimes, afin de diminuer leur résistance à l’holocauste, en faisant croire, à chaque fois, qu’une partie des juifs sacrifiés pouvait en sauver une autre ou qu’il y avait peut-être une issue. Ils ont su mettre la rationalité individuelle au service de l’anéantissement collectif, à toutes les étapes de l’holocauste. Plus généralement, le monde inhumain créé par les nazis déshumanisa ses victimes et ceux qui observèrent passivement cette persécution en les poussant à recourir à la logique de l’instinct de conservation afin de les dédouaner de leur insensibilité morale et de leur inaction.

     

    Le livre s’achève sur des réflexions morales. Zygmunt Bauman tire deux grandes leçons de l’holocauste. D’abord, la facilité de la raison à servir des buts immoraux: c’est avec une aisance certaine que la plupart des gens, placés dans une situation qui n’offre aucun bon choix ou qui le rende très coûteux, parviennent à se convaincre d’esquiver le devoir moral, adoptant à sa place les préceptes de l’intérêt rationnel et de l’instinct de conservation. Ensuite, la résistance à la corruption et à l’abandon de la moralité: placer l’instinct de survie au-dessus du devoir moral n’est en aucune façon un acte prédéterminé, inévitable, incontournable. Leçon optimiste celle-ci: il y a eu des personnes, même en petit nombre, pour ne pas renoncer à leur devoir moral.

     

    Bauman dénonce une corruption toujours à l’œuvre: agir et penser de manière rationnelle sans aucun égard à la conscience morale, adhérer à "la suprématie du calcul de rentabilité" au détriment des règles éthiques, n’accepter de responsabilité que technique et ignorer toute responsabilité morale. Cependant, la méfiance légitime que l’on peut éprouver à l’égard de la modernité ne résout pas le problème. Bauman ouvre ici une difficulté vertigineuse.

     

    Si être moderne implique de se libérer du passé et de créer un monde nouveau conforme à des buts rationnels et raisonnables, cette libération, également requise par la moralité puisque le commandement moral commande sans condition, est homogène à la rationalité technique, politique et scientifique dont le but originaire est le bien général de tous les hommes. En principe, l’illimitation propre à l’exigence morale s’accorde avec l’affranchissement et le rejet de toute loi extérieure caractéristique du sujet moderne. Que s’est-il passé, dans le cours de la modernité, pour que la rationalité libérée pour une puissance bienfaisante devienne illimitée, se croit sans limite, au point qu’elle se soit affranchie de toute moralité? Quelle est la nature de la raison si, d’un côté, elle peut définir le devoir moral et sa nécessité, tandis que, de l’autre, elle peut démontrer la nécessité rationnelle de son abandon?

     

    Bauman affirme que l’holocauste est "un sous-produit du penchant moderne pour un monde totalement planifié et totalement maîtrisé, quand ce penchant échappe à tout contrôle et devient fou". Admettons. Mais cette perte de contrôle est-elle une possibilité marginale de la modernité ou bien est-elle inscrite dans son essence? La folie invoquée ici, même si c’est une formule, laisse un doute car elle ressemble à l’effondrement (mythique, a montré Bauman) non plus certes de la civilisation mais du contrôle et de la limitation du rêve moderne de refonte totale du monde humain. Croyant avoir abandonné ce genre d’explication mythologique, la voici qui fait retour subrepticement, sous une forme que je ne crois pas seulement rhétorique. Le problème sociologique de la modernité devient celui, philosophique, de la toute-puissance et de la nature de la raison.

     

    Espérons toutefois que cet ouvrage contribuera à diminuer l’aveuglement concernant la portée de la Shoah pour notre culture et notre temps. On ne cesse guère de la tenir pour une sorte d’anomalie absolue, de cancer, de maladie ou de folie, sorte d’éruption de barbarie que les circonstances historiques, alliant crise économique, incertitudes, chefs politiques psychopathes, traditions de haines et de violence, auraient condensée dans la Shoah. Une telle monstruosité ne peut qu’être une exception et, finalement, son caractère incompréhensible en fait un hapax improbable qu’on est fondé à oublier du fait de sa rareté absolue. Zygmunt Bauman contribue sérieusement à briser cette hypothèse paresseuse, rassurante et dangereuse puisqu’elle endort notre vigilance pourtant toujours requise.

     


     

    [1] Walter Benjamin, Sur le concept d’histoire, § 7, dans Œuvres III, Gallimard, Paris, 2000, p. 433.

     

    [2] T. Adorno, M. Horkheimer, La dialectique de la raison, Gallimard, 1974, p. 24.

     

    [3] Ian Kerschaw, Qu’est-ce que le nazisme? Problèmes et perspectives d’interprétation, Gallimard, Paris, 1997, p. 416.

     

    [4] Idem, p. 424. – Dans le même livre, Kerschaw juge convaincant le livre de Bauman et dit qu’il est "en grande partie d’accord" avec cette thèse provocante qui recoupe sur certains points les travaux des historiens Suzanne Heim et Götz Aly, notamment Vordenker der Vernichtung. Auschwitz und die deutschen Pläne für eine neue europäische Ordnung, Hambourg, 1991, Les précurseurs de l’anéantissement. Auschwitz et les plans allemands pour un nouvel ordre européen (le livre n’est pas encore traduit mais on en trouvera une présentation précise dans le chapitre 2 du livre récent de Dominique Vidal, Les historiens allemands relisent la Shoah, Édition Complexe, Paris, 2002, pp. 63-99). Les conclusions de Bauman s’accordent aussi avec celles de C. Browning et U. Herbert qui situent la cause du génocide dans la conjonction entre une conception cohérente de la société moderne biologiquement déterminée par la race et de nouvelles capacités, techniques et bureaucratiques, de mise à mort.

     

    [5] Christopher Browning, Des hommes ordinaires. Le 101e bataillon de réserve de la police allemande et la Solution finale en Pologne, Les Belles Lettres, 1994. Réédité en 2002 avec une postface inédite en réponse à Daniel Goldhagen.

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  • "Comme de nombreux juifs, je ne peux pas soutenir une idéologie qui se fonde sur un privilège juif et la persécution d’un autre peuple. Cela a été catastrophique pour les Palestiniens, et profondément corrompu les juifs. Je dis cela par amour, pas par haine de moi-même. La sécurité pour les juifs ne viendra pas en se repliant sur eux mêmes, en construisant des murs plus grands et des drones plus invasifs. La sécurité viendra de la formation de coalitions avec les autres communautés, du développement de sociétés inclusives fondées sur l’égalité, la démocratie, et de la lutte contre le militarisme extrême et l’intolérance croissante qui étreint une grande partie du monde."

    Lire la suite de cet article de l'écrivaine et cinéaste américaine Alice Rothchild sur le site de l'Agence.

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