• eble la plej bela kaj korŝira poemo de Waslawa Szymborska

    Kato en malplena loĝejo

    Morti - tion oni ne faras al kato.

    Ĉar kion farus kato

    en malplena loĝejo ?

    Ĝi surgrimpus vandojn,

    frotus sin al la mebloj.

    Nenio ŝajnas ja ŝanĝiĝinta,

    kaj tamen ĉio ŝanĝiĝis

    Kvazaŭ ne ŝovita,

    sed tamen aliloka.

    Kaj en vesperoj lampo jam ne lumas.

     

    Aŭdeblas paŝoj sur ŝtuparo,

    sed ne tiuj.

    Ankaŭ la mano, kiu metas fiŝon sur la telereton,

    ne estas tiu de la iama metinto.

     

    Io ĉi tie ne komenciĝas

    en la kutima tempo.

    Io ĉi tie ne okazas

    kiel devas.

    Iu ĉi tie estis kaj estis

    kaj poste subite malaperis

    kaj obstine forestas.

     

    Ĉiuj ŝrankoj estas jam enrigarditaj.

    La bretoj trakuritaj.

    Per enpuŝiĝo okazis kontrolo sub-tapiŝa.

    Eĉ estis rompita la malpermeso

    disŝuti paperpecojn.

    Kion pli multe oni ja povus fari.

    Dormi kaj atendi.

     

    Se li nur revenus,

    se nur li aperus

    Tiam li ekscios

    ke tiel agi kun kato ne decas.

    Tiam eblos aliri al li,

    sed kvazaŭ tute pretervole,

    malrapide,

    sur tre ofenditaj piedetoj.

    Kaj sen iaj saltoj aŭ pepoj komence.

     

     

     

    Wislawa Szymborska

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Combien de temps j’ai passé (il y a bien longtemps maintenant ! 30 ans et plus) à parcourir des passages souterrains de grandes gares ! (à l'époque c’étaient des lieux conviviaux et faits pour les voyageurs, des lieux de la société, des services publics, et la France était encore un vrai pays, (plus pour longtemps) à regarder des tableaux indicateurs (eh oui, il y en avait encore à l’époque !) et des listes de trains au départ. Et dans les couloirs, tous les voyageurs, ils étaient libres à l’époque, et parmi eux des jeunes, négligés mais encore beaucoup plus élégants que les sinistres
    costumes actuels, des fois assis par terre, libres, comme des citoyens dans un pays normal, civilisé, ils n’avaient pas à avoir peur de se faire arrêter comme des délinquants !! Et les trains qu’on prenait durant la canicule, et les fenêtres ouvertes. Et les changements de train.


    la France actuelle est l'antithèse même, un cauchemar ignoble,  fabriqué par des gangsters, de ce qu'elle était alors. (tiens, relisez Boule et Bill vous comprendrez, et Mafalda)
    C'est une bien triste situation mais je ne me risquerait plus jamais à prendre le train dans cette France actuelle de merde (et je mets en garde tous les citoyens français contre le danger féroce qu'ils courent à parcourir ces lieux gérés par une société commerciale ex-service public, devenu spécialiste d'arnaques éhontées (plus le VOL caractèrisé de son billet non remboursé) et de violences ignobles envers leurs clients, pratiques de type mafieux absolument aberrantes et hallucinantes dans un pays censé être civilisé suivez par exemple ce lien : Isabelle Sylvestre )

    Partager via Gmail

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires