Vous savez que de nos jours les gens qui participent à quelque congrès que ce soit sont comme des chiens-chiens, : portent une laisse au cou, avec leur photo dans une espèce de carte de crédit en plastique, quel symbole !! quel aveu !! et je suppose que si ils refusaient de le faire la flicaille et les gorilles privées se jeteraient sur eux ("pour des raisons de sécurité") les chasseraient de la réunion , et les foutrait en prison ?

Bien entendu c'est une pratique qui nous vient des pays anglophones ! c'est tout à fait leur genre, et le genre de régime totalitaire qu'ils essayent d'imposer au monde.

S'il faut lire UN livre pour connaître et comprendre « la question juive », c'est bien celui-là.
Et d'abord parce que parce cette histoire économique et sociologique de la diaspora juive est écrite - enfin ! - d'un point de vue « matérialiste », concret, marxiste (instrument d'analyse qui reste incontournable si on veut comprendre clairement et avec bon sens les conditions et le pourquoi des choses sociales et historiques, et mêmes les idées, entretenues par ces sociétés). C'est un livre d'histoire précis et concret, nourrit d'une documentation abondante et érudite. L'auteur était un trotskyste belge, d'origine polonaise, son nom de plume : Abraham Léon. Le titre du livre : « La conception matérialiste de la question juive ».
Ensuite, contrairement à beaucoup de livres sur ce sujet, il ne contient aucune trace d'antisémitisme ! (D'ailleurs je rappelle que son auteur était un juif, qui l'a écrit en 1942, en Belgique, peu de temps avant d'être arrêté par les allemands et envoyé à Auschwitz.) Et ce fait, ainsi que le fait qu'il aie été écrit à une époque où la polémique n'avait pas encore été lancée sur ce sujet, (http://www.amazon.fr/Comment-peuple-Juif-fut-inventé/dp/2213637784) donne d'autant plus de poids à certains des faits qu'il établit, et en particulier que, non, les juifs n'ont pas été chassés de « leur pays » en 70 par les romains ! p. 62 : « Encore au temps de l'invasion musulmane, les juifs constituaient, d'après Caro, le fond de la population palestinienne. » p. 63 : « Encore aujourd'hui certains rites des paysans arabes de Palestine rappellent leur origine juive ».
Diaspora chassée et persécuté de tous temps, c'est une légende. En fait ils se sont dispersés d'eux-mêmes et ont pris une spécialité commerciale dès la haute antiquité, comme d'autres peuples originaires de terres ingrates : les arméniens, plus près de nous les auvergnats, et ce au moins depuis l'époque hellénistique (sans doute avant si on en croit l'histoire d' Esther), et dans l'empire romain ils avaient quasiment le monopole du commerce (et beaucoup de privilèges, dont celui de ne pas être obligés de sacrifier aux dieux de l'Empire), et si ils ont rencontré des inimitiés ou des haines, c'est à cause de la concurrence, ou par la suite à cause de leurs rôles en qualité d'intendants des grands domaines polonais et/ou d'usuriers prêtant aux paysans ruinés, ou aux nobles féodaux, qui ensuite suscitaient de grands massacres, histoire d'éteindre leurs dettes en éteignant le créancier ! Ils étaient devenus un peuple-classe, et les luttes à leur entour furent des luttes de classe. Les rois, eux, les protégeaient, car ils percevaient un impôt sur leurs prêts ! Par exemple p. 87 : « Si les rois d'Angleterre soutenaient les affaires des juifs, c'est parce qu'elles constituaient pour eux une source très importante de revenus ». Même qu'à plusieurs reprises ils se sont opposés à ce que les religieux les convertissent au christianisme ! car alors ils n'auraient plus eu le droit de prêter à intérêt (pratique interdite aux chrétiens), or ils jouaient un rôle indispensable. Même les grands couvents étaient leurs débiteurs. Et bien souvent ils jouissaient là aussi d'incroyables privilèges, ainsi p. 69 : « Le chroniqueur polonais du XIIe siècle, Vicenti Kadlubek, nous apprend que la même peine, la « septuaginta », qui était fixée pour lèse-majesté ou pour le blasphème, était appliquée aux assassins des juifs. En 966 l'évêque de Vérone se plaignait que lors des batailles entres clercs et juifs, les premiers étaient punis d'une amende triple à celle que devait payer les juifs. »
En conclusion p. 114 « Beaucoup de persécutions antijuives dans la période du Moyen Age … doivent être considérées comme des formes médiévales de ce qu'on appelle aujourd'hui une révolution sociale. »
Ah oui aussi, autre point qui conforte avant Schlomo Sand - bien avant qu'il ne soit même né ! - durant l'antiquité gréco-romaine les juifs pratiquaient le prosélytisme, par exemple la moitié des juifs d'Antioche étaient des convertis.
Au XIXème siècle dans les pays d'Europe occidentale, grâce aux édits d'émancipation, ils commençaient à se diversifier professionnellement, avec bien sûr un point de départ financier et intellectuel important. Et si ce n'avait été avec l'arrivée des juifs de l'est, ils se seraient assimilés complètement : « Dés la fin du XVIIIe siècle, en l'espace de trente ans, la moitié des juifs berlinois se convertirent au christianisme. » « Nous sommes allemands, seulement allemands, en ce qui concerne la nationalité, écrivait un peu plus tard, en 1879, un professeur juif de Berlin. » d'ailleurs, comme le rappelle un autre livre, jusque avant Hitler le sionisme n'attirait pas du tout les juifs occidentaux, ils y étaient même franchement hostiles.
La seule chose qu'on puisse reprocher à l'auteur c'est son excès d'optimisme dans son chapitre de conclusions et de prospective; ne prédisait-il pas une fusion entre les classes laborieuses juives et arabes en Palestine !
On peut télécharger ce livre en pdf ici :
http://fr.feedbooks.com/book/5477/la-conception-matérialiste-de-la-question-juive
et ici : http://www.larevuedesressources.org/la-conception-materialiste-de-la-question-juive-1942,1546.html
on peut aussi l'acheter en forme papier ici : http://www.kontrekulture.com/produit/la-conception-materialiste-de-la-question-juive (rassurez-vous, même si cette maison d'édition édite un certain nombre d'ouvrages franchement antisémites, le livre de Léon lui ne l'est pas !)