• "Il semble que l’être des choses ait pour propre et unique objet de mourir. Ce qui n’était pas ne pouvait mourir : aussi du néant sortirent les choses qui sont. Il est certain que la cause dernière de l’être n’est pas la félicité, puisque aucune chose n’est heureuse. Sans doute, les créatures animées se proposent cette fin dans chacune de leurs œuvres : mais elles ne l’obtiennent en aucune : et, dans toute leur vie, s’ingéniant, travaillant et peinant toujours, elles ne souffrent vraiment et ne se fatiguent que pour arriver au seul but de la nature, qui est la mort."

    (Leopardi)

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  •  

    http://www.alterinfo.net/notes/Des-drones-surveillent-tous-les-New-Yorkais_b5345262.html

     

    les français auront-ils encore une conscience et le sens de la dignité humaine ?

     


    "Il est bon de savoir qu'aux Etats-Unis, un programme de recherche, baptisé Trapwire, a pour objectif de développer une technologie permettant de détecter les comportements suspects des citoyens sur les images des caméras de surveillance (et donc, pourquoi pas, des futurs drones civils).

     

    A New-York, la police s'est alliée l'été dernier à Microsoft pour mettre en place un système de prévention du crime, le DAS (Domain Awareness System). Un peu comme dans Minority Report (oui, j'y reviens toujours), les caméras de la ville et des capteurs placés un peu partout permettront de détecter les comportements suspects des habitants, et donc de prévenir les crimes.

     

    En Europe, il existe aussi une armada de programmes de ce genre, financés par l'Union Européenne. Les plus connus s'appellent INDECT et ADABTS. Ils sont encore au stade de la recherche, les technologies développées à coups d'algorithmes sont loin d'être matures, mais d'ici à 2020, les chercheurs européens espèrent pouvoir suivre à la trace un suspect sur les images des caméras et détecter un comportement suspect dans n'importe quel lieu public.

     

    La reconnaissance faciale, si elle équipe les drones, permettra de suivre davantage quelqu'un à la trace. Le plus beau est que la personne suivie ne s'en apercevra même pas : prenez le système ARGUS-IS (Autonomous Real-Time Ground Ubiquitous Surveillance Imaging System) développé par l'armée américaine. Selon Numerama, ce système de surveillance est capable d'épier un individu à partir d'un drone situé à plus de 6 kilomètres de hauteur, en filmant non stop les rues d'une ville. L'avenir est bel et bien en marche !"

     

    http://www.cnetfrance.fr/news/souriez-voila-les-drones-39788587.htm


    Un jour, serez-vous suivi à la trace par des engins volants sans pilotes, munis de caméras

     

    pour lutter contre cet avenir orwellien malheureusmeent il n'y a pas grand monde ! association http://souriez.info/

    et 1 parti politique : http://www.u-p-r.fr/#

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  • cette carte

    Indice de liberté économique 2011

      (La configuration d'Over-Blog est tellement merdique que si vous voulez voir cette carte sous une taille décente, il faut cliquer ici : 

    Indice de liberté économique 2011  )
     

    permet de comprendre bien des choses ....

    Compte tenu pour commencer du fait que, contrairement à des préjugés savamment entretenus en notre époque, plus il y a de "liberté économique" pire c'est ! et moins il y en a mieux ça vaut !  Car l'absence de "liberté économique" ça veut dire qu'il y a des Services publics, nationalisation de certains secteurs, un controle de l'Etat comme dans la France d'Ancien Régime:

     


    Alain Soral / Marion Sigaut : "Comprendre les... par ERTV

    des lois sociales, un droit du travail protecteur, etc,

    tandis que la "liberté économique" c'est dans les faits, à notre époque, le "libéral-fascisme", ça veut dire la toute-puissance sans barrières des féodalités financières, la précarité pour les salariés, les services publics et l'entraide assimilés à du "vol", etc http://miiraslimake.over-blog.com/article-2112175.html

        et en fait même aussi pour les entrepreneurs et pour la, vraie, concrète, "libre-entreprise" des GENS, aussi ! http://miiraslimake.over-blog.com/article-3793167.html

     

    Donc maintenant regardez quels étaient les pays où il y avait le moins de "liberté économique", donc qui dérangeaient la clique des requins et des vautours de la grande spéculation financière (car il n'y a qu'eux qui en profitent, et les vigiles privés !) : on reconnait la constellation de l'amérique de gauche (dont, vous voyez ! ne fait en réalité pas partie le Brésil, d'ailleurs vous nentendez pas de mal dis par la presse-aux-ordres contre le Brésil, qui est d'ailleurs resté un des états les plus policiers et sauvages). On comprend tout à coup pourquoi les médias s'attaquent tellement à la BIRMANIE ... pourquoi on a tué Qaddafi ! Pourquoi les USA veulent abattre l'Iran ! et pour commencer la Syrie !

    Et puis remarquez que la Grèce (qui par ailleurs était sur une autre carte le SEUL pays d'Europe où les libertés individuelle et la vie privée étaient décemment protégés ! http://bigbrotherawards.eu.org/IMG/jpg/WPR-2007-map.jpg  ) c'est (ou c'était encore en l'année 2011) le pays le plus réglementé d'Europe; tiens, tiens ...

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  •  

    quelles sont les causes favorisant l’actuelle augmentation du nombre de cancers ? La réponse est simple et hélas vérifiée expérimentalement : la pollution chimique, l’empoisonnement généralisé de nos aliments, de l’air et de l’eau entre autres par les métaux lourds et surtout les pesticides agricoles. Des pesticides dont la France fait un usage immodéré en battant tous les records de consommation de l’Union européenne. S’ajoute à cela l’usage intensif des traitements chimiques dans notre environnement : peintures murales ou cotonnades bon marché dont nous sommes inondés par la Chine populaire, dernier bastion collectiviste mâtiné d’ultralibéralisme. Ainsi à notre insu lorsqu’on enfile un maillot les substances chimiques qui imprègnent le tissu franchissent la barrière épidermique et pénètrent notre organisme… La suite est connue, après des années d’accumulation dans les graisses et les tissus nerveux le sujet est mûr pour développer l’une de ces pathologies de l’abondance à bon marché, cancers, dépression, maladies neurodégénératives telles Alzheimer, Parkinson et tutti quanti !

     

     

    Réagissons, reprenons en main nos destins et nos santés. Enivrons-nous bio tant qu’à faire avec du vin fait de mains d’homme, (1) respectueuses de la terre nourricière dont la profusion d’êtres, bactéries, invertébrés, qui l’habitent, la nourrissent et la font respirer, font de la terre elle-même un organisme vivant. Or la vie se nourrit de la vie. Aujourd’hui les sols cultivés sont des lieux de mort où la chimie règne en maître et la mort invisible passe derechef dans nos verres et nos assiettes ? Buvez bio : tel est le mot d’ordre surtout quand vous saurez que 100% des vins commercialisés sur le marché, des tous petits aux très grands crus, sont pollués par des pesticides, jusqu’à 10, toutes substances hautement pathogènes**.

     

    Si vous fumez, fumez bio, ne culpabilisez plus : ce n’est pas le tabac qui tue mais la cigarette, à Cuba l’on meurt centenaire le cigare au bec. D’ailleurs pourquoi le cancer du fumeur n’apparaît-il véritablement qu’après 1945 aux É-U ? Certains accusent des carences liées à la disparition de l’huile naturelle de maïs remplacée à l’époque par ces graisses industrielles que sont les margarines qui ont l’allure du beurre mais n’en sont pas. « Débarrassez-vous d’un préjugé qui vous coûte cher  » tel était le slogan que ressassaient les radios françaises dans les années cinquante pour mieux nous fourguer la margarine nouvelle. Mais comme on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre, à terme l’économie réalisée sur des produits au rabais se paye au prix fort pour la santé.

     

    Jean-Michel Vernochet

     

    (1) Avec 783 milliers d’hectare en 2011, la vigne représente 3.7% de la Surface Agricole Utile  mais elle consomme à elle seule environ 20% des pesticides (en masse) dont une majorité de fongicides (80%).

    L’enquête APAChe. Forts de ces éléments, Générations Futures et  Marie-Lys Bibeyran, une salariée agricole, ont décidé de mener une enquête  dont l’objectif était de répondre à la question « Est-ce que les salariés viticoles, qui ne pulvérisent pas les pesticides, mais travaillent dans les vignes et les riverains des vignes sont contaminés par les pesticides viticoles ? ». Ainsi, entre mi-octobre et mi-novembre 2012, ils ont prélevé et fait analyser par le laboratoire Kudzu Science les mèches de cheveux de 25 personnes (15 salariés viticoles du bordelais, 10 non-salariés viticoles dont 5 riverains des vignes du bordelais et 5 « témoins » vivants loin des vignes) afin de mettre en lumière la présence ou non de résidus de pesticides viticoles.

    Des résultats préoccupants. Les résultats (2) ont permis de mettre en évidence ce que l’on pouvait craindre:

    • 11 fois plus de résidus de pesticides en moyenne chez les salariés viticoles que chez les non professionnels habitant loin de vignes (6,6 pesticides en moyenne contre 0.6) !
    • 4 des 15 salariés viticoles présentent 10 pesticides différents !
    • 5 fois plus de résidus de pesticides en moyenne chez les non-professionnels de la vigne habitants près des vignes que ceux habitant loin des vignes (3 résidus de pesticides en moyenne trouvés chez les premiers contre 0,6 pour les seconds).
    • 74 % des pesticides actuellement autorisés sur vigne de la liste, établie pour l’enquête, et recherchés ont été retrouvés au moins une fois chez les personnes testées !
    • Un produit interdit, le diuron, a été retrouvé chez un professionnel.
    • Plus de 45% des  molécules retrouvées sont classées cancérigènes possibles en Europe ou aux USA !
    • Plus de 36% des molécules retrouvées sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens (PE).

    « A l’heure où va s’ouvrir le Salon International de l’Agriculture, ces résultats montrent clairement que l’exposition des travailleurs agricoles à des pesticides dangereux est importante, même si ceux-ci non pas manipulé les produits. Ce rapport montre également que le simple fait de vivre à proximité de zones cultivées, moins de 250 mètres, ce qui est sans doute le lot de millions de familles françaises, augmente votre exposition. » déclare F. Veillerette, porte-parole de Générations Futures.

    « Il est indispensable de reconnaître le scandale sanitaire des pesticides en France, on ne peut plus être  à la fois malade et être ignoré en tant que victime, c’est une double peine inacceptable ! Il faut interdire les pesticides sur lesquels planent les soupçons de cancérogénicité et sans délai d’écoulement des stocks !» ajoute ML Bibeyran.

     

     


    * En 2007 on recense 12 332 300 nouveaux cas de cancers à travers le monde et 7,6 millions décès, soit 20 000 décès par jour. 5,4 millions nouveaux cas et 2,9 millions de morts pour les seuls pays industrialisés. La France en 1980 comptait 160 000 nouveaux cas de cancer, 278 000 en 2000 et 320.000 en 2005. En 2004 il devenait la première cause de mortalité avec 147 323 décès soit 30%. Une augmentation de seulement 13% depuis 1980 à mettre au regard d’indéniables progrès thérapeutiques.

     

    ** Des analyses réalisées sur des vins d’Europe et du monde entier démontrent un niveau de contamination généralisée 5800 fois plus élevée que pour l’eau potable, ceci par des pesticides potentiellement carcinogènes, perturbateurs endocriniens ou neurotoxiques. 20% des pesticides utilisés en agriculture le sont dans l’industrie viticole et ce, sur seulement 3% des surfaces cultivées. 

     

    http://www.terrefuture.fr/

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  • C'est hallucinant de voir les prix des chambres d'hotel maintenant.

    en 1977 les chambres d'hotel les moins chères  faisaient entre 22 et 39 francs la nuit pour une personne.
    De nos jours c'est 10 fois plus.....
    or les salaires ont à peine triplé eux, un fonctionnaire débutait dans les 2.400 francs/mois (le SMIC était à 2.000 fr/mois, un ouvrier pouvait facilement trouver une nuit pour 2% de son salaire mensuel), aujoud'hui dans les 8.400 francs (1.300 "euros")
    Faites le calcul.
    Il est devenu IMPOSSIBLE pour, non seulement un français modeste mais aussi bien pour un français moyen de voyager maintenant ! La France n'est plus son pays mais un monde étranger et interdit, là aussi c'est la fin de la France.

    c'est épouvantable.
      



    La société autrefois était une société hiérarchisée, les plus riches avaient mieux, les moins riches moins bien, mais il y avait pour toutes les bourses, partout ! Maintenant c'est - bien pire - une société d' ex-clu-sion : ou bien vous appartenez à la classe qui a les moyens de se payer les aménités de luxe ou bien il n'y a simplement plus RIEN pour vous, vous pouvez crever !  







    j'ai constaté ce matin que pour un hotel une étoile, donc la cétégorie la plus basse et la moins chère, les prix sont : 57,20 machins ("Euros") pour la chambre la moins chère et  108,20 pour la plus chère (ce qui fait  375 francs et 710 fancs ! dix fois plus cher qu'en 79 !!! mais les salaires n'ont pas été multipliés par dix !) plus loin une chambre pour une personne 78,00 c'est à dire511 francs, pour passer UNE nuit pour une personne !!! Du délire !!!! Qui peut encore voyager de nos jours ? à part les hommes d'affaire, la haute bourgeoisie et les cadres sup qui se font payer leurs frais sur l'entreprise ? La France est devenu un pays interdit aux français

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  •  

    c‘est bien quand même une famille, comment vivre sans famille ?
    sans jeux de cartes, sans pannes d’électricité, sans tendresse, sans mains qu’on touche.

    Impossible

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  • En plus de Jean-Paul 1er, chez nous Boulin, Coluche, (etc ?), en Amérique du Sud les président Roldos et Torrijos (Chavez ?).

     

    Donc Pier-paulo Pasolini, ça vous dit quelque chose ?

     

    http://www.rue89.com/2010/07/21/lassassinat-de-pier-paolo-pasolini-agite-toujours-litalie-159256

     

    (le capitalisme nuit gravement à la santé, c'est le cas de le dire !)

    et maintenant un lien de reflexion :

    http://www.alterinfo.net/dis-simulations-et-impostures-policières-de-la-marchandise-et-sur-ce-qui-a-conduit-à-l-etrange-renonciation_a87318.html

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  •  

     

    1969 : Tu vas chez la coop, avec les bouteilles consignées, on  t'en décompte le prix sur les nouvelles bouteilles de vin que tu achètes. Tu payes avec le sourire de la crémière, et tu sors sous un grand soleil. Le tout a demandé 10 minutes.

    2009 : Tu prends ta bagnole pour faire 5 kms plus les détours aller, idem retour, pour aller te garer dans le parkinge d'un supermarché, Tu attends à la caisse sous les regards des caméras de vidéo-surveillance et des gorilles privés de la boite. Si tu achètes du vin on te fait entendre que c'est mauvais pour ta santé. Et quand tu les af inies, tu est obligé de refaire un périple égal, simplement pour avoir le "droit" de les jeter dans un récipent ad hoc (mais on te fait payer quand-même une taxe d'"elèvement" des ordures). après tu n'a plus qu'à recommencer parce qu'il te manque un pain, et que le dernier boulanger a fermé.

    Faire un voyage en avion.

    1969 : On t’accueille dans les locaux d’Air France. Tu embarques on t’accompagne à ta place. Ton siège est tellement large qu’on peut s’asseoir à deux.

    On t’invite à boire ce que tu veux et on te donne à manger, le tout servi par de belles hôtesses de l’air.

    2009 : Tu arrives 4 heures avant le départ au guichet de Ryan Air. Tu entres dans l’avion en continuant de remettre ta ceinture qu’à la douane, ils t’ont fait retirer pour passer le contrôle, et te scanner tout nu aux rayons micro-ondes .Tu t’assoies sur ton siège et, si tu respires un peu trop fort, tu mets un coup de coude à ton voisin. Si tu as soif, le steward t’apporte la carte où les prix sont ahurissants. Si tu sort ton coupe-on gle pour te rogner un ongle, on t'arrête aussitôt, on te menotte, on fait retourner l'avion à son point de départ (bien sûr on ne te rembourse pas ton billet) et on t'inculpe pour "terrorisme", toi et tafamille restent fichés à vie comme "dangers potentiels".

    Michel doit aller dans la forêt après la classe.

    Il montre à Jean son couteau avec lequel il pense se fabriquer un lance-pierre.

    1969 : Le directeur voit son couteau et lui demande où il l’a acheté pour aller s’en acheter un pareil.

    2009 : Le directeur ferme l’école, on appelle la gendarmerie, on emmène Michel en préventive. TF1 présente le cas aux informations en direct depuis la porte de l’école.

    Franck et Marc se disputent.

    Ils se flanquent quelques coups de poing après la classe.

    1969 : Les autres les encouragent, Marc gagne. Finalement ils se serrent la main et ils sont copains pour toute la vie.

    2009 : L’école ferme. L’A2 proclame la violence scolaire, France Soir en fait sa première page et écrit 5 colonnes sur l’affaire.

    Eric casse le pare brise d’une voiture du quartier.

    Comme c'est une famille de droite, son père sort le ceinturon et lui fait comprendre la vie.

    1969 : Eric fera plus attention la prochaine fois, grandit normalement, devient de droite comme son père , il ne fait plus de violences illégales, seulement des violences légales quand il est le plus fort ! fait des études à HEC  et devient un homme d’affaire, qui méprise son père qui n'était qu'un ouvrier travaillant à produire des choses utiles de ses mains.

    2009 : La police arrête le père d’Eric pour maltraitance sur un mineur. Et arrête Eric pour "comportement inapproprié", inculpation qui vaut 10 ans de prison (tolérance zéro oblige !) , en prison il devient révolté, et recommence une fois sorti, puis une troisième, et par la vertu des lois à l'américaine il est condamné à la prison à vie; une multinationale se fait plein de fric avec les produits qu'il fabriquera en prison pour un salaire nul, et sans arêts de travail. Le psy arrive à convaincre sa soeur que son père abusait d’elle et le fait mettre en prison.

    Jean tombe en pleine course à pied.

    Il se blesse au genou et pleure. Sa prof Jocelyne le rejoint, le prend dans ses bras pour le réconforter.

    1969 : En deux minutes, Jean va beaucoup mieux et continue la course.

    2009 : Jocelyne est accusée de perversion sur mineur et se retrouve au chômage, elle écopera de 3 ans de prison avec sursis. Jean va de thérapie en thérapie pendant 5 ans. Ses parents demandent des dommages et intérêts à l’école pour négligence et à la prof pour traumatisme émotionnel. Ils gagnent les deux procès.

    La prof, au chômage et endettée, se suicide en se jetant du haut d’un immeuble.


    On a vraiment vécu une époque formidable !

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  • Jean Bricmont sur François Asselineau par DJAMELITO-UPR

     

    Ici Jean Bricmont nous explique comment, par quelle perversion organisée, l'appellation "gauche" qui pendant un siècle et demi voulait dire la lutte des classes, le parti du peuple, des travailleurs, des exploités, contre les possédants, - le "petit nombre" (les 1% on dit maintenant à New-York) qui commande au "grand nombre qui le nourrit" comme  l'avait cyniquement défini comme idéal de société (!) le cynique Voltaire ! - la lutte pour le socialisme, que pendant près d'un siècle on n'imaginait pensable que par les théories marxistes (car le réel montre bien que, "quoi qu'on die" ... il reste utile, et même incontournable de faire usage de la méthode d'analyse marxiste pour comprendre faits de société), que ce soit par une révolution violente ou par des réformes progressives (définition du "centre-gauche", aussi Tsipras SIRIZA, Mélenchon, Arlette Laguiller sont de centre-gauche, n'en déplaise à la presse larbin vendue pourrie jusqu'à la moelle actuelle), ou même quand on se limitait à des "mesures sociales" destinées au moins pour l'immédiat à améliorer le sort des travailleurs être de gauche c'était prendre parti pour les interêts du peuple, des pauvres, etc, contre les les interêts des bourgeois, des croqueurs de petits-fours, boursiers, gens chics. Comment, donc, et c'est un vrai hold-up, des brigands bourgeois ont réussi à se glisser dans sa peau et à faire croire que la gauche ça voulait dire, comme c'est déjà aux USA ( lisez la surréaliste ataque conterre CETTE gauche-là par Théodore Kaczinsky dans son manifeste "Unabomber") être pour les homosexuels, le MLF, contre "les discriminations", c'est la théorie du "gender", et toutes ces choses-là, mais surtout pas critiquer les banques ! (ce serait du "racisme"!) ni les USA (même quand ils tuent et mentent) , ce serait du "racisme !" ni les bourges bien sûr (ce serait du "racisme" !) ni prendre parti pour le peuple (ce serait du "populisme" !) bref le combat de certains intellos bourgeois fortunés dans leurs palais entretenus à Marrakech par des "gens de maison" sans papier venus des Philippines ... qui tout en appellant au meurtre des lybiens, des syriens, et la suite ... se clament "de gauche, puisqu'ils ne sont pas "antisémites", qu'ils sont pour les homos (et souvent homos eux-même), pour les feministes, etc. alors que ce sont des privilégiés décadents, qui vivent de l'exploitation de l'homme par l'homme, (car on ne change pas les faits, et les fait sont marxistes, eux ! ), qui soutiennent le pire état impérialiste et violateur des Droits de l'Homme qui soit actuellement (eh oui c'est bien celui-là, et nul autre !), bref des réacs pur jus.

    C'est comme dans la Novlangue de Orwell (et il y a bien d'autres choses orwelliennes qui s'abattent sur nous n'est-ce pas ?) "la guerre c'est la paix", "le savoir c'est l'ignorance", etc !

    Je regrette, la concentration du pouvoir et la mise en esclavage des individus et des hommes ce sont les banques, la féodalité et la mafia c'est le corporate power, le New World Order, et ce qui remplace maintenant l'ancienne théocratie, l'alliance du sabre et du goupillon  c'est infecte criminalisation du citoyen ordinaire au nom de la "sécurité", et tous leurs Séides : l'Union "Européennne", qui transforme la société en camp de concentration, les mass-médias; C'est quand-même évident, ça se voit comme le nez au milieu du visage, il suffit du moindre bon sens, tout ça : à la lanterne !

    Et, dans le contexte actuel, le préliminaire à toute politique de gauche c'est le programme de François Asselineau.

     

    LA "GAUCHE" EUROPÉISTE NE FAIT PLUS PEUR À QUELQUE FINANCIER QUE CE SOIT   

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    Il fut un temps où l'arrivée d'une majorité de gauche dans un pays européen faisait frissonner le capitalisme mondial et s'effondrer le cours des marchés financiers.

     

    Ce fut le cas, par exemple, lors de l'élection de François Mitterrand à l'Élysée le 10 mai 1981. Celle-ci avait provoqué une baisse très violente de 33% de l'indice de référence de la Bourse de Paris en l'espace d'un mois.

     

    Ce temps est bien révolu !

     

    Désormais, la « gauche » ne fait plus peur à quelque financier que ce soit, dans la mesure où elle se déclare pour l’Europe et pour l’euro, comme le font le PS français, le PS espagnol, le SPD allemand, le Parti Démocrate italien, etc.

     

    Au contraire, même, l’arrivée de la gauche est parfois ardemment souhaitée. Car il n’y a pas mieux qu’un gouvernement dit « de gauche » pour faire accepter par le monde du travail des sacrifices colossaux, un appauvrissement massif et une remise en cause de tous les acquis sociaux. Les exemples de Lionel Jospin ou de François Hollande sont là pour nous en administrer une preuve éclatante.

     

     

     

    CE QUI FAIT PEUR À WALL STREET, C'EST LA REMISE EN CAUSE DE L'UE ET DE L'EURO

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    Désormais, ce qui fait trembler Wall Street et les marchés financiers, ce n’est plus du tout la « gauche » ; ce sont les mouvements politiques qui tentent de remettre en cause l’euro et l’empire euro-atlantiste qui ont assujetti les peuples d’Europe, sous couvert de prétendue « construction européenne ».

     

    Les élections italiennes nous offrent l’occasion d’en avoir la démonstration sous les yeux, avec une pureté de cristal.

     

    Le Dow Jones - l’indice phare de la bourse de New York – avait démarré en trombe le 25 février au matin, en se hissant même à un nouveau sommet depuis cinq ans. Sur la foi des derniers sondages, tous les investisseurs et spéculateurs de Wall Street anticipaient en effet la victoire du Parti Démocrate italien et de sa coalition dite « de gauche ». Une « gauche » version Hollande, qui fait rire de pitié les gestionnaires des grandes fortunes de ce monde derrière les portes capitonnées de leurs bureaux.

     

    Seulement voilà. Les sondages, encore une fois, ont été démentis par les urnes. La coalition « de gauche » est certes arrivée en tête à la Chambre des députés, mais elle n’a pas la majorité au Sénat. Pire encore pour les maîtres de l’empire, selon des résultats encore partiels, le Mouvement 5 étoiles obtiendrait 25,5 % à la Chambre et 23,8 % au Sénat, devenant ainsi le deuxième parti politique italien, devant le parti de Berlusconi pourtant en forte progression lui aussi.

     

    En d’autres termes, les grands battus du scrutin sont l’Union européenne et l’euro puisqu’une majorité des électeurs italiens a voté pour deux responsables politiques (Beppe Grillo et Berlusconi) qui veulent remettre en cause les politiques d’austérité et la monnaie européenne. Quant à Mario Monti, qui n'arrive même pas à faire voter 10% des électeurs en sa faveur, son échec est tellement humiliant que l'on espère qu'il va disparaître au plus vite des colonnes de l'actualité et prendre définitivement sa retraite.

     

    Du coup, Wall Street a perdu -1,55%, pendant que la presse aux ordres en Europe occidentale s'indignait à qui-mieux-mieux de la victoire du « populisme » en Italie. Car quiconque ne s'aplatit pas devant les maîtres de Washington est bien entendu un « populiste », selon la langue de bois de notre époque.

     

    Ce qui terrorise Wall Street, ce n’est donc pas la « gauche ». C’est ce qui est en train de se dessiner inexorablement en Europe. À savoir l’effondrement inéluctable du glacis géopolitique américain qualifié de « construction européenne » dans les contes de fées racontés aux enfants.

     

     

    Source :

    http://www.romandie.com/news/n/

     

      et pour finir un commentaire :

    "En cette époque de décadence avancée de l’Occident manifestée par le renversement des valeurs (le mal est devenu bien : bombardements humanitaires, etc...), les violations allègres du droit international (assassinats ciblés, torture et arrestations arbitraires et politiques), la destruction ou déstabilisation de petits pays non alignés et stratégiques ou riches (Yougoslavie, Irak, Afghanistan, Lybie, Syrie, pays d’Afrique, etc), les anathèmes hystériques et menaces verbales indignes de diplomates (Fabius, Hilary et Halde) et naturellement la trahison générale de nos "élites" qui dépouillent leurs peuples respectifs au profit de moins de 1% de banquiers et multinationales, incitent au racisme, rognent peu à peu nos libertés"

    "La gauche française dans son ensemble est devenue néo-conservatrice. Une idéologie suprématiste blanche, néo-coloniale et impérialiste qui tue tout le monde sur son passage. Ce n’est pas compliqué à constater. La liste des pays redressés ne cesse de s’allonger, et le bilan des morts ne compte pas, et même n’est pas décompté par leurs agresseurs, puisqu’ils ne coûtent rien, pas comme les GI’s ou les soldats de l’ISAF, dûment payés et les familles dûment indemnisées si malheur arrive... l’autre malheur porté par cette idéologie étant la privatisation de la guerre, l’absence de conscription égalitaire, et la course aux armements. Charlie Abdos est l’un de leurs stéroïdes. LeGrandSoir sera leur vomitif. Cette vermine idéologique "ne mérite pas d’habiter sur cette terre". Merci à LGS de nous aider à identifier les méthodes abjectes de ces réactionnaires de la vraie extrême droite, parmi lesquels une majorité de gens de gauche ignorent même qu’ils en font partie."

    "L’historienne Annie Lacroix-Ritz l’explique très bien dans ses vidéos:http://www.bing.com/videos/search?q=Annie+Lacrog-,Riz+vid%c3...
    Saviez-vous que le régime de Vichy n’a pas eu besoin de faire des lois anti-sociales et racistes ? Daladier les avait toutes fait voter avant... Toutes les lois utilisées pendant Vichy datent de la république de Daladier... Incroyable n’est-ce pas ? C’est ce qui est en train de se produire actuellement.
    Elle est communiste mais comme elle dénonce la dérive actuelle, elle est traitée de fasciste par les chiens de garde (les vrais fascistes, on traite toujours les autres de ce qu’on est) du Système (qui court à sa perte d’ailleurs dans une folie autodestructrice) comme tous ceux qui en dénoncent un aspect ou un autre. Je ne les cite pas, vous les connaissez.
    La puissance (assise sur des lois qui sanctionnent les délits d’opinion comme les lois mémorielles), la virulence et l’impunité (la LDJ par ex interdite même en Israël) de ces chiens de garde terrorise à juste titre les gens normaux, comme le Macchartisme terrorisait tous les Etasuniens (en se servant à l’époque de l’accusation de communiste) et réussissait à étouffer toute critique. On est est là.
    Moi aussi j’ai peur de dire ce que je pense, d’autant plus que la gauche n’est plus une gauche sociale et patriote elle est devenue un chien de garde du système atlanto-sioniste et c’est parfois hélas le FN qui exprime des positions traditionnellement de gauche...Tout est mélangé. C’est exprès évidemment pour que les gens ne sachent plus à quel saint se vouer. Pendant ce temps, la synarchie avance ses pions.
    Et pourtant il faut choisir son camp. Et je ne crois pas qu’il y ait moyen d’éviter de se retrouver dans le camp des pestiférés du système (même ceux qu’on n’aime pas trop) car être désigné comme la bête à abattre par le système signifie désormais qu’on est dans le bon camp, dans celui de la Résistance.
    Je suis contente que LGS entre franchement en Résistance et je vous en admire encore plus. J’essayerai de vous soutenir autant que ma lâcheté me le permettra..."





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  • ceci n'est mis dans "littérature" que par antiphrase!

    Ah les fameux « acteurs » !

    Bien sûr, analytiquement et étymologiquement des acteurs sont des gens qui agissent, qui jouent un rôle (même si celui-ci est purement inutile, quoi que grassement rétribué), mais, enfin en français la langue est fondée sur les habitudes, ce qui rend le nouvel usage à la mode aussi snob et artificiel (et artificieux…) que ceux qui s’en servent. Bref les acteurs du premier type ce sont des gens sur une scène en France, tandis que les acteurs du deuxième type sont des gens qui « impulsent des actions fortes » et « élaborent des outils » qui puissent répondre (les « outils » !) à leur « questionnement », et ce ils le font évidemment aux quatre coins de l’Héxagone, puis que c’est de l’héxagonal tel qu’on le parle.

    Oui, je sais en espéranto on pourrait dire « rolantoj » et ça ne choquerait pas. Mais l’espéranto n’est pas le français. Et par ailleurs les acteurs de théatre eux ne se disent pas pareil, mais « aktoroj ».


    C’est comme le « travail » ; autrefois le travail c’était quelque chose que faisaient les travailleurs, maintenant c’est ce que font les intellos salonnards dès qu’ils ouvrent la bouche ! Maintenant qui dit « travail » dit élaborations vaseuses (et généralement creuses) d’hommes de cabinet ou de musiciens dans leur cerveau.

    Ils se le sont complètement accaparé ce mot. Il n’était pas question de le laisser à des gens « populistes » se livrant à des activités vulgaires, qui salissent (quelle horreur ! c’est anti-hygiénique !) et où on attrape des courbatures et des cals sur les mains !  Et qui sont utiles, (ho ! comme c’est vulgaire ! Et ça rapporte pas). C’est Populiste, fi donc ! et puis ça ne serait pas présentable dans un palais retapé de Marrakech.

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  • Connaissez-vous les contredanses anglaises? Ce style de danses, (en anglais c'est en fait Country dancing, donc danses d'origine campagnarde devenues danses de cour et de ville à partir du XVII ème siècle) immortalisé par John Playford , et resuscité vers 1900 par Cecil Sharp, est très agréable à danser, danses à figures mais pas trop compliquées, à la fois gaies et tranquilles, gracieuses et faciles, leurs musiques sont pleines de charme, il existe des stages  pour apprendre, (par ex. .http://chestnut.cda.free.fr/programme.htm ). Je les conseille vivement, vous ne regretterez pas.

    des vidéos :

    Voici, en Esperanto, la description d'une contredanse anglaise [mais, je regrette, pas une des plus typique, en général les contredanses anglaise sont basées sur  deux "longways" et des figures en "double minor set". (Vous ne savez pas ce que ça veut dire?! raison de plus pour aller vous renseigner!) ]
    Celle-ci  est du type, moins courant, des "Circle for as many as will".

    Sellenger's Round

    angla kampardanco: ege agrabla dancostilo, el la 16-a jarcento, samtempe milda kaj vigla, ne malfacila, kun aparta ravigeco, mi tre konsilas ilin, estas staĝojn por lerni, kaj balojn por danci ilin, kaj malampleksa sed fervora ŝatantaro plu flegas tiun ĝenron de danco, kies ĉarmon ili aprezas.

    El Vikipedio

    En la faka terminaro de Anglaj kampardancoj estas Circle for as many as will (cirklo por tiom da dancantoj kiom oni bontrovas). Origine tiu estis dancita ĉirkaŭ la Majoarboj kaj iĝis unu el plej klasikaj anglaj "kampardancoj" (vidu John Playford).

    Disvolviĝo: (por la fakaj terminoj vidu sube la notojn, kaj en la artikolon Anglaj kampardancoj)

    La melodio sekvas skemon: A (8pulsoj).A. - sur kiuj estas dancitaj la sinsekvaj "enkondukoj" - B(16pulsoj).B. - sur kiuj dancitas la refreno -, kaj ripetitas kvarfoje.

    • 1-a enkonduko
    pelpaŝoj dekstren kun rekuniĝo de piedoj sur la 8-a pulso
    pelpaŝoj maldekstren kun rekuniĝo sur la 8-a pulso.
    • refreno
    set D. kaj set malD. antaŭenirante centren.
    duoblaĵo por retropaŝi kaj sin trovi kontraŭ la partneron.
    set and turn
    • 2-a enkonduko
    1 duoblaĵo al cirklocentro
    retropŝi 1 duoblaĵon
    la sama ree
    • refreno
    • 3-a enkonduko
    sides (D. kaj malD.)
    • refreno
    • 4-a enkonduko
    arms (D. kaj malD.)

    Bon, en voici une autre:

    The Mary and Dorothy

    The Mary and Dorothy estas nomo de facila angla kampardanco, ĉi tie donite kiel ekzemplo de la formo el tiuj dancoj nomiĝantaj Longway for as many as will, kaj progreso per duple minor set (vd la klarigojn pri la fakterminaro en la artikolon Anglaj kampardancoj

    Muziko: A (8) A (8) B (12), plurfoje

    Skemo de la duple minor set:

    Ino1 Ino2

    "supren" ..........."malsupren"

    Vir'1 Vir'2

    (Ino1 kaj Viro 1 konsistigas paron, ili estas partneroj, Ino1 kaj Viro 2 estas kontraŭpartneroj.) - La paroj “1” (po unu en ĉiu duple minor set) faras set and turn (8 pulsoj) , la set antaŭeniĝante, dum la turn ili reiras al siaj lokojn. - La du paroj faras dekstramanan rondiron, kaj faras plenan cirklon clockwise (8pulsoj) - La viroj « 1 » kondukas sian partneron "malsupren" de la duple minor set per duoblaĵo (lead down), ili revenas sammaniere (lead up) kaj per cast dum tria duoblaĵo iras sur la lokon de la paro 2 dum la paro 2 glitas sin al la loko de la paro 1 (progreso). (la tuto 12 pulsoj)

    Kaj denove

    Tial la paroj 1iras “malsupren” la paroj 2 iras “supren”. Kiam paro alvenas en fino de la longway, ili restas senage dum unu vico, kaj reiras la postan vicon returndirekte, t.e. ŝanĝinta da naturo, la 1 iĝinte 2 kaj la du iĝinte 1.

     

    notoj:
    • simplaĵo: t.e. simpla paŝo; danciĝas sur du muzikaj pulsoj: dekstra (aŭ maldekstra) kruro paŝas kaj la dua kruro rekuniĝas sur la dua pulso.
    • Duoblaĵo: t.e. duobla paŝo; danciĝas sur kvar muzikaj pulsoj: kruroj antaŭeniĝas tri fojojn, kaj rekuniĝas sur la kvara pulso.
    • clockwise: en la direkto de la horloĝoj t.e. al sia dekstra flanko
    • anticlockwise: en la direkto mala al tiu de horloĝoj t.e. al sia maldekstra flanko.
    • arms (=brakoj): dekstrabrake: partneroj sin kroĉas la dekstran brakon, je nivelo de l'kubito, ne presante, kaj plenumas plenan rondiron clockwise; La sama ekzistas maldekstrabrake kaj anticlockwise. Danciĝas per 2 duoblaĵoj
    • dekstramane rondiro, kaj maldekstramane rondiro simile ekzistas; du duoblaĵoj (8 pulsoj).
    • hands(=manoj): sama afero kaptinte per la du manoj.
    • Back to back (=dorsaldorse): la dancantoj turnas unu ĉirkaŭ la alian ĉiam rigardante samdirekten ne turniĝante sur sin mem. Ili interkrucas dekstraŝultre, flankiĝas dekstren restante dorson al sorso kun la partnero, interkrucas maldekstraŝultre kaj reprenas siajn dekomencan lokon. La sama ekzistas ankaŭ kun interkruco maldekstraŝulte unue. Simile per 2 duoblaĵoj.
    • cast : kurba movo uzata por progresi, farigas sur duoblaĵo (4 pulsoj)
    • Gipsy eye (=cigana okulo): la partneroj turnas unu ĉirkaŭ la alian rigardantaj fikse en la okuloj unu de alian. simile per 2 duoblaĵoj
    • set and turn: estas set - ĝenerale simplaĵo alflanke dekstren, poste simplaĵo alflanken maldekstre (do revenigas al la dekomenca loko); sed la inverso ankaŭ ekzistas - sekvite de turn sur duoblaĵo t.e. turniĝo sur sin mem dekstren. Tiu figuro ĝenerale fariĝas duope en spegulo de la partneroj kontraŭ la alian. (8 pulsoj)
    • shoulders (=ŝultroj): plenumiĝas sur du duoblaĵoj: ĉiu partnero movigas maldekstren ĝis troviĝi la dekstran ŝultron ĉe la dekstra ŝultro de la alia, sur; poste reiras al sia dekomenca loko; du duoblaĵoj. Tiam la sama figuro refariĝas maladirekten; du pliaj duoblaĵoj.
    • sides (=flankoj): estas simila al shoulders, sed la du dancantoj ne celas la ŝultran posicion, ili nur konstante restas oblikve unu kontraŭ la alia desegnante kian paron da parentezoj.
    • muelejo : inter kvar dancantoj, ĉiu el ili malpezee kaptas per dekstra mano la sekvanton je la manartiko, tiel formanta ian muelradon kvaralan, ili dume antaŭeniras rotaciante clockwise sur la tiel difinita akso. La samo fariĝas ankaŭ maldirekte, t.e. per maldekstra mano, kaj anticlockwise.
    • lead down kaj lead up (=konduki malsupren, konduki supren): la viro kaptas delikate sian partneron metante sian manon sub la ŝia, la du tenitaj sufiĉe alte, kaj kondukas ŝin ĉu direkte al la fundo de la salono (down) ĉu direkte al la « ĉeesto » (vd en dismetoj de la dancantoj)
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  •  

    Cecil Sharp [1859 (il est né la même année que Zamenhof) -1924] : enfant de tempéramment nerveux et de santé délicate, …. pour devenir l’homme hypersensible et chaleureux (il a du avoir une vie protégée et heureuse, c’est pour ça, le veinard !) qui resta dans la mémoire de ceux qui l’ont connu et qui en parlèrent comme d’un homme « excitable and warmhearted, eager to enjoy everything that is enjoyable ».

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  • Le 3 mars 2013

    Christian C. T. http://www.contrepoints.org/2012/09/10/96828-libe-je-suis-jeune-et-je-ne-vous-ai-pas-attendu-pour-me-barrer
    Le système français dans son ensemble repose sur l’idée que tout le monde peut vivre aux dépens des autres via l’État, le tout avec l’accord et la collaboration de tous. Mais les jeunes de ce pays ne doivent rien à la France. Les Français ne doivent rien à la France. Les Français ne doivent rien aux Français. Partez, Français, partez, allez créer ailleurs, réfléchir ailleurs, innover ailleurs. Il en va de votre avenir

    Christian C. T. Faire quelque-chose en France pour les non VIP - énarques est TOUJOURS plus difficile que de ne rien faire. Les idées se heurtent TOUJOURS au "parcours du combattant", Un seul échec vous grille à vie, Sans réforme fiscale draconienne qui pénalise l'inactivité et crée une franchise d'impôt pour ceux qui essaient de faire, ce pays est MORT. Il l'est déjà probablement

    Réponse deFrançois Asselineau - Union Populaire Républicaine ----
    M. Christian C. T. :
    1°)- Avez-vous remarqué que TOUS les pays de la zone euro sont en train de plonger dans la catastrophe, et pas seulement la France ? C'est aussi de la faute des Français et des "énarques" ?
    2°)- Savez-vous que les Portugais émigrent en masse du Portugal, les Grecs de la Grèce, les Irlandais de l'Irlande ? C'est aussi de la faute des "énarques" ?
    3°)- Savez-vous qu'il n'y a pas un seul "VIP énarque", comme vous le dites, ni à la Commission européenne, ni à la BCE, ni à la CJUE, c'est-à-dire dans les institutions qui décident de tout ce qui est stratégique, et cela contre la volonté des Français ?
    4°)- Savez-vous que le rôle central de l'État en France ne date pas d'hier mais qu'il remonte au bas mot au milieu du XIIIe siècle, avec le roi Louis IX créant les ""établissements de commun profit" ? Savez-vous que la France et les Français ne se sont toujours bien portés que lorsqu'un État central puissant a pu donner la priorité à l'égalité et à la justice sociale contre les féodalités ? Et qu'à chaque fois que l'on a eu un État faible et impuissant et des corporatismes puissants, alors le pays a sombré.
    5°)- Savez-vous que l'on ne change pas les peuples, sauf à la marge et au fil des siècles ? Et que, dès lors, les admonestations gratuitement accusatrices comme celles que vous lancez - et que l'on entend dans tous les médias asservis à l'européisme - n'ont pour seul effet que de désespérer encore un peu plus les Français sans aucun autre effet ? Pour paraphraser Bertold Brecht, les gouvernements ont beau être mécontents de leur peuple et ont beau vouloir "changer de peuple", cela ne marche jamais. C'est exactement comme des parents abusifs qui passeraient leur temps à reprocher à leur enfant de n'être pas bon en mathématiques ; comme si le fait d'accabler cet enfant de reproches allait d'un seul coup lui permettre de résoudre des équations différentielles !
    6°)- Savez-vous qu'il n'existe aucun exemple, dans l'histoire, d'un peuple et d'un pays qui se seraient redressés parce qu'on traitait ses habitants de fainéants et d'abrutis et qu'on leur affirmait, comme vous le faites, que leur pays ne valait plus rien ? Quelqu'un à qui l'on apprend constamment à s'auto-mépriser et à qui l'on assure sans cesse que son pays est foutu - c'est ce que vous faites ici - n'a plus aucune envie de se battre.
    7°)- Avez-vous mis en pratique ces "bons conseils" que vous prodiguez ici ? Avez-vous émigré ? Ou bien considérez-vous que vous êtes, vous, un "cas particulier" auquel votre discours d'Apocalypse ne s'applique pas ?

    En conclusion, sachez que l'UPR refuse absolument de reprendre à son compte le discours de détestation de soi-même que vous développez ici et qui nous est seriné par la presse aux ordres de l'oligarchie euro-atlantiste (et dont Libération est quasiment l'allégorie !).

    Nous disons quant à nous que les Français sont les Français, et qu'ils ont parfaitement le droit de le rester, avec leur goût immémorial pour un État qui assure la justice sociale et la justice tout court, et le sens du service public.

    Contrairement à ce qu'exigent les européistes et leur fixette sur la "fiscalité" qui serait responsable de tous nos maux, le redressement de la France ne se fera jamais en singeant les États-Unis, tout simplement parce que nous ne sommes pas des Américains.
    Du reste, les États-Unis sont en pleine déliquescence économique, sociale, financière et morale, la pauvreté et les disparités sociales y sont de plus en plus effroyables, et il ne se passe pas de semaine où un cinglé ne tire à vue sur les passants ou les écoliers. Modèle enviable en effet !!

    Le redressement de la France se fera d'abord en redonnant aux Français - quels qu'ils soient - l'amour de leur propre pays, le sentiment qu'ils ont parfaitement le droit de vivre dans le modèle social qui leur a toujours réussi, et la confiance dans leur avenir collectif. Cela passe justement par la fin des discours culpabilisants du type que celui que vous tenez, et cela passe bien entendu par la libération de l'UE, de l'euro et de l'OTAN.
    FA

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    Massimo Fini sur la classe politique italienne : mais en France c'est pareil ! Et en France aussi il faudra les envoyer au placard; il faudra une grande lame de fond venue du peuple. l'UPR par exemple ...


    Le boom de Beppe Grillo : l'aube d'une nouveau... par MassimofiniFR

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  • Peu d'observateurs s'imaginaient que le Mouvement 5 Stelle puisse recueillir un quart des suffrages, comme le laissent penser les différentes projections effectuées pendant la soirée électorale.

    "C'est merveilleux, en trois ans nous sommes devenus le plus grand parti d'Italie", a réagi un Beppe Grillo étonnament posé en prenant connaissance des premières estimations.

    "Ce fut une aventure merveilleuse. Nous ferons tout ce que nous avons promis pendant la campagne", a-t-il ajouté.

    La spectaculaire percée du vote protestataire "a des conséquences bien au-delà de l'Italie", estime le groupe de réflexion londonien Demos.

    "Le succès (de Grillo) montre l'envie de changement, et les partis traditionnels seraient bien avisés de rendre au sérieux son mouvement", ajoute-t-il.

    Les Italiens ont compris que pour mettre un coup d’arrêt à l’austérité, il ne fallait pas voter pour un parti faussement socialiste comme nous avons en France et qui développe un discours pré-électoral de lutte contre l’austérité. On sait tous ce que valent les discours pré-électoraux.
    Non, les Italiens ont préféré donner leurs voix à un homme que les médias ont pointé du doigt comme étant un danger pour la démocratie. Les Italiens ont compris que si les médias disent ça, c’est que le mec en question est un vrai défenseur du peuple. 

    C’est quand même fou que les autres partis ne les aient pas vu arriver. Cela montre à quel point ces agents des banques sont déconnectés de la réalité

    A son égard, les commentaires d’opinion de la presse française sont si scandaleux et méprisants vis à vis du suffrage exprimé en Italie qu’on se demande si ce n’est pas une peur de caste qui motive leurs propos. Brice Couturier sur France-Culture ou Marcelle Padovani dans le Nouvel Obs, pour ne citer qu’eux, y affichent un immense mépris de la démocratie et n’hésitent pas à voir là les prémisses d’un nouveau fascisme, grâce à une « extra-lucidité » qui par ailleurs ne leur a pas même fait entrevoir la crise actuelle ni le marasme européen.
    Il faut redonner du sens à notre Constitution :
    "La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum".
    Sortons de l’UE.

     

    son programme (pas "poujadiste " pour un sou, tout à fait raisonnable, sérieux, même un peu technocratique ! quelques propositions discutables, voire haïssable (celle d'imposer l'apprentissage de l'anglais à tous les enfants à partir de la maternelle !), mais en général elles sont très justes, et certaines on ne peut plus justifiées et tout à fait indispensables) :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_5_étoiles

     

    Comme d'habitude la presse "voix de nos maîtres" la "Pravda" de désinformation massive le caricature, mais (moins clownesque que Berlusconi, et que Sarko !) il est tout à fait sérieux, sensé et "citoyen"

     


    Italie: Beppe Grillo, le poil à gratter de la... par afp

    **

    c'est incontestablement le meilleur en Italie "sur le marché". Mais dans l'absolu il est décevant, il n'est pas conscient de la vraie nature de l'Union Européenne, par exemple, et est encore trop naïf (et trop technocratique; et qu'est-ce que c'est que cette anglomanie ??!!); heureusement en France on a François Asselineau qui est autrement plus compétent, plus  intelligent et plus structuré ! (le point commun c'est que lui aussi subit la vindicte du pouvoir européiste/grand capital/médias voix de nos maîtres, et qu'il ne se développe que de la base du PEUPLE  par internet; aussi l'extraordinaire développement du Mouvement 5 étoiles en 3 ans seulement donne de l'espoir ! Et si l'UPR en faisait autant ? allons-y ! )

    **

     

     

    Pour avoir leur programme en détail, voyez sur Wikipédia :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_5_étoiles

    par rapport à ce qu'il y a comme offre "en magasin" en Italie, c'est le meilleur, (ou le moins mauvais), plusieurs de ses idées sont excellentes.

    (et voyez comme les bonnes idées se répandent lui aussi il veur sortir de l'Euro)

     

    Grillo est intéressant, brillant, a un charisme, une énergie, une cohérence, une éthique ... Le contraire du rabatteur Mélenchon. (quand Asselineau a dit qu'il était "les dents du rateau" pour le PS, j'ai été choqué et ai refusé de le croire, mais vu son attitudeau au soir de la présidentielle .... ) Grillo a trouvé le moyen d'éviter la traîtrise de Grillini : se retirer en cas de traîtrise. Les vrais guignols sont le pantin de Goldman Sachs, Monti, les media qui essaient de discréditer Grillo avec toute la désinformation possible comme ils ont fait avez Chavez, media qui évidemment sont silencieux sur les crimes de l'Etat du Bahrein, comme par hasard

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    le texte : http://esprit-europeen.fr/etudes_metapo_rossignol.html

     

    En fait comme dit cet éditorialiste bordelais l'art est le "vivant" (enfin...) témoignage du pouvoir :

    Ainsi donc, chaque fois qu’un bordelais, qui a le goût suffisamment sain pour être pris de nausée à la vue des tablos du coco Jofo, est confronté, dans la rue, à l’un d’eux, s’il a l’oreille fine, voilà ce qu’il doit s’entendre dire par le visage rondouillard et faussement jovial : “je suis là parce que tes maîtres m’ont mis ici. Si tu n’es pas content, arrache-moi et ses larbins en uniforme te frapperont, t’humilieront, t’arrêteront. On te jugera, on te condamnera, on te méprisera. Je suis le vivant témoignage du Pouvoir aussi sûrement qu’un étron à la limite du territoire d’une bête cupide et cruelle et, toi, tu n’es, comme disent les Anglo-saxons, rien d’autre qu’un underdog.”

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  • Mère Agnès-Mariam de la Croix
    Introduction à l'oraison

    OpenOffice est une ignoble saloperie !!!

     

     

    Parlons de la prière du cœur. Qu'est-ce que la prière du cœur, pourquoi l'appelle-t-on « prière du cœur » ? Parce que c'est la prière qui est réalisée à partir de l'intérieur de la personne. La différence entre cette prière et la prière orale c'est que dans l'orale je prends ma bouche et je m'adresse avec ma bouche au seigneur d'une manière entendue, d'une manière auditive.

    La « prière du cœur » - parce que c'est une prière qui a lieu à partir de l'intérieur de l'homme et vers l'intérieur, vers Dieu qui est à l'intérieur de l'homme, c'est à dire que la prière du cœur repose sur une vérité de foi qui dit que dieu habite en nus. Comment habite-t-il en nous et nous ne le voyons pas ? C'est qu'il est esprit, sa présence est une présence spirituelle. Il est vraiment présent mais au-delà de nos sens. Cette réalité nous oblige à traiter avec le Seigneur à partir de la foi et c'est ce que Jésus a proclamé à Madeleine losqu'elle a voulu le toucher après sa résurrection Ne me touche pas car je vais vers mon père et votre père Pourquoi «  e me touche pas » qu'est-ce que ça veut dire : « ne me touche pas » ? ça veut dire «  Ne me retiens pas dans ta dimension qui est une dimension mortelle et précaire » Nous sommes dans une dimension de mort, une dimension de précarité, une dimension de transition, et le Seigneur après sa résurrection ou au moment même de sa résurrection a commencé le dynamisme de l'ascension. La dynamisme de l'ascension, ce 'est pas seulement monter dans son corps au ciel. C'est qu'il est rentré avec son corps dans la dimension de l'éternité. La relation avec le seigneur n'est plus une relation à travers les sens mais dans l'esprit saint. C'est pour cela que l'oraison est une acquisition de l'esprit Saint. Comment nous pauvres créatures qui savons à peine prier, allons-nous acquérir l'esprit-Saint ? C'est ce que nous allons apprendre.

    Open Office est une infect ordure une pollution sans nom

    Quand nous rentrons à l'église ou bien dans notre cellule pour nous adonner à un moment de prière du cœur, qu'est-ce qui est de mandé ? Il est demandé de considérer notre cœur comme un temple. Pourquoi comme un temple ? Parce que le Seigneur est présent dans le temple. Là est le seigneur, là est son temple. Comment vais-je me tenir dans ce temple ? Au moins je vais être présent. Il y a une attitude intérieure qui fait que je me rends compte, que je prends conscience que je suis devant le seigneur. Et là va rentrer d'abords la confession de péchés je vais me préparer pour rencontrer le seigneur – une attitude d'humilité. Si je confesse mon péché, c'est parce que je suis devant mon sauveur. Ne jamais oublier cela. Je ne confesse pas mes péchés uniquement pour me mépriser, je confesse mes péchés pour proclamer que celui qui siège sur son trône est le père et que devant lui il y a l'agneau immolé qui est debout (Apocalypse 4) Après la confession des péchés il y a l'acte de foi où l'âme se dirige avec son attention vers celui qui est là; c'est une attitude intérieure. L'attitude intérieure c'est l'attention à une présence qui est réelle même si je ne la vois pas. C'est un acte de foi. Eu début il est difficile de rester longtemps dans cet acte d'attention. Que faire ? Il est bon d'avoir un livre, une image, un paysage de la nature sur lequel on pose son attention et à partir de là on s'élève ver celui qui est au-delà des sens. On utilise les sens pour aller au-delà des choses; la méditation pour arriver à la contemplation. La méditation, c'est lorsque notre attention a besoin de quelque chose de sensible pour être retenue. La contemplation, c'est nager dans l'océan de Dieu sans bouée. La méditation c'est la bouée. La contemplation c'est nager sans bouée. Je vais donner quelques exemples pour ceux qui ne sont pas très au courant. J'ai commencé ma prière du cœur et je suis perdue : je ne sens rien, je ne sais pas quoi faire. C'est le moment de prendre un livre ou de prendre une image ou de contempler un paysage et à partir de là travailler sur le fait que le seigneur est avec nous. Le seigneur est présent à moi, le seigneur m'aime, ce qu'il a fait pour moi durant sa vie : son incarnation, sa rédemption … Tant de thèmes qui peuvent attirer notre cœur et retenir notre attention pour monter vers le seigneur. L est bon de pratiquer cela suffisamment de temps,comme pour avoir une certaine habitude pour durer dans cette oraison du coeur. Ne pas prendre la fuite. Spiritual entertainment : on s'entretient spirituellement. La méditation, c'est presque artificiel mais très nécessaire. Artificiellement je retiens mon attention pour qu'elle se pose sur le seigneur, de n'importa quelle manière. L'important, c'est que je me rappelle du seigneur, je fais mémoire de lui. La mémoire du Seigneur ! Nos frère musulmans ont cela, ils le disent mais ils ne savent tpas ce que c'est. « N'oublie pas la mémoire de Dieu » ça vient de nos moines syriaques. « N'oublie-pas la mémoire de Dieu » c'est la μνημη ϴϵου, la mémoire de dieu – ce que les pères du désert pratiquaient à longueur de jour et de nuit fixant leur attention sur la présence de Dieu. Donc la méditation, c'est un moyen divergent, un moyen intermédiaire, un moyen direct de retenir mon attention pour que je me rappelle de Dieu. Je m'intéresse à lui. Et de cette manière – d'une manière invisible – l'âme commence à s'approcher spirituellement de Dieu. C'est pas le sensible qui compte, ce qu'elle fait dans la méditation. Ça sert, mais ça sert uniquement à l'approcher spirituellement. L'attention nous rapproche, c'est ce qu'il y a dans l'attention : « moi, j'ai fait une grande méditation, j'ai compris le ciel éthéré et le troisième ciel, et ce qu'est le jugement »... Tout ça, le contenu de ma méditation, n'est pas important. Est-ce que vous faites la différence ? Se rapprocher de Dieu par son attention, par son intérêt. Sans s'en rendre compte on approche du feu. Vous voyez ça ne fait rien qu'est-ce que je prends comme voiture. Je prends une petite peugeot, je prends une Rolls Royce, peu importe. L'important, c'est que je me suis approchée de Dieu. Petit à petit on remarquera qu'à l'intérieur de nous, on est à notre aise. Petit à petit on sentira que je suis content. Parfois on vient me dire : « j'étais dans la prière du cœur et j'ai senti que j'étais dans la paix, dans la paix, je ne voulais pas que ça finisse ». C'est la présence du seigneur qui commence à réchauffer l'âme. Quand on sent ça – on sent qu'on est heureux, on sent qu'on est content – il ne faut pas continuer la méditation. Il faut rester gratuitement en présence du seigneur. L'attention amoureuse. C'est la grande communion entre l'être humain et son Dieu, et cela est une communication de l'esprit Saint parce que l'Esprit-Saint est celui qui fait l'unité entre l'homme et dieu. Donc la prière du cœur est une mise en activité des dons du baptême. Tous les chrétiens devraient faire un temps de prière du cœur. C'est ce que Jésus a dit à la Samaritaine. Que lui-a-t-il dit ? Femme, l'heure vient et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le père en esprit et en vérité. Dieu est esprit. Ça veut pas dire que c'est un fantôme ! L'esprit, c'est une être accompli en soi qui n'a pas besoin de la matière pour être. La matière est mortelle. Elle est limitée. L'esprit est immortel et il est illimité. Quand on pense à l'esprit on sent que c'est un fantôme, ça n'existe pas parce que je ne le vois pas ; il n'existe pas. C'est exactement le contraire.

    QUESTION :Quelle position est-il bon de prendre ?
    Crevure !! Tout ce qui aide à retenir l'attention est bon. Tu peux te mette à genoux, assis, à plat ventre, sur ton dos. Celui qui va à l'oraison, c'est comme celui qui va faire un travail. On ne va pas à l'oraison comme ça, sans aucune … Non, on va en ordre déterminé parce que c'est une mise en pratique de la souveraineté de la personne sur elle-même. C'est comme quelqu'un qui rentre dans sa maison et qui a la clé. Il ouvre avec la clé, personne ne peut ouvrir cette porte sauf lui. Et quand il l'ouvre, personne ne la ferme, et s'il la ferme, personne ne l'ouvre. Ça c'est la clé de David qui a été donné à l'Église, aux apôtres, pour les péchés et qui est donnée à chaque personne pour son propre intérêt. Donc tu vois ?c'est en souverain que tu entres chez toit pour rencontrer ton Dieu. Donc quand on va avec ce courage et cette décision, ça se construit.

    QUESTION : On peut faire ça avant de se coucher ?
    Bien-sûr. Tu peux faire ça quand tu veux. Moi je donne une demi-heure à cela. C'est un rendez-vous. Et une demi-heure,ça veut dire une demi-heure,même pas une seconde avant la demi-heure je n'arrête. Parce que c'est un acte de ta volonté qui se met en œuvre, d'accord ? Et c'est un acte spirituel.

    Quand on rentre en soit, il faut savoir comment on fonctionne. Mon intérieur n'est pas quelque chose de connu pour moi au commencement. Je rentre dans un espace inconnu. Je dois m'attendre d'abords ma sensibilité : que je n'aurait pas envie, que je vais être fatigué, que je vais m'énerver, que je vais me poser des question, que je vais m'ennuyer – tous ça je dois m'y attendre. J'ai peur. Tout cela, je vais l'affronter quand je commence ma prière du cœur. Il y a plus : il y a l'imagination. Moi je veux me taire ;qu'est-ce que l'imagination ? Moi je veux me taire, et j'ai en moi quelque chose qui parle tout le temps. Il y a des souvenirs qui vont revenir, il y a des projets qui vont surgir, il y a a tente-six mille choses. Ça c'est le nerf sympathique et parasympathique. C'est m a nervosité, c'est ma nature involontaire. Je vais apprendre à faire une distance entre ça et moi. Donc moi, je suis comme un roc. Mais d'abords c'est un petit rocher. Et puis il y a le navire. Le navire est balloté par beaucoup de choses. J'apprends à prendre la corde du navire et à la mettre autour du roc de mon attention. Et puis, comme c'est un petit roc et que lamer est très houleuse, le navire va encore partir. Je m'en rends compte, je cours dans l'eau et je le ramène autour de mon rocher, de mon attention.

    On dire : à quoi ça sert, et puis est-ce une prière ? Ce qui compte, c'est l'intention. Moi, qu'est-ce que je suis en train de faire là ? Ma volonté, c'est d'être en présence du seigneur. Tout ce que je fais pendant ce temps concourt à cette intention. C'est une grande prière; je suis en train de me préparer pour entrer en communication avec mon Bien-aimé. C'est ce qui s'appelle être attentif à Dieu. L'attention, c'est donner à Dieu tout l'intérêt de notre cœur et c'est une acte d'amour. Si maintenant moi, je vous parle et que vous êtes indifférents à ce que je dis, votre intérêt, votre attention va voguer autre part, vous n'allez pas m'écouter. La présence est une présence spirituelle. C'est pas une présence corporelle. Vous pouvez être présents corporellement mais spirituellement vous pouvez maintenant voguer où vous voulez. Vous pouvez aller en Italie, en Belgique, à Saïdnaya, n'importe où. Vous comprenez ? Toujours la présence- quelqu'un qui est présent c'est une attitude spirituelle. C'est à ce niveau là qu'a lieu l'alchimie de la prière du cœur. Ma présence éclairée par la foi se transforme en une présence aimante. La lumière de la foi fait poindre dans mon cœur le feu de l'amour. Et c'est ainsi que sans trop de bruit je peux exprimer mon amour à celui qui eSt là

    Donc on va à l'oraison, ça ne fait rien si on ne sait pas comment faire. L'important,c''est de commencer. On peut eimplement être là comme des imbécileset dire : « Jésus » en essayant de faire en sorte que notre attention n'aille pas trop loin de Jésus. Prenons le temps de nous sentir à l'aise, pas tendus – pas de tension das l'oraison – dans la paix. Il est important de lire la sainte écriture car la sainte écriture est remplie de l'esprit Saint et l'esprit saint nos remplit de feu. Donc n'allons pas trop dans des considérations tellectuelles. Ça ne dérangera pas trop mai c'est mieux d'aller dans la lecture de la sainte écriture. Les prières de la sainte bible comme les psaumes,la prière du roi Ezéchias,la prière du roi Manassé, sont des mines extraordinaires pour la prière du coeur. Sur l'autel de la prière du cœur essayons que la langue liturgique soit celle de la prière. Vous voyez ? Et il est très important de mettre Marie à l'intrieur de ce temple, de considérer queMarie est l'Arche d'alliance. Marie est dans le cœur de ce temple ce que moi je voudrais un jour devenir. Elle est l'épouse. Et toute âme est de nature mariale et de nature sponsale. Donc, on va dabord à l'oraison comme si on allait au travail, mais parès on va à l'oraison comme on va aux noces. Car c'et ça, la finalité de l'oraison :c'est decélébrer les nocesdel'Agneau; et personne,et rien, et aucune oeuvre ne sont suffisants pour unir l'hommeà son Dieu si ce n'est la volonté aimante de l'homme qui répond à l'appel de dieu.Et je vous souhaite de trouver dans l'oraison de demain les prémices qui vont vous faire revenir sans cesse à ce cœur à cœur avec le Bien-aimé.

    http://www.maryakub.org/Article_introduction_a_oraison.html

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    • Et d'abord : c''est du Asselineau ! donc rien que du factuel(1), issu des sources officielles, et quand il s'agit de jugements personnels, l'expérience VECUE, pas plus, pour le reste prudence, jugement et un immense humanisme, décidément Asselineau est le seul humaniste (et le seul intègre et droit) qui reste dans le pays
      age politique français actuel ! Et donc un dossier complet, avec des chiffres, des graphiques des photos (pour voir les photos cliquer sur le lien plus bas) , un dossier sérieux, toujours replacé dans le contexte historique, historicisé, complet, humain, républicain ! et clair, pédagogique, LE dossier incontournable et non biaisé sur Chavez.

      Pour voir l'article avec les photos, c'est ici : http://upr-djamelito.blogspot.fr/2013/03/asselineau-sur-hugo-chavez.html

      (1)  On comprend mieux pourquoi FA ne passe presque jamais dans les média officiels qui n'ont de place que pour les slogans et les phrases courtes.
    Aprés lecture de cet article bien écrit et DOCUMENTÉ, Hugo Chavez ne nous est plus inconnu, et mieux, on peut se forger une opinion, allez, disons-le: objective, sur ce chef d'État, et corollairement, une opinion des média officiels, armes de destruction mentale à très grande échelle.

    • ça commence ici, je laisse la parole à François Asselineau :
      Je ne suis allé qu’une seule fois dans ma vie au Venezuela.

      C’était à l’occasion de l’inauguration d’une grande exposition de plusieurs centaines d’entreprises exportatrices françaises, baptisée « Francia 2000 », organisée par le Centre Français des Manifestations à l'Étranger, et qui se tenait à Caracas dans les tout premiers jours de mai 1993.

      Travaillant à l’époque, et depuis quelques jours, au cabinet du ministre du commerce extérieur, celui-ci m'avait demandé d'accompagner Mme Lucette Michaux-Chevry, ministre chargée de l'action humanitaire et des droits de l'homme, que le Premier ministre français avait désignée pour aller inaugurer cette exposition. Car il est d'usage qu'un membre du gouvernement fasse le déplacement dans de tels cas, pour soutenir les efforts de nos entreprises à l'exportation.

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      Début mai 1993 : Une étrange audience avec un Président de la République aux abois
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      Parmi les visites protocolaires, le programme prévoyait que la représentante du gouvernement français serait reçue en audience par le Président de la République de l’époque, M. Carlos Andrés Pérez. J’avais accompagné la ministre et l’ambassadeur de France à cet entretien.

      Cela valait le déplacement et je me le rappelle, vingt ans après, comme si c'était hier. Alors que nous fûmes reçus au Palais de Miraflores - la présidence de la République - pour une audience fixée à 15 heures, donc en milieu de journée, nous eûmes la surprise de découvrir un palais présidentiel quasiment en état de siège. Tous les volets de l'édifice étaient fermés et les tentures tirées.

      Lorsque le Président de la République du Venezuela nous reçut dans son majestueux bureau, aux hautes boiseries couleur crème de style Louis XV, et à la moquette sable sur laquelle était planté un drapeau vénézuélien, l’atmosphère était la même : volets à persienne métalliques fermés et lourds rideaux de soie bleu pâle tirés. Le chef de l’État vivait claquemuré ainsi, sous un lustre en cristal à pampilles, à la lumière électrique toute la journée.

      L’ambassadeur de France m’expliqua ensuite que cet étrange isolement résultait probablement des craintes que nourrissait le chef de l’État d’être assassiné par son propre peuple. Il est vrai qu’un tireur isolé aurait pu se cacher à quelques centaines de mètres, dans les jardins publics proches du bâtiment de la présidence de la République, et l’abattre par un fusil à longue portée en voyant son ombre passer à travers les fenêtres.

      Ambiance…

      Il faut dire qu'au moment où il nous reçut, le président Carlos Andrés Pérez avait de quoi être préoccupé.

      Carlos Andrés Pérez avait été élu Président du Venezuela une première fois en 1974 pour un mandat de 5 ans qui courut du 12 mars 1974 au 12 mars 1979. On le voit ici, solidement encadré entre les deux présidents américains Gerald Ford à droite (Président des États-Unis du 9 août 1974 au 20 janvier 1977) et James Carter à gauche (Président des États-Unis du 20 janvier 1977 au 20 janvier 1981). La Guerre du Kippour ayant provoqué le premier choc pétrolier avec un quadruplement brutal des prix du pétrole, le Venezuela et ses fabuleuses réserves pétrolières devint un élément fondamental pour Washington dans sa géopolitique de l'Or noir.
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      Années 90 : les effets dévastateurs du FMI et du « consensus de Washington »
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      Alors qu'il avait été réélu chef de l'État en 1989 avec 52,9 % des suffrages en fustigeant le « consensus de Washington », le FMI et la Banque mondiale, Carlos Andrés Pérez avait opéré sans vergogne un virage à 180° sitôt sa réélection acquise.

      Tel un François Hollande faisant campagne contre le TSCG et l'adoptant quelques semaines après son élection, sans même faire semblant de s'y opposer, le président Carlos Andrés Pérez avait imposé un plan d'austérité ultra-libéral, directement inspiré du « consensus de Washington », après avoir présenté aux électeurs le programme exactement contraire.

      Le Venezuela devint alors le théâtre des réformes présentées bien entendu comme « indispensables » par le FMI : hausses généralisées de prix, libéralisation et privatisation de l'économie, gel des salaires et réduction des dépenses publiques, devaient, paraît-il, assurer la félicité publique.


      Carlos Andrés Pérez fut réélu Président du Venezuela - avec le plein soutien des États-Unis - une seconde fois en 1989 pour un mandat de 5 ans. Il n'allait pas le terminer et dut démissionner le 21 mai 1993, trois semaines après qu'il nous ait reçus dans son bureau barricadé de la présidence de la République. On le voit ici aux côtés de son mentor américain George H. Bush, père de "W.", Président des États-Unis du 20 janvier 1989 au 20 janvier 1993.
      C'est pendant ce second mandat qu'Hugo Chávez, alors âgé de 38 ans, déclencha une tentative de coup d'État contre Carlos Andrés Pérez, le 4 février 1992. La tentative échoua et Hugo Chávez alla méditer son échec en prison pendant 2 ans. Il fut libéré le 26 mars 1994 par le Président Rafael Caldera.


      Il avait découlé de ces réformes ce qui s'en suit systématiquement, et qu'a minutieusement décrit l'Américain Joseph Stiglitz, Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel en 2001 (dit "Prix Nobel d'économie"), dans son ouvrage
      Globalization and Its Discontents , paru en 2002 et traduit en français sous le titre accrocheur La Grande Désillusion. (Livre dont je recommande au passage vivement la lecture).

      Comme Stiglitz le démontre dans cet ouvrage avec beaucoup de références historiques et d'exemples statistiques à l'appui, le FMI fait passer l’intérêt de son « principal actionnaire », les États-Unis, avant ceux des nations les moins favorisées qu’il a pourtant pour objectif théorique de servir. L'auteur démontre également, en prenant comme exemples la crise asiatique et la transition russe, que
      les politiques préconisées par le FMI aggravent presque toujours les problèmes dont il a à s'occuper, entraînant des conséquences sociales dévastatrices et un accroissement de la pauvreté.

      C'est exactement ce qui se passa au Venezuela avec la politique ultra-libérale imposée par Carlos Andrés Pérez.
      Selon les statistiques officielles de l'ONU que je suis allé rechercher dans le rapport spécifique de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) de l'ONU du 12 avril 2002, le taux de pauvreté des Vénézuéliens connut en effet un bond effarant de 1990 à 1999. "color: #0000ff;">
      Pendant cette décennie - qui couvre les présidences de Carlos Andrés Pérez puis de ses fugaces successeurs Octavio Lepage, Ramón José Velásquez et Rafael Caldera, et qui s'achève par l'accession au pouvoir d'Hugo Chávez le 2 février 1999 -, le pourcentage de pauvres au Venezuela bondit de 40,0 % de l'ensemble de la population à... 49,4 %, et cela alors même que le pays est assis sur des réserves faramineuses d'hydrocarbures.

      Le pourcentage de ménages pauvres passa quant à lui, toujours selon les mêmes statistiques onusiennes, de 34,2 % des ménages à 44,0 %.

      Au même moment,
      le nombre "d'indigents" - c'est-à-dire de personnes vivant dans la rue ou dans des bidonvilles avec moins de 1 $ par jour de revenu - explosa : de 1990 à 1999, leur pourcentage passa de 14,6 % à 21,7 % de la population générale, ce qui - compte tenu de l'accroissement démographique entretemps - représente une hausse vertigineuse de quelque + 80 %. "color: #0000ff;">
      Ce sont des données fondamentales à garder à l'esprit. Lorsque Hugo Chávez accéda au pouvoir :

      1 Vénézuélien sur 2 vivait dans la pauvreté,

      plus d'1 Vénézuélien sur 5 vivait dans l'extrême misère,

      et une toute petite oligarchie vivait dans un luxe insolent, parce que, parfaite "collabo" de la puissance américaine, elle avait monnayé ce train de vie contre la cession de l'essentiel de la rente pétrolière vénézuélienne aux grandes compagnies américaines.


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      Le Venezuela des années 90 : un pays aux inégalités révoltantes
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      Ces inégalités, qui ressortent des chiffres glacés des statistiques, se voyaient à l'œil nu. Elles ne pouvaient manquer de susciter un sentiment d'incrédulité et d'indignation pour le Français de passage que j'étais. Car, des rapides vues que j’avais pu glaner de ce très bref séjour à Caracas, il me reste en effet deux images très fortes.

      D’un côté, sur des kilomètres et des kilomètres en venant de l’aéroport, des quartiers misérables de favelas s’alignaient au bord des autoroutes, tandis que les passants très pauvres et des SDF hantaient le centre ville.

      De l’autre côté, j’avais assisté à un dîner avec la haute société vénézuélienne dans l'un des grands restaurants les plus chics de la capitale. On s’y serait cru dans un épisode de la série américaine
      Dallas: hommes en smoking à la chevelure gominée et au sourire carnassier ; femmes coiffées, maquillées et manucurées comme dans un studio d'Hollywood, se faufilant dans l’assistance avec de somptueuses robes de soirée, le cou orné de rivières de diamants ou d'émeraudes. Des vraies pierres, pas du strass.

      Précision nécessaire pour bien comprendre la situation du Venezuela (comme celle de nombreux pays latino-américains, en particulier du monde andin), une différence essentielle me sauta aux yeux : cette haute bourgeoisie vénézuélienne - que notre voyage officiel pour soutenir les exportateurs français nous amenait à rencontrer - avait essentiellement le teint blanc et du sang espagnol ; elle vivait comme séparée du reste du pays, dans une enclave mentale où l'on envoie ses enfants étudier aux États-Unis et où l'on passe ses vacances en Europe. Le petit peuple en guenilles, dont j'avais croisé le regard muet dans les rues, avait quant à lui très majoritairement le teint foncé et mat ; et ses traits révélaient le sang indien ou afro-caribéen qui coulait dans ses veines.

      Incontestablement, il n'est pas possible de comprendre la "Révolution bolivarienne" d'Hugo Chávez, et son immense succès auprès des couches les plus défavorisées du peuple vénézuélien, si l'on fait abstraction de ce contexte autant ethno-sociologique qu'économique.

      Carlos Andrés Pérez était né dans une vaste hacienda, à la frontière vénézuélo-colombienne près de la ville de Rubio, dans une famille de la moyenne bourgeoisie. Son père, Antonio Pérez Lemus, était un pharmacien et un planteur de café d'origine colombienne, dont les grands-parents, venus d'Espagne et des îles Canaries, avaient émigré au Venezuela dans les dernières années du XIXe siècle. Sa mère, Julia Rodríguez, était la fille d'un propriétaire terrien de premier plan dans la ville de Rubio.

      La famille Chávez, d'origine principalement indienne-indigène, espagnole et afro-vénézuélienne, a des ancêtres dans le centre du Venezuela, dans la région des llanos. Hugo Chávez était l'arrière-petit-fils du rebelle Pedro Perez Delgado, plus connu sous le nom de « Maisanta », qui soutint une insurrection et qui, avant sa capture en 1922, mena à la mort à la fois un ex-président vénézuélien et un gouverneur d’État.


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      La chute infamante de Carlos Andrés Pérez
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      Si le Président de la République Carlos Andrés Pérez avait donné instruction de garder nuit et jour fermés tous les volets de la Présidence de la République par crainte d'un tireur en embuscade, ce n'était pas seulement à cause de la situation économique et sociale explosive qu'il avait créée de ses propres mains, et qui fait toujours le lit de toutes les révolutions (une situation qui, soit dit en passant, se propage à l'identique actuellement à toute la zone euro).

      Non. Il y avait une autre raison, encore plus sordide : sa corruption notoire était en train de faire vaciller les institutions du pays.

      En mars 1993 en effet - c'est-à dire un mois et demi avant notre venue à Caracas -, le procureur et inspecteur général des Comptes de la République, M. Ramon Escobar Salom, avait osé porter contre Carlos Andrés Pérez des accusations de malversations, pour un montant de 250 millions de bolivars. Cette somme tirée sur le budget de l'État, qui équivalait à quelque 17 millions de dollars, devait abonder des fonds secrets au ministère de l’Intérieur. Mais elle s'était mystérieusement perdue en route, en passant justement par le secrétariat de la présidence de la République...

      Au moment précis où Carlos Andrés Pérez accordait une audience à la ministre française que j'accompagnais, il savait donc que ses jours à la tête de l'État étaient extrêmement compromis et suspendus à la décision de la Cour suprême de Justice, attendue par toute la presse dans les semaines suivantes.

      Il y avait donc, dans cette fermeture des volets et cette coupure palpable du monde extérieur, un réflexe de protection primaire et superstitieux, presque puéril. Pendant qu'il expliquait à Mme Michaux-Chevry tout l'intérêt qu'il portait au développement des exportations françaises vers le Venezuela, et qu'il balayait d'un revers de main ironique la situation intérieure de son propre pays, j'observais le caractère pathétique de cet escroc. Cela se voyait dans son regard fuyant et se sentait au timbre de sa voix : cet homme était intérieurement saisi d'effroi, il se sentait irrésistiblement entraîné vers l'abîme.

      De fait, le 20 mai suivant, soit moins de 3 semaines après cette audience, la Cour suprême de Justice du Venezuela rendit son arrêt : elle jugea que les éléments à charge étaient suffisamment graves et concordants pour qu'il y ait matière à procès. Dès le lendemain, 21 mai 1993, le Sénat suspendit Carlos Andrés Pérez de ses fonctions de Président de la République au motif, infamant s'il en est, de malversations et d'appropriation illégale.

      On apprit ensuite que cette somme aurait, en partie, servi à financer des campagnes politiques dans des pays latino-américains voisins, et notamment la campagne électorale de Violeta Chamorro, élue présidente du Nicaragua en 1990 contre Daniel Ortega et les révolutionnaires sandinistes. Bien entendu, la main de la CIA ne devait certainement pas être très éloignée de tout ce micmac.


      Le 31 août 1993, le Congrès national destitua Carlos Andrés Pérez, qui fut enfermé dans la prison
      El Junquitopuis qui fut assigné à résidence dans sa propriété personnelle, du fait de son âge, dans l'attente du jugement. Le 30 mai 1996, la Cour suprême de Justice le condamna, pour malversation aggravée, à 2 ans et 4 mois... d'arrestation à domicile.

      En 1999, remis en liberté, ce diable d'homme osa créer un nouveau parti politique. Probablement était-ce dans le but d'obtenir un siège de sénateur et d'être ainsi protégé, par l'immunité parlementaire y afférente, des nouvelles accusations de corruption qui étaient apparues entre-temps contre lui : la presse avait en effet révélé qu'il possédait des comptes secrets aux États-Unis. Le 20 décembre 2001, un tribunal de première instance de Caracas ordonna qu'il soit de nouveau assigné à résidence dans sa propriété personnelle pour le juger sur ce nouveau scandale.

      Mais l'oiseau s'était envolé en République Dominicaine. Le 3 avril 2001, Hugo Chávez, nouveau Président du Venezuela, demanda à la République Dominicaine l'extradition de l'ex-Président. Cependant, cette extradition ne fut jamais exécutée car Carlos Andrés Pérez s'était enfui pour résider en Floride, dans la ville de Miami (États-Unis).

      Naturellement, le gouvernement de Washington n'accorda jamais l'extradition de son agent Carlos Andrés Pérez et celui-ci put vivre une fin de vie luxueuse en continuant, jusqu'à sa mort survenu en 2010, à offrir un appui aux groupes opposés au président Hugo Chávez.



      Carlos Andrés Pérez réfugié dans sa somptueuse villa de Miami (Floride) au début des années 2000. C'est là qu'il mourut en 2010 - aux États-Unis donc - entouré de sa famille comme un chef de la mafia, mais sous l’opprobre de tout son peuple. Mis à part les quelques milliers de Vénézuéliens, bien sûr, qu'il avait arrosés de largesses.
      L'ancien Président vénézuélien vécut ainsi les dix dernières années de sa vie, dans le luxe misérable procuré par ses « comptes secrets », alimentés par les détournements de fonds en tout genre auxquels il s’était livré pendant qu'il était chef d’État. Alimentés, sans doute aussi, par les services américains appropriés.
      À l'annonce de son décès, les grands médias occidentaux ne lui consacrèrent que quelques lignes fort discrètes, et pas le torrent de boue qu'ils viennent de jeter sur le corps encore chaud d'Hugo Chávez...


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      2013 : les effets de la présidence d'Hugo Chávez
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      Depuis ce bref séjour de 1993, ma vie professionnelle et personnelle ne m'ont jamais donné l'occasion de retourner au Venezuela. Je n’ai donc pas eu l’occasion, ni de rencontrer Hugo Chávez, ni de me rendre compte de mes propres yeux de l’évolution du pays depuis 20 ans, et en particulier depuis qu'il a accédé à la tête de l'État le 2 février 1999.


      Si je veux me faire un jugement lucide et objectif de cet homme, à l'évidence hors du commun, qui a présidé aux destinées du Venezuela pendant 14 ans, de 1999 à 2013, j'en suis donc rendu à me fier aux statistiques de l'ONU.

      En particulier à celles de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) de l'ONU, tirées du très officiel
      "Panorama social de América Latina 2011" publié par la CEPAL en 2012 : http://www.eclac.cl/cgi-bin/getProd.asp?xml=/publicaciones/xml/1/45171/P45171.xml&xsl=/dds/tpl/p9f.xsl&base=/dds/tpl/top-bottom.xsl


      Ces statistiques, dignes de foi, dressent de façon laconique le bilan d'une décennie de gestion "chaviste" :

      le taux de pauvreté au Venezuela s'est effondré, en passant de 48,6 % de la population générale en 2002 à 27,8 % en 2010.
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      le taux de "pauvreté extrême" ("indigencia" en espagnol, correspondant à moins de 1 $ de revenu par jour) est passé, sur la même période, de 22,2 % à 10,7 %. Il s'agit de ces Vénézuéliens qui vivaient dans des favelas ou dans la rue et dont le nombre m'avait tant frappé en 1993.

      le Venezuela a diminué de 58% le taux de malnutrition infantile, qui est passée de 7,7% en 1990 à 3,2% en 2009.



      le coefficient de Gini, qui mesure le degré d'inégalité de la distribution des revenus dans une société donnée, a connu, dans la même période, une évolution considérable au Venezuela est passé de 0.498 en 1999 à 0.39 en 2011, ce qui représente une réduction spectaculaire des inégalités. "color: #0000ff;">
      [NOTA : Le coefficient de Gini est un nombre variant de 0 à 1, où 0 signifie l'égalité parfaite (tout le monde a le même revenu) et 1 signifie l'inégalité totale (une personne a tout le revenu, les autres n'ont rien, cas extrême du maître et de ses esclaves). Le coefficient de Gini évolue donc dans le même sens que les inégalités : s'il diminue, c'est qu'elles diminuent, et inversement].


      Ce tableau, tiré du "Panorama social de América Latina 2011" publié par la CEPAL en 2012, fait ressortir de façon très intéressante les politiques de justice sociale des différents États d'Amérique du sud au cours des 3 périodes (de durée variable) 1990- 2002, puis 2002-2008, puis 2008-2010.

      À chaque période correspond une barre de couleur différente, de la valeur de l'augmentation ou de la diminution du coefficient de Gini, c'est-à-dire de la hausse ou de la baisse des inégalités de revenus dans la population.

      Comme on le voit de façon spectaculaire, tous les régimes alignés politiquement sur Washington et économiquement sur le FMI ont laissé croître vivement les inégalités : ce fut le cas, dans les années 90, des gouvernements d'Argentine, de Bolivie, du Brésil, du Chili, de Colombie, du Costa Rica, de l'Équateur, du Salvador, du Mexique, du Paraguay... et du Venezuela de Carlos Andres Perez.

      Le même tableau fait en revanche ressortir de façon spectaculaire les politiques de réduction des inégalités entreprises, à partir des années 2000, par les régimes plus ou moins en rupture avec le tuteur états-unien :

      Argentine, avec le Président Nestor Kirchner puis la présidence actuelle de sa veuve Cristina

      Bolivie d'Evo Morales, ami de Hugo Chávez

      Brésil de la Président Rousseef

      Équateur du Président Rafael Correa, très lié à Hugo Chávez

      Salvador du Président Mauricio Funes, du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN)

      Nicaragua du Président sandiniste Daniel Ortega

      Pérou du Président Ollanta Humala

      Uruguay du Président José Alberto Mujica

      Venezuela du Président Hugo Chávez

      Seuls deux États font exception à cette règle cynique, et seulement depuis 2008 :

      le Mexique du Président Felipe Calderon sur la dernière période de 2008 et 2010. Rappelons que cet homme, proche des Américains comme tous ses prédécesseurs, était néanmoins de formation chrétienne-démocrate et non membre du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) - cas exceptionnel pour le chef de l'État mexicain. Il était co-fondateur du Parti action nationale (PAN), d'inspiration chrétienne-sociale et membre de l'Internationale démocrate-chrétienne.

      et le Panama du Président Ricardo Martinelli sur la même période. Mais c'est sans doute parce que cet homme d'affaire, soutenu par Washington, a senti le vent du boulet : son opposante Balbina Herrera, proche de Hugo Chávez, avait été longtemps donnée gagnante dans les sondages.



      Il me semble utile de préciser que le coefficient de Gini pour la France est passé de 0,279 en 1996 à 0,299 en 2010. "color: #0000ff;">
      La France reste donc sensiblement moins inégalitaire que le Venezuela post-Chávez.

      Mais les inégalités progressent rapidement chez nous alors qu'elles ont beaucoup régressé au Venezuela sous Hugo Chávez.

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      Les grands médias occidentaux et Hugo Chávez
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      Le moins que l'on puisse dire, c'est que la mort d'Hugo Chávez n'aura pas incité les grands médias occidentaux - et notamment français - à faire preuve de bienveillance, ni même d'indulgence, vis-à-vis du défunt.


      Bien au contraire, les jours qui ont suivi l'annonce de sa mort ont été marqués par un dénigrement, voire des critiques acerbes, des médias contre cet homme, régulièrement présenté comme un "dictateur" alors qu'il s'était fait élire à chaque fois par une large majorité de Vénézuéliens.

      Pour n'en citer que deux exemples parmi bien d'autres :

      Le journal français Le Figaro a publié un titre aussi tranchant que méprisant : « Hugo Chávez, la fin d'un provocateur ». Comme si l'on pouvait résumer de ce simple qualificatif vaguement comique les 14 ans passés par Chávez à la tête du Venezuela ! "color: #0000ff;">

      Le journal français quotidien Les Échos a dressé un bilan accablant de la gestion d'Hugo Chávez. Selon le journaliste, il « laisse une économie dévastée » au Venezuela. "color: #0000ff;">

      L'adjectif « dévasté » faisant d'habitude penser aux effets d'un cyclone, d'un tremblement de terre ou d'un tsunami, j'ai regardé de plus près cet article pour saisir les arguments avancés par le journaliste pour en justifier l'emploi. Pour faire court, Hugo Chávez aurait « laissé une économie dévastée »parce que la dette publique du pays est passée de 28 à 130 milliards de dollars en 14 ans, que le déficit public a dépassé 7 % du PIB l'an dernier, et que les industries vénézuéliennes fermeraient les unes après les autres.

      J'avoue que ces arguments m'ont fait rire :

      Si Hugo Chávez a « dévasté » l'économie parce qu'il a fait grimper la dette publique de 102 milliards de dollars en 14 ans, quel verbe le quotidien Les Échos réserve-t-il alors à Nicolas Sarkozy qui a, quant à lui, fait exploser la dette publique française de quelque 700 à 800 milliards de dollars en 5 ans (5 à 600 milliards d'euros) ? Et qu'il a porté le déficit public jusqu'à 8,5 % ?

      Si Hugo Chávez a « dévasté » l'économie parce que le secteur industriel vénézuélien serait sinistré, que dit alors le quotidien Les Échos du démantèlement général de nos protections douanières et de la liberté totale des mouvements de capitaux qui nous ont été imposés par les traités européens et qui ont conduit, depuis 12 ans, à la disparition d'au moins 1/3 des heures travaillées dans l'industrie française ? Que dit le même quotidien du taux de change externe de l'euro qui, joint aux phénomènes précédents, explique que la France perd actuellement 800 emplois industriels et une usine en moyenne par jour ouvrable ?


      Cependant, ce journal - propriété du milliardaire français Bernard Arnault - étant un journal réputé sérieux, il n'ose quand même pas travestir totalement la réalité. Le journaliste reconnaît, du bout des lèvres, le succès spectaculaire remporté par Chávez en matière de lutte contre les inégalités. Mais, pour discréditer ce phénomène historique, l'article venimeux porte le titre
      « Chávez a réduit les inégalités au prix d'un échec économique. »

      Mais, comme l'a justement fait remarquer l'un des lecteurs critiques de cet article, si « Chávez a réduit les inégalités au prix d'un échec économique », que dire alors de la totalité des dirigeants européistes qui ont, quant à eux,
      augmenté les inégalités, et cela au prix d'un échec économique bien pire encore… ?
      (cf. l'évolution inquiétante, mentionnée supra, du coefficient de Gini en France)

      En bref,
      les articles de la presse française ont décidé, en guise de nécrologie, de traîner dans la boue un homme qui s'est dressé contre la mainmise politique et le racket économique des États-Unis sur son pays, et qui a sorti de la misère la plus affreuse des millions de ses compatriotes.

      En se comportant de la sorte, la grande presse française se déshonore encore un peu plus et témoigne, surtout, de qui sont les puissances qui la musèlent.


      À la différence de Carlos Andrés Pérez, le président Hugo Chávez est mort en fonctions et dans sa patrie. Derrière ses airs bravaches, il a souffert le martyre.


      Le transfert de sa dépouille, puis son enterrement, les 7 et 8 mars 2013, ont drainé des foules immenses.

      L'ampleur exceptionnelle du soutien populaire au président défunt et l'affliction réelle d'une très grande majorité des Vénézuéliens semblent avoir pris de court les responsables politiques et les grands médias du monde occidental. Car dans ce monde occidental, on ne sait plus, au fond, ce qu'est un dirigeant qui œuvre sincèrement pour le bien de son peuple, et non sous l'injonction de tel ou tel lobby bancaire ou industriel ! Il faut remonter à l'assassinat de John Kennedy le 22 novembre 1963, ou à la mort de Charles de Gaulle le 9 novembre 1970, pour retrouver des émotions populaires d'une telle envergure et d'une telle intensité.


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      La France une nouvelle fois en-dessous de tout
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      Pour ce qui concerne plus directement la France, la mort d'Hugo Chávez aura confirmé, s'il en était besoin, à quel point les actuels dirigeants français sont indignes et lâches.

      Que l'on ait aimé, ou pas aimé, Hugo Chávez,
      tout dirigeant français digne de ce nom aurait dû saisir l'importance historique de cet événement planétaire.Il aurait dû comprendre qu'il était de notre plus haut intérêt national de se rendre sur place, à Caracas, pour participer aux obsèques de Chávez et témoigner ainsi de la solidarité du peuple français avec le peuple vénézuélien et, au-delà, avec l'ensemble des peuples d'Amérique latine, tous plus ou moins bouleversés par cette mort.

      C'est ce qu'avait si bien compris Charles de Gaulle, à la fois lorsqu'il s'était rendu aux funérailles de Kennedy en 1963, nonobstant les griefs avec le gouvernement de Washington, pour montrer que le peuple français compatissait à la douleur du grand peuple américain. C'est aussi, dans des circonstances différentes, ce qu'avait fait le fondateur de la Ve République, en effectuant sa célèbre tournée latino-américaine, au printemps et à l'automne 1964.

      Ainsi donc, et comme je le faisais remarquer déjà, voici quelques jours, pour le Festival du cinéma panafricain de Ouagadougou, le Président de la République française, ou à défaut le Premier ministre, auraient dû impérativement faire le voyage de Caracas.

      Ni l'un ni l'autre n'ont fait le déplacement. Ni même, comble de l'offense vis-à-vis des nouvelles autorités vénézuéliennes, le ministre des affaires étrangères. M. Laurent Fabius a fait savoir qu'il avait des "contraintes d'agenda" qui l'empêchaient d'être présent dans la capitale du Venezuela ce vendredi 8 mars.

      Moyennant quoi, n'osant quand même pas laisser notre ambassadeur représenter la France tout seul sans autorité politique à ses côtés, le gouvernement a jugé bon de se faire représenter, à un niveau minimal, en choisissant Victorin Lurel, ministre "des Outre-mer".

      Ainsi donc, il faut que tout change pour que tout reste pareil :

      en 1993, déjà, Mme Michaux-Chevry, ministre RPR d'origine guadeloupéenne, dont le portefeuille n'avait aucun rapport avec le Venezuela, et sans aucun poids politique, avait été choisie pour aller inaugurer l'exposition Francia 2000 de Caracas et rencontrer le Président Carlos Andrés Pérez.

      vingt ans après, M. Victorin Lurel, ministre PS, lui aussi d'origine guadeloupéenne, dont le portefeuille n'a lui aussi aucun rapport avec le Venezuela, et qui n'a lui aussi aucun poids politique, a été choisi pour assister aux funérailles du Président Hugo Chávez.

      Décidément, l'UMP et le PS se comportent donc exactement de la même et détestable façon, à la fois vis-à-vis de nos compatriotes guadeloupéens - dont la participation au gouvernement consiste surtout à les charger de missions dont aucun autre ministre ne veut, dès lors qu'elles se situent dans la zone Caraïbes ; et à la fois vis-à-vis des plus hautes autorités vénézuéliennes, qui ne peuvent que prendre en très mauvaise part l'indifférence teintée de dédain avec laquelle le gouvernement français les considère.

      Ce mauvais procédé n'était au fond pas très grave de conséquences en 1993, dans la mesure où l'événement (une grande exposition commerciale) n'était guère politique et dans la mesure où le chef de l'État était un homme corrompu, honni d'une grande majorité de la population, et qui n'avait plus que quelques jours à rester en fonctions.

      En 2013, en revanche, dans la mesure où l'événement revêt une immense portée politique et symbolique, et suscite l'émotion chauffée à blanc de tout un peuple, c'est une nouvelle et véritable faute diplomatique lourde que la France vient de commettre.


      Complètement à côté de la plaque : telle a été l'attitude minable, et non dénuée de venin, de François Hollande face à la mort d'Hugo Chávez. C'est, une nouvelle fois, une véritable faute lourde diplomatique et une trahison des intérêts supérieurs de la France et du peuple français.


      Sentant quand même qu'il fallait faire et dire quelque chose, notre chef de l'État s'est fendu d'un communiqué, le 6 mars, d'une platitude non dénuée de perfidie et de réserve : « Le président vénézuélien aura profondément marqué l’histoire de son pays », a affirmé M. Hollande, avant de poursuivre fielleusement : « Le président défunt exprimait, au-delà de son tempérament et de ses orientations que tous ne partageaient pas, une volonté indéniable de lutter pour la justice et le développement. Je suis convaincu que le Venezuela saura surmonter cette épreuve dans la démocratie et l’apaisement. »

      Une chose est en tout cas certaine. C'est que, lorsque viendra le jour où il sera à son tour enterré, il ne se trouvera certainement pas grand-monde pour affirmer que François Hollande, empreint jusqu'à la moelle de l'esprit de soumission et médiocre exécuteur des basses œuvres euro-atlantistes, « aura profondément marqué l’histoire de son pays ». Ou alors ce sera pour manier l'ironie cinglante.


      Hugo Chávez se sentait libre et en droit de parler à tous les dirigeants du monde, y compris et surtout à ceux diabolisés par Washington et l'OTAN. Il le faisait d'ailleurs le plus souvent avec bonhommie, et parfois avec des débordements de truculence.
      C'est certainement cette insoumission à l'ordre atlantiste qui lui valut les foudres des grands médias occidentaux, et qui lui valent encore une opprobre post mortem.

      20 septembre 2006. Devant la 61e session de l'Assemblée Générale de l'Organisation des Nations Unies, Hugo Chávez brandit à la tribune l'ouvrage du philosophe américain Noam Chomsky intitulé en français Hégémonie ou Survie: Quête de l'Amérique pour la domination mondiale.Dans son discours, le président vénézuélien qui se présenta comme le défenseur des pauvres du continent américain, n'hésita pas à appeler le président George W. Bush « le diable ». C'est sans doute ce que Le Figaro appelle de la "provocation".

      6 mars 2013 : Trois présidents sud-américains se précipitent à Caracas pour rendre un dernier hommage à Hugo Chavez, avant même son enterrement. De gauche à droite :

      Mme Cristina Fernández de Kirchner Présidente de la République Argentine,

      M. José Alberto Mujica, Président de la République d'Uruguay (surnommé "Pepe Mujica" et connu pour être le chef d'État le plus pauvre du monde puisqu'il reverse 90 % de son salaire de 9000 euros à des ONG),

      M. Evo Morales, Président de la République de Bolivie.

      Entre la présidente argentine et le président uruguayen, on aperçoit Nicolás Maduro à l'arrière-plan, vêtu d'une veste aux couleurs du drapeau vénézuélien. Vice-président de la République, le plus proche collaborateur du défunt, il a prêté serment le 8 mars comme président par intérim, à la suite de la mort d'Hugo Chávez, dans l'attente de la prochaine élection présidentielle à laquelle il sera le candidat du Mouvement Bolivarien.
      ----------------------------------------------------------------------------

      CONCLUSION : UN HOMME D'ÉTAT RESPECTABLE,
      DANS UN MONDE OÙ TANT DE CHEFS D'ÉTAT NE LE SONT PAS


      ----------------------------------------------------------------------------
      Sans doute Hugo Chávez avait-il des défauts. Qui n'en n'a pas ?

      Sans doute l’ensemble de son bilan n’est-il pas sans reproche. Quel bilan est sans zone d'ombre ?

      Sans doute a-t-il parlé, parfois, un peu trop vite. Sans doute a-t-il porté des accusations un peu trop hasardeuses. Mais qui n'a jamais commis d'impair ?

      Sans doute le personnage avait-il un caractère comédien, voire cabotin. Il est vrai que ses apparitions hebdomadaires dans un programme télévisé appelé « Alo presidente » étaient singulières vues de Paris, Londres ou Berlin puisqu'il lui arrivait d'y chanter, d'y réciter des poèmes, d'y nationaliser des entreprises en direct, d'y licencier, toujours en direct, des hauts fonctionnaires ou d'y annoncer la nomination de ministres clés. C'est ce qu'il fit en 2004, en révélant le nom des nouveaux ministres des Relations extérieures et de l'Information. En lui reprochant cela, n'oublie-t-on pas un peu vite qu'il s'agissait d'un Latino-Américain, avec la culture théâtrale qui s'attache souvent à la tradition locale ?

      Mais que pèsent ces travers face au reste ?

      Hugo Chávez a fait incontestablement le bien pour la grande majorité de la population vénézuélienne, en sortant des millions de ses compatriotes de la misère sans nom où l'avaient plongé les manœuvres de Washington et les injonctions du FMI.

      Hugo Chávez fut un patriote au sens le plus élevé du terme, aimant les peuples étrangers mais pénétré de cette volonté intransigeante de souveraineté et d’indépendance nationales, dans la droite ligne des idéaux de Simon Bolivar, eux-mêmes directement hérités des idéaux de la Révolution française.

      Hugo Chávez fut d'un très grand courage puisque, pendant toute la période passée à la tête de l’État vénézuélien, c’est cette même volonté qui l'amena à s’opposer constamment à la volonté prédatrice américaine.

      Hugo Chávez fut d'un grand désintéressement personnel et fut, quoi qu'on en dise, un démocrate, puisqu'il avait même instauré le référendum révocatoire à mi-mandat.


      Homme de bien, patriote intransigeant, courageux, désintéressé et démocrate. C'est pour tout cela que l'on peut, malgré l’anachronisme et des différences éminentes, le comparer en effet à un "De Gaulle latino-américain". C'est une comparaison qui, probablement, aurait plu à l'un comme à l'autre de ces deux hommes hors du commun.


      François ASSELINEAU
      8 mars 2013


    Pour un Chavez français ! par ERTV

     

    et maintenant un des commentaires des lecteurs de cet article d'Asselineau :

    Magnifique dossier, j'en ai presque les larmes aux yeux..

    Restez comme vous êtes, soyez incorruptible.

    Vous ferez un grand président français, je n'en ai aucun doute.



      un autre :

     Un article comme on aimerait en lire plus souvent... Un subtile mélange d'anecdotes personnelles et de faits historiques pour mettre en avant ce personnage fascinant et hors du commun qu'était le président vénézuelien... Encore merci à François Asselineaupour sa vision du monde et sa faculté à nous rendre tous les jours un peu moins sot que la veille... Et tout comme pour de nombreux amis qui se sont manifestés plus avant, moi aussi je suis très fier de connaître un homme comme lui et d'appartenir à notre "communauté" tous les jours plus importante...
     
    Merci Mr ASSELINEAU en lisant vos ligne je retrouve un peu la dignité que mon pays,La FRANCE, me vole.

    un autre encore :

    Merci pour cet article honnête.
    J'ai honte de notre gouvernement de mollusques rampant soumis à l'Empire et de cette presse imbécile colporteuse de ragots.

    PS : maintenant des commentaires anonymes d'internautes sur Asselineau, dans le cadre d'une discussion sur l'infect projet européen INDECT

    • (*1 c'est dans une discussion sur le projet INDECT)
    • François Asselineau est le seul candidat qui dénonce ce projet, (*1)  renseignez vous c'est dans son programme (qui est le plus clair et le plus solide de tous, allez sur le site de l'upr ,sur le facebook de F.A., etc.) Mlp est députée européenne elle devait forcément être au courant de ce projet comme du MES mais bon le hallal c'est mieux. Quand on dénonce le système, on ne passe pas à la télé !!! F.A. ne nous prend pas pour des moutons, et est absolument contre la puce RFID implantée !!!


    • Carrément, c'est sur son programme, comme les RFID ! Asselineau en force ! Je suis adhérant et fier de m'ettre rattaché à un homme comme lui.

    •  

      Moi je ne suis pas encore adhérent, mais ça ne saurait tarder, quand je pense qu'il y a une semaine je voulais voter blanc, depuis que j'ai découvert l'upr, j'ai repris espoir.

      Vivement qu'il soient tous à égalité de temps de parole, ils vont tous pleurer, mlp la première !! :)

      Quand on pense que tout ce qu'il annonce depuis 5 ans se passe, il est grand temps qu'il ait la parole. Même Asselineau contre tous dans le même débat ferait un carnage avec ses analyses et arguments implacables.

     

    Et, pour revenir à CHAVEZ des commentaires sur lui, trouvés sur le net :

            *"Il y a des trolls sur internet, qui bossent pour l’Europe … ne pas s’étonner des commentaires négatifs … Chavez est dans nos cœurs et y restera, n’en déplaise aux suppôts de l’impérialisme libéral. Paix à son âme.
    Je veux un « dictateur » comme Chavez à la tête de la France !! On le veut tous !
    MERCI DE REMETTRE LES PENDULES A L’HEURE ET MERCI A CEDRIC BERNELAS." et moi :merci à François Asselineau   

     

           *"Ainsi donc le Peuple vénézuélien est tellement stupide que lors du coup d’état de 2002, il s’est levé d’un bloc, affirmant que la révolution bolivarienne lui avait permis de retrouver leur dignité et que les gens se battraient avec ou sans Chavez pour que les anciens exploiteurs ne viennent pas la leur reprendre.
    A moins que les films tournés pendant ces évènements ne soient des fictions avec des des centaines de milliers figurants payés avec l’argent du pétrole ?
    Et la même chose en janvier de cette année, et toujours en levant bien haut la constitution. Dix ans plus tard, ils n’ont toujours pas compris que Chavez était un horrible dictateur, et que cette dignité, cette liberté de prendre en main son destin,cette notable amélioration de leur qualité de vie, etc… la liste est longue : tout cela n’est que du POPULISME, le moyen pour Chavez de continuer à s’épuiser pour de nouvelles améliorations….pour être de nouveau élu… POPULISME, le salaud, qui fait du bien juste pour se faire élire… d’autant plus horrible qu’il se fait AIMER…
    Que voulez-vous les basses classes et tous ces indigènes et ses métis incultes que voulez-vous qu’ils comprennent à la choucroute… de là à ce qu’on se retrouve avec un nouveau peuple auquel il faudra envoyer nos armées pour le protéger en le décimant si le résultat des prochaines présidentielle montre qu’il persévère dans son erreur et ne veut pas des potes a URIBE et de leur paramilitaires pour garantir l’ordre et la sécurité démocratique en flinguant les brebis galeuses après les avoir un tantinet torturé…
    Heureusement que chez nous pas besoin de s’accrocher au pouvoir, Goldman-Sachs a assez de candidats pour créer l’alternance en attendant d’en finir avec cette fiction qu’est devenue la politique. Et pas de danger de voir des POPULISTES au pouvoir,c’est tout pour les banque rien pour le peuple,et pas de discussion, il y a l’alternance mais plus d’alternative. Quelle chance nous avons de vivre en démocratie !
    Va en Paix Hugo, toi qui as tant fait pour que le peuple auquel tu appartenais puisse vivre en paix, dans l’amour et la prospérité, une étoile dans la constellation de l’espérance."

     

    pour finir, un poème cité par Chavez lors de sa visite au Pernambouc :

    “un gallo solo no teje una mañana:

    necesitará siempre otros gallos

    uno que coja ese grito que él

    y lo lance a otro; y otros gallos

    que con muchos otros gallos se crucen

    los hilos de sol de gritos de gallo,

    para que la mañana, desde una tela tenue,

    se vaya tejiendo, entre todos los gallos,”

     

    ah, et puis : VIVE LUREL !!!

    trouvés sur un forum commentaires :

    "Ca y est, c’est la déferlante des "bôs zesprits" et des remontrances verbales ! Oh le vilain, il a dit des choses spontanées sans le filtre de la bien-pensance. Chers ennemis, puisque c’est encore nécessaire, la "menace rouge-brune" vous emmerde !! http://fr.news.yahoo.com/le-ministre-des-outre-mer-critiqu%C3%A9-pour-ses-122012750.html "

    et

    "J’ai vu la mère Parisot sur France 3 tout à l’heure, réagir aux propos (honnêtes et courageux) de Lurel sur Chavez. Elle m’a fait l’impression d’une vraie chienne enragée. J’avais vraiment envie de me pointer sur le studio pour lui coller deux claques dans le museau." 


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